Le gouvernement
centriste de François Bayrou ferait soi-disant du surplace, serait la plupart
du temps inactif avec un Premier ministre dont le seul but serait de durer le
plus longtemps possible.
Absence de grands projets,
gestion au jour le jour, louvoiement dans la direction à prendre, tels seraient
les défauts de l’équipe gouvernementale.
Au-delà d’une caricature
assez vulgaire faire par les oppositions dont certains de ses membres ont
refusé à la proposition de Bayrou de participer au gouvernement pour,
justement, éviter une paralysie dommageable pour la France et par leurs médias
affiliés, la relative prudence de celle-ci est la résultante de la composition
de l’Assemblée nationale et de l’opposition systématique de la Gauche et de l’extrême-droite
qui n’attendent qu’une seule chose, le mois de juillet où Emmanuel Macron sera
à nouveau en droit de dissoudre cette assemblée avec l’espoir pour la Gauche et
l’extrême-droite d’être majoritaires.
Rejeter la faute d’une
paralysie que l’on provoque soi-même par des menaces constantes sur le
reversement du gouvernement, sur le refus de voter certaines mesures et de tout
faire pour entraver le travail du Parlement est aussi indécent qu’irresponsable
dans la situation de la France et face à la crise mondiale.
Si le gouvernement
Bayrou n’a pas encore été renversé, la cause en est que ni la Gauche, ni l’extrême-droite
ne veulent prendre la responsabilité de provoquer une crise politique en France
au vu de la situation internationale, ce qui pourrait leur être reproché par
les Français et amoindrir leurs chances de remporter les prochaines
législatives.
Ici, l’intérêt de la France
ne compte guère mais seulement un électoralisme assez piteux.
Le soi-disant manque
de courage d’un Bayrou velléitaire est d’abord le manque de responsabilité de
partis politiques qui n’ont pas encore compris où se trouve l’intérêt du pays.
Et le bilan du
gouvernement actuel au vu des conditions dans lesquelles il doit travailler est
loin d’être négatif.
La lettre que le
Premier ministre vient d’adresser aux députés et sénateurs sur les prochaines
priorités du gouvernement en est la preuve ce qui n’a pas empêché l’opposition
et leurs médias affiliés de la critiquer.
Evidemment…