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mercredi 16 avril 2025

La Quotidienne centriste du 16 avril 2025. Empêcher les narcotrafiquants de déstabiliser l’Etat


Non seulement le trafic de drogue ressemble de plus en plus à celui qui existe aux Etats-Unis mais l’agissement des narcotrafiquants s’inspire de plus en plus de ce qui se passe dans les pays comme le Mexique où ils défient l’autorité de l’Etat au grand jour.

La montée en puissance des mafias liées à la drogue et souvent issues des cités, la multiplication des règlements de compte et des actes de violence contre la population et les forces de l’ordre sont une menace gravissime que les Français qui ne vivent pas dans les zones de non-droit n’ont sans doute pas pris pendant longtemps avec le sérieux qu’elle représente pour la société tout entière et sa sécurité ainsi que pour les valeurs de la démocratie républicaine.

Voir des actes d’extrême violence comme on vient d’y assister avec les démonstrations armées devant les prisons et contre les surveillants pénitentiaires dans un pays comme la France permet de se rendre compte de l’urgence de s’attaquer à ces criminels afin que cette situation déjà bien trop alarmante ne dégénère encore plus.

L’Etat a sans doute trop tardé à se mobiliser mais il n’est plus temps de se lamenter, il est temps d’agir avec fermeté avant qu’il ne soit plus possible de régler le problème.

Rappelons encore une fois que la sécurité est l’indispensable cadre dans lequel la démocratie républicaine peut réellement exister.

C’est pour ça qu’il n’y a aucune faiblesse à avoir dans la lutte contre le narcotrafic et ses mafias au-delà même de la question sanitaire que représente la consommation de drogues.

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Actualités du Centre. Joe Biden s’émeut des «dégâts» et «destructions» aussi rapides provoquées par Trump


Joe Biden, lors de la conférence nationale des avocats, conseillers et représentants pour les personnes handicapées (ACRD) qui se tenait à Chicago, a pris pour la première fois la parole en public pour parler de la présidence de son successeur, Donald Trump.

Sans surprise, le centriste a critiqué les décisions de l’extrémiste populiste.

«En moins de 100 jours, a-t-il déclaré, cette nouvelle administration a fait tellement de dégâts et de destructions. C’est à couper le souffle que cela soit arrivé aussi vite.»

Et il a ajouté:
«Nous ne pouvons pas continuer comme ça en tant que nation divisée, aussi divisée que nous sommes. Elle n’a jamais été aussi divisée. D’accord, c’est environ 30% [Trump a obtenu 31,46% des voix des électeurs inscrits à la présidentielle], mais ce sont 30% qui n’ont pas de cœur. C’est ce que nous voyons actuellement en Amérique. Mais ce en quoi nous croyons c’est l’équité. Et c’est cette Amérique que nous ne pouvons jamais oublier ou abandonner.»

L’ancien président démocrate a focalisé ses critiques sur la Sécurité sociale qui, aux Etats-Unis est l’administration qui gère l’assurance sociale pour les retraités, les handicapés et les vétérans

« Ils ont attaqué l’administration de la Sécurité sociale à la hache», a-t-il affirmé.

Et de poursuivre:
«La Sécurité sociale est plus qu’un programme gouvernemental. C’est une promesse sacrée que nous avons faite en tant que nation. Nous savons à quel point la Sécurité sociale est importante pour la vie des gens.»

Il s’est indigné que «7000 employés – 7000! – sont partis pendant cette période, y compris les fonctionnaires les plus chevronnés» et «nous pouvons déjà en voir les effets».

Et d’expliquer:

« Pourquoi ces gars-là visent-ils la Sécurité sociale maintenant? Ils suivent cette vieille ligne des startups technologiques. La citation est ‘Bougez vite, cassez les choses’. Ils tirent d’abord et visent plus tard.
Ils veulent détruire la Sécurité sociale pour pouvoir la dépouiller. Pourquoi veulent-ils la dépouiller? Pour offrir d’énormes réductions d’impôt aux milliardaires et aux grandes sociétés et pour que cela continue.
Ils veulent rendre permanentes les réductions d’impôt de 2017 qui ont bénéficié en grande partie aux Américains les plus riches et aux grandes entreprises. Cela va coûter 5 trillions de dollars.
Où vont-ils trouver 5 trillions de dollars pour le payer. Eh bien, ils vont continuer à faire grimper le déficit. Ce qu’ils font toujours, c’est-à-dire accumuler la dette nationale. Et puis prendre l’argent ailleurs.»

Joe Biden a également plaisanté sur l’affirmation faite par Trump et Musk selon laquelle des millions de personnes âgées de plus de 100 ans reçoivent des paiements de la Sécurité sociale:
« En passant, ces gens de 300 ans qui ont droit à la Sécurité sociale, je veux les rencontrer parce que j’aimerais comprendre comment ils vivent aussi longtemps. C’est un enfer, mec. Je cherche la longévité. Parce que c’est l’enfer à partir de 40 ans!

Devant la tournure autocratique que prend la présidence de Trump, Joe Biden a conclu: aux Etats-Unis, «personne n’est le roi, personne n’est le boss, tout le monde doit avoir une chance».