Communiqué de presse du 17 juin 2011
Alexandre Vatimbella candidat à la présidence d’Alliance Centriste
Lors du Congrès d’Alliance Centriste du 2 juillet prochain à Angers, Alexandre Vatimbella briguera le poste de président contre le sortant, Jean Arthuis.
Les raisons de sa candidature sont résumées dans la lettre qu’Alexandre Vatimbella a adressée, le 13 juin, à Jean Arthuis, actuel président d’Alliance Centriste:
«Lorsque j’ai décidé de me présenter, lors du prochain congrès d’Alliance Centriste, à l’élection du président, cela n’avait rien d’une lubie mais d’un acte totalement réfléchi. Ma volonté était et est toujours de témoigner de l’état actuel du parti, des occasions manquées, du manque de visibilité de celui-ci dans l’opinion mais aussi et surtout de toutes les potentialités qu’il possède grâce à l’investissement de ses militants et aux missions qu’il s’est fixées.
Dans mon investissement dans le combat centriste et dans le parti réside ma légitimité à le faire comme tout militant d’Alliance Centriste. Ni plus, ni moins.
Depuis deux ans, depuis la création du parti, je n’ai pas cessé de tenir le même discours: il faut agir et Alliance Centriste a un rôle et une place centrale afin de réunir tous les centristes mais aussi pour développer un projet centriste.
Je vous l’ai dit le premier jour de la création du parti lors d’une discussion au Sénat. Je vous l’ai dit à nouveau voici quelques semaines encore lors de notre dernière rencontre. Je vous l’ai écrit plusieurs fois et notamment sur un mémo que je vous ai adressé il y a quelques semaines. Et je l’ai dit aux membres du parti, en particulier ceux de la fédération de Paris.
Je ne me suis pas contenté de parler mais je vous ai proposé, sans cesse, d’agir et de structurer Alliance Centriste pour en faire un vrai parti. Et, à ce jour, j’ai écrit le seul tract national jamais distribué par le parti. Tout cela sans grand résultat, à la grande déception de très nombreux militants.»
Extrait de la profession de foi d’Alexandre Vatimbella, envoyée aux militants:
«Alliance Centriste était une belle idée; Alliance Centriste est toujours une belle idée; Alliance Centriste sera, demain, encore une belle idée
Pourtant, force est de le constater: Alliance Centriste n’a pas de passé politique, Alliance Centriste n’a pas de présent politique. En revanche, Alliance Centriste peut encore avoir un avenir politique
Mais, pour que cela soit possible, il faut faire exactement le contraire de ce qui a été fait jusqu’à présent!
Ce qui a été fait: une communication qui ne communique rien; une stratégie d’union qui ne réunit personne; un projet qui n’est qu’un catalogue d’idées sans structuration; une direction qui ne s’intéresse pas à ses militants
Oui, il faut une vraie communication centriste; il faut une vraie stratégie centriste; il faut un vrai projet centriste; il faut s’appuyer sur la formidable énergie des militants
Et cela est moins une question de personnes que de volonté. Or, la volonté n’a pas été au rendez-vous de ces deux ans d’existence du parti.
Voilà pourquoi j’ai décidé de me présenter au poste de Président d’Alliance Centriste, le 2 juillet prochain, à Angers, lors du Congrès de notre parti.»
Alexandre Vatimbella, 53 ans, quatre enfants, est un journaliste, actuellement directeur de l’agence de presse LesNouveauxMondes.org.
Il a créé, en 2005, le Centre de Recherches et d’Etudes du Centrisme (CREC) dont les réflexions et les études sont publiées par les sites internet
Membre de l’Alliance Centriste depuis sa création en juin2009, il a été à l’origine de l’organisation des Assises de la Refondation du Centre, organisées au Sénat en juin 2010. Il a également conçu et rédigé l’unique tract national d’Alliance Centriste en février 2011. Il a animé les Assises de la Refondation du Centre ainsi que l’Université d’été d’Alliance Centriste en août 2010 à Laval.
Il est également membre du Conseil d’administration de l’Institut du Centre, Institut qu’il a proposé à Jean Arthuis de créer en mai 2010.
Il a publié l’ouvrage «Pour un Centrisme du Juste Equilibre» (Editions du CREC – 2009).
Profession de foi d’Alexandre Vatimbella
Candidat à la présidence d’Alliance Centriste
Congrès d’Angers du 2 juillet 2011
Cher amis d’Alliance Centriste,
Alliance Centriste était une belle idée
Alliance Centriste est toujours une belle idée
Alliance Centriste sera, demain, encore une belle idée
Pourtant, force est de le constater:
Alliance Centriste n’a pas de passé politique
Alliance Centriste n’a pas de présent politique
En revanche, Alliance Centriste peut encore avoir un avenir politique
Mais, pour que cela soit possible, il faut faire exactement le contraire de ce qui a été fait jusqu’à présent!
Ce qui a été fait:
Une communication qui ne communique rien
Une stratégie d’union qui ne réunit personne
Un projet qui n’est qu’un catalogue d’idées sans structuration
Une direction qui ne s’intéresse pas à ses militants
Oui,
Il faut une vraie communication centriste
Il faut une vraie stratégie centriste
Il faut un vrai projet centriste
Il faut s’appuyer sur la formidable énergie des militants
Et cela est moins une question de personnes que de volonté.
Or, la volonté n’a pas été au rendez-vous de ces deux ans d’existence du parti.
Voilà pourquoi j’ai décidé de me présenter au poste de Président d’Alliance Centriste, le 2 juillet prochain, à Angers, lors du Congrès de notre parti.
Il est donc important que je vous dise qui je suis et que je vous détaille la raison de cette candidature.
Membre d’Alliance Centriste depuis la création du parti en juin 2009, je suis un centriste convaincu.
Ancien membre de l’UDF, j’ai créé et je dirige le Centre de Recherches et d’Etudes du Centrisme (CREC) qui publie des réflexions sur le Centre et le Centrisme, notamment par le biais de ses sites internet depuis maintenant plusieurs années.
Je suis persuadé que le Centre et le Centrisme sont la meilleure solution pour la France, pour l’Europe et pour tous les pays qui veulent mettre en place une politique humaniste du juste équilibre, gagnante économiquement, socialement et sociétalement pour ce XXI° siècle où nous allons devoir relever tant de défis.
D’où mon adhésion à Alliance Centriste dont la mission, réunir tous les centristes, et le positionnement, au centre du Centre, correspondaient exactement à la tâche qui devait être menée pour refonder le Centre et pour qu’il redevienne une force politique qui compte en France et lui permettre de peser sur les choix politiques en prenant sa part au gouvernement du pays.
Mais je savais aussi que la tâche, pour exaltante qu’elle soit, nécessitait de l’ambition et un dynamisme afin qu’Alliance Centriste devienne cette force centrale du Centre, celle qui serait, à la fois, le point de repère et le moteur de la réunification.
Il nous fallait donc exister dès notre création et profiter de celle-ci pour délivrer notre message aux Français.
Les choses ne se sont pas passées ainsi, vous le savez autant que moi. De juin à décembre 2009, Alliance Centriste n’a rien communiqué. Nous étions un parti mais un parti fantôme…
La situation a un peu évolué au cours de l’année 2010. Mais pas assez. Seuls deux événements sont venus ponctuer notre existence. Les Assises de la Refondation du Centre que j’avais suggérées d’organiser et l’Université d’été de Laval. C’est peu, beaucoup trop peu pour un parti qui se devait d’être le fer de lance du Centre.
Et si l’année 2011 avait bien commencé avec l’initiative de Jean Arthuis de mettre sur pied la Confédération centriste, cette aventure a, pour l’instant, tournée en eau de boudin avec la récupération éhontée du projet par un Jean-Louis Borloo qui est allé jusqu’à la provocation suprême envers notre parti, baptiser la réunion des petits partis de centre-droit et de la droite modérée de la majorité, l’Alliance sans que nous ne réagissions outre mesure par la bouche de la direction actuelle.
Une «Alliance» qui n’a rien à voir avec le projet d’Alliance Centriste de réunir tous les centristes, les vrais et qui n’a pas grand-chose à voir avec le Centrisme. Le travail reste donc à faire et il serait suicidaire pour notre parti d’adhérer à ce conglomérat de déçus du sarkozysme où nous serions immédiatement marginalisés. D’autant que dans un irrespect total, ceux-ci ont déjà célébré sa naissance avant même que nous ne nous prononcions…
Nous devons donc continuer plus que jamais notre mission, la refondation du Centre, en proposant, par des initiatives constantes, un cadre cohérent et acceptable pour que tous les centristes viennent se parler et, ensuite, se réunir, du Nouveau centre au Mouvement démocrate. Et ce en associant tous les militants du parti et en engageant une grande campagne d’adhésion et de communication. C’est ce que j’ai déjà proposé à la direction actuelle. C’est ce que je ferai en priorité si je suis élu.
Mais nous devons aussi et surtout avoir un projet politique centriste. C’est un travail qui doit être mené immédiatement et avec le sérieux nécessaire et non par l’envoi d’un catalogue de propositions dont on ne perçoit ni la philosophie, ni la cohérence.
Ce projet politique centriste, bâti autour du principe du juste équilibre - le seul qui tourne le dos au clientélisme -, doit prendre ses racines dans les fondamentaux suivants: pour mettre en place une société juste il faut une bonne gouvernance, une gestion responsable de la dépense publique, une libération des forces créatrices, innovantes et productrices, un effort de solidarité, à la fois, pour remettre en selle ceux qui ont connu des accidents de parcours et pour aider ceux qui n’ont pas les moyens de s’en sortir seuls avec, pour objectif, toujours de leur permettre à tous de retrouver leur autonomie qui, seule, apporte la fierté et le respect de soi-même.
En résumé, il faut permettre à chacun de pouvoir vivre sa différence et de s’épanouir en faisant bénéficier la communauté de ses qualités tout en ne laissant personne au bord du chemin. C’est cela le libéralisme social porté par le Centrisme humaniste.
La responsabilité des politiques est donc de mettre en place une société française juste et performante, capable d’affronter l’ensemble des défis du XXI° siècle et non de se replier sur elle-même en croyant s’en sortir en évitant de regarder la réalité en face.
Pour cela, il faut une puissance publique transparente, honnête et compétente qui, par ses initiatives et ses incitations, permette aux énergies de la société civile de bâtir une France du vivre bien.
Plus concrètement, les réformes nécessaires et indispensables qui doivent être mises en route le plus rapidement possible sont celles, de la gouvernance (pour passer d’un Etat omnipotent et sclérosé à un Etat-outil efficace) de la fiscalité et des dépenses publiques, de l’éducation, de la protection sociale et de l’innovation le tout dans une redéfinition et un approfondissement de l’Union européenne, seul espace pertinent pour assurer notre croissance et notre bien être dans le monde globalisé d’aujourd’hui et de demain.
Ajoutons à cela les réformes du mode de scrutin (avec introduction de la proportionnelle aux législatives) et de la décentralisation (avec une clarification de qui fait quoi) ainsi que de l’arrêt de cette inflation législative qui multiplie des lois mal faites, incompréhensibles et inapplicables, la démocratie ayant besoin d’un cadre légal clair pour tout le monde.
Ces réformes centristes, concrètes, réalistes, utiles et de progrès, permettront de bien protéger et de bien former des citoyens responsables, instruits, compétents et capables de bâtir et de vivre leurs projets de vie, de donner les outils et les capacités aux entreprises pour qu’elles soient les plus performantes possibles économiquement et socialement, le tout en assurant le plus de liberté possible dans le plus de solidarité nécessaire.
Mais ces réformes doivent aussi avoir un effet rapide car la croissance est actuellement beaucoup trop molle pour créer les nombreux emplois dont le pays a besoin pour faire baisser le chômage, premier fléau social. Dans ce cadre, comme l’explique tous les experts internationaux, il faut (re)donner du dynamisme au marché du travail avec une réforme primordiale qui lui apportera la flexibilité nécessaire avec, en retour, une aide vraiment efficace à ceux qui recherchent du travail et une indemnité forte mais limitée dans la durée, proche du «modèle scandinave» mais sans ses travers désormais bien analysés.
De cette manière, les entreprises n’hésiteront plus à embaucher, d’autant que leurs charges sociales seront revues à la baisse par la réforme de la fiscalité et de la protection sociale dont le financement sera fiscalisé en grande partie, donc à donner du pouvoir d’achat qui alimentera la croissance dans un cercle vertueux bien connu.
Les initiatives et les incitations de la puissance publique dans la création d’activités à fort potentiel de développement, notamment dans le secteur «vert» doivent être mises en place concomitamment à cette réforme du marché du travail
Et, réforme plus symbolique mais tout autant importante par ce qu’elle signifiera, la devise nationale s’adjoindra un quatrième principe, celui du respect, le vrai, celui réclamé par une majorité de Français.
Et ce n’est pas une simple mode. Tout au contraire. Dans la société d’individus-mondes et culturellement mondialisés, le respect est essentiel pour cimenter les rapports entre les personnes et assurer la cohésion sociale en prenant en compte l’évolution démocratique sans la refuser, ni la diaboliser.
Oui, il est plus que temps de poser le première de cette démocratie républicaine humaniste qui regarde vers l’avenir et ne se gargarise pas d’un passé enjolivé, qui se penche vraiment sur les préoccupations de ses membres et non sur de l’apparat.
On le voit, avec l’arrivée des centristes au pouvoir, il y aura du pain sur la planche! Mais n’est-ce pas cela l’esprit de réforme qui nous anime?!
Si je postule au poste de président, c’est donc pour qu’Alliance Centriste devienne enfin cette force politique incontournable du Centre avec un vrai projet de réforme de la société française.
Malgré toutes les occasions manquées, il est encore temps.
Il suffit de constater la désunion centriste et les batailles d’égo pour voir que le problème demeure entier et que notre mission est devant nous.
Si vous décidez de me faire confiance pour diriger le parti en me donnant vos suffrages, chers amis, sachez que nous construirons tous ensemble un parti fort et dynamique qui pourra enfin s’atteler à ses deux tâches principales: réunir tous les centristes et créer un Centre fort autour d’un projet politique dynamique et en phase avec les défis du XXI° siècle auxquels la France doit faire face et vis-à-vis desquels elle possède les atouts nécessaires pour y faire face avec succès pour peu que les réformes nécessaires soient mises en route.
Ne perdons plus de temps, agissons maintenant!
Centristement vôtre
Alexandre Vatimbella
alexandrevatimbella@yahoo.fr