Préface
La question essentielle que l’humain
se pose en tant qu’être et genre, concerne ce que la vie peut lui apporter à la
fois au niveau individuel et au niveau collectif. «Que vouloir pour cette existence?»
Cette question simple est pourtant d’une complexité infinie d’autant qu’elle
nécessite d’abord que l’humain ait pu définir un nombre important de paramètres
comme par exemple la notion de collectif, le «nous».
Pour ne prendre que les êtres humains
– car dans le «nous», nous pourrions aussi légitimement inclure toutes les
espèces vivantes sur terre –, nous sommes tous différents et nous nous
ressemblons tous. La ressemblance nous permettrait de rechercher une réponse
unique alors que la différence induirait une réponse personnalisée pour chacun
de nous. Dès lors que la différence interdit la réponse unique mais que la
ressemblance impose des compromis, il faut un consensus sur un certain nombre
d’éléments qui constituerait le socle de la réponse sur laquelle, ensuite,
s’agrégerait tous les éléments ressortissant des choix individuels.
De ce point de vue, par exemple,
l’organisation d’une société d’êtres humains doit s’établir sur ce socle en
permettant aux choix individuels de pouvoir s’exprimer pleinement. Mais se pose
alors une problématique essentielle. Nos différences induisent des inégalités
au sens premier du terme, celui de l’inégalité naturelle que l’on peut aussi
nommer l’ajustice de la nature. Ainsi, certains sont plus capables que d’autres
dans certains domaines du simple fait de ce qu’ils sont naturellement, sans
intervention aucune de la communauté où ils sont nés. On peut affirmer,
nonobstant les conditions d’existence souvent primordiales dans ce domaine mais
non exclusives, que certains sont plus intelligents que d’autres (nous parlons
ici de l’intelligence de la raison). De cette constatation, il est clair que
certains auront donc plus de capacité à vivre selon leurs choix que d’autres,
c’est-à-dire à faire profiter leur individualité (inégalité ontologique) de
l’inégalité naturelle dont ils sont les gagnants.
Cette situation ne serait pas négative
si elle n’induisait pas une inégalité sociale qui induira elle-même une
inégalité de vie au niveau matériel, non-voulue pour et par ceux qui seront
moins capables de vivre selon leurs choix. C’est là, entre autres, tout le
débat entre une société où la solidarité est minimum et celle où la solidarité
est plus étendue. Car, si je suis plus capable qu’un autre, je pourrai produire
plus d’inégalité sociale en ma faveur en profitant de cette situation et en
accaparant le système social à mon profit. En revanche, si la société propage
une solidarité entre ses membres, je pourrai me plaindre de ce que l’on
m’empêche de mettre en place mes choix.
Dès lors, ce sont des valeurs
incontestables parce que bénéficiant à tous qui doivent démontrer où est la
meilleure façon de s’associer dans une société donnée. Celles-ci sont connues.
Ce sont d’abord la liberté, essentielle,
puis la tolérance et la solidarité, le tout dans le respect.
Mais reste la problématique de ce que
nous voulons sur cette terre. On pourrait répondre au plus simple: ce que nous
voulons c’est ce que nous avons fait et mis en place tout au long de l’histoire
de l’Humanité. Cependant, cela impliquerait que nous ayons toujours agit dans
le cadre des valeurs précitées et dans le respect. L’Histoire nous enseigne que
ce n’est pas le cas. Pourrions-nous nous contenter d’une société qui ne serait
qu’un amalgame de choix individuels comme nous le propose certains? Peut-être
si cet amalgame était une vraie compilation où tout le monde s’exprimait de la
même manière et si la valeur reconnue de l’un était égale à la valeur de
l’autre. Mais cela semble impossible.
La réponse est donc dans la mise au
point d’un modèle, non pas parfait, mais pouvant fonctionner tout en optimisant
ce que l’humains peut construire de meilleur sans avoir besoin de changer de
nature. Ce modèle, je l’ai appelé Métapolis.
Avant-Propos
Je
suis un révolté et je le serai toujours. Pas un révolutionnaire car je ne crois
ni au grand soir, ni dans au changement radical d’une société qui deviendrait
quelque chose de nouveau et qui en fait ne serait que la même, souvent en pire,
où seuls changeraient ceux qui en profitent.
Changer
de société, non, mais changer la société, oui. C’est même un impératif pour
tout révolté qui voit quotidiennement que celle-ci, imparfaite et inégale,
liberticide et irrespectueuse, ne donne pas la place à l’humain comme elle le
devrait, elle qui ne doit être qu’une simple organisation sensée être la plus
humaine, la plus humaniste possible. Donc, il faut trouver un moyen pour
l’organiser afin qu’elle fasse le moins de mal possible et le plus de bien
possible à ses membres. Non pas une société parfaite mais une société
meilleure.
Et
pour que cela soit possible, pour que la Vie bonne dans la société existe, la
volonté d’un peuple éclairé – c’est-à-dire un peuple correctement formé et
informé, conscient des enjeux de l’existence et des possibilités qui lui sont
offertes pour les régler du mieux possible – est indispensable.
La
volonté d’un peuple éclairé, c’est aussi simple que cela… ou compliqué mais,
quoi qu’il en soit, possible.
Car
je ne prétends pas que cela est facile mais que cela est possible ainsi que
simple, dans le sens où le système que je propose n’est pas complexe, si l’on a
des individus capables de comprendre de manière basique leur intérêt et leur
aspirations réelles pour faire société.
Ainsi,
mon but, ici, est de montrer aux peuples du monde entier que l’on peut vivre
mieux, partout sur cette planète, si l’on mettait en place une organisation de
la société que j’appelle l’«Optimum de l’organisation de la société réelle»,
société réelle c’est-à-dire de la société réellement existante. Celle-ci n’est
aucunement une utopie mais seulement la meilleure société que l’on puisse
mettre en place en prenant les êtres humains comme ils sont et non comme ils
pourraient être, en prenant les sociétés comme elles sont et non comme elles
pourraient être.
Il
ne peut y avoir d’Optimum de l’organisation de la société réelle autre que
celle décrite ici sauf à changer en profondeur les êtres humains. Si tel était
le cas et sans même parler de «Société parfaite», alors, on pourrait sans doute
mettre en place la «Meilleure société possible» basée sur l’Amour. Mais tel
n’est pas le cas au moment où j’écris ces lignes et ce moment ne surviendra
peut-être jamais, cette société de l’Amour demeurant à jamais une utopie.
La
différence entre l’Optimum de l’organisation de la société réelle qui peut être
mise en place immédiatement et la Meilleure société possible qui pourrait être
mise en place est le conditionnel. Et le conditionnel change tout. Travaillons
donc à mettre d’abord en place ce qui peut l’être au présent. Nous nous
occuperons du conditionnel plus tard…
Voilà
pour mon objectif. Mais il entre en collision immédiatement avec la philosophie
et la science politique, si cette dernière existe et est une vraie science…
Car,
si nous savons depuis Machiavel, Hobbes et Spinoza, que la souveraineté qui
fonde les sociétés humaines vient des êtres humains eux-mêmes et non d’un
surnaturel divin, cela ne règle pas pour autant le problème du meilleur système
politique qui se pose depuis l’opposition Platon-Aristote, suivie par maintes
autres au cours de l’histoire de la pensée.
Cela
doit-il être une démocratie réelle où ceux qui votent sont aussi ceux qui
exercent le pouvoir comme à Athènes dans l’Antiquité et qui séduisait tant Rousseau
qui savait pourtant sa mise en place impossible? Ou une oligarchie
platonicienne où ce sont les meilleurs qui sont appelés aux magistratures? Ou
encore une démocratie représentative telle que Sieyès la présente lors de la
Révolution française et qui sera alors emportée par la Terreur robespierriste?
Doit-on,
après avoir écarté Bodin, rallier Montesquieu et ses pouvoirs équilibrés parce
que concurrents ou Rousseau et sa souveraineté absolue du peuple que celui-ci
est, malgré tout, obligé de déléguer car n’ayant pas les capacités requises
pour gouverner directement?
Bien
entendu, il n’entre pas dans mon dessein de prendre la défense des régimes
autoritaires, dictatoriaux, despotiques, oligarchiques qui, on le verra, ne
sont pas à même d’être la Métapolis, de gouverner selon la Métavaleur, la
Métarègle, la Métavertu et le Métaprincipe, quels que puissent être leurs
avantages dans tel ou tel aspect du gouvernement des humains.
Oui,
il est clair que le système le plus égal est celui de la démocratie où le
pouvoir est exercé directement par le peuple. Mais ce n’est même pas le
meilleur système puisqu’il ne protège pas la minorité qui doit jouir, comme
l’affirme Kant, des mêmes droits de l’homme que la majorité.
C’est
par cette réflexion fondamentale que les Pères fondateurs de la nation
américaine qui croyaient aussi peu en la sagesse du peuple qu’en celle d’un
monarque, qu’il soit royal ou républicain, ont créé leur république
démocratique qui est devenue, petit à petit, une démocratie républicaine.
Il
faut donc introduire des limites au pouvoir souverain du peuple tout en
affirmant que c’est celui-ci qui est le fondement de pouvoir et de la
souveraineté dans l’Optimum de la société réelle. Et, dans le même temps, il
faut un principe de juste équilibre qui seul peut construire une société
harmonieuse permettant de donner à chacun le plus possible afin de lui
permettre de se réaliser et de mener une existence sûre tout en assurant la vie
de la collectivité qui seule peut permettre à l’individu de s’émanciper des
contraintes naturelles mais aussi de lui permettre de naitre et de grandir
puisqu’aucun de nous n’est autonome lorsque nous paraissons sur terre.
L’architecture
que je viens de décrire ne règle évidemment pas tous les problèmes. Quid en
effet de la recherche des individus? Quid également de ce bien commun cher à
Thomas d’Aquin ou de ces fins communes chères à Aristote qui sont largement
contredites par les droits de l’homme et le libéralisme? Existe-t-il, en outre,
une recherche commune ou seulement une société qui permet à chacun de
rechercher son bien personnel?
Ici,
il faut faire intervenir, entre autres, Adam Smith et sa théorie de la
sympathie naturelle de l’être humain envers ses congénères et donc la capacité
à rechercher ensemble un vivre bien ensemble. Une théorie largement validée
empiriquement par la science au cours de ces cent dernières années.
Il
faut également savoir si des individus réunis ensemble de manière spontanée ou
organisée ont des intérêts communs, des fins communes, qui permettent de donner
un sens à leur société.
Ils
en ont au moins un: assurer leur sécurité, c’est-à-dire demeurer en vie, faire
en sorte de préserver leur vie afin d’en faire, chacun de son côté, ce qu’ils
en veulent dans un cadre où ils doivent se respecter les uns les autres. Et
cela suffit à légitimer leur association mais pas toutes les organisations de
cette association qui voudraient englober dans un bien commun pratiquement tous
les aspects de l’existence.
Mais
l’on comprend bien que cela engendre toute une organisation où les membres
d’une telle communauté doivent être égaux et libres afin que chacun d’entre eux
puisse avoir le même degré de sécurité pour assurer son existence. Prétendre
que des individus n’auraient aucun intérêt à s’unir est faux. Dire qu’ils
auraient un but commun fait de multiples intérêts qu’ils partageraient peut
exister dans telle ou telle communauté mais n’est pas indispensable une fois
que l’intérêt suprême, assurer la protection de son existence est réalisé.
Table
des matières
Métapolis
Fondement, Valeur,
Règle, Vertu, Principe
& Autres de la Vie
Bonne dans la Société
Préface
Avant-Propos
Introduction
– Genèse –
A
la recherche des valeurs universelles
Première
Partie – Proposition
Préambule Chapitre
1 - A la recherche de la Métapolis
Chapitre
2 - La réalité de la Métapolis
Chapitre
3 - L’Action politique est l’art d’organiser
la
Vie bonne par l’action et dans le réel
Chapitre
4 - La Métapolis, ses Métaconcepts
et
ses Métapiliers
Chapitre
5 - L’Organisation politique
de
la Communauté humaine
Chapitre
6 – Définitions
Deuxième
Partie – Discussion Avertissement
1.
Métafondement, pourquoi la Vie?
2.
Qu’est-ce que la vie?
3.
La Vie est la condition de l’existence de l’humain
4.
Penser l’étant détermine cet étant
comme
manifestation de la vie
5.
Métabien - Pourquoi la protection et la préservation
de la Vie?
6.
Le Métabien et le Métamal se définissent
sur des bases minimalistes
7.
Définition du «sens moral»
8.
Lien organique et tension entre le Métabien,
la
Métanécessité et le Métaintérêt
9.
Réconcilier nécessité, intérêt et morale
10.
Morale, nécessité, intérêt
11.
Tension et confrontation entre le Métabien
collectif
et le Métaintérêt individuel
12.
La Métanécessité et le Métabien sont les
deux
demandes primaires de l’être humain
13.
Si Etre est à la base de tout, son inexistence
est
néant
14.
Le bien d’une société humaine faite par
les
humains pour des humains est la préservation
de
la vie humaine
15
Du bien dans la société
16.
Un principe de bien
17.
La sécurité, première exigence de la société
18.
Métamesure - Pourquoi l’Humanité?
19.
Humain, unique et groupe
20.
Les deux caractéristiques des membres
de
l’espèce humaine
21.
Etre humain, individu, personne
22.
Définition de la nature humaine
23.
L’humain, c’est l’individu et la communauté
24.
Devant Dieu, l’être humain est seul
25.
Partir de l’humain
26.
Apparition de la vie
27.
Facteurs de définition de l’espèce humaine
28.
Métasujet - Pourquoi l’Etre humain?
29.
Le Métasujet, l’Etre humain
30.
Qu’est-ce que l’être humain?
31.
De la qualité de personne
32.
L’humain est un et multiple
33.
Rapports et liens
34.
Le cadre de la société
35.
Equations politiques
36.
Un individu ne s’additionne pas
37.
Ressemblance et différence
38.
Le un n’existe que par l’union de deux autres uns.
39.
L’être humain un «être aimant»
40.
L’être est avant d’avoir
41.
En dehors et en dedans
42.
Accomplissement et achèvement de l’individu
43.
Rôle central de bâtisseur de l’individu
44.
Métaobjet - Pourquoi l’Optimum de l’organisation
de
la société réelle?
45.
Bâtir l’Optimum de l’organisation de la société réelle
46.
l’Optimum de l’organisation de la société réelle,
premier
niveau
47.
Métavaleur - Pourquoi la Liberté?
48.
De la liberté
49.
Définition de la liberté
50.
La liberté est indissociable de la responsabilité.
51.
Les deux libertés et leur sécurité
52.
Toute société possède un système de valeurs
53.
L’établissement d’une Métavaleur universelle
et
des principales valeurs qui lui sont associées
se
heurte au foisonnement culturel des peuples
et
à l’évolution du monde
54.
Non pas conquérir notre liberté de la société
mais
conquérir notre liberté dans la société
55.
Liberté des anciens et des modernes
56.
L’être humain ne naît pas libre mais est libre
dès
sa naissance
57.
L’être humain acquiert une autonomie
de
plus en plus grande au fil de sa vie
58.
La liberté a un prix.
59.
La Liberté n’est pas gratuite, elle a un prix élevé.
Sommes-nous
prêts à le payer?
60.
Les désagréments provenant des libertés des autres
61.
La liberté se (re)conquiert constamment
62.
Là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas de liberté.
63.
La liberté, condition d’exercice de mon individualité
64.
Métarègle – Pourquoi et quelle Egalité?
65.
Les trois égalités
66.
Ne pas confondre inégalité et injustice ainsi que
l’égalité
des chances avec l’égalité de résultat.
67.
Opposition entre injustice sociale et inégalité sociale
68.
De l’inégalité
69.
Inégalité, moteur principal du développement
économique
70.
Egalité de considération
71.
L’égalité politique induit l’inégalité sociale
72.
En matière sociale, l’injustice c’est l’égalité
73.
L’ordre juste
74.
Egalité et équité dans la justice sociétale
75.
Egalité et inégalité produites par la liberté
76.
Liberté et inégalité
77.
La paix sociale repose sur la liberté et l’égalité
78.
La question essentielle de l’organisation
de
la cité consiste dans la meilleure articulation
entre
liberté et égalité
79.
Ressemblance et différence
80.
Individualité unique et souveraine
81.
Métavertu - Pourquoi le Respect?
82. Respect versus droits et devoirs
83.
La loi peut réprimer l’irrespect, pas établir le respect
84.
La vie, le plus précieux des biens à respecter
85.
Métaprincipe - Pourquoi le Juste équilibre?
86. L’équilibre doit être juste
87.
Juste équilibre, recherche constante dans le concret
et
non dans l’utopie
88.
Toute société humaine est traversée par des tensions
89.
L’Etat tend vers la sécurité, l’individu tend vers la liberté
90. Juste équilibre, harmonie en mouvement
91. Juste équilibre et gouvernement
des humains
92. La tâche politique compliquée du juste équilibre
en matière de gouvernement des peuples
93. Sans aucune ambiguïté, le juste équilibre n’est pas
le juste milieu
94. Le juste équilibre se définit par rapport
à un point d’équilibre
95. La notion de juste équilibre ne s’intéresse pas
à un hypothétique lieu géométrique axial
96. Satisfaction des citoyens
97. Harmonie des intérêts particuliers
98. Juste équilibre, pièce maîtresse d’une bonne
gouvernance politique
99. Le juste équilibre est une manière de gouverner
100.
Contrôle social trop fort et trop lâche
101.
Pour être le mieux servi, il faut aussi servir l’autre
102.
Synthèse du juste équilibre
103.
Pour être la solution, le juste Equilibre doit
s’imposer
à chacun comme la meilleure solution pour lui
104.
Promouvoir la méritocratie et organiser le solidarisme
105.
Métalien – Pourquoi la liberté des égaux dans la vertu
et
le juste équilibre?
106.
Articulation du Métalien
107.
Nécessaire Métalien social
108.
Le juste équilibre du lien social
109.
Le «droit à» s’attaque au «droit de»
110.
Nouvelle base du lien social
111.
Fondement du lien social
112.
Une valeur, une règle, une vertu et un principe
pratique
de la Vie bonne réellement applicables et utilisables
113.
Des relations entre l’humain et la communauté
114.
Nous ne savons pas quelle sera la condition humaine
dans
le futur
115.
Chercher l’ordre et le désordre dans l’anarchie
–
le «sans-ordre» – de la vie
116.
L’un et le multiple ont toujours coexisté
117.
L’être humain doit continuellement s’adapter
aux
conditions de la vie
118.
Que veut l’humain?
119.
De quelle humanité parle-t-on?
120.
L’individu fait partie de plusieurs communautés
121.
De la liberté et du partage
122.
Outil de redistribution de la solidarité
123.
Nécessité et possibilités
124.
Confiscation de la communauté humaine
125.
L’humain est multiple
126.
La prétention de dégager une unité dans le flot
irréductible
de différences
127.
La société mondiale, somme de relations
entre
des entités
128.
La communauté n’est pas une entité décharnée
129.
Obligation sociale et obligation d'émancipation
130.
Morale partagée
131.
Notre noyau dur
132.
Révolte contre l’environnement
133.
La société n’est pas de l’ordre culturel mais
bien
de l’ordre naturel
134.
Peut-on trouver des valeurs immuables
dans
le mouvement?
135.
Degré d’autonomie de l’être humain dans la société
136.
La méthode que l’on doit utiliser pour
toute
question politique
137.
Capacité du politique et de son action
138.
Agir dans un cadre de référence
139.
Agir bien sert à vivre bien
140.
Notre relation à l’autre se fait par la parole
et
par l’action
141.
De la nécessité et du bien
142.
Vivre est un choix a posteriori
143.
De l’harmonie et de l’uniformité
144.
Différence culturelle
145.
L’individuel et le collectif sont totalement
imbriqués
146.
Du pouvoir
147.
Le pouvoir nécessite un extérieur.
148.
Naissance du pouvoir
149.
Deux composantes au pouvoir
150.
Légitimité du pouvoir politique
151.
Efficience d’une société vis-à-vis de la liberté
et
de la solidarité
152.
Tension d’une association de personnes
153.
De l’environnement de l’humain
154.
But de la société
155.
Le sens de l’histoire
156.
Le monde est violence
157.
De la violence humaine
158.
Règles justifiées
159.
Ordre et sécurité
160.
Monde sans ordre
161.
Différence et harmonie
162.
Différentes cultures et compatibilité
163.
Conservatisme et réformisme en même temps
164.
La politique doit reconnaître le réel
165.
Réel et demande des citoyens
166.
Mouvement et évolution
167.
Humain et nature
168.
Préserver la vie de l’humain contre
les
éléments de la nature qui lui sont hostiles
169.
Nature, différence, dépendance
170.
Nature, différence, liberté, autonomie,
interdépendance,
partage, solidarité
171.
Culture et Nature
172.
L’humain s’unit à d’autres êtres humains
173.
L’organisation de la société a toujours oscillé
entre
force et paix
174.
L’humain créancier et débiteur
175.
De l’utilité de la société
176.
La société permet à l’humain de grandir
et
de se développer
177.
Le civilisé contre le plus fort
178.
Règles de vie en commun
179.
Une société existe avant tout pour assurer
la
sécurité de ses membres
180.
Sécurité et intérêt, rôle de la communauté
181.
La société doit d’abord garantir la sécurité
de
ses membres
182.
Que doit offrir la société à l’humain?
183.
L’ajustice, règle immuable de la vie sur terre
184. Qu’est-ce que l’ajustice ?
185.
De l’ajustice comme règle fondamentale de la vie
186. Ajustice et cadre réel
185.
Inégalité naturelle raison de l’ajustice
187.
De la nature et de la justice
188. L’ajustice existentielle
189.
Du risque dans la société
190.
La vie est un risque
191.
Risque pris, risque subi
192.
Promouvoir le risque pris
193.
Réduire le risque subi
194.
Risque subi inhérent à la vie et créé par la
société
195.
Risque pris à vocation sociale et à vocation
individuelle
196.
Vain et contre-productif de prévenir certains risques
197.
Principe de précaution uniquement pour les risques
subis
198.
Prévention plus efficace que l’interdiction
199.
La prévention doit être un fil rouge
du
développement d’une société
200.
Prévention et promotion du risque
201.
Sans savoir pas de citoyen responsable
et
pas d’optimum de la société réelle
Considérations
Politiques
1. Politique, science politique, philosophie
politique
2.
La politique améliore le monde
3.
Trois manières politiques d’appréhender, de
comprendre
et de gérer la réalité.
4.
Individus-mondes dans un monde d’individus
5.
L’art de la politique: partir du complexe pour
aller
vers la simple
6.
Fondement d’une bonne politique
7.
La politique doit être efficace et morale
8.
La politique est mouvement
9.
Les idées politiques peuvent changer le monde
10.
Hiatus entre le monde politique et celui des idées
11. Les idées politiques demeurent
12. La politique, une méthode
13.
La politique travaille sur ce qui est, sera et a été
14. Une bonne politique
c’est le compromis
sans la compromission
15.
Dernier mot au politique
16.
L’action politique doit être une gestion harmonieuse
de
la société
17. L’action politique
s’occupe du présent et de l’avenir
18. La bonne action
politique ce sont des lignes claires
19. Constat, idéal,
action politiques
20. L’action politique
nécessaire complément des idées
21.
Avoir de bonnes idées
22.
L’action politique est sujette aux erreurs
23.
Eloge du pragmatisme
24.
L’action politique c’est vouloir atteindre des buts
25.
Peur et espoir, deux moteurs de la politique
26. Valeurs et réalité
27.
Conquérir la liberté dans la société
28.
Obligations sociale et d’émancipation
29.
La sécurité, préalable social à la liberté
30.
Le respect des enfants et des personnes âgées
qualifie
une société humaniste
31.
La complexité de nos sociétés moderne n’est
qu’un
leurre
32.
Toujours mieux est toujours mieux
33.
La société du toujours plus est violente par essence
34.
Les écrits sont le support des actions politiques
35.
L’individu possède sa propre culture irréductible
à
une culture collective
36.
Le courage d’annoncer de mauvaises nouvelles
37.
L’oubli et la perte de mémoire en politique
38.
Défendre la morale face à l’intérêt
39.
La transformation des sociétés est due à
l’évolution
des capacités de l’intelligence humaine
40. Est-il possible d’organiser le
monde?
41.
Recherche de l’unité
42. Existe-t-il un meilleur système
politique?
43.
La création d’un monde nouveau,
utopie
souvent dangereuse
44.
Dose d’autonomie de l’individu que peut
supporter
la communauté
45. Pas d’antinomie entre
l’individualité et la solidarité
46. Avoir et être, dualité souvent
antinomique
47.
Opposition dangereuse de l’émancipation
et
du respect des règles
48.
Etre humain, pion mais aussi sujet central
49. Les systèmes qui organisent la vie
en société
n’ont rien d’humain
50. Il y a ce que l’être humain
pourrait être et ce qu’il est
51. De l’intérêt général
52.
L’intérêt collectif contre l’intérêt général
53.
Le pouvoir doit-il être exercé par un individu
au-dessus
des autres ou par un individu comme
les
autres?
54.
L’économie au service de la société
55.
Prévision économique et l’humain
56. Nécessaire libertés
économique et culturelle
57.
Le politique est en continuelle représentation
58.
La fausse représentation crée une vraie réalité
59.
Sociétés-éponges
60.
Ce qui caractérise les grands peuples: faire son
devoir
61.
Respecter les règles de l’économie
62.
Lutte entre les ayants et les envieux
63.
L’envie pas la nécessité, règle du capitalisme
pour
perdurer
64.
Misérabilisme politique
65.
L’abstention est un acte politique
66.
L’engagement politique est un engagement
au
présent
67.
Le politique parle d’avenir et gère le présent
68.
La Liberté a un prix, sommes-nous prêts à
le
payer?
69.
La liberté de critiquer la liberté est-elle une liberté?
70.
La liberté n’est pas la liberté de l’abolir
71.
L’insatisfaction chronique dans les sociétés
développées
72.
Les prédispositions biologiques morales
de
l’être humain
73.
Contradictions partagées
74.
La différence attribut de l’individu et des groupes
d’individus
75.
Des personnalités d’exception
76.
Discussion du besoin de personnalités
d’exception
77.
Vie digne et protégée
78.
Individu et personne
79.
L’humain doit utiliser sa nature
80.
La prévention doit primer la répression
81.
Passage d’une société simple à une société
complexe
82.
L’autonomisation a crée un sentiment d’insécurité
83.
Gérer les tensions entre individu et communauté
84.
Les contradictions des politiques sont les
contradictions
des électeurs
85
Classer les biens et les services selon leur utilité
primaire
86.
Inventer le futur c’est penser obsolescence
87.
Vision du futur ne fait pas élection
88.
Imaginer une société future viable pour nos
descendants
89.
Pouvoir, puissance, richesse
90.
Interdiction sociale est souvent incapacité politique
91.
La représentation limite le risque de l’arbitraire
92.
Pouvons-nous organiser le chaos?
93.
Dépasser les aléas passagers du quotidien
94.
La démocratie, ce n’est pas la liberté
95.
L’autodestruction de la démocratie républicaine
libérale
est-elle inscrite dans ses gènes
96.
Pas trop de liberté mais de la licence
97.
La meilleure vitesse des réformes
98
Il faut un double-mouvement d’unification et
de
différenciation
99.
Evolution ne veut pas dire progrès
100.
Développer encore la démocratie et la liberté
101.
L’erreur mathématique
102.
L’enfant a droit une solidarité primaire et active
103.
Donner la même chance à tout enfant qui naît
104.
L’intérêt de l’individu et celui de
la
communauté sont imbriqués
105.
Le juste équilibre permet la maximisation
des
gains de chaque individu
106.
Vivre son individualité dans la régulation
de
son autonomie
107.
Imposer des limites à la pauvreté pas
à
la richesse
108.
La norme c’est l’universalisme
109.
La loi de la trique souvent préférée à celle
du
respect
110.
Démocratie du beurre et de l’argent
du
beurre
111.
L’indispensable adhésion à la norme
112.
Accepter la vie pour la changer
113.
Les gouvernants doivent être honnêtes,
respectueux
et responsables
114.
La fidélité de l’associé libre
115.
Nous sommes tous des citoyens du monde
116.
Locke pêche par matérialisme
117.
L’hybride de demain
118.
Récompenser ceux qui réussissent
sans
oublier les autres
119.
Tous égaux dans nos différences
120.
Les deux énergies humaines
121.
Les mauvaises attaques contre l’individu
122.
La démocratie du XXI° siècle au défi
du
populisme
123. Le dictateur et les causes de sa
présence
au pouvoir
124.
Le plus grand danger, les peuples serviles,
haineux
et envieux
125. La culture, grandeur d’une
communauté
126.
Danger de la société de la jouissance immédiate
127.
Tellement de chose à apprendre et à comprendre
128.
Petits tracas quotidiens, grandes conséquences?
129.
Tout est nouveau et pourtant déjà survenu
130. Vertu de l’exemple historique
131.
L’historien, dindon de la farce
132.
La théorie du complot existe et existera toujours
133.
Le pouvoir politique ne transcende pas l’individu
134. Le sport est politique
135. La pratique sportive, reflet de
la société
136.
De l’utilité de l’innovation
137.
Réinventer sans cesse l’espérance
138.
La recherche du bien, recherche naturelle de
l’être
humain
139.
L’aide est pis-aller
140.
Le travail, centre de la relation entre l’individu
et
les structures organisées
141.
Le prix de la vie humaine, de zéro à inestimable
142.
Le principe d’audibilité en communication
politique
143.
Théorème de l’insatisfaction: plus on a et plus
on
voudrait avoir
144.
Avoir le pouvoir et pas l’autre
145.
Les hommes politiques et les chefs d’entreprise
sont
des gens attirés par le pouvoir
146.
C’est à la dictature de prouver qu’elle ferait
mieux
que la démocratie, pas l’inverse
147.
La justice des hommes défend avant
tout
la règle pas le juste, le bon ou le bien
148.
L’individualité fonde la liberté
149.
Ce sont les cultures qui divisent superficiellement
l’espèce
humaine
150.
Equilibre entre contenter les besoins et
promouvoir
les capacités
151.
Idéologie travestit le réel
152.
Ordre er désordre doivent se confronter
dans
une dynamique progressiste
153.
Vivre libre s’appuie nécessairement sur des valeurs
154.
Métissage culturel entre uniformisation et
différenciation
155.
Des ingrédients de l’irresponsabilité
156.
L’impératif dialogue entre les mondes différents
157.
Notre différence impose la prise en compte
de
l’autre
158.
La différence principale est celle des individus
entre
eux
159.
Approfondissement de la démocratie va de pair
avec
celle du respect
160.
Dominations douce et forte complémentaires
161.
Violence, phénomène économique et social
162.
Fracture entre gouvernants et réalité
163.
L’évaluation d’une politique concerne tout son
processus
164.
L’idéologie n’est pas l’idéal
165.
La juste et bonne gouvernance est importante
166.
Efficacité de la prévention
167.
Eviter de tomber dans la «société de l’interdiction»
168. Trois sortes d’interdiction
169. Interdire ce n’est pas gouverner
170.
Dettes aux générations futures, un débat biaisé
171.
Les enfants devront toujours «payer» les «dettes»
de
leurs parents… et c’est normal!
172.
«Eux» et «Nous»
Postface - Questions dérangeantes
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