Site politique sur le Centre et le Centrisme

samedi 19 avril 2025

La Quotidienne centriste du 19 avril 2025. Des écologistes qui plombent l’écologie


Marine Tondelier vient d’être réélue à la tête du parti Les écologistes-EELV.

Au-delà d’une victoire sans réelle opposition, c’est donc la ligne d’une politique «à gauche toute» qui a été validée même si certains croient que Tondelier est une «modérée».

Le problème de l’écologie en France, c’est d’être systématiquement plombée par ceux qui prétendent la représenter.

Cela vient de loin, de la création même des mouvements écologistes après mai 68 qui ont été, dès le départ, noyautés par l’extrême-gauche qui voyait là la possibilité d’attaquer d’abord la démocratie républicaine libérale avant toute préoccupation environnementale, empêchant leur véritable essor alors même que l’urgence le commandait déjà.

Même si certains écologistes ont tenté de recentrer leur combat d’abord et surtout sur les énormes défis que l’Humanité doit relever pour faire en sorte que la planète soit encore accueillante pour la vie, la tentation gauchiste est toujours revenue parasitée l’action du mouvement jusqu’à ce qu’elle l’emporte avec désormais un parti à la gauche de la gauche, plus proche de LFI que du PS et qui, dans sa volonté de d’abord combattre le libéralisme, fait en sorte de prendre en otage tous les thèmes écologistes au nom d’une idéologie.

La claque reçue lors des élections européennes n’a même pas produit le début du début d’une introspection.

Ce qui donne du crédit à ceux qui prétendent que le combat écologique n’est ni de gauche, ni de droite mais doit être transversal à tout le spectre politique.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


L’Humeur du Centriste. Le foutage de gueule du criminel de guerre Poutine qui décrète une trêve pour Pâques!


Pour les fêtes de Pâques, Poutine vient de décréter unilatéralement une trêve de deux jours.

Quel foutage de gueule!

Et je suis poli.

Ainsi l’agresseur, criminel de guerre qui bombarde les civils et tuent des enfants, le dictateur qui a embrasé la planète uniquement pour assouvir ses désirs mégalomaniaques vient jouer le pacifiste!

Bien sûr que cette annonce n’est pas gratuite.

Elle est avant tout destinée à Donald Trump, son ami, qui n’était pas très content que le maître du Kremlin ne réponde pas positivement à son offre de médiation et de paix et ne lui permette pas de remporter le prix Nobel de la paix.

En faisant semblant d’être d’accord avec l’extrémiste populiste de la Maison blanche tout en continuant son agression, le criminel Poutine se moquait de celui-ci.

Et Trump n’aime pas qu’on se moque de lui.

D’autant qu’il a délibérément avantagé Poutine dans son soi-disant plan de paix qui n’est que la reconnaissance de la légitimité de l’agression du dictateur russe ainsi que de l’annexion des régions déjà occupées par son armée ainsi que celles où elle n’est même pas présente!

Sûr que Trump va se féliciter de ce geste et ne pas se désintéresser du conflit comme il venait de menacer de le faire.

Sûr également qu’il va mettre la pression sur Zelensky en le montrant du doigt comme il le fait depuis le début – il l’accuse d’être celui qui a déclenché la guerre! – et exiger qu’il fasse encore plus de concessions.

Peut-être même que cette trêve décrétée par Poutine est un accord entre les deux hommes où l’Ukraine et l’Europe sont encore une fois les dindons de la farce.

Centristement votre.
Le Centriste

 

 


Propos centristes. France – Agression de Poutine contre l’Ukraine / Plan hydrogène et décarbonation de l’industrie / Ecologie et agriculture vont de pair / Attirer les chercheurs étasuniens / Guerre commerciale de Trump / Programme de Renaissance…


Voici une sélection, ce 19 avril 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Ici en France, la recherche est une priorité, l’innovation une culture, la science un horizon sans limite. Chercheurs, chercheuses du monde entier, choisissez la France, choisissez l’Europe ! Je vous donne rendez-vous le 5 mai.

> Journée de mobilisation diplomatique.   Je veux remercier la délégation américaine, la délégation ukrainienne ainsi que les représentants du Royaume-Uni et de l’Allemagne, Jens Plötner, pour leur présence et nos échanges ce jour à l’Élysée.   De manière très claire, nous partageons tous la même volonté de paix. Depuis le début, nous soutenons la proposition du Président Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible. Nous démontrons un engagement européen et la volonté de travailler étroitement avec les États-Unis.   Nous avons engagé aujourd’hui une discussion positive et constructive sur la manière de parvenir à la fois à un cessez-le-feu et à une paix complète et durable. Je me suis entretenu en amont et à l’issue des réunions avec le Président Zelensky pour nous coordonner. Les échanges se poursuivront dès la semaine prochaine à Londres.

> Merci Marco Rubio et Steve Witkoff pour nos échanges à Paris après notre rencontre à Washington autour du Président Donald Trump. Nous redoublons d’efforts pour la paix en Ukraine et au Proche-Orient. La coordination entre alliés est cruciale.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Pour la liberté académique, pour l’indépendance de la science : la France est prête à accueillir les chercheurs, les chercheuses, les laboratoires et les données menacées.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Alors que Paris réunit les grandes puissances pour la paix, la Russie mène une guerre de l’ombre contre notre nation : sabotage numérique, infiltration médiatique, propagande ciblée. Personne ne doit être dupe.

> Cessez-le-feu ! Paris réunit Américains, Britanniques, Allemands et Ukrainiens. Un seul objectif : la paix. La sécurité du monde commence ici.

> [Guerre commerciale de Trump]  En Europe, la première réponse que nous devons avoir, c'est d'obtenir de la part des Etats-Unis un désarmement tarifaire qui soit réciproque, car personne ne sort gagnant d'une guerre commerciale et les premières victimes seront notamment les familles américaines des classes moyennes qui verront leur pouvoir d'achat largement amputé. Si nos intérêts commerciaux sont atteints, nous disposons d'un ensemble d'instruments de dissuasion qui permet à la Commission européenne de répliquer sur le plan tarifaire, mais aussi avec des mesures non tarifaires, notamment sur les services. En parallèle des négociations, il faut se préparer à se diversifier en accompagnant nos entreprises françaises grâce aux agences de développement régionales. (…)
Cet accompagnement à l'export vers de nouveaux marchés se conjugue avec un effort en financement. Il y a le plan France 2030 qui consacrera 15 milliards d'euros aux filières d'avenir comme l'IA et les biotechs. Ensuite, il faut devenir plus compétitif et la simplification est une des clés. Nous saluons les initiatives de la Commission européenne qui visent à réduire de 25% les charges de bureaucratie qui pèsent sur les PME et ETI. Pour le marché européen, qui est la voie principale de diversification et pâtit encore de barrières, pas forcément douanières, qui représentent un droit de douane implicite de 45%. Notre priorité, c'est d'abaisser ces barrières et nous soutenons la création d'un 28e régime pour les jeunes entreprises qui leur permettra de se développer dans d'autres pays européens sans s'ajuster à leurs contraintes administratives.

> Au même moment où nous cherchons des voies de diversification, les autres le font aussi. Ils voient en l'Europe un marché unique extrêmement articulé, et s'y tournent quand les Etats-Unis se referment. La France a accueilli un sommet mondial pour l'action sur l'IA, c'était l'occasion d'annoncer qu'il y aurait 109 milliards d'euros d'investissement étrangers privés en France dans les prochaines années. Cela signifie que pour les grandes technologies d'avenir, l'Europe est une destination qui a la cote, et la France est identifiée comme le terreau le plus propice pour les développer.

> En 2022, les présidents Tebboune et Macron ont refondé la relation entre la France et l'Algérie en considérant l'ensemble des éléments économiques, de sécurité, de mobilité, de mémoire au bénéfice de tous. Il y a quelques mois, la France a pris souverainement une décision avec un autre pays, le Maroc. Les autorités algériennes ont décidé de baisser le rideau des relations en conséquence. Nous avons en outre tous été émus, meurtris, de l'arrestation sans fondement de notre compatriote Boualem Sansal, dont la détention est injustifiable au regard des charges aberrantes, de son âge et de sa santé. Mais dans un esprit de dialogue franc et sans faiblesse, les deux présidents ont rouvert le champ le 31 mars. Je me suis rendu à Alger pour acter le 7 avril le réenclenchement de mécanismes de coopération. C'est alors que, dans le cadre d'une procédure judiciaire indépendante, trois Algériens suspectés d'avoir commis des faits graves sur le territoire ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Les autorités algériennes ont pris la décision très brutale d'expulser douze fonctionnaires français en poste à Alger. Ils ont choisi l'escalade, nous n'avons d'autres choix que la fermeté en expulsant à notre tour douze agents algériens. Nos compatriotes ne doivent pas faire les frais de ces tensions en aucun cas.

> Si nous voulons éloigner efficacement des Algériens en situation irrégulière, pouvoir nous assurer de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, développer nos entreprises en Algérie et en Afrique, nous avons intérêt à une coopération exigeante. (…)
Je parle de dialogue, mais pas de faiblesse. En expulsant 12 agents algériens, je prends l'une des décisions parmi les plus graves que le Quai d'Orsay ait eue à prendre. Par ailleurs, nous avons l'une des diplomaties les plus dures du monde. Lundi dernier, j'étais avec les 26 ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. Je les ai convaincus de prendre des sanctions contre des magistrats iraniens responsables de la politique d'otages d'Etat. La diplomatie n'est pas synonyme de faiblesse.

> La rencontre avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio s'inscrit dans la suite des initiatives du Président Macron et des Britanniques pour fédérer les alliés de l'Ukraine et accompagner les démarches entreprises pour mettre fin au conflit très meurtrier en Ukraine. Vladimir Poutine cible délibérément les populations civiles. Les Etats-Unis veulent un cessez-le-feu. La coalition doit créer les conditions pour apporter le soutien à l'Ukraine et les garanties de sécurité pour permettre à la paix d'être durable. Il n'y a rien d'évident.

>Le président Trump a dit qu'il voulait mettre fin à la guerre quand il était en campagne. C'est une intention louable. Nous n'avons pas vocation à le dissuader, mais à faire apparaître un chemin vers le cessez-le-feu. Une capitulation de l'Ukraine consacrerait la loi du plus fort et aurait des conséquences lourdes sur la sécurité dans le monde. Il serait admis que lorsqu'on est une puissance dotée de l'arme nucléaire, on peut intimider son voisin en toute impunité. Si ce principe était acté, il remettrait en question l'ordre international qui a garanti une relative stabilité. (…)
La question qui nous est posée, à nous Européens face à ces menaces, est de faire les bons choix dans un monde de plus en plus exigeant. Soit nous nous reposons, soit nous faisons les efforts pour être libres.

> Nous nous préparons à une puissante relance de la relation franco-allemande. Nous aurons un nouveau chancelier le 6 mai en Allemagne. Dans la foulée, les rencontres vont se multiplier. Le gouvernement est mobilisé pour faire des propositions au gouvernement allemand. Nous voyons dans le contrat de coalition en Allemagne apparaître des idées plus proches des nôtres qu'avant. En matière de technologies, de souveraineté stratégique, de politique économique et d'investissements avec un fonds de 500 milliards d'euros pour les infrastructures. En matière de sécurité, elle prend aussi un tournant.

> [Israël-Palestine] La France ne choisit pas un camp. Sa boussole unique est celle du droit et de la justice. L'urgence est le cessez-le-feu, l'entrée massive de l'aide humanitaire à Gaza, la libération des otages et le désarmement du Hamas. C'est aussi l'arrêt de la colonisation en Cisjordanie. Au-delà, il n'y a pas de réponse militaire au conflit. Le seul horizon pour créer de la stabilité est de créer deux Etats vivant côte à côte en paix. Nous préparons une conférence avec l'Arabie saoudite sous l'égide des Nations unies pour consacrer cet horizon qui, le moment venu, créera des reconnaissances collectives et réciproques. Il s'agit d'entraîner le rapprochement de certains pays musulmans ou arabes vers Israël pour garantir la sécurité dans cette région.

> [Poussée de l'antisémitisme en France] La première des choses, c'est qu'il est le contraire de ce qu'est la France. En aucun cas ce conflit doit être instrumentalisé à des fins politiques ou partisanes. La souffrance des victimes civiles est parfois utilisée pour des raisons politiques, ce qui est injustifiable.

> La voix de la France est entendue car singulière. Elle est toujours du côté du droit et de la justice. Nous sommes un pays fondateur des Nations unies et perçus comme une puissance d'équilibre. Nous sommes parvenus à mettre fin à une guerre au Liban. La France est à l'initiative de grands traités internationaux pour le climat. Elle est à l'initiative de la coordination des alliés de l'Ukraine pour faciliter le dialogue.

> [Multiplication des cyberattaques émanant de groupes affiliés à des Etats] Au cours des dernières années, ces menaces se sont installées dans tous les champs connus de la conflictualité, y compris le cyberespace. Ces attaques dont la France fait l'objet peuvent avoir des conséquences très lourdes sur notre vie quotidienne et une grande partie vient de régimes autoritaires, qui veulent fragiliser notre démocratie, notamment la Russie de Vladimir Poutine qui ne cantonne pas son agressivité à l'Ukraine. Les manœuvres pour nous intimider passent par différents canaux de désinformation, cyberattaques, sabotages, et de perturbation des élections présidentielles. Notre réaction doit être celle d'une très grande fermeté et de relever notre défense pour dissuader la menace. Si on ne le fait pas, nous apparaîtrons de plus en plus comme une proie et continuerons d'être une cible. (…)
Dans ce domaine, il faut nous préparer à faire des efforts et choix difficiles pour relever notre capacité de défense et dissuader la menace. Nous en avons la capacité car nous disposons de tous les talents en matière de cyber, avec une agence nationale de la cybersécurité et des entreprises françaises qui sont reconnues dans le monde entier. On a tout pour réussir et nous protéger contre ces menaces.

> Nous devons nous détacher de certaines dépendances si nous ne voulons pas devenir une colonie numérique et nous retrouver avec une contrainte sur des technologies ou de produits de consommation courante qui viendrait de l'extérieur de l'Union européenne et qui nous imposeraient un certain nombre de normes. Cela passe par le respect d'une concurrence équitable, avec des règles qui s'imposent aux grands fournisseurs de services numériques pour les empêcher par des pratiques anti concurrentielles, innovation européenne d'énergie. Ensuite il faut donner tous les moyens à toutes les entreprises de se développer et d'avoir des débouchées. Pour les commandes publiques, il faut privilégier les solutions françaises et européennes.

> [Réunion à Paris sur l’Ukraine] D'abord c'est un succès diplomatique pour la France puisque c'est la première fois que les Américains, les Ukrainiens et les Européens sont autour de la même table. Ce sommet de Paris s'inscrit dans la continuité de la rencontre de Notre-Dame entre le Président de la République, le président Trump et le président Zelensky. Dans ce moment que nous traversons, ce sommet de Paris, cette série de rencontres, était évidemment essentiel, puisqu'il s'agit évidemment d'aller et d'avancer vers l'objectif que nous avons en commun : c'est la paix. Et ça commence par un cessez-le-feu pour que des négociations puissent se tenir. Et pour que tout cela puisse advenir, il faut poursuivre le dialogue. C'est l'objet des rencontres qui se sont tenues tout au long de la journée, à l'Elysée d'abord, puis au Quai d'Orsay. (…)
Je sens une très forte volonté de la part de nos interlocuteurs américains d'aboutir au plus vite à un cessez-le-feu. Ils sont donc à l'écoute de ce que les Ukrainiens ont à dire, de ce que les Européens ont à dire. Parce que pour conclure un cessez-le-feu, il faut être deux, au moins deux en l'occurrence - il y a aussi les Européens qui sont concernés par ce qui se passe en Ukraine, c'est-à-dire à nos portes. Et pour cela, il faut avoir des échanges qui soient francs et qui soient transparents sur ce qui est possible, ce qui ne l'est pas. J'ai trouvé des médiateurs, des négociateurs américains particulièrement à l'écoute, décidés à arriver au plus tôt au cessez-le-feu. (…)
Il y a eu ces dernières semaines, d'abord des échanges avec les Ukrainiens, puis avec les Russes, les négociateurs russes. Et plus récemment, l'émissaire du président Trump, Steve Witkoff, s'est rendu à plusieurs reprises à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Donc le moment était venu, après avoir entendu les attentes russes, de pouvoir rééchanger avec les Ukrainiens et avec les Européens, dont les Américains ont bien compris qu'ils joueraient un rôle très important, non seulement en soutien de l'Ukraine, mais également, le moment venu, pour surveiller un cessez-le-feu. Et puis lorsque la paix sera conclue, pour apporter les garanties de manière à ce qu'elle soit durable. (…)
Ils ont compris qu'une paix juste et durable, une paix durable, ne peut être atteinte qu'avec, d'une certaine manière, le consentement des Européens et la contribution des Européens. Et d'ailleurs, nous avons travaillé en ce sens, puisque la rencontre d'aujourd'hui était la première dans ce format. Mais il y a un peu moins d'un mois, nous avons accueilli à Paris, à l'initiative du Président de la République, les pays européens et les pays amis de l'Ukraine, pour préparer, pour nous préparer à surveiller ce cessez-le-feu lorsqu'il aura été atteint. Et puis ensuite, pour apporter les capacités militaires à l'Ukraine, lorsque la paix aura été conclue, pour que cette paix soit durable. C'est ce qu'on appelle les garanties de sécurité. (…)
Je crois qu'il est important que les Européens au sens large et tous les Européens qui ne sont pas dans l'Union européenne, à commencer par le Royaume-Uni, soient bien associés. Vous savez, lors de la rencontre qui s'est tenue à il y a un peu moins d'un mois à Paris, à l'invitation du Président, les Européens, justement, ont confié au Président de la République et au Premier ministre britannique le soin de représenter cette coalition des volontaires, cette coalition des alliés de l'Ukraine. D'ailleurs, ce n'est pas une surprise si suite à ce sommet de Paris qui s'est tenu aujourd'hui, c'est à Londres que sera accueillie la semaine prochaine la prochaine réunion dans ce format.

> L'Europe est en train de se réarmer, de relever ses propres défenses pour dissuader toutes les menaces. Et ce faisant, elle se prépare aussi à soutenir les pays comme l'Ukraine qui pourraient, dans son voisinage, être agressés. Maintenant, il faut rétablir les faits. Aujourd'hui, les Etats-Unis d'Amérique soutiennent l'Ukraine. L'Ukraine bénéficie, pour résister à la guerre d'agression de la Russie, du renseignement de la part des Américains, des communications satellitaires et des armes que les Américains ont apporté à l'Ukraine pendant toutes ces semaines et ces mois. Donc, aujourd'hui... Les faits sont têtus. Les Etats-Unis d'Amérique soutiennent la puissance ukrainienne.

> Ce que je constate, c'est que les Américains sont pressés d'en finir avec cette guerre, et je crois que nous devons mobiliser cet empressement ou accompagner cet empressement pour placer Vladimir Poutine face à ses responsabilités, face aux promesses qu'il a faites au président Trump et qui ne semblent pas tenir jusqu'à présent, pour permettre au président Trump, si je puis dire, de tenir l'engagement qu'il a pris pendant cinq mois. (…)
Nous sommes instruits par l'histoire récente, par les Accords de Minsk, qui, il y a dix ans, ont été violés à de multiples reprises par Vladimir Poutine. Nous avons rappelé que, alors que nous nous préparons à rentrer dans le vif de ces négociations conduisant à un cessez-le-feu puis à une paix durable, il faut bien avoir à l'esprit que Vladimir Poutine utilisera toutes les combines, toutes les manœuvres pour échapper à ses responsabilités.

> La France et les autres pays européens ont, ces derniers mois, pris de nouveaux engagements pour soutenir la résistance ukrainienne. C'est le cas de la France, avec un paquet de 2 milliards d'euros qui a été annoncé il y a trois semaines par le Président de la République. C'est le cas de l'Allemagne, et vous avez entendu les déclarations du futur chancelier, qui d'ores et déjà envisage que des Taurus puissent, sous certaines conditions, être livrés. Plus généralement, vous voyez bien, que ce soit au niveau national ou que ce soit au niveau européen, des financements ont été libérés pour permettre aux pays européens de se réarmer. Tout ça va évidemment permettre de poursuivre notre soutien à l'Ukraine, qui s'accompagne des sanctions que nous plaçons et que nous allons continuer de placer sur la Russie. Mais au-delà, puisque, une fois la paix conclue, la paix que nous appelons de nos voeux parce que nous voulons la paix, il faudra qu'elle soit durable, et la première garantie qu'elle puisse être durable, c'est de renforcer cette armée ukrainienne par la formation, par le soutien avec des équipements, mais peut-être aussi, et je crois qu'il y a des opportunités à saisir, avec de la production sur place, de matériels, d'équipement, de drones. Les Ukrainiens ont acquis tout au long de ces guerres une expertise assez forte.

> La sécurité du continent européen, elle se joue aujourd'hui en Ukraine. De la manière dont cette guerre prendra fin, de la solidité de la paix qui sera conclue, dépendra l'avenir de notre continent. C'est pourquoi, depuis trois ans, nous n'avons jamais manqué aux Ukrainiens. C'est pourquoi nous les avons soutenus et nous continuerons à le faire. Parce qu'on pourrait détourner les yeux, considérer que tout cela se passe loin de chez nous, mais ce serait méconnaître le fait que la Russie est, pour nous, une menace qui est devenue existentielle, qu'elle consacre aujourd'hui une part très importante de son budget et de sa richesse nationale à son effort de défense, et qu'elle n'entend pas s'arrêter là, puisqu'il y a quelques jours, Vladimir Poutine a annoncé une nouvelle conscription de 160.000 soldats, la plus importante depuis 14 ans, et que nous avons vu au-delà du terrain militaire l'agressivité de la Russie se déployait dans tous les champs connus de la conflictualité, la désinformation, le cyberespace, le sabotage, la perturbation des élections. Bref, nous devons dissuader cette menace en élevant nos défenses durablement.

> Nous travaillons activement à une nouvelle série de sanctions, le 17ème paquet de sanctions depuis le début de cette guerre que nous voulons le plus ambitieux possible, avec évidemment toujours une vigilance sur la sécurité énergétique de l'Europe, puisque certains pays européens dépendent du gaz. Et donc, au moment où nous voulons pénaliser, asphyxier l'économie de guerre de Vladimir Poutine, nous veillons à ne pas trop diminuer, à ne pas trop fragiliser l'économie européenne. Mais nous allons préparer et j'espère que nous serons en mesure d'adopter dans les prochaines semaines un 17ème paquet de sanctions qui viendra alourdir le coût de cette guerre pour Poutine.

> Une fois la paix conclue, il faut la garantir. La première des garanties, je le disais tout à l'heure, c'est une armée ukrainienne forte, en capacité de repousser toute tentative d'invasion ou d'agression. Ensuite, comme c'est le cas d'ailleurs dans d'autres pays européens, il est important que nous puissions apporter de la capacité militaire, qui peut prendre diverses formes, de manière à ce que l'agresseur éventuel sache que, même s'il perçait les défenses du pays qu'il entend envahir, se retrouverait face, en deuxième rideau, si je puis dire, à des capacités militaires alliées, et qu'il prendrait donc le risque de se retrouver entraîné dans une guerre beaucoup plus, ou en tout cas dans une confrontation militaire plus incertaine.

> Les chefs des armées françaises et britanniques se sont rendus à Kiev il y a quelques jours pour rentrer dans le détail : qu'est-ce que ça veut dire qu'une capacité militaire ? Est-elle dissuasive ? Comment la rendre justement plus dissuasive et susceptible de repousser la menace ? Mais à cette capacité militaire vient s'ajouter d'autres éléments de la garantie. Ce sont par exemple les sanctions, qui peuvent s'ajouter ou se réappliquer en cas de violations.

> Si nous soutenons l'Ukraine, et nous y avons consacré des montants considérables, c'est d'abord parce que nous pensons à la sécurité du continent européen et à la sécurité des Françaises et des Français. Et toujours, nous reviendrons à cela : comment assurer leur sécurité ? Et puis enfin, je veux simplement rappeler, et vous le savez parfaitement, que dans le cadre de l'OTAN, qui ne couvre pas l'Ukraine aujourd'hui, mais dans le cadre de l'OTAN, il y a aujourd'hui des contingents français en Estonie - 500 -, en Roumanie - 1.500 -, qui sont là comme une force de réassurance, qui en quelque sorte, est suffisamment dissuasive pour n'être jamais testée.

> Steve Witkoff l'a dit au Président de la République. Il se place dans une position de médiateur, de facilitateur, pour permettre au président Trump d'atteindre son objectif de cessez-le-feu le plus rapidement possible. Ça le conduit à échanger avec Vladimir Poutine. Et nous avons dit depuis longtemps que si les Etats-Unis du président Trump veulent atteindre ou créer les conditions du cessez le feu, nous n'allons pas les en dissuader. Simplement, pour qu'un cessez le feu puisse advenir, il faut être deux. Chacune des parties doit faire entendre ce que sont ses attentes, ce que sont ses inquiétudes. L'objectif de ce sommet d'aujourd'hui, c'était que les facilitateurs, les médiateurs américains entendent bien ce que sont, en quelque sorte, les attentes, les inquiétudes, les lignes rouges de la partie ukrainienne et des Européens.

> Il faut, pour commencer que les Russes, que Vladimir Poutine exprime sincèrement, ouvertement, qu'il a l'intention d'aller au cessez-le-feu et qu'il a l'intention d'aller vers une paix durable qui garantisse la souveraineté de l'Ukraine. À ce moment-là, je pense que oui, des discussions pourront, comme elles auraient peut-être dû se tenir depuis longtemps, pourront se tenir entre les Russes d'un côté, les Ukrainiens et les Européens de l'autre, avec évidemment la participation des Européens, des Américains et d'autres.

> Le Président de la République a été le seul dirigeant à faire se rencontrer Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, en 2019, parce qu'il avait le sentiment que c'est par le dialogue entre les deux parties que pourraient se résoudre les tensions. Mais c'était évidemment sans compter que, entre 2019 et 2022, la Russie a changé d'approche, s'est métamorphosée en une puissance impérialiste qui a décidé de devenir ou de se lancer dans une invasion à grande échelle, peut-être l'une des plus importantes, les plus graves que l'on ait connues depuis 80 ans...

> La Russie représente pour l'Europe et pour encore un moment, et sans doute un long moment, une menace existentielle. C'est pourquoi, même si nous parvenions, ce qui est mon souhait le plus cher, à une paix juste et durable en Ukraine, nous ne pourrions relâcher notre garde. Pourquoi ? Eh bien, parce que je le disais, l'agressivité de la Russie s'est désormais manifestée à travers l'Europe et sous des formes très différentes que nous devons repousser, que nous devons dissuader. Et d'autre part, parce que dans sa guerre d'agression vis-à-vis de l'Ukraine, la Russie a franchi une ligne qu'aucun membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies n'avait osé franchir jusqu'à présent. C'est-à-dire qu'elle a utilisé le fait d'être une puissance nucléaire ou une puissance dotée de l'arme nucléaire pour intimider un voisin, et pouvoir en toute impunité commettre des crimes de guerre, et peut-être même plus que cela. Cela signifie que ce qu'elle a déjà fait en Ukraine, elle pourrait être tentée de le refaire ailleurs. C'est pourquoi nous n'avons pas d'autre choix, si nous ne voulons pas être un jour ou un autre entraînés dans la guerre, d'être suffisamment puissants pour être dissuasifs et n'être pas une proie.

> Le 9 mai, nous célébrerons un autre moment important de notre histoire et de l'histoire européenne et un autre succès de la diplomatie française. Ce seront les 75 ans de la déclaration de Robert Schuman, qui est d'ailleurs célébré dans toute l'Europe chaque année le 9 mai, puisqu'elle s'est tenue le 9 mai 1950 au Quai d'Orsay. Dans un moment où les tensions renaissaient entre la France et l'Allemagne, où l'on appelait à un réarmement tarifaire et des droits de douane, Robert Schuman a fait le choix inverse en proposant la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, qui a permis à notre continent de vivre en paix, en sécurité et en prospérité pendant presque huit décennies. Et ce sera un moment fort, que nous célébrerons également. (…)
Je suis schumanien, ce qui ne veut pas dire que je suis un Européen béat. Je crois, comme Robert Schuman le croyait, dans un principe dont le nom est un petit peu sophistiqué, qui est celui de la subsidiarité. Il y a des choses qui sont plus efficacement traitées au niveau national, d'autres qui le sont plus efficacement au niveau européen. En tout cas, c'est de cette manière-là que le pouvoir et les responsabilités doivent être distribuées.

> [Guerre commerciale de Trump] Nous sommes ciblés, comme tous les pays du monde, par des droits de douane, 10% pour tous les produits, 25% pour l'automobile, 25% pour l'aluminium et l'acier. Ce que nous voulons, puisque nous sommes le premier partenaire commercial des Etats-Unis, c'est de revenir à la situation auparavant. Pourquoi ? Parce que cette situation nous appauvrit, mais appauvrit surtout les classes moyennes américaines, et parce que si nous ne parvenons pas à une désescalade, nous serons obligés de répliquer, d'infliger des représailles à la hauteur des atteintes portées à nos intérêts. (…)
Nous sommes prêts à discuter, à négocier avec les Etats-Unis, avec lesquels nous avons plutôt intérêt à un désarmement tarifaire plutôt qu'à un réarmement tarifaire. Par ailleurs, nous n'aurons d'autre choix que de prendre des représailles si nos intérêts sont atteints. Il se trouve que depuis la première présidence Trump, l'Union européenne s'est dotée d'instruments de dissuasion dans le domaine commercial qui sont extrêmement puissants et qui permettent à la Commission européenne de restreindre l'accès aux marchés publics, de restreindre l'accès à certains services numériques, financiers. Nous ne voulons pas en arriver là. Nous voulons revenir à la situation précédente, mais encore faut-il que les Américains s'engagent de bonne foi dans ces négociations.

> [Relations Macron-Trump] Il y a beaucoup d'échanges entre ces deux présidents qui, je crois, s'estiment réciproquement. Si nous avons réussi à mettre Américains, Ukrainiens et Européens aujourd'hui autour d'une même table à Paris, ça tient sans doute à la bonne relation cultivée par le Président de la République avec le président Trump.

> Nous avons un marché unique en Europe. C'est d'abord cela qu'il faut renforcer, puisque qu'il existe encore des barrières entre les pays européens qui représentent un droit de douane implicite qui ne dit pas son nom de 45%. La première des urgences, c'est bien d'aller jusqu'au bout du marché unique européen. Et ensuite avec le Canada ou avec les Etats-Unis, mais commençons par le Canada. Le Canada, nous avons un accord, le CETA, qui n'a causé aucune difficulté aux agriculteurs français et qui a pourtant été rejeté au Sénat il y a quelques mois. Je crois qu'il faut reprendre ces bons accords, qui sont pertinents, qui sont utiles pour les industries françaises, et les activer pour que nous puissions trouver des débouchés pour les entreprises au moment où les droits de douane s'élèvent partout dans le monde.

> L'intégrité des frontières, la souveraineté des pays de l'Union européenne comme de l'OTAN ne sont pas négociables. (…)
Ça veut dire qu'avec un allié comme les Etats-Unis, nous sommes allés au sein de l'OTAN, on peut avoir des désaccords et y compris des désaccords de principe, et se dire les choses en toute transparence et en toute franchise.

> Nous allons continuer à exiger de l'Algérie qu'elle respecte les accords qui régissent notre relation. Nous allons continuer à plaider pour la libération de Boualem Sansal, dont l'état de santé nous préoccupe tout particulièrement, d'appeler à un geste d'humanité le concernant. Mais tous ces sujets vont devoir être ou seront abordés dans les discussions que nous aurons ces prochains jours avec notre ambassadeur, auquel je veux rendre hommage, parce qu'il a travaillé ces derniers mois dans des conditions très difficiles. Rendre hommage aussi à tous nos agents de l'ambassade à Alger qui, parfois éloignés de leurs familles, ont continué à défendre l'intérêt de la France et des Français.

> Déclaration à l'issue de la réunion des représentants du groupe E3, des Etats-Unis et de l'Ukraine] Nous avons eu aujourd'hui des discussions positives et très constructives à Paris, à l'invitation du Président de la République et dans le sillon de ce qui s'était passé au moment de la réouverture de Notre-Dame, où la France avait accueilli d'une part les Etats-Unis et d'autre part l'Ukraine pour que des discussions puissent s'engager.
La nouveauté, si je puis dire, c'est qu'aujourd'hui à Paris, les Etats-Unis, l'Ukraine et les Européens se sont retrouvés autour d'une même table pour aborder ensemble la suite des efforts que nous voulons toutes et tous consentir pour arriver au plus vite à un cessez-le-feu en Ukraine, permettant d'engager des discussions vers une paix
juste et durable.
Ces discussions, très ouvertes, très franches, auront permis de faire avancer la réflexion des Européens, celle des Ukrainiens et celle des Américains, qui se sont donnés rendez-vous la semaine prochaine à Londres pour poursuivre les échanges sur cette base-là, afin que nous puissions espérer, dans les tous prochains temps, aboutir à ce cessez-le-feu plein et entier, sans conditions, auquel les Ukrainiens ont d'ores et déjà consenti et auquel nous souhaitons que la Russie puisse consentir à son tour.
D'ici là, nous continuons à soutenir l'Ukraine, puisque comme chacun le sait, c'est la sécurité des Européens, l'avenir de la stabilité en Europe, qui se joue aujourd'hui en Ukraine. C'est pourquoi le Président de la République et moi-même consacrons temps et énergie à ce sujet fondamental pour notre avenir et celui de nos enfants.
Dans le détail, nous avons eu des discussions autour du Président de la République au moment du déjeuner, puis des échanges qui se sont poursuivis en format élargi tout au long de l'après-midi. Un compte-rendu de ces échanges a été fait au Président de la République à l'issue. Et puis j'accueillais tout à l'heure le secrétaire d'Etat américain, avec mon collègue britannique et le représentant allemand, avant, pour finir cette journée notamment consacrée à la question de l'Ukraine mais aussi aux autres grandes crises géopolitiques, de retrouver, avec mon collègue britannique David Lammy, le représentant allemand, notre collègue ukrainien, avec lequel nous allons continuons d'échanger dans les prochains jours pour préparer la prochaine rencontre qui se tiendra la semaine prochaine avec les Américains, les Ukrainiens et les Européens.

On a, pendant longtemps, craint que les Européens ne soient pas autour de la table. Eh bien aujourd'hui, c'est à Paris que se sont retrouvés pour la première fois les Européens, les Américains et les Ukrainiens.

> Le Forum Ancrages tient sa deuxième édition à Marseille, pour valoriser la place des diasporas africaines en France. En France, un de nos compatriotes sur dix à peu près a un lien avec l'Afrique. C'est une chance, un atout pour notre pays, parce que nos diasporas font briller la France. Nos entrepreneurs issus des diasporas, qui étaient nombreux à Marseille toute la journée, sont à la fois des entrepreneurs mais aussi des ambassadeurs et des bâtisseurs. Des ambassadeurs parce qu'ils permettent de changer le regard qui est posé sur la France en Afrique, et réciproquement. Et puis des bâtisseurs parce que par les projets qu'ils portent dans le domaine culturel, dans le domaine économique, technologique, ils contribuent à établir des solidarités entre la société civile en France et avec les pays desquels ils sont originaires. Et sur le fondement de ces liens solides qui unissent le peuple français avec les peuples des autres pays du monde, le travail diplomatique qui est porté au niveau du Gouvernement peut être réalisé dans les meilleures conditions. C'est pourquoi j'ai souhaité que cette année 2025 soit l'année des diasporas.
Et après le Forum Ancrages qui nous réunit à Marseille, j'ai donné plusieurs rendez-vous.
Le premier rendez-vous, ce sera à Paris, au mois de juin, pour l'inauguration de MansA, la Maison des mondes africains, qui sera un véritable incubateur, un lieu où pourront s'exprimer toutes les créatrices, tous les créateurs de contenu entre l'Afrique, la France et l'Europe.
Deuxième rendez-vous, je l'ai donné pour Dakar au mois de juin, où la FIDEMO, la Fondation de l'innovation pour la démocratie, tiendra la deuxième édition des Assises de la démocratie.
Troisième rendez-vous, ce sera pour la fête de la musique, où j'ouvrirai grand les portes du Quai d'Orsay pour valoriser les créateurs et les artistes issus de nos diasporas.
Et puis le quatrième rendez-vous de cette année des diasporas, c'est celui que j'ai donné à Lagos, au Nigeria, où se tiendra la deuxième édition du Forum Création Africa, qui a eu lieu pour la première fois l'année dernière, et qui permet de rassembler tous les acteurs franco-africains des industries culturelles et créatives.
Alors évidemment, un forum comme Ancrages, qui est une véritable réussite, s'il a pu se tenir à Marseille dans de si bonnes conditions, c'est grâce à la mobilisation de beaucoup d'acteurs, au premier rang desquels Les Déterminés, l'association de Moussa Camara. Et puis, en lien avec lui, tous les services de l'Etat qui sont très nombreux à être représentés aujourd'hui, pour se placer dans une posture d'écoute et d'accompagnement de toutes ces créatrices, de tous ces créateurs qui, par leur réussite, font honneur à la France et montrent l'exemple.

> Nos compatriotes franco-algériens et les Français d'origine algérienne n'ont en aucun cas à faire les frais des tensions qui peuvent s'établir entre les autorités françaises et les autorités algériennes. Vous le savez, nous l'avons toujours dit, nous considérons qu'il est dans l'intérêt de la France et des Français d'avoir un dialogue exigeant et lucide avec les autorités algériennes, une relation normalisée. Et c'est dans cet esprit que le Président de la République avait pris l'attache du président algérien, et que moi-même, je m'étais rendu à Alger au début du mois, avec, je dirais, un accord réciproque pour rétablir la coopération, pour normaliser les relations au bénéfice de la France et au bénéfice de l'Algérie. Mais, dimanche soir dernier, le gouvernement algérien a fait le choix de l'escalade en décidant d'expulser 12 fonctionnaires français en poste à Alger. Comme nous l'avions annoncé, nous avons répliqué avec fermeté, dans une logique de stricte réciprocité, en expulsant à notre tour 12 agents algériens du réseau diplomatique et consulaire en France.

> Nous avons des accords qui régissent notre relation et nous exigeons que les autorités algériennes respectent ces accords. C'est la moindre des choses dans la relation que l'on peut avoir entre deux pays. Et donc nous ferons tout pour que ces accords soient respectés. Et notamment, puisque vous en parlez en matière migratoire, en matière de réadmission des Algériens qui sont en France en situation irrégulière.

> La détention de Boualem Sansal est injustifiable au regard des charges aberrantes qui pèsent sur lui, au regard de son âge et de son état de santé. C'est pourquoi nous avons plaidé, le Président de la République l'a fait, je l'ai fait lorsque je me suis rendu à Alger, pour un geste d'humanité. Je souhaite que ce geste d'humanité puisse advenir, car Boualem Sansal n'a pas à être victime des tensions qui peuvent exister entre les autorités françaises et les autorités algériennes.

> Discours ay Forum Ancrages sur les partenariats internationaux] (…) C'est Marseille, et Marseille, c'est le premier port de France, un carrefour d'influence, un lieu d'échanges et de métissage. Vous savez ce que disait Albert Londres : la Canebière, c'est le boulevard du monde. Et c'est ici que le Forum Ancrage a posé ses bagages. Alors félicitations à l'association Les Déterminés, à Moussa Camara et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet événement. Vous êtes la France d'aujourd'hui, qui regarde l'avenir avec confiance. La France qui assume ses racines multiples pour mieux se projeter vers le monde. La France qui rayonne grâce à ses diasporas. Vous êtes cette France multiple et unie, cette France en plus grand, cette France en plus beau. Votre double culture est une force. Grâce à elle, vous pouvez être à la fois des entrepreneurs, des ambassadeurs et des bâtisseurs.
Le Président de la République vous a transmis un message ce matin ; à mon tour, je tiens à vous dire combien votre engagement s'inscrit dans ce que la République a de plus prometteur : faire primer le mérite sur toute autre considération.
Je le disais, vous êtes des entrepreneurs entre l'Afrique et la France. Et si je suis venu au Forum Ancrage, c'est d'abord pour vous rencontrer, pour voir l'étincelle qui brille dans vos yeux ou qui ne brille pas encore alors qu'elle le devrait. Quels que soient vos projets, vous avez en France toutes les raisons d'être audacieux. Car vos réussites font honneur à la France. Vos rêves sont une source inépuisable d'inspiration et nous voulons vous donner les moyens de les réaliser.
C'est le rêve de Moulaye Tabouré, né en 1988 à Bamako. Après des études à Paris-Dauphine, il fonde en 2013 une plateforme de vente en ligne dédiée aux créations africaines baptisée ANKA. Pour développer sa plateforme, il bénéficie d'un financement de 5 millions d'euros apporté par le programme Choose Africa. Sa plateforme est aujourd'hui l'un des leaders de l'infrastructure africaine de e-commerce et réalise chaque mois plus d'un million d'euros de transactions. Avec Choose Africa, nous aidons plus de 40.000 entreprises comme celle de Moulaye et des centaines de milliers de micro-entrepreneurs.
C'est le rêve de Pierrick Chabi, cet ingénieur originaire du Bénin qui fait ses études à Télécom Saint-Etienne avant de lancer Wakatoon en 2015. Son idée : transformer des coloriages sur papier en dessins animés grâce à une application mobile. Ça permet aux enfants de développer leur créativité, tout en évitant une surexposition aux écrans. Pour y parvenir, Pierrick bénéficie du dispositif MEET Africa, qui accompagne 250 startups en phase d'amorçage depuis 2020.
C'est le rêve de Messina Guikoume, cette ingénieure franco-camerounaise qui fonde Messibat International en 2008. Son entreprise est spécialisée dans la construction éco-responsable à partir de matériaux en terre crue. Accompagnée quant à elle par le programme Pass Africa, elle vient de conclure un partenariat avec la mairie d'Abidjan. Elle envisage d'ouvrir un centre de formation en Côte d'Ivoire et une usine à Marseille.
C'est le rêve de Teddy Kossoko. Né en 1994, d'un père électricien et d'une mère responsable d'agence bancaire, il passe son bac scientifique en candidat libre au lycée français Charles de Gaulle de Bangui. Il intègre l'IUT Informatique de Toulouse-Blagnac et c'est là qu'il crée son studio de jeux vidéo, Masseka Games Studio. Il y transpose le Kissoro, jeu traditionnel centrafricain, sur une application mobile. Et le résultat est là : plus de 50.000 téléchargements. Pour se développer, Teddy Kossoko peut compter sur le programme Pass Africa porté par BPI France.

Et j'en dis un mot, parce que depuis 2021, Pass Africa accompagne 50 entrepreneurs confirmés. Et je suis heureux de vous annoncer que nous allons lancer cette année la troisième promotion de Pass Africa. L'objectif est clair : faire émerger nos prochains champions franco-africains et leur permettre de réaliser leurs rêves.
Parce que, chers amis, Moulaye Tabouré, Pierrick Chabi, Messina Guikoume, Teddy Kossoko, ce sont les visages éclatants de la réussite. Des talents métissés, noués entre la France et le continent africain. Ils font la fierté de leurs diasporas respectives et la fierté de la France. Ici à Marseille, je suis venu tout d'abord vous inviter à embrasser le même destin.
Et puis, je le disais tout à l'heure, vous êtes des entrepreneurs, mais vous êtes aussi des ambassadeurs. Vous faites partie de ces sept millions de Français, un Français sur dix, qui ont des liens familiaux avec l'Afrique. C'est une chance immense, c'est un atout pour la France, c'est un atout pour notre diplomatie.
En 2030, l'Afrique comptera 1,7 milliard d'habitants. C'est avec les acteurs du continent dans toute leur diversité que se jouera une partie de notre avenir commun. Ensemble, nous devons oser inventer l'avenir, comme l'a dit Thomas Sankara.
Voilà pourquoi, depuis 2017, la France a initié un changement de méthode, un changement d'approche, un nouveau cadre de réflexion et d'action pour les nouvelles générations. Le Président de la République a posé les bases de ce changement à l'occasion de son discours à Ouagadougou, en 2017. Puis à l'occasion du nouveau sommet Afrique-France, le 8 octobre 2021 à Montpellier.
C'est un effort inédit et qui est visible sur tous les plans. Un effort d'abord pour apaiser les mémoires avec le Rwanda, avec le Congo, avec le Cameroun, avec le Sénégal, où je me suis rendu le 1er décembre dernier, pour commémorer le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye. C'est un effort pour que les pays africains prennent la place qui leur est due dans la gouvernance mondiale, et notamment aux Nations unies, pour proposer ensemble des solutions nouvelles aux grands défis du siècle : le réchauffement climatique, l'intelligence artificielle, la préservation des océans. C'est enfin un effort pour mobiliser tous les acteurs issus des sociétés civiles autour de projets concrets. C'est le projet ONY, à Madagascar, imaginé et créé par Ahélya Randriambolaina et OrelSan. Un million d'euros a été investi pour ce projet, qui a donné naissance à un incubateur de jeunes talents malgaches dans la musique, le cinéma et l'animation 3D. Et le résultat est là : le premier jeu vidéo produit entièrement à Madagascar sortira en janvier 2026.
C'est l'école de la deuxième chance au Bénin, qui favorise l'insertion professionnelle des jeunes par des formations métiers du numérique. 34 jeunes de Cotonou et de Parakou ont été formés en 2023, puis 38 en 2024, dont 12 femmes.
C'est au programme de Ghodwa Khiren Tunisie, qui soutient des associations promouvant l'engagement citoyen, l'Etat de droit et la cohésion sociale. Il a déjà touché 15.000 personnes dans tout le pays, grâce à 25 projets, dont la moitié sont portés par des femmes.
Et au-delà de tous ces efforts, je n'oublie pas, je n'oublie aucune des crises qui déchirent aujourd'hui le continent africain, et en particulier la guerre meurtrière au Soudan. C'est la crise humanitaire la plus grave du monde par son ampleur : 30 millions de Soudanaises et de Soudanais sont aujourd'hui au bord de la famine. En 2024, le 15 avril, nous avions accueilli à Paris une conférence internationale de soutien qui avait permis de lever deux milliards d'euros d'engagement humanitaire. Et le 15 avril 2025, c'est-à-dire hier, j'étais à Londres pour la seconde édition de cette conférence pour réaffirmer que la France n'abandonnera pas les Soudanaises et les Soudanaises.
La guerre fait rage également dans l'Est de la République démocratique du Congo, avec près d'un million de personnes déplacées depuis le mois de janvier et plusieurs milliers de morts. Là aussi, il y a urgence à agir, et nous agissons.
À cela s'ajoute le fléau du terrorisme qui gangrène le Sahel, qui continue de menacer les pays voisins, et dont les Africains sont les premières victimes.
Partout, tout le temps, la diplomatie française agit en soutien des populations civiles, qui sont les premières victimes de ces crises. La France est aux côtés des pays africains, dans les temps calmes comme dans les tempêtes.
Et puis enfin, et je m'arrêterai là, je vous l'ai dit, vous êtes des entrepreneurs, vous êtes des ambassadeurs et vous êtes des bâtisseurs. Par votre double culture, vous avez un pied de chaque côté de la Méditerranée. Mieux que personne, vous pouvez contribuer à renouveler le regard de l'Afrique sur la France et le regard de la France sur l'Afrique. Avec le Président de la République, le Premier ministre, le Gouvernement, le ministère des affaires étrangères, nous sommes pleinement mobilisés pour vous donner les moyens de parvenir à tisser des liens toujours plus étroits. Alors en 2025, les amis, je compte sur vous, parce qu'après le Forum Ancrages, 2025 sera l'année des diasporas.
Et je vous donne d'ores et déjà quatre rendez-vous. Rendez-vous d'abord à Paris, la capitale, en juin, où nous inaugurerons la Maison des mondes africains MansA. C'était un engagement du Président, grâce à la détermination de Liz Gomis, que je salue. Nous y sommes. Et je veux saluer également le travail de l'Institut français à cet égard. MansA, c'est votre maison. Elle permettra de valoriser la création africaine contemporaine. Ce sera un lieu d'échange, d'innovation et de débat pour tous ceux qui s'intéressent à l'Afrique et pour tous ceux et celles qui veulent développer des partenariats avec les institutions en Europe, en Afrique et au-delà. Alors vous serez les bienvenus dès que la date de l'inauguration aura été fixée.
Le deuxième rendez-vous que je vous donne pour cette année 2025, c'est à Dakar, puisque du 19 au 22 juin se tiendra la deuxième édition des Assises de la démocratie de la FIDEMO, la fondation de l'innovation pour la démocratie du professeur Achille Mbembe, après la première édition qui s'est tenue l'année dernière au Cap-Vert.
Le troisième rendez-vous que je vous donne en 2025, il est chez moi, au Quai d'Orsay, puisque le 21 juin, pour la Fête de la musique, nous mettrons le Quai d'Orsay en lumière et nous mettrons en lumière les diasporas africaines à l'occasion d'une soirée inédite où leurs talents, leur créativité musicale seront à l'honneur. Bienvenue en Cosmopolitanie !
Et puis le quatrième rendez-vous que je vous donne, c'est un petit peu plus loin, c'est à Lagos, au Nigeria, au mois d'octobre, où nous organiserons la deuxième édition du Forum Création Africa. Vous vous souvenez, la première édition s'est tenue l'année dernière. Ce grand rendez-vous des industries culturelles et créatives permettra de valoriser toutes les initiatives françaises et africaines. Et comme me l'a dit mon cabinet tout à l'heure, on va organiser ça à la bien.
Les diasporas donnent des ailes à la France. Elles permettent à la France de réunir en Afrique et dans le monde. Sans elles, la France ne serait pas la France. Le destin de notre pays s'écrit avec elles, avec vous et grâce à vous. Ensemble, bâtissons des ponts et des coopérations dans tous les domaines, pour que vous puissiez porter vos convictions et vos projets toujours plus loin, toujours plus haut.
Alors soyez-en sûrs, nous sommes à vos côtés. Osez, dépassez-vous, accrochez-vous : vos rêves sont à portée de main. Vous avez la volonté et les idées pour réussir, l'énergie du collectif pour y parvenir, et une force que vous ne soupçonnez pas toujours et qui peut tout changer. Cette force, c'est ce que vous êtes au plus profond de vous-même ; c'est votre double culture qui fait de vous des Français avec un supplément d'âme. Alors gardez cette énergie et cette détermination intactes. Bon vent dans tout ce que vous entreprendrez. Et rappelez-vous, l'espoir est le pilier du monde !

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> L'écologie et l’agriculture vont de pair. Ne laissons pas les populistes les opposer. Ces derniers mois, nous avons vu les incompréhensions se multiplier entre agents de l’OFB et le monde agricole. Avec Annie Genevard, nous sommes déterminées à retisser des liens de confiance sur le terrain. Nous avons présenté 10 mesures pour renouer le dialogue : apaiser les tensions, clarifier l’action publique, bâtir un échange durable. Partout en France, les agents de l’OFB sont en première ligne pour préserver notre biodiversité et mettre en œuvre les politiques publiques. Leur engagement est précieux, je tiens à le saluer.

> Ce matin, j’étais dans la Somme, sur le terrain, pour voir la restauration d’un site naturel dégradé. Restaurer ces milieux, c’est les rendre à la nature — mais aussi retrouver tous les services qu’ils nous rendent : capture du carbone, stockage d’eau, filtration naturelle… Un projet soutenu par le Loto de la biodiversité dont j’annoncerai la 3e édition la semaine prochaine. (…)
Le Loto de la biodiversité vient compléter les financements apportés par l’État et l’Union européenne à la France pour la préservation de la biodiversité. C’est une somme modeste, mais c'est surtout une manière ludique, accessible à toutes et tous, de contribuer à des projets de biodiversité concrets. Des projets qui restaurent et mettent en valeur des sites remarquables, et rappellent à quel point ces milieux sont utiles — pour la nature, et pour nous.

> Les tourbières sont des écosystèmes remarquables : elles stockent le carbone, régulent l’eau et abritent une biodiversité exceptionnelle. Ce matin, j’étais dans la Somme avec le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, qui les restaure aux côtés des élus locaux très engagés sur le sujet, avec le soutien de l’Union européenne, des agences de l’eau et des citoyens. Une démarche collective, ancrée dans les territoires, pour faire avancer la transition écologique avec des solutions concrètes et durables.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> A Bercy, aux côtés du ministre de l’Économie, nous avons échangé avec les organisations syndicales. Face aux tensions commerciales, l’objectif est clair : protéger les emplois, assurer la continuité salariale, anticiper les transitions. Se former, innover, rester compétitifs : c’est le cœur de notre action. Le dialogue social est une force.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> La décarbonation de l’industrie est à la fois un enjeu climatique, un enjeu de souveraineté et un levier de réindustrialisation des territoires. L’Etat est présent aux côtés de l’industrie pour accompagner cette transformation, qui est une vraie révolution industrielle. Je me réjouis de la relance de ces dispositifs de soutien, ciblant à la fois les grandes et les petites industries, mais aussi l’innovation.  

> Décarboner l’industrie, c’est possible. Et c’est ensemble, ce que nous faisons. Ce vendredi à Vaujours, aux côtés d’Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, nous sommes allés à Vaujours, sur le site de PlacoPlâtre, pour parler d’un enjeu central : la décarbonation de notre industrie. Aux côtés de Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain, et de Pierre-Alain Thivend, directeur du site, nous avons visité la plus grande ligne de production de plaques de plâtre d’Europe — un site exemplaire dans sa transition énergétique. Merci à Julien Charles, préfet de la Seine-Saint-Denis, pour sa présence, et à toutes les équipes et les salariés mobilisés pour cet échange. L’industrie représente 18 % des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi un formidable levier pour accélérer la transition écologique.
C’est pourquoi, avec Éric Lombard, nous avons annoncé la relance de 5 appels à projets pour accompagner cette mutation : biomasse, décarbonation des petites industries, PME innovantes, démonstrateurs industriels, zones industrielles bas-carbone… Ce soutien est au cœur de notre stratégie France 2030. Car décarboner, c’est aussi réindustrialiser et renforcer notre souveraineté. L’ensemble s’inscrit dans l’action de l’État en faveur d’une industrie plus compétitive et plus durable. Merci aux équipes de Placo et de Saint-Gobain pour leur accueil, et pour leur engagement. Merci à toutes celles et ceux qui montrent que réindustrialiser la France, c’est aussi lutter concrètement contre le changement climatique.

> Certain(e)s Député(e)s vivent de polémiques médiocres. Jusqu’à affirmer que l'aéronautique n'est pas une industrie d'avenir. Je les invite à aller voir ce qu'est l'industrie aujourd'hui, et en particulier l'aéronautique. La décarbonation de l'industrie est en marche. Je suis fier de notre industrie aéronautique française, leader mondial, avec des grands groupes et un tissu de PME d'excellence. Je suis fier de nos entreprises qui exportent et qui innovent. Je suis fier de 250 000 femmes et hommes qui œuvrent chaque jour pour nous permettre de conquérir le ciel. Qui travaillent également à la décarbonation de ce secteur, avec le soutien de l'Etat à hauteur de 285 M€ cette année pour le CORAC, montrant qu'industrie et environnement se conjuguent depuis déjà des années. L'industrie aéronautique a un avenir formidable. Je me battrai pour que nous le construisions ensemble.

> Bonne nouvelle pour notre industrie ! Je m'étais rendu le 23 janvier dernier à Montbard, sur le site de Framatome, où l’usine continue de recruter à un rythme soutenu pour répondre aux besoins du programme EPR2, essentiel pour notre filière nucléaire.
Plus de 60 embauches et 70 nouvelles prévues en 2025 Partout en France, la filière nucléaire recrute : 100 000 emplois seront créés dans les prochaines années pour accompagner la relance. Ce que j’ai vu à Montbard en est une preuve concrète : le nucléaire est un moteur de réindustrialisation, d’emplois qualifiés et d’avenir pour nos territoires. Le savoir-faire industriel français est là et il recrute !

> Transmettre les savoirs, former aux métiers d’avenir À l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, j’ai échangé avec des étudiants engagés dans le mastère spécialisé « Hydrogène énergie ». Avec les parlementaires, Ian Boucard, Guillaume Bigot, le maire de Belfort & Président du Grand Belfort, Damien Meslot, la rectrice Nathalie Albert-Moretti et Daniel Hissel, nous avons salué le projet de future École nationale de l’hydrogène, soutenue à hauteur de 6 M€ par France 2030. Former, c’est anticiper. La réussite de la transition passe par les compétences, l’innovation et la fierté de faire en France.

> Stratégie nationale hydrogène : une nouvelle étape Aujourd’hui à Allenjoie, j’ai présenté la nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène en présence de Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, des parlementaires Matthieu Bloch, Annick Jacquemet, Christophe Grudler, et des maires Jean Fried et Gladys Deuscher. En 2021, le président de la République fixait un cap : faire de la France un leader de l’hydrogène vert. Notre cap est clair : décarboner notre industrie, réduire notre dépendance aux énergies fossiles, créer des emplois et construire une filière industrielle souveraine. Une stratégie articulée autour de trois priorités : fierté, détermination et pragmatisme.

> L'Hydrogène : une stratégie pour l’avenir Nous mettons à jour notre feuille de route pour faire de la France un leader de l’hydrogène.
- Décarboner nos industries
- Produire en France les équipements stratégiques
- Former les talents qui feront la filière de demain Il servira à alimenter nos usines, à faire rouler les camions ou les trains.
Et surtout, il est produit ici, en France : c’est bon pour le climat, pour notre économie et pour notre indépendance. L’hydrogène, c’est à la fois une opportunité industrielle, environnementale et de souveraineté.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Aujourd’hui, Royan a 80 ans. 80 ans de liberté retrouvée. Il y a 80 ans, Royan a souffert. Royan a pleuré. Royan a résisté. Royan a aimé la France, jusqu’au bout. C’est cette France-là, fraternelle, résiliente, ambitieuse et fière, que nous célébrons aujourd’hui. Et avec elle, les femmes et les hommes tombés pour qu’elle vive libre. C’est cette France-là dont nous devons perpétuer l’héritage et continuer de bâtir, ensemble.

 

Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
L’OCDE vient de publier les chiffres préliminaires de l’aide publique au développement pour 2024. La France reste en 2024 le 5e contributeur mondial en matière de solidarité internationale, avec une contribution stable. Plus que jamais dans un monde fracturé nous avons besoin de partenariats internationaux solides pour faire face aux défis du siècle.
Pour répondre à des besoins croissants avec des ressources publiques limitées, la recherche d’efficacité et de nouveaux financements seront essentiels pour être à la hauteur de l’ambition rappelée par le Président de la République lors du dernier Conseil présidentiel à l’Elysée.

> Clap de fin pour la réunion annuelle des ministres des affaires étrangères de la COI qui s'est tenue cette année aux Seychelles
Deux avancées que je tiens à saluer:
- Renforcement de la coopération régionale en matière de sécurité maritime
- Lancement du Parlement des jeunes de l'océan Indien, initiative qui me tient particulièrement à cœur.
En amont de l’a Conférence sur les océans des Nations Unies que la France accueille à Nice en juin et de la tenue du Forum des îles, j’ai aussi profité de la COI pour recueillir les priorités des Etats membres en matière de protection de l’Océan:
- Lutte contre la pêche illégale
- Lutte contre la pollution plastique.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Avec Bruno Retailleau, nous avons écrit aux préfets, au préfet de police et au directeur de l’administration pénitentiaire, pour renforcer sans délai la protection des établissements pénitentiaires et de leurs agents. Les policiers et les gendarmes travailleront en étroite collaboration avec l’administration pénitentiaire pour garantir la sécurité des sites et des personnels pénitentiaires.

> J’ai adressé ce matin une circulaire aux procureurs généraux et aux procureurs de la République pour appeler à une mobilisation sans faille de l'ensemble des acteurs de la chaîne pénale contre les auteurs des atteintes intolérables à la sécurité des agents pénitentiaires.

 

Bruno Retailleau (ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur)
> J'ai échangé avec la maire de Rennes ce matin sur les événements inacceptables qui se sont déroulés hier. La CRS 82 a été envoyée dès hier et restera sur place aussi longtemps que nécessaire. Nous retrouverons ces barbares et nous les mettrons hors d'état de nuire. La guerre que nous menons contre le narco-trafic n'admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs. Grâce à la loi sur le narco-trafic, nous aurons les bons outils pour lutter contre ce poison. L'État ne reculera pas et répondra avec la plus grande fermeté.

> La Ligue des droits de l'homme fait le jeu des narcotrafiquants et des voyous qui vivent de ce commerce de la mort. En s'opposant au déploiement de drones qui permettent de réagir plus vite et de les interpeller, cette organisation, sous couvert de bons sentiments, s'oppose à l'un des droits les plus fondamentaux sans lequel les autres ne sont jamais garantis : le droit à la sécurité. Les narcotrafiquants, avec leurs moyens considérables, ont accès aux technologies les plus modernes. Les forces de l'ordre ne doivent pas avoir une guerre de retard. La kyrielle de victimes du narco-trafic devrait davantage indigner la Ligue des droits de l'homme que la protection de la vie privée des criminels.

 

Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique)
> Le contexte commercial mondial ne saurait occulter l’urgence climatique. Plus encore, la décarbonation de notre industrie, limitant notre impact sur le réchauffement climatique et notre dépendance énergétique, constitue un avantage concurrentiel certain. Elle est donc naturellement une priorité d’investissement public et du soutien à notre tissus économique que nous renouvelons dans le cadre de France 2030.

> Nous avons un pays qui croit en l’avenir et qui croit donc en ses entreprises, surtout celles qui relèvent le grand défi du siècle : la transition écologique. À Vaujours, chez Saint-Gobain, j’ai réaffirmé que, malgré les crises, nous maintenons le cap de la transition écologique de notre industrie. Plus de 400 millions d’euros de France 2030 sont mobilisés pour soutenir des projets de décarbonation sur l’ensemble du territoire. Je suis et je resterai, le ministre qui tient le cap : celui d’une France industrielle plus verte, plus souveraine et résolument tournée vers l’avenir.

> Rendre compte également aux représentants syndicaux du pays de l’impact des droits de douane américains sur nos entreprises françaises. C’est nécessaire. Ils étaient tous réunis, où nous les avons reçus avec Catherine Vautrin, aux côtés des ministres de Bercy et du Travail.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> À Washington, discussions productives avec mon homologue Pete Hegseth. Échanges sur la situation au Proche et Moyen-Orient et nos efforts pour la stabilité et la sécurité dans la région :
- Mer Rouge : volonté partagée de préserver la liberté de circulation maritime
- Iran : échange sur la menace posée par le programme nucléaire iranien, son programme balistique, ses proxys
- Soutien aux Forces armées libanaises et mission de la FINUL au Sud-Liban : importance du renforcement du mandat de la Finul
- Syrie/Irak : nécessité de poursuivre la lutte contre le terrorisme.
Sur l’Indopacifique, partage autour de nos intérêts sécuritaires respectifs et notre attachement commun à la libre circulation maritime dans la zone.
En vue du sommet de l’OTAN de juin à La Haye, échanges sur la défense de l'Europe et les moyens militaires réels mis à disposition de l’Alliance par les Européens : nombre de bateaux, d’avions, de militaires.
Point d’étape sur l’avancée des négociations entre les États-Unis et la Russie, ainsi que sur le travail européen piloté par la France et le Royaume-Uni de construction de garanties de sécurité pour l’Ukraine une fois un cessez-le-feu obtenu.

> En mer Rouge, destruction par une frégate française d’un drone tiré depuis le Yémen. Nos armées continuent leur engagement pour garantir la libre circulation maritime.

> Liés par la mémoire partagée, par les opérations communes et par la production de pensée stratégique. Rencontre avec les officiers français insérés dans les forces armées américaines. Ainsi qu’avec des chercheurs français travaillant au sein de think tanks à Washington. Riches échanges avec ceux qui observent et font vivre au quotidien la relation de défense entre nos deux pays.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Europe doit rimer avec compétitivité, croissance, investissement. Nous avons demandé une simplification massive des réglementations européennes et l’union des marchés de capitaux pour approfondir notre marché unique. Il y a urgence.

> La pression commerciale américaine n’est pas une raison de se précipiter pour conclure des mauvais accords sans réciprocité. La France s’oppose à l’accord Mercosur en l’état. Nos agriculteurs ne doivent pas être la variable d'ajustement du commerce international ou européen.

> On ne peut pas accepter les droits de douane étasuniens à 10% et 25% sur acier et aluminium. Par la négociation et la préparation de nos instruments de réponse, nous voulons mener à la désescalade.

> Quand on n’est pas à la table, on est au menu. À Paris, Européens et Ukrainiens sont dans le jeu diplomatique pour assurer la sécurité de notre continent.

> La France est au cœur du jeu diplomatique. Pour la première fois, Européens, Américains et Ukrainiens sont autour de la table à Paris. Notre objectif commun: une paix durable pour l’Ukraine.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Je souhaite qu’il y ait une session extraordinaire de l’Assemblée. Nous avons un certain nombre de textes qu’il nous faut finir d’examiner et je crains que nous n’ayons pas le temps jusqu’au 30 juin. Je ne me résous pas à avoir un Parlement qui tourne au ralenti.

> Oui, il y aura un débat à l'Assemblée après le conclave sur les retraites, le Premier ministre l'a promis dans l’hémicycle.

> Il y a effectivement une inflation de commissions d’enquête. Il ne faut surtout pas trop les politiser, parce qu’on a besoin d’un travail de fond si on veut qu’elles soient utiles.

> [Marine Le Pen soit empêchée de se représenter à la présidentielle] Non, je ne suis pas mal à l’aise. Quand vous êtes un élu qui commet des fautes dans l’exercice de votre mandat, vous n’avez plus le droit d’être élu et d’exercer un mandat. (…) La cour d’appel va pouvoir se prononcer avant les prochaines échéances électorales. (…) En aucun cas elle ne sera empêchée de façon préventive. (…)
Les Français attendent de nous que nous soyons exemplaires et d’une probité impeccable".

> On ne peut pas accepter que nos universités soient des lieux gangrenés par certaines idéologies. Les universités, c’est notre bien commun. Il faut évidemment protéger les enseignants, protéger la liberté d’expression de tous.

> Seules les lois sur la parité ont permis de faire avancer la cause des femmes. C’est très sexiste de dire qu’on ne trouvera pas de femmes pour s’engager. Les femmes ont envie de s’engager autant que les hommes, seule la contrainte légale permet de lever les blocages.

> J’ai été déçue par le macronisme dans son ensemble. Emmanuel Macron avait des Premiers ministres, il avait des membres de gouvernement, il avait une majorité de députés. (…)
On n’a pas assez associé les corps constitués, pas assez intégré les citoyens". Elle appelle désormais à "plus de participation, plus de référendum, plus d’intégration de tous dans la vie politique.

> Sur quelle planète je vis ? Une planète où, en 2025, les femmes en France ne gagnent toujours pas la même chose à poste égal et compétences égales. 4 % d’écart. Qui peut oser dire que ce n'est pas un problème ?

> Mon meilleur souvenir en politique ? La marche organisée avec Gérard Larcher pour défendre la République. Des drapeaux français, la Marseillaise, et une foule unie derrière les mêmes valeurs. Un moment fort, gravé à jamais.

> Il ne faut pas infantiliser les députés. Chacun est responsable de son comportement, chacun sait ce que signifie être élu par les Français. Être député, ce n’est pas rien : c’est un honneur et une exigence.

> Mes grands-parents ont été naturalisés après la guerre. Parce que la République les a reconnus comme ses enfants, leur petite-fille peut aujourd’hui en présider l’Assemblée nationale. C'est ça la promesse républicaine.

> Mon rôle, c’est de garantir le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale. Les Français attendent de nous de la stabilité, du dialogue et des résultats. C’est cette exigence qui guide notre travail, chaque jour.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]

> Gabriel Attal a fait plusieurs propositions
1 Un cap : deux ans pour agir ! Deux ans pour proposer ! Deux ans pour gagner ! Perdre deux ans aujourd’hui, ce serait mettre 50 ans à nous en relever. Alors, nous allons proposer des idées et des solutions sans relâche ! Et nous allons nous préparer pour les élections municipales et les échéances de 2027 : pour bâtir un chemin d’espoir aux Français !
2 Pour nous protéger, bâtir une zone euro-défense pour garantir notre sécurité : Sur le modèle de la zone euro, nous proposons, avec les pays européens qui le souhaitent, de mettre en place une Europe de la défense autour de projets concrets : drones, renseignement, équipements.
3 Répliquer fort face à Trump et à sa guerre commerciale, sans augmenter les prix :
- Riposter au niveau européen, en s’en prenant en priorité à leurs intérêts numériques et financiers.
- Faire émerger des géants du numérique en Europe.
- Lancer un grand emprunt pour financer notre défense & notre innovation.
4 Déployer un bouclier industriel européen pour nous réindustrialiser et faire face au risque d'un afflux massif de produits venus de Chine :
- Une taxe carbone aux frontières pour les pays qui ne respectent pas nos normes environnementales.
- Priorité à la souveraineté industrielle de l’Europe.
- Objectif : défendre notre modèle, nos travailleurs et notre planète.
5 Mener un choc des savoirs à l’École, dans l’enseignement supérieur et la formation continue.
- Retour de l'exigence à tous les étages.
- Lutte implacable contre le harcèlement scolaire.
- Une formation professionnelle renforcée et tournée vers les métiers de demain (IA, transition écologique…).
6 Répondre à la révolte des classes moyennes avec un travail qui paie mieux !
- Organisation d'un référendum pour réduire massivement l'écart entre le salaire brut et le net.
- Proposer la mise en place d'une semaine en 4 jours dans certains secteurs.
- Promouvoir un management basé sur la confiance.
- Meilleure reconnaissance des travailleurs essentiels de première ligne et deuxième ligne.
7 Donner des solutions à notre jeunesse :
- Renforcer la lutte contre les discriminations.
- Égalité salariale femmes/hommes.
- Accès au logement, à l’emploi et à la dignité pour tous.
8 Ne rien céder au mouvement anti-écologique et agir pour être le pays le plus vert d’Europe.
- Sortie des dépendances aux énergies fossiles
- Financement de la transition écologique via l’innovation.
- Refuser les solutions qui braquent les Français, les classes moyennes et populaires: faire l’écologie avec eux.
9 Garantir le respect de l’autorité, de la loi et de nos frontières :
- Lutter contre l’insécurité du quotidien, qui mine la vie des Français.
- Veiller au respect implacable des valeurs de la République, notamment la laïcité.
- Refuser la naïveté et les fantasmes sur l’immigration.
- Choisir la préférence travail et mettre en place un système d’immigration à points comme au Canada.
10 Mettre fin à l’impuissance de l’État :
- Réforme du millefeuille territorial.
- Objectif : simplicité, efficacité, clarté.
11 Une feuille de route claire :
- Avril à mai : des propositions nouvelles sur le respect de l’autorité, notre nouveau modèle économique et social et sur l’écologie.
- Cet été : lancement de nouvelles réflexions sur l’Europe et les relations internationales, pour un Etat plus efficace, et sur les services publics, notamment l’école et la santé.