Sans doute que de financer depuis des décennies les Budgets par le crédit et la dette n’est guère sain.
Pour autant, nous devons nous rappeler que la dette n’est pas forcément un gros mot – malgré ce que prétendent certains qui voudraient que l’équilibre du Budget oit inscrit dans la Constitution – et que l’emballement de celle-ci n’était pas au départ programmée.
Rappelons ainsi que la politique du «quoiqu’il en coûte» mise en place lors de la pandémie de la covid19 et de la crise économique qui s’ensuivit fut célébrée à l’international parce qu’elle permettait à la France de mieux s’en sortir que les autres pays.
Une politique qui permettait de soutenir l’activité donc la croissance donc de permettre à cette dernière grâce notamment aux rentrées fiscales de rembourser la dette qui était alors créée.
Une sorte de boucle vertueuse.
Mais le gouvernement français comme tous les gouvernements des pays avancés n’avait pas prévu que la croissance qui était en train de revenir allait être plombée par l’agression de Poutine contre l’Ukraine.
Et que la politique sans queue ni tête de Trump allait encore aggraver les choses récemment.
Il faut donc agir et ce sera le rôle de la conférence sur les finances publiques convoquée demain par François Bayrou de trouver des pistes plus ou moins acceptables pour les politiques, les partenaires sociaux et les Français.
On aurait voulu s’attendre à un sens des responsabilités en la matière de l’ensemble des formations politiques.
C’était sans compter sur le populisme irresponsable des extrêmes qui, avec le RN et LFI, comme d’habitude, agitent la menace de censurer le gouvernement.
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