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dimanche 23 mars 2025

La Quotidienne centriste du 23 mars 2025. Erdogan, d’autocrate à dictateur


En faisant arrêter son principal opposant, le président turc, RecepTayyip Erdogan est en train de passer d’autocrate à dictateur.

La mise en prison du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, accusé faussement de corruption, de détournement d’argent et de terrorisme par une justice à ses ordres est un pas de plus.

Si plus grand monde ne doutait qu’Erdogan était un des pires autocrates de la planète, on hésitait encore à le ranger dans la catégorie des dictateurs malgré ses agissements à la tête de la Turquie.

Reste à savoir ce qu’il va faire d’Imamoglu qui sera sans nul doute condamné à de la prison et à une peine d’inéligibilité, lui qui était le favori de la prochaine présidentielle.

A moins qu’Erdogan soit empêché par les Turcs qui sont descendus dans la rue par centaines de milliers afin de protester contre cette décision inique.

Ekrem Imamoglu a réagi en dénonçant des accusations sans fondement et en affirmant «Je me tiens debout, je ne m’inclinerai jamais».

Il a déclaré que: «nous allons arracher tous ensemble ce coup d’État, cette tache sombre sur notre démocratie».

 

 

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Une Semaine en Centrisme 2025/11 (17-23 mars). 100 jours de gouvernement Bayrou / Poutine ne veut pas la paix mais la reddition de l’Ukraine / Les mauvais sondages de Trump


N’en déplaise à certains, le gouvernement centriste de Bayrou fête ses 100 jours au pouvoir soit plus de trois mois.

Rien du tout si l’on considère la Ve République depuis sa création, beaucoup si l’on prend en compte une Assemblé nationale aux allures de la IVe…
Toujours est-il que quel que soit la durée de vie de celui-ci, il aura permis de voter un Budget ainsi que les crédits pour la Sécurité sociale, sans oublier de faire face, avec le Président de la République à la crise mondiale et aux menaces de guerre venues de Russie et au chaos provoqué par Trump.
Une crise mondiale qui pourrait être sa plus sûre assurance pour demeurer en place au moins jusqu’en juillet prochain où une dissolution de l’Assemblée nationale sera à nouveau possible légalement pour Emmanuel Macron.

Peut-être le seul qui n’a pas encore compris – par stupidité narcissique – ou qui fait semblant de ne pas comprendre – par fierté mal placée – que Poutine ne veut pas la paix avec l’Ukraine mais sa reddition et sa satellisation envers la Russie, est Donald Trump!
Car, après le coup de téléphone de l’autocrate américain au dictateur russe, rien n’a changé de la part de Moscou qui continue ses attaques contre l’Ukraine et qui n’a toujours pas vraiment répondu au plan de paix proposé par la Maison blanche.
Cela fait de Poutine un meurtrier cynique qui ressemble de plus en plus à Hitler et de Trump son complice à moins que ce dernier, fâché de ne pas être obéi pas son «ami» russe, réagisse en retournant sa veste.
On en est encore loin mais, en Europe, même si l’on s’est félicité des propositions de Trump pour la forme, les gouvernements se mobilisent tous sauf un, celui de la Hongrie…

Donald Trump fait ce qu’il avait dit et ça ne plaît pas aux Américains qui pourtant l’ont élu comme leur président...
Le chaos qu’il crée dans le pays en s’attaquant aux services publics, en licenciant les fonctionnaires, en faisant une chasse aux juges et à ses opposants commence à retourner la population contre lui.
Surtout, son incapacité à tenir les prix avec une inflation qui attaque le pouvoir d’achat des Américains, pouvoir d’achat qui sera encore plus impacté par sa guerre commerciale avec ses droits de douane, et l’effondrement des cours de la Bourse qui ont une conséquence désastreuse sur les plans retraites des salariés, sont jugés très sévèrement avec des sondages de plus en plus négatifs.
Cela aura-t-il un effet sur sa politique?
Rien n’est moins sûr puisqu’il a déjà prévenu le peuple américain de jours difficiles avec une exception pour les plus riches.

 

[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde] 

 

 


Actualités du Centre. La soi-disant inaction du gouvernement centriste est la conséquence de l’opposition systématique de la Gauche et de l’extrême-droite


Le gouvernement centriste de François Bayrou ferait soi-disant du surplace, serait la plupart du temps inactif avec un Premier ministre dont le seul but serait de durer le plus longtemps possible.

Absence de grands projets, gestion au jour le jour, louvoiement dans la direction à prendre, tels seraient les défauts de l’équipe gouvernementale.

Au-delà d’une caricature assez vulgaire faire par les oppositions dont certains de ses membres ont refusé à la proposition de Bayrou de participer au gouvernement pour, justement, éviter une paralysie dommageable pour la France et par leurs médias affiliés, la relative prudence de celle-ci est la résultante de la composition de l’Assemblée nationale et de l’opposition systématique de la Gauche et de l’extrême-droite qui n’attendent qu’une seule chose, le mois de juillet où Emmanuel Macron sera à nouveau en droit de dissoudre cette assemblée avec l’espoir pour la Gauche et l’extrême-droite d’être majoritaires.

Rejeter la faute d’une paralysie que l’on provoque soi-même par des menaces constantes sur le reversement du gouvernement, sur le refus de voter certaines mesures et de tout faire pour entraver le travail du Parlement est aussi indécent qu’irresponsable dans la situation de la France et face à la crise mondiale.

Si le gouvernement Bayrou n’a pas encore été renversé, la cause en est que ni la Gauche, ni l’extrême-droite ne veulent prendre la responsabilité de provoquer une crise politique en France au vu de la situation internationale, ce qui pourrait leur être reproché par les Français et amoindrir leurs chances de remporter les prochaines législatives.

Ici, l’intérêt de la France ne compte guère mais seulement un électoralisme assez piteux.

Le soi-disant manque de courage d’un Bayrou velléitaire est d’abord le manque de responsabilité de partis politiques qui n’ont pas encore compris où se trouve l’intérêt du pays.

Et le bilan du gouvernement actuel au vu des conditions dans lesquelles il doit travailler est loin d’être négatif.

La lettre que le Premier ministre vient d’adresser aux députés et sénateurs sur les prochaines priorités du gouvernement en est la preuve ce qui n’a pas empêché l’opposition et leurs médias affiliés de la critiquer.

Evidemment…