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lundi 7 avril 2025

Propos centristes. France – Unité du Centre / Protection de l’enfance / Condamnation de Le Pen / Guerre commerciale de Trump / Meeting Renaissance…


Voici une sélection, ce 7 avril 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> En ce jour de deuil national en Ukraine, j'ai une pensée pour les enfants et toutes les victimes civiles des frappes meurtrières menées par la Russie, comme à Kryvyï Rih le 4 avril. Cette nuit encore, de nombreuses frappes russes ont visé des quartiers résidentiels de Kyiv et de plusieurs autres villes ukrainiennes. Alors que l'Ukraine a accepté la proposition du Président Trump d'un cessez-le-feu complet et sans conditions pour 30 jours il y a déjà près d'un mois, que nous travaillons avec tous nos partenaires aux moyens de sécuriser la paix, la Russie poursuit la guerre avec une intensité renouvelée, en ne faisant aucun cas des civils. Ces frappes de la Russie doivent prendre fin. Il faut un cessez-le-feu dans les meilleurs délais. Et des actions fortes si la Russie continue de chercher à gagner du temps et à refuser la paix. Combien de temps la Russie va-t-elle se jouer des ouvertures de paix des États-Unis et de l'Ukraine, en continuant d'assassiner enfants et civils ?

> Après l’attaque du Hamas contre Israël en 2023, avec l’Égypte nous avons parlé d’une même voix. Nous ne relâchons aucun effort. Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza et appelons à la libération de tous les otages et à un retour immédiat au cessez-le-feu. La France soutient fermement le plan de reconstruction pour Gaza et l’objectif d’une gouvernance palestinienne menée par l’Autorité palestinienne, excluant le Hamas. La paix passe par la politique. La conférence pour les deux États sera essentielle. Il est temps de bâtir.

> L’Égypte est un partenaire stratégique et un ami historique de la France. Je suis venu au Caire réaffirmer notre volonté de faire encore davantage ensemble dans tous les domaines. Très heureux d’avancer avec le Président al-Sissi, pour la prospérité de nos pays.

> Il y a neuf ans, à Amiens, nous étions quelques-unes et quelques-uns avec des idées fortes et des convictions ancrées, loin de tout appareil politique. Bientôt rejoints par des milliers, puis des millions. Ce mouvement a permis de faire tant de progrès pour la France et l’Europe. J’ai une reconnaissance infinie pour toutes celles et tous ceux qui ont œuvré dans ces heures, et tout au long de ce chemin jusqu’au rassemblement du jour. Et un espoir tout aussi grand pour notre avenir et ce qui nous reste à accomplir. Il y a neuf ans, rien n’était écrit. Tant est encore à écrire ensemble. Merci.

> Merci au Président Abdel Fattah al-Sissi et au peuple égyptien pour leur accueil chaleureux. Cette ferveur, ces drapeaux, cette énergie digne de Khân al-Khalili : un hommage vibrant à l’amitié qui unit l’Égypte et la France !

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> [Manifestations suite à la condamnation de Le Pen] Manifestation, contre-manifestation... C'est aussi vieux que la République. Mais ce n'est ni sain ni souhaitable, puisque nos institutions organisent à la fois la séparation des pouvoirs et la protection de la justice. 

> Nous sommes dans une situation politique critique car tout cela perturbe en partie l'opinion. Mais je ne ressens pas de remise en cause plus large de nos principes démocratiques de vie en commun. 

> [Trump soutient Le Pen] L'ingérence est devenue la loi du monde. Deux choses dans cette phrase : d'abord, qu'il n'y a plus de frontières pour les grands débats politiques. Ce qui se passe chez nous est relayé à Washington. Et nous nous émouvons à juste titre de ce qui se passe en Turquie, par exemple. Ensuite, un combat plus fondamental encore : pendant trois quarts de siècle, c'est-à-dire le temps d'une vie humaine, on a cru que notre conception de la démocratie et de l'État de droit allait s'imposer de manière irrésistible partout sur la planète. L'alliance autour des États-Unis, c'était cela : l'alliance des libertés. La certitude qu'il y a des droits fondamentaux au-dessus des lois que nous votons, et qui doivent les limiter. 

> Je vois bien que, sur plusieurs continents, certains essaient de constituer une internationale de l'indécence, illibérale, qui a décidé que les droits de l'homme, l'État de droit, l'entente démocratique entre les nations devaient appartenir au passé. (…) C'était jusque-là plutôt la tendance d'Éric Zemmour. Mais les événements montrent qu'ils vont tous de ce côté-là.

> [Condamnation de Le Pen] Il y a le jugement, en face duquel je n'ai qu'une attitude: il s'impose et je défends les juges car c'est ma mission de citoyen et de gouvernant. Et il y a des interrogations sur l'application du jugement avant qu'il puisse y avoir un appel. C'est une réflexion sur notre droit, et c'est le Parlement qui est souverain. (…)
Je suis absolument libre de ma réflexion sur le droit. Et j'ai toujours exprimé la même position : on devrait toujours avoir la possibilité de faire appel d'un jugement en première instance. 

> [Guerre commerciale de Trump] La décision de Trump est gravissime. Elle est gravissime pour nous et elle l'est encore plus délétère pour les États-Unis. L'imposition de ces droits de douane délirants va entraîner une crise planétaire. C'est un tremblement de terre dont les Américains seront parmi les premières victimes. (…)
Il est impossible de [ne pas riposter]. Sinon, vous apparaissez comme sans défense dans un monde de requins.  (…)
Le risque de pertes d'emplois est absolument majeur, comme celui d'un ralentissement économique, d'un arrêt des investissements. Les conséquences seront importantes : la politique de Trump peut nous coûter plus de 0,5 % de PIB. Beaucoup pensent que Donald Trump va battre en retraite, ce qui n'est pas assuré. Mais la déstabilisation qu'il a fait naître fragilisera pour longtemps l'économie mondiale. 

> [Guerre commerciale de Trump] Il s'agit d'un appel à la solidarité nationale et européenne. Notre continent est attaqué de la manière la plus virulente possible, il est donc légitime que les industriels, les investisseurs, français et européens, comprennent qu'il est de leur devoir commun de faire pression sur le gouvernement des États-Unis. Retenir leurs investissements peut être un moyen efficace. Vous imaginez si les grandes décisions d'investissement européen aux États-Unis se poursuivaient comme avant ? Le président des États-Unis pourrait dire : « Ma politique marche très bien ! » 

> Il est très important que le président des États-Unis se rende compte des conséquences désastreuses de ses choix. Il ne peut pas maintenir longtemps cette politique qui est la cause d'une crise mondiale et dont ses concitoyens vont être les premières victimes. 

> Si nous ne faisons rien, la charge de la dette deviendra, et de loin, le premier poste de dépenses. C'est un problème français. Plus que jamais, je pense qu'il faut mettre au point des stratégies budgétaires qui permettent d'envisager, à moyen terme, le retour en plusieurs années à un équilibre des finances publiques.  (…)
Notre volonté est de tenir l'objectif du retour aux 3 % en 2029. Mais la crise peut tout changer. 

> Il faut que les Français soient associés à deux nécessités : trouver les moyens de notre indépendance, de notre sécurité, de notre défense, et d'abord de notre capacité de production. Ensuite par la nécessité de sortir de la malédiction de la dette. Ces choix, ils ne seront pas faits sans eux. Ils sont partenaires du pouvoir. Je les considère pleinement comme citoyens, c'est-à-dire comme codécideurs. Je partagerai avec eux toutes les données des choix que nous avons à faire. Le 15 avril, je leur présenterai donc ce cadre général. Ils connaîtront tout de la situation. Quand j'ai dit que la situation du pays, c'était l'Himalaya, j'étais peut-être au-dessous de la vérité. 

> [Economie de guerre] Avec le président, nous faisons deux ou trois réunions par semaine sur ces sujets. Et avec une répartition des rôles que vous voyez très bien : il est en charge des relations internationales et de la sécurité, ce sont ses domaines réservés. Élu au suffrage universel, il formule les grandes options. Et le gouvernement a la lourde charge de mettre en oeuvre cette refondation pour que le pays trouve un nouvel équilibre, son indépendance, sa prospérité, et sorte aussi vite que possible du surendettement. Avec le chef de l'État, nous n'avons jamais eu de différences d'approche, ni de rythme. Les difficultés du moment sont si lourdes qu'on n'est pas trop de deux pour les affronter. 

> Nous avons à construire un pays qui doit progresser du point de vue de la production, du travail, du nombre d'emplois, des heures travaillées. 

> Notre obligation, c'est de voir la réalité et d'y faire face. Nous ne pouvons pas être un pays qui n'est pas capable de reconstruire son éducation nationale, de laisser des millions de Français sans médecin. D'avoir un État impuissant. D'être sans réponse de sécurité quand le monde bascule vers le risque militaire ou la guerre économique. C'est une reconstruction à partir des fondations. Et cela ne se fera pas si nous continuons à produire moins que les autres, cela ne se fera pas sans efforts partagés, et justes. 

> [Relations avec l’Algérie] Tous les pouvoirs publics sont mobilisés autour du président de la République. Je constate des signes favorables, l'esquisse d'un moment positif d'ouverture et une prise de conscience de la nécessité de reconstruire la relation entre les deux pays. Tout cela mérite un travail extrêmement sérieux et donc discret. 

> C'est notre sujet de préoccupation quotidienne. Nous n'acceptons pas qu'un grand écrivain, algérien et français, de double culture, âgé de 80 ans et gravement malade, soit ainsi pris en otage pour des raisons d'opinion. 

> [Interdiction du voile dans les compétitions sportives] Ce texte adopté au Sénat, notre volonté est qu'il soit adopté avant l'été. On peut même aller plus vite : il suffirait que l'un des groupes de l'Assemblée propose de l'inscrire dans la semaine des propositions transpartisanes. La charte olympique interdit les signes religieux ostentatoires pendant les compétitions. C'est ce qu'établit ce texte pour toutes les compétitions officielles. (L'article 50.2 de la charte olympique prévoit qu'"aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée", mais le CIO considère le port du voile comme un facteur culturel et non cultuel et ne l'interdit donc pas.) 

> Les écoles, les universités, pas plus que les mairies, ne sont des lieux destinés à l'expression religieuse. Ce type de pression communautariste est inacceptable. Quand les extrêmes essaient de mettre la main sur l'université, on file du mauvais coton ! Et ces mouvements de déstabilisation sont de plus en plus fréquents. Ces violences, et ces pressions, je le dis, ne peuvent pas avoir droit de cité en France. 

> La question de l'énergie est vitale pour notre payset pour la planète. Et nous avons d'obligation, depuis une loi adoptée en 2005 sous Jacques Chirac, complétée en 2015 sous François Hollande, de présenter tous les cinq ans un plan pluriannuel. Sans ce plan, pas de possibilité légale de lancer des appels d'offres, pour le nucléaire ou pour l'éolien par exemple. Cela aurait dû être fait au plus tard en 2023. Notre gouvernement remplira ces obligations. Nous déposerons donc ce plan qui ne peut être adopté que par une décision du gouvernement. Mais le Parlement en sera saisi, d'abord par un débat organisé précisément sur ce sujet. Et ensuite par la discussion d'une proposition de loi, issue du Sénat, destinée à fournir un nouveau cadre général. 

> Le risque d'une censure est un risque de tous les jours. Nous avons pu surmonter déjà six motions de censure ! Mais il y a deux certitudes pour moi : on ne peut pas cesser d'agir sous prétexte qu'il y a un risque. Et ceux qui choisiraient l'instabilité et le désordre nuiraient gravement à notre pays. 

> Si les gouvernements successifs avaient réussi, s'ils avaient eu « la bonne méthode », cela se saurait. Ce sont leurs méthodes, depuis un quart de siècle, qui nous ont conduits à la situation d'échec où nous sommes aujourd'hui, dans de si nombreux domaines, l'éducation, la santé, l'organisation de l'État, la dette. La situation est telle qu'elle impose non pas des ajustements, mais la refondation, la reconstruction. L'impuissance dans laquelle on a accepté de s'enfoncer menace l'avenir même de la nation. Je ne l'accepte pas. 

> Pendant toute ma vie politique, j'ai toujours défendu l'idée de l'unité du Centre. La division, c'est la faiblesse. En plus, ces divisions sont de simples divisions d'appareil. Je suis pour l'unité et je crois que l'unité se fera. Chacun doit être assuré que ses valeurs, son histoire, ses convictions, sa sensibilité, ses intérêts matériels et moraux seront garantis quand nous aurons construit la nouvelle et si nécessaire organisation. 

> Je mène ce combat pour la proportionnelle, souvent seul, depuis plus de trente ans. C'est le seul moyen pour que le pays retrouve de la stabilité et de la tolérance. J'avancerai sur ce sujet avant l'été. 

Si j'avais voulu être haut dans les sondages, je ne serais pas entré à Matignon dans > ces circonstances impossibles. Si vous faites marin, si vous voulez atteindre de nouveaux mondes, c'est que vous acceptez les tempêtes; autrement, vous ne faites pas marin, vous choisissez le trampoline et vous restez dans votre jardin. 

 

Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Manifestation du RN contre le jugement du tribunal le condamnant pour détournement de fonds] A deux pas de l'Assemblée nationale, certains manifestent contre l'indépendance de la justice, contre la séparation des pouvoirs.

> [Meeting Renaissance] Nous sommes debout, unis et engagés. L’avenir de notre pays est dans nos mains. À nous de défendre l’État de droit. À nous d'écrire ensemble le prochain chapitre de notre Histoire.

> [Meeting Renaissance] Renaissance, c'est quoi ? C'est refuser les postures, proposer, construire, libérer et protéger.

> La réforme du recrutement et de la formation initiale des professeurs est une réforme essentielle pour redonner l’envie d’enseigner. C’est plus d’attractivité pour le métier grâce à l’accès au concours dès la licence. C’est une licence pluridisciplinaire pour les professeurs des écoles. Ce sont deux années de master professionnalisant pour mieux préparer les professeurs.

> La gravité du moment politique exige une force politique équilibrée et portée par le bloc central. On ne doit pas s’enfermer dans de vieilles recettes, mais bâtir des réponses de fond face aux défis que nous affrontons.

> L’annonce des tarifs douaniers de Donald Trump est une forme de déclaration de guerre commerciale mondiale. C’est une décision d’une gravité extrême avec des conséquences pour tous et notamment les plus vulnérables et les pays les plus pauvres.

 

Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> Quand on est au gouvernement, il faut être très attentif à défendre la séparation des pouvoirs. (…) «Juge rouge», c’est un peu vintage. Les juges ont des opinions, il y a les juges de gauche et les juges de droite, mais ils appliquent la loi. (…)
Nous sommes dans un moment où tout mot a son importance. Et, quand on est au gouvernement, il faut être très attentif à défendre la séparation des pouvoirs. (…)
Nos sommes dans un moment où notre rôle est de défendre l'État de droit et les principes comme la séparation de la justice, qu'on soit de droite et de gauche.

> Je suis un républicain de gauche, mais avant tout, je suis un patriote, un démocrate. Dans un moment où, dans le monde, il y a des dangers, (...) il faut être clair. Tous les mots ont leur importance. Moi, je n'attaquerai pas la justice. Ce n'est pas le moment de mettre en cause des fondements de notre démocratie avec nos institutions.

> Les Calédoniens ont voté pour que la Nouvelle-Calédonie reste française mais il y a une aspiration à l'émancipation. S'il y a un accord global, il y aura aussi un accord sur la question de la citoyenneté et du corps électoral.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Face à la condamnation de Boualem Sansal, la France est mobilisée, déterminée, engagée. Il ne sera jamais seul. Un geste d’humanité est nécessaire et attendu.

> Je suis venu à Alger pour porter le message du Président de la République : nous devons tourner la page des tensions pour reconstruire un partenariat d’égal à égal, dans l’intérêt de nos deux pays. Nous reprenons notre coopération dans tous les domaines.

> [Déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 sur les exercices militaires à grande échelle de la Chine autour de Taïwan]
Nous, les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni, ainsi que la haute représentante de l’Union européenne, exprimons notre profonde inquiétude concernant les actions provocatrices de la Chine, plus particulièrement les récents exercices militaires à grande échelle autour de Taïwan.
Ces activités de plus en plus fréquentes et déstabilisantes augmentent les tensions entre les deux rives du détroit et mettent en péril la sécurité et la prospérité mondiales.
Les membres du G7 et la communauté internationale dans son ensemble ont intérêt à ce que la paix et la stabilité soient préservées dans le détroit de Taïwan. Nous nous opposons aux actions unilatérales visant à menacer cette paix et cette stabilité, y compris par la force ou la coercition.
Les membres du G7 continuent d’encourager le règlement pacifique des différends par un dialogue constructif entre les deux rives du détroit.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> La Conférence des Nations unies sur l’Océan approche à grands pas. Elle se tiendra à Nice du 9 au 13 juin. Nous sommes déterminés à en faire une réussite commune et un tournant décisif pour l’avenir de nos océans. Au travail !

> [Meeting Renaissance] Unis, ensemble, autour de nos valeurs et de nos idées. Dans ces temps troublés, nous sommes la force politique qui protège les Français. Nous sommes la force politique qui défend cette certaine idée de la France !

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Marie Trintignant n'est pas «morte d'amour». Les crimes passionnels n'existent pas. Marie Trintignant a été assassinée par Bertrand Cantat. Et nous avons fait entrer le suicide forcé dans la loi après le décès de Krisztina Rády.

> Dans notre pays, des enseignants ont été ciblés, assassinés. Nous ne devons rien céder, rien excuser, rien laisser passer. Le silence et l'indifférence sont coupables. Il n'y a aucun accommodement raisonnable. Il y a nos principes et j'entends qu'ils soient appliqués et respectés. 

> Les sondages ne sont pas un totem d’immunité face à la justice. Ce dont il est question, c’est un détournement de 4,4 millions d’euros d’argent public, 250 années de SMIC ! Une décision de justice définitive sera rendue à l'été 2026, chacun devra s'y conformer. 

> [Meeting Renaissance] Un parti, ce sont d'abord les femmes et les hommes qui le composent ! Merci pour votre soutien, merci pour votre énergie, merci pour votre engagement !

 

Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée des Comptes publics)
> [Meeting Renaissance] Aux côtés de Gabriel Attal et Elisabeth Borne, avec ma famille politique Renaissance, je ne me résoudrai jamais à l’esprit de défaite. Nous n’avons pas deux ans à perdre, mais deux ans à gagner : pour agir, protéger, réformer et faire avancer la France et l’Europe !

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> [Meeting Renaissance] Heureux d’avoir pris part à l’événement Renaissance ce dimanche, aux côtés de l’équipe dirigeante, des cadres du mouvement, et de nombreux militants et sympathisants venus de toute la France, de nos outre-mer et de l’étranger. Défense de la démocratie, guerre commerciale, société du travail…
Nous avons échangé sur les grands défis qui se posent à notre pays dans un monde de plus en plus complexe. Ravi également d’avoir retrouvé les Français de l’étranger présents en nombre, militants et sympathisants engagés, dont l’énergie et la mobilisation sont une force pour notre mouvement.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> [Meeting Renaissance] Contre les extrêmes, de droite comme de gauche. Mais cela ne suffit pas. Avec les militants nous portons une conviction commune : se battre pour l’intérêt général. Place à l’action, pas à la résignation !

> « On ne voit bien qu’avec le cœur. » À Saint-Brès, j’ai eu l’honneur d’inaugurer le groupe scolaire Antoine de Saint-Exupéry. Un nom qui n’est pas seulement celui d’un écrivain ou d’un aviateur. C’est celui d’un homme de courage, de liberté, d’engagement. Donner son nom à une école, c’est faire acte de transmission. C’est ancrer la mémoire dans le quotidien, au cœur du village, au cœur de la République. Car la mémoire n’est pas qu’un héritage du passé : elle est vivante, elle s’enseigne, elle inspire. Et c’est dans ces lieux d’apprentissage que se forment les citoyens de demain. Je souhaite que cette belle devise, « on ne voit bien qu’avec le cœur », devienne celle des élèves de cette école. Qu’elle les accompagne, les guide, les inspire. Merci à la commune de Saint-Brès pour ce choix porteur de sens. Ici, chaque élève qui franchira cette porte portera un peu de cette mémoire, de cet exemple, de cet esprit.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Le sursaut. Enfin. Aux Etats-Unis, des manifestations massives contre l’administration Trump: Les gens commencent à souffrir. Ils perdent leur job, leur argent, leur retraite.

 

Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger)
> Il ne faut rien s'interdire. Pour être en position forte de négociation, montrons aux Etats-Unis que leur économie dépend autant de l'Europe que l'inverse. L’Europe  doit considérer toutes les options pour défendre ses intérêts et permettre à terme la désescalade !

> A Luxembourg, les États membres de l’UE se rassemblent pour opposer une réponse unie aux mesures infondées prises par les Etats-Unis. Une étape décisive pour affirmer la cohésion et la détermination européenne.

 

Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> La solidarité internationale est une fierté et une nécessité. Après avoir consulté nos entreprises, nos ONG et nombre de nos parlementaires, nous avons tenu cette semaine le Conseil présidentiel pour les Partenariats internationaux. 10 objectifs prioritaires réaffirmés dont santé mondiale, éducation, genre et climat. Attention particulière à nos partenariats en Afrique, dans la zone indopacifique et le voisinage européen. Notre cible d’appui aux pays les plus pauvres et vulnérables passe de 50 à 60%. Ambition préservée de la France et urgence d’une coordination européenne accrue. Effort renforcée pour accompagner nos entreprises, promouvoir nos intérêts économiques et continuer d’accroître l’efficacité de notre politique. Face aux vents contraires, la France sera au rendez-vous des défis du siècle !

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> [Meeting Renaissance] Présent aujourd’hui au meeting de Renaissance, j’ai rappelé la nécessité d’engager un rassemblement, le plus large possible, ancré dans nos communes et qui s’adresse à nouveau aux ouvriers, aux employés et aux habitants des quartiers populaires.

> Dans un monde traversé par la fragmentation normative, l’instabilité géopolitique et la montée des extraterritorialités, je porte une conviction simple : le droit est une force stratégique dont l’Europe doit pleinement s’emparer. La France s’engage pleinement dans la diplomatie juridique.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Nous devons faire mieux pour la protection de l’enfance.

> Nous ne pouvons plus tolérer l’échec de nos politiques en faveur des enfants les plus fragiles de notre pays.

> J’entend accompagner la parentalité surtout sur la période de la périnatalité afin d’éviter les placements d’enfants.

> [Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise)] Nous avons donné un avis favorable immédiat à neuf de leurs quinze propositions, notamment la généralisation des cellules de signalement dans toutes les administrations.

> À l’occasion de la journée mondiale de la santé, consacrée cette année au thème « une bonne santé pour un avenir plein d’espoir », j’ai tenu à vous parler d'un sujet préoccupant qui retient toute mon attention : la mortalité infantile. Nous devons mieux identifier les causes de ce phénomène pour y apporter des solutions concrètes. Il nous faut mieux accompagner les familles, mieux prévenir, renforcer la prise en charge, améliorer les soins intensifs et particulièrement la réanimation néonatale partout sur le territoire. Ces mauvais chiffres m’obligent, nous devons des réponses. Je m’y engage.

> [Meeting Renaissance] J’étais ce matin aux côtés des militants et des sympathisants de Renaissance pour participer à une table ronde sur la valeur travail. L’occasion d’échanger sur nos idées et de défendre notre action en faveur des Français. Nous étions aussi rassemblés pour marquer notre attachement à nos institutions et aux valeurs qui fondent notre démocratie.

 

Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique)
> [Guerre commerciale de Trump] Le président Trump ne s’en est jamais caché pendant sa campagne. Il ne manquait plus que l’annonce officielle — elle est tombée cette semaine. Ces droits de douane à 20 % sont d’abord une mauvaise nouvelle pour les Américains : ils vont provoquer aux États-Unis une hausse des prix, alourdir les charges des entreprises et faire baisser la croissance dès 2025. Mais puisque les règles du jeu sont rompues, nous sommes contraints de répondre à armes égales. Cette réponse est pilotée par la Commission européenne, en lien avec tous les États membres. Notre riposte sera ferme, mais proportionnée.et ciblée ! Il ne s’agit pas de taxer toutes les importations américaines – ce serait contre-productif, en pénalisant autant notre économie que la leur. Nous allons donc viser certains secteurs, de manière précise et en y associant nos filières. Cela limitera l’impact sur nos entreprises. Mais il y aura forcément des conséquences. On ne peut pas entrer dans un bras de fer commercial sans dommages des deux côtés. (…)
Plusieurs outils sont à notre disposition au niveau européen : réglementaires, fiscaux, douaniers. Par exemple, nous pouvons renforcer certaines exigences administratives ou encadrer l’usage des données. Sur le plan fiscal, il est possible de taxer certaines activités. Toutes ces options, le cadre européen nous y autorise et elles sont en cours de discussion – rien n’est décidé à ce stade. Comme toujours dans une négociation, il faut aussi savoir garder une part de dissuasion. Notre objectif reste clair : éviter l’escalade et ouvrir les négociations.

> Soyons clairs : le libre-échange profite à tous. Il fait baisser les prix, stimule la production, favorise les exportations. Depuis 1945, l’histoire du commerce mondial, c’est celle d’une ouverture progressive, d’une baisse des barrières douanières et d’un enrichissement mutuel – quand les mêmes règles sont respectées par tous ! Ce que fait aujourd’hui Donald Trump, c’est un repli. Ce serait une erreur de s’enfermer dans cette logique.

> Tous les services de Bercy sont mobilisés. Dans ces temps difficiles, nous devons faire équipe avec nos entreprises. C’est pourquoi je vais réunir un « Conseil des entreprises » – une instance de dialogue régulier avec les représentants du Medef, de la CPME, de l’U2P, du Meti et de l’Afep. L’idée, c’est de structurer notre travail sur tout sujet, national ou international, ayant un impact sur notre économie. Le monde devient plus instable. Les entreprises ont besoin d’écoute, de visibilité, d’être accompagnées et de prendre part aux décisions. Ce « Conseil des entreprises » sera réuni pour la première fois à Bercy le 14 avril prochain, autour des droits de douane. Avant cela, les filières industrielles seront reçues mardi à Bercy par Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie. 

> Le budget voté en début d’année a envoyé un signal de stabilité qui permettait à l’économie de repartir. Cela s’est vu sur l’emploi et la confiance des entreprises. Mais c’est vrai : la décision de Donald Trump suscite l’inquiétude. Nous connaissons les entreprises les plus exposées, notamment celles qui réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires aux États-Unis. Nous allons les accompagner le temps d’ouvrir les discussions avec le gouvernement américain. J’ai confiance dans notre capacité à trouver un accord. Il faut donc garder notre sang-froid. Je me rends à Washington dans quinze jours, pour les réunions du FMI et de la Banque mondiale. Ce sera l’occasion d’engager le dialogue.

> Aujourd’hui, ce sont d’abord les consommateurs américains qui paient le prix des mesures de Trump. L’Europe, de son côté, prendra toutes les précautions pour que notre riposte ait le moins d’impact possible sur les consommateurs européens comme sur nos entreprises. Pour autant, si les droits de douane ne sont pas levés rapidement, nous sommes exposés comme tous les autres pays du monde à un ralentissement de l’économie. Et cela, oui, finirait par toucher les Françaises et les Français.

> [Boycott des produits américains] Ces mouvements relèvent de l’initiative citoyenne. Ce n’est pas au ministre de l’Économie d’appeler au boycott. Mon rôle, c’est de mener la réponse institutionnelle, ferme, coordonnée, responsable. Ce que nous faisons, en revanche, c’est demander aux industriels français qui prévoyaient des investissements aux États-Unis de les suspendre. Nous appelons les entrepreneurs à faire preuve de patriotisme économique pour peser dans la négociation. Et je veux le dire : les chefs d’entreprise français aiment leur pays. Ils sont très attentifs à ce que notre économie reste forte et souveraine.

> Le moment est grave. Nous sommes entrés dans un monde plus dur, un monde de rapports de force. Appelez-le comme vous voulez : un monde de prédateurs, ou de « carnivores et d’herbivores », pour reprendre les mots d’Emmanuel Macron. Face à des puissances comme la Russie, la Chine ou désormais les États-Unis, l’Europe doit agir en bloc. L’Union européenne est une zone de paix, de droit, mais aussi une puissance économique indiscutable. Et c’est précisément la gravité de la situation qui peut nous permettre de forger une réponse unie. 

> Il y a une répartition claire des rôles : la Commission européenne a les compétences commerciales, parce que notre force, dans ce domaine, c’est d’être 27. Mais la France garde la main sur des leviers essentiels comme la politique économique ou sur notre industrie de défense par exemple. La Commission est un organe collégial et elle n’agit pas seule. Le Conseil des ministres – donc les États membres – est un décisionnaire central. La Commission négocie au nom du plus grand marché du monde. C’est cela, notre levier de puissance.

> C’est un moment d’affirmation salutaire pour l’Europe. Ce qui se passe aujourd’hui rejoint l’intuition du général de Gaulle, qui prônait l’autonomie stratégique vis-à-vis des États-Unis, et l’appel du président Macron, dès 2017 à la Sorbonne, à construire une souveraineté européenne forte. C’est le bon moment pour la France, et pour l’Union européenne, de se renforcer.

> Renforcer la défense européenne, c’est se donner les moyens de dissuader toute agression. Nous devons l’assumer et l’intégrer pleinement à notre programmation budgétaire. Avec une meilleure organisation, nous pouvons, malgré un niveau élevé de dépenses publiques, à la fois préserver un bon système hospitalier, renforcer notre défense et baisser notre dépense publique. C’est une question de volonté et de méthode.

> [Croissance] Nous présenterons une prévision ajustée autour du 15 avril. En sachant que nous travaillons dans un contexte d’incertitude inédit. Tout dépendra de l’issue des discussions en cours : si nous n’obtenons pas la levée des droits de douane américains, il y aura un impact négatif sur la croissance – c’est évident. En revanche, si nous parvenons à un accord équilibré dans un délai raisonnable, ce sera un facteur de confiance. Pour les entrepreneurs, pour les ménages. Le taux d’épargne pourrait baisser, la consommation repartir, et nous pourrions tout à fait retrouver notre trajectoire de croissance.

> [Budget 2026] Il n’y aura pas de nouveaux coups de rabot généralisés. En revanche, nous poursuivrons notre trajectoire de maîtrise des dépenses, avec une mesure de régulation qui sera annoncée prochainement. Le Premier ministre précisera la méthode lors d’une réunion importante à Matignon le 15 avril, à laquelle je participerai. Ce sera l’occasion de faire un état des lieux et de rappeler notre cap : la souveraineté et l’indépendance, y compris en matière de finances publiques. C’est ce cap qui orientera l’élaboration de la loi de finances pour 2026.

> L’objectif de cette réunion du 15 avril, c’est que tout le monde – parlementaires, élus locaux, partenaires sociaux – prenne conscience de la situation et de l’urgence en transparence. Des choses ont évolué : nos prélèvements obligatoires, l’année dernière, s’élevaient à 42,8 %, soit leur plus bas niveau depuis 2011 (…)
Le vrai problème c’est que notre dépense publique représente plus de la moitié (56,7 %) de la richesse produite. Ce n’est pas tenable. Cette question sera au cœur de la conférence réunie par le Premier ministre et du dialogue qu’il entend mener. La gestion des finances publiques et la préparation du futur budget nécessitent un véritable débat démocratique. Dans le contexte politique et international dont nous venons de parler, nous devons tous être à la hauteur.

> Je constate que Marine Le Pen a fait appel de ce jugement et que ce procès aura lieu en 2026. La cour d’appel est souveraine. Ce ne sera plus une décision de première instance, mais une décision définitive, rendue avant la présidentielle. Soit elle invalidera la décision de première instance, soit elle confirmera l’inéligibilité, jugeant que les faits reprochés justifient cette sanction. Il faut respecter les institutions et la justice.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> En ce 7 avril, Journée mondiale de la santé, nous avons reçu avec Marie Barsacq, ministre des Sports le rapport du Dr Dominique Delandre sur le développement du sport-santé. Ce rapport, fruit d’une large concertation, propose plus de 60 recommandations pour faire de l’activité physique un véritable outil de prévention en santé. Il viendra nourrir la Stratégie nationale Sport-Santé 2025-2030, qui sera présentée en septembre. L’objectif : lutter contre la sédentarité et favoriser le recours à l’activité physique adaptée à des fins thérapeutiques dans tous les territoires.

> À Grenoble, échange plein d’émotion et de dignité avec Lorène et Nicolas, atteints de la maladie de Charcot. La force de leur volonté, leur goût pour la vie, leur ambition de faire progresser la recherche, leurs sourires, tout, chez eux, force l’admiration. À leurs côtés, avec les représentants de l’association pour la recherche sur Charcot, j’ai partagé les objectifs du nouveau plan national contre les maladies rares et les investissements consacrés à l’IA en santé, qui doit aider la recherche à faire des percées. Le combat sera long, exigeant. Merci à Lorène, Nicolas et leur courage, de nous en rappeler l’urgence.

> L’orthophonie, c’est une profession de santé absolument stratégique. Et nous manquons aujourd’hui de professionnels pour répondre aux besoins des Français. Je salue ainsi l’adoption à l’unanimité hier à l’Assemblée nationale de la proposition de loi qui met en place un diplôme d’Etat à partir de 2026 et prévoit la création de 1460 places d’étudiants en plus d’ici 2030, qui viendront en renfort dans les territoires les plus en tension. Pour l’orthophonie comme pour de nombreuses autres formations de santé, nous nous engageons avec Philippe Baptiste à former plus pour mieux soigner les Français.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> [Meeting Renaissance] « Parce que rien ne résiste au peuple français. » Pendant que d’autres échouaient à mobiliser contre la justice, Nous étions rassemblés, avec Gabriel Attal, pour défendre nos valeurs: la démocratie, la liberté, le travail, l’Europe. Pour parler des Français. Toujours engagés depuis 2016.

> La Russie a désigné l’Europe comme son ennemie.

> La réponse aux droits de douane c’est aussi d’investir dans notre compétitivité européenne. Réduire nos dépendances technologiques, soutenir nos innovateurs, simplifier, bâtir l’union des marchés de capitaux : mettons fin aux barrières que nous nous imposons à nous mêmes !

> La Russie continue son agression sur le terrain, continue à avoir des objectifs maximalistes.

> Cette nuit, la Russie a encore bombardé massivement Kiyv. La Russie ne veut pas la paix. La Russie veut effacer l'Ukraine en tant que nation indépendante et remettre en cause les frontières de l’Europe.

> Les droits de douane américains n’ont aucune base rationnelle. TVA, déficits, tarifs: tout est mélangé. Face à cela, l’Europe aura une réponse unie et ferme. La meilleure façon de se faire entendre et de négocier est d’assumer un rapport de force.

> Marine Le Pen a toujours soutenu l’inéligibilité et a voté les lois en ce sens. La politique ne peut pas être « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Ce genre de pratique provoque le rejet de la politique chez nos concitoyens.

> Frexit, Poutine, opposition aux réformes: depuis 15 ans, Marine Le Pen s’est trompée sur tous les sujets.

> À Sarajevo pour réaffirmer le soutien de la France, comme témoin des accords de Dayton-Paris, à l’unité, la souveraineté, l’intégrité territoriale et le chemin européen de la Bosnie-Herzégovine.
J’ai rencontré Denis Bećirović, membre bosniaque de la présidence tripartite et les conseillers du membre bosno-croate Željko Komšić et de la membre bosno-serbe Željka Cvijanović. Je leur ai rappelé l’importance que la France attache à l’unité du pays et au respect de son ordre constitutionnel, qui ne peut être remis en cause.
Je me suis également entretenu avec des ministres pour échanger sur la situation actuelle, en Bosnie-Herzégovine et dans la région, et appeler à adopter les réformes nécessaires pour son chemin vers l’UE.
J’ai également reçu des membres de l’opposition en Republika Srpska, afin d’avoir leur perspective concernant les actions sécessionnistes de Milorad Dodik, dont l’adoption de quatre lois portant atteinte à l’ordre constitutionnel.
J’ai tenu à rencontrer des membres de la société civile pour échanger sur leur analyse face à la crise politique, les voies de sortie possibles et la forte aspiration européenne de la population.
Avant de partir, j’ai partagé un moment fort avec le contingent français d’EUFOR Althea. Nous avons rendu hommage aux soldats français tombés en Bosnie. Je les remercie de leur engagement. Avec cette opération l’Union européenne prend ses responsabilités pour la sécurité du continent, en coopération avec l’OTAN.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Les menaces visant Sébastien Peytavie, en référence à l’Aktion T4, sont d’une violence inouïe. On ne menace pas un député pour ses idées. On ne cible pas un homme pour son handicap. On ne convoque pas l’histoire la plus noire pour intimider un élu de la Nation. Mon soutien est total.

> [Meeting Renaissance] Ce rassemblement, c’est la preuve que nos idées et ce que nous portons a de l’avenir. 

> [Meeting Renaissance] Le match qui se joue aujourd’hui, c’est celui pour la France et pour les Français !

> Un mouvement politique ne vit que par celles et ceux qui y croient et s’y engagent. Merci à tous, militantes et militants pour votre engagement.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> [Meeting Renaissance] Ce rassemblement, nous savions qu’il se tiendrait dans un moment grave. Un moment où une internationale réactionnaire avance, avec plus de force et de détermination que jamais. Pour museler les libertés. Pour rejeter la science et remettre en cause la démocratie. Et qui, en Algérie, emprisonne notre compatriote Boualem Sansal ! Coupable d’être libre de penser ! Coupable d’être Français. Et, une nouvelle fois, en votre nom je demande solennellement au président algérien de lui rendre sa liberté !

> [Meeting Renaissance] Nous avons deux ans. Nous avons deux ans pour agir pour nos compatriotes. Nous avons deux ans pour agir pour la France Deux ans. Deux ans pour agir et bâtir un chemin d’espoir pour la France.

> [Meeting Renaissance] Pour tous nos compatriotes, nous devons être un chemin d'espoir.

> [Meeting Renaissance] Soyons les visages déterminés d’une France qui croit en l’Europe et qui ne renonce à rien. D’une France qui croit à sa grandeur et n’a jamais abandonné son désir de puissance ! 

> [Meeting Renaissance] Nous faisons bloc ! Déterminés agir pour notre pays, en Européens, dans le respect et la défense de nos institutions.

> Je suis fier d’avoir empêché LFI d’avoir gagné au premier tour  et l’extrême-droite, au second tour de la présidentielle. On s’est battu contre les extrêmes, désormais, je veux qu’on se batte «pour».

> Le RN, c’est la groupie du trumpisme après avoir accepté d’être un pion du poutinisme.

> Madame Le Pen, vous n’êtes pas Alexeï Navalny, vous êtes l’un des pions de son bourreau. Vous n’avez ni son courage, ni ses idéaux.

> Le soutien de Donald Trump, Vladimir Poutine ou encore Viktor Orbán à Marine Le Pen est une ingérence sans précédent. Au profit de qui? D’un de leurs prestataires de services chez nous, le Rassemblement national.

> Le RN est devenu le parti du deux poids, deux mesures. C'est le parti qui demande l'inéligibilité pour tous, sauf pour ses élus. Tu voles, tu payes, Marine Le Pen.

> Nous n'accepterons jamais qu'un Français puisse se faire refuser un logement, un boulot, une entrée en boîte de nuit en raison de sa couleur de peau. Nous n’accepterons jamais qu’à travail égal, il n’y ait pas un salaire égal entre les femmes et les hommes en France. Nous n'accepterons jamais que deux hommes qui se tiennent la main dans la rue puissent se faire tabasser en France. Nous n'accepterons jamais qu'une personne en situation de handicap soit privée des mêmes services que les autres en France. Nous n'accepterons jamais qu'on puisse craindre pour sa vie quand on est juif en France.

 

Roland Lescure (député)
> [Meeting Renaissance] Tous ensemble, en famille, nous sommes réunis à la Cité du Cinéma autour de nos valeurs : la démocratie et la liberté.

 

Thomas Cazenave (député)
> [Meeting Renaissance] Il y a une belle énergie. Ici, on défend la liberté, l'État de droit, la démocratie !

 

Sylvain Maillard (député) 
> 9 Parisiens sur 10 souhaitent élire directement leur maire. Il est temps d’en finir avec l’anomalie démocratique du scrutin de Paris, Lyon et Marseille. Pour que la voix de leurs habitants compte autant que dans n’importe quelle autre ville de France. C’est ce que nous ferons en votant notre proposition de loi.

> Limitons les polluants à Paris ! Je suis favorable à la zone de faibles émissions ZFE et, en même temps, il faut des aménagements pour ceux qui travaillent tôt comme les éboueurs, ceux qui font vivre nos services publics parisiens, les artisans qui entretiennent nos bâtiments,… La qualité de l’air ne doit pas être l’adversaire du travail. Nous voulons les 2 !

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Le Pen a volé plus de 4M€ d'argent public, mis en place un système de tricherie pendant plus de 10 ans, menti aux juges et aux Français... ... qui continuent à la mettre en tête des sondages. Désespérant !

> [Meeting Renaissance] Brillant discours Gabriel Attal à la fois fidèle aux racines du macronisme mais délibérément tourné vers le futur et l'émancipation «nous sommes libres»... Et un vibrant hommage à notre pays.

 

Olivia Grégoire (députée)
> [Meeting Renaissance] Ensemble, hier il y a 9 ans, pour penser et agir. Ensemble, aujourd’hui, conscients des défis et des troubles du monde, soucieux de notre État de droit et de nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Ensemble, demain.

 

Prisca Thevenot (députée)
> [Meeting Renaissance] « Talent, résurrection, ambition » Voilà comment est qualifié Gabriel Attal au lendemain du meeting du 6 avril 2025 qui fera date. Et ce n’est pas moi qui le dis.

> C’est bien de se dire patriote matin, midi et soir … encore faut-il l’être réellement. Le RN en mettant la pression sur la justice menace en réalité nos institutions et fragilise la stabilité de notre pays. L’extrême droite rêve d’une justice aux ordres.

> Le respect de l’autorité c’est aussi valable pour ceux qui le réclament en permanence ! Alors oui, Gabriel Attal l’a rappelé aujourd’hui « si tu voles, tu paies, surtout quand on est un responsable politique, Marine Le Pen».

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> [Meeting Renaissance] A Saint-Denis près de 9.000 personnes réunies autour de Gabriel Attal pour défendre la République, nos institutions, mais aussi pour préparer l’avenir. Depuis 9 ans, nous avançons ensemble. L’avenir de notre pays et de l’Europe est entre nos mains !

> Voilà ce qui est écrit dans la pétition du RN: « Ce n’est plus le gouvernement des juges, mais la dictature des juges, qui souhaite empêcher le peuple français de s’exprimer. » Ce rassemblement n’est rien d’autre q’un coup de pression contre nos institutions !

> Ne cédons pas à la panique et au catastrophisme face aux droits de douane injustifiés et infondés de l’administration Trump. Si nous prenons les bonnes mesures et poursuivons les réformes pour renforcer l’industrie au niveau européen nous aurons tous les outils pour résister !

 

Violette Spillebout (députée)
> Commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires : nouveau déplacement pour obtenir des éléments sur place et sur pièce aujourd’hui dans le Pas-de-Calais avec mon co-rapporteur.
Table ronde avec les institutions, échange très émouvants avec les victimes de Riaumont et contrôle au village d’enfants de Riaumont. Avec mon co-rapporteur, face à ces dysfonctionnements, nous poursuivons nos travaux pour que ces violences ne puissent plus jamais se reproduire. (…)
Bien reçus à la Préfecture du Pas-de-Calais pour faire la lumière sur la chronologie de faits graves dans cette école privée hors contrat. Comment accepter que des inspections n’aient été suivies d’aucune action de protection des enfants pendant des années ? (…)
Assez d’entendre la défense de responsables qui nient les centaines de témoignages et les plaintes pour violences, humiliation, travaux forcés et viols, c’est abject et révoltant. Sans préjuger des conclusions de notre rapport de commission d’enquête, je veux dire ici mon indignation.

> Nous sommes un bloc central uni autour de valeurs républicaines, nous luttons contre les discriminations et l’extrémisme. À Lille, je porte cette unité, la proximité et la considération que nous devons à chacun.

> [Meeting Renaissance] Le meeting de ce jour à Paris a célébré nos valeurs : celle d’un mouvement républicain, humaniste et progressiste, qui aime la France et l’Europe, qui soutient l’Ukraine. Un mouvement qui est en ordre de marche pour aborder les municipales 2026 et faire face aux extrémismes, qui progressent partout dans le monde. Merci aux équipes de Renaissance et aux près de 9000 militants de France, 300 du Nord, de participer à ce nouvel élan !

 

David Amiel (député)
> [Meeting Renaissance] Pendant que le RN parlait de son nombril, autour de Gabriel Attal, à Renaissance, nous parlions de la France ! Des réponses d’urgences, pour nous défendre face à Trump et Poutine. D’un projet pour l’avenir.

> Notre démocratie est malade d’être devenue une « vetocratie ». A tous les niveaux, l’action publique est verrouillée ! Comment sortir de cette impuissance ?

 

Maud Bregeon (députée)
> « Dictature des juges », « démocratie exécutée » : en s’attaquant avec tant de violence à l’institution judiciaire et à ceux qui la rendent, le RN renoue avec ses habitudes du passé. La Justice et l’Etat de droit protègent la démocratie. Certainement pas l’inverse.

> Donald Trump impose ses droits de douane au détriment de nos entreprises et le RN répond en attaquant… l’Union européenne. Un classique, alors que notre riposte doit plus que jamais être coordonnée et unitaire, française et européenne, en assumant le rapport de force.

 

● MoDem 

Bruno Fuchs (député)
> La France est un grand pays. Hors de question d’y perdre la démocratie, l’humanisme, l’universalité, le respect de l’autre, la diversité, la fraternité. Un message fort porté au meeting Renaissance… en présence de représentants d’Ukraine et de la Présidente de Géorgie.

 

► Autres 
Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie industrielle)

● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Notre meilleur atout, c’est l’Europe.

> [Meeting Renaissance] Des irresponsables politiques se sont retrouvés sur une place quasiment vide pour manifester contre l’État de droit. Pendant ce temps, vous étiez 9 000 à Saint-Denis pour porter notre ambition de progrès et de démocratie avec Gabriel Attal et Renaissance! Fierté française

> [Meeting Renaissance] Cher Gabriel, autour de toi et avec tous ceux qui soutiennent notre grand mouvement Renaissance – nous défendrons nos valeurs et notre pays. Un chantier colossal nous attend face aux vents contraires de l’extrémisme, de l’illibéralisme et de l’intolérance. Engagés !

> [Meeting Renaissance] La lucidité optimiste et le sens de l’action. Voilà ce qui nous définit — voilà comment on fait avancer le progrès depuis 2017 ! Voilà pourquoi vous êtes 9 000 aujourd’hui à la Cité du Cinéma ! Alors oui, vous pouvez compter sur Renaissance!

> [Meeting Renaissance] Nous sommes le camp de l’action. Le Président de la République remet l’Europe au centre du jeu. Notre gouvernement se mobilise pour l’unité des forces politiques. Notre famille Renew Europe se bat sans relâche pour notre sécurité européenne. Notre commissaire Stéphane Séjourné

s’engage pour soutenir nos entreprises. Et pour Renaissance comme à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal se bat pour soutenir l’Ukraine et l’Europe. Oui, nous sommes la force politique incontournable qui défend et qui protège les Français. Et on va continuer !

Quel plaisir de ressentir cette immense énergie collective qu’on ne trouve que chez Renaissance!
Il y a un an, on s’était mobilisés pour porter notre besoin d’Europe. Parce que l’Europe, elle fait notre puissance. On ne s’était trompés ni de diagnostic, ni de projet !> Dans quel pays vit Madame Le Pen ? Dans un État de droit où les juges sont indépendants et appliquent la loi. Où elle peut manifester et faire le tour des médias pour se défendre. Ça s’appelle la France. Ça s’appelle une démocratie. Et nous la défendrons, cette démocratie.

> La démocratie et la liberté ne sont jamais acquises pour toujours. Nous serons toujours aux côtés des peuples de Géorgie et d’Ukraine dans leur lutte !

 

Bernard Guetta (député)
> [Opinion : Le club des voleurs et des menteurs] C’est sans précédent. On n’avait encore jamais vu de voleurs, de vrais voleurs convaincus de vol organisé, appeler à une manifestation de protestation contre le jugement qui les a condamnés. On voit des malfrats parader après leur sortie de prison. On en voit aussi fêter l’échec de la Justice à prouver leur culpabilité mais ce meeting dominical du Rassemblement national, non, c’était une vraie première.
Ce parti a fait payer les salaires de ses collaborateurs par le Parlement européen en les faisant passer pour assistants de ses eurodéputés. Plus de quatre millions d’euros ont bel et bien été volés aux contribuables de toute l’Union, français compris, puisque ce sont leurs impôts qui financent le Parlement européen comme ils financent les Parlements nationaux. Il y a eu détournement de fonds publics au profit d’une formation politique mais plutôt que de faire amende honorable et de rembourser l’argent détourné, le RN et sa direction tiennent meeting et dénoncent la Justice.
On ne peut pas différencier le travail des assistants de l’aide politique apportée aux députés qui les embauchent, disent-ils véhémentement en feignant d’ignorer que la préparation et la négociation de textes législatifs, le travail parlementaire pour lequel sont payés les assistants, se fait au Parlement et non pas à Paris, douze heures par jour qui plus est.
Les voleurs mentent. Ils mentent effrontément et s’étonnent après cela que la Justice ait pu rendre immédiatement exécutoire, sans attendre le jugement d’appel, la peine d’inéligibilité prononcée contre Marine Le Pen. Voilà bien la preuve, protestent-ils, que tout cela n’est que complot visant à empêcher notre candidate de se représenter à la présidentielle.
Les voleurs se disent volés d’une élection.
On n’entend plus que leur lamento, leurs pleurs et leur fureur mais que cette peine soit ou non discutable et que l’appel la maintienne, la réduise ou l’infirme, est-il imaginable qu’un parti présente à la plus haute des fonctions une personne sous l’autorité de laquelle s’est organisé un détournement de fonds publics ?
La réponse est dans la question, dans la seule question qui vaille, car si Mme Le Pen avait une once de respect pour la France, elle renoncerait à briguer la présidence dont elle n’est plus digne après le vol de ces quatre millions.
Par la seule organisation de ce meeting, elle s’est moralement disqualifiée mais faut-il s’en étonner ? Qu’y aurait-il d’inattendu à ce que cette coupable se fasse victime alors que ses amis politiques, ses défenseurs de Washington, Moscou, Budapest et Rio, s’appellent Trump, Poutine, Orban, Musk et Bolsonaro ?
Le club des menteurs et des voleurs est à ses côtés parce qu’elle est des leurs.