Voici une sélection, ce 7 mars 2025, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans
l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Commission européenne (commissaires centristes)
Kaja Kallas (vice-présidente, Haute représentante pour les affaires étrangères
et la politique de sécurité)
> Nous connaissons les besoins
de l’Ukraine en matière de défense, et l’UE augmente la production d’armes pour
accélérer les livraisons. L’Europe soutient l’Ukraine et sa résistance
courageuse contre le brutal agresseur russe.
> Là où il y a
une volonté, il y a un moyen. L’Europe a pris des mesures importantes pour
investir davantage dans la défense et accélérer la production et les livraisons
d’armes. Le moment est venu. L’Ukraine doit obtenir ce dont elle a besoin pour
se défendre.
> Ce fut un
plaisir de vous rencontrer à Bruxelles, Friedrich Merz. Votre récente annonce
visant à augmenter les dépenses de défense de l’Allemagne montre la voie. Nous
devons tous relever le défi. Le soutien de l’Allemagne à l’Ukraine a été
inestimable et, ensemble, nous allons aller plus loin.
> Il est temps de
se réarmer, de se rééquiper et de se tenir prêt pour la défense de l’Europe. Nous
utiliserons tous les leviers dont nous disposons – de l’adaptation des règles
budgétaires pour les dépenses de défense à la mobilisation du budget de l’UE,
en passant par de nouveaux prêts pour l’acquisition conjointe d’équipements. Nous
devons également accroître notre soutien à l’Ukraine.
> Nous voyons des
puissances dans le monde, comme la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et plus
secrètement la Chine, travailler ensemble. C’est le moment de travailler
ensemble, en tant que partenaires transatlantiques.
> Nous devons
faire en sorte que la Russie n’attaque plus. Et pour cela, nous devons exercer
une pression politique et économique sur la Russie pour qu’elle mette fin à
cette guerre, tout en aidant l’Ukraine à se défendre.
> L’Ukraine,
c’est l’Europe ! Nous soutenons l’Ukraine. Nous augmenterons notre soutien à
l’Ukraine afin qu’elle puisse continuer de combattre l’agresseur. Aujourd’hui,
il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à
nous, les Européens, de relever ce défi.
Michael McGrath
(commissaire à la Démocratie, à la Justice et à l’État de droit)
> Nous allons augmenter les
dépenses de sécurité et de défense au sein de l’UE.
Nous serons aux
côtés du peuple ukrainien alors qu’il continue de faire preuve de courage et
d’héroïsme dans la bataille contre l’agression russe.
> Soutenir les
journalistes dans leur travail essentiel pour la démocratie reste une priorité.
> L’Ukraine fait
partie de la grande famille européenne. Nous soutiendrons le peuple de
l’Ukraine et son pays jusqu’au bout.
> Les biens
d’occasion jouent un rôle crucial dans une économie circulaire. Il est
important que tous les commerçants, y compris ceux qui négocient des biens de
seconde main, respectent les droits des consommateurs. Les résultats de notre
récent balayage indiquent que cela ne se produit pas toujours. J’exhorte tous
les commerçants concernés à s’assurer que leurs pratiques sont pleinement
conformes au droit de la consommation de l’UE.
> Je suis heureux
d’être à Singapour, la première visite d’un commissaire dans le nouveau mandat
du Collège. La visite se concentre sur le renforcement de la coopération
bilatérale entre l’UE et Singapour dans les domaines du numérique, des données
et de la protection des consommateurs.
Hadja Lahbib (commissaire
à l’Egalité et à la Gestion des crises)
> Cette semaine, les gros titres
se concentrent sur l’Ukraine, la guerre, la sécurité, les droits de douane et
les guerres commerciales. Mais ne vous y trompez pas. Ces crises ont un impact
direct sur les droits des femmes. La Feuille de route pour les droits des
femmes d’aujourd’hui vise à faire face à cette réalité et à améliorer la
situation des femmes et des filles.
L’Europe prospère quand les femmes et les filles prospèrent. L’égalité des
sexes devrait être aussi naturelle que l’air que nous respirons.
Remettre en question les droits des femmes, c’est remettre en cause le progrès.
Cette feuille de route est notre guide pour créer plus de progrès.
Nous sommes témoins d’attaques alarmantes contre les droits des femmes, tant
dans l’UE qu’à l’extérieur — allant de la régression des droits sexuels et
reproductifs aux attaques contre les politiques de diversité.
Cette feuille de route représente notre engagement en faveur d’une Union
européenne plus égalitaire et plus saine.
> Les femmes sont
la réponse aux défis de notre temps : guerres, crises, compétitivité.
Lorsque les femmes sont à la table, les accords de paix sont plus durables.
Les droits des femmes doivent guider la politique de l’UE.
> Le Bangladesh
peut compter sur l’UE. Nous sommes un ami pour tous les temps dans un monde
turbulent.
Une transition pacifique et inclusive - c’est au cœur du soutien de l’UE aux
efforts de réforme du Bangladesh.
Un avenir meilleur est ancré dans la bonne gouvernance, les valeurs
démocratiques et le respect des droits de l’homme.
Les réfugiés
#Rohingya au Bangladesh sont la plus grande population apatride du monde. Nous
remercions le Bangladesh pour sa solidarité en les accueillant.
L’UE a augmenté son aide humanitaire pour soutenir les réfugiés Rohingyas au
Bangladesh, dans la région élargie et pour faire face à la crise du Myanmar.
Nous nous
efforcerons activement de trouver une solution durable au conflit du Myanmar -
la seule voie pour s’attaquer aux causes profondes de la crise des Rohingyas et
assurer la paix et la stabilité dans la région.
> L’aide
humanitaire, qui est inconditionnelle, doit continuer à affluer dans Gaza. Nous
rappelons le besoin toujours urgent d’un accès et de financement soutenus -
ainsi que d’un cessez-le-feu durable, conformément aux règles fondamentales du
droit international humanitaire.
Marta Kos (commissaire à l'Élargissement)
> Je salue le grand pas accompli aujourd’hui par la Moldovie et la Macédoine
du Nord sur leur chemin d’intégration à l’UE ! En adhérant à la zone unique de
paiement en euros (SEPA), ils débloqueront des transferts en euros plus rapides
et moins chers dans toute l’Europe - renforçant ainsi les liens économiques
avec l’UE. Un avantage concret pour tous les citoyens et entreprises, et un
impact réel du plan de croissance de l’UE.
> Pourquoi, en
2025, faut-il encore pousser pour plus de femmes en politique ? Parce que quand
les femmes dirigent, les nations prospèrent. Nous apportons du courage, de
l’intégrité et une voix à ceux qui n’en ont pas.
> Nous sommes
très préoccupés par les perturbations du travail parlementaire et la violence
dans le parlement serbe. Le Parlement doit être le lieu du débat démocratique
dans l’intérêt de tous les citoyens et jouer pleinement son rôle.
Les développements récents en Serbie visant les organisations de la société
civile sont très préoccupants.
Nous avons constamment appelé à la désescalade des tensions, en établissant les
conditions d’un dialogue inclusif impliquant toutes les parties prenantes, y
compris les acteurs politiques, les institutions et les membres de la société
civile pour aborder les réformes nécessaires pour l’avenir de l’UE en Serbie.
> Les changements
géopolitiques auxquels nous sommes confrontés exigent que nous agissions avec
audace.
Pour réussir l’élargissement de notre Union à ce moment historique, nous devons
travailler à une intégration plus rapide et plus profonde des candidats dans
des domaines tels que le marché intérieur, l’énergie et la défense.
> L’UE renforce
la connectivité numérique de l’Ukraine ! Cette semaine seulement, des experts
des États membres de l’UE ont aidé à mettre en œuvre les communications
électroniques européennes avec un atelier TAIEX. Une étape clé pour
l’intégration et la croissance économique de l’UE!
● Allemagne
♦ FDP
Wolfgang Kubicki (vice-président
sortant du Bundestag)
> Ces trois dernières années, Olaf Scholz porte la responsabilité
d'une politique ukrainienne erratique. Il a instrumentalisé le conflit lors de
deux campagnes électorales et a toujours été fier de sa retenue, qui n'était
pourtant rien d'autre que de l'indifférence en matière de politique étrangère.
Les relations avec nos partenaires européens sont au plus bas. Oui, les images
en provenance de Washington sont honteuses et inquiétantes. Il est d'autant
plus important que nous reconnaissions clairement notre propre responsabilité
et que nous la nommions : L'Allemagne porte elle aussi une part de
responsabilité dans la situation actuelle. Un héritage lourd à porter pour le
prochain chancelier.
Christian Dürr (président du groupe parlementaire)
> Je ne veux pas dire qu'on vous l'avait dit, mais on
vous l'avait dit. L'Union est un caméléon qui prend la couleur de ses
partenaires de coalition.
> Il est clair que l'Allemagne doit faire nettement plus
pour la défense. Mais s'endetter pour tout et n'importe quoi, sans bon sens,
est irresponsable. Mon impression : Merz craint déjà les vraies réformes avant
même d'être chancelier.
> Ce ne sont pas des jours faciles pour nous, les Libres
Retrousser nos manches, travailler ensemble à notre retour et redonner au
libéralisme une voix percutante, telle est désormais notre mission.
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, des
affaires européennes et de la coopération au développement de la Belgique)
> L’Europe doit pouvoir compter sur elle-même plutôt que sur d’autres
pour assurer sa défense.
> Il ne s’agit pas de tourner le dos aux Etats-Unis, mais
de ne plus regarder que dans une seule direction.
> Les moments exceptionnels exigent des réponses exceptionnelles.
Le fait que les États-Unis suspendent leur aide militaire à l’Ukraine appelle
l’UE à augmenter rapidement ses dépenses de défense pour continuer à soutenir
l’Ukraine et assurer sa propre sécurité. Nous devons accélérer les
investissements - longtemps attendus par nos alliés - et atteindre une
autonomie stratégique. Avec ReArm Europe, la Commission européenne propose des
propositions concrètes et nouvelles pour une Europe sûre et résiliente. Ces
efforts sont nécessaires, c’est évident. Dans le même temps, elles ne devraient
pas avoir d’incidence sur d’autres secteurs essentiels au bien-être de nos
sociétés et nous devrions veiller à maintenir une trajectoire budgétaire
durable. Le gouvernement belge discutera rapidement de ces propositions.
Ensemble, nous sommes plus forts.
> [Droits de douanes américains] Le propos [de Trump] peu
élégant qualifiant l’Union européenne comme ayant été créée «pour emmerder les
États-Unis» est ahurissant. Très vite, l’administration Trump devrait prendre
la mesure des dégâts collatéraux que ces postures sont susceptibles de générer,
y compris pour les intérêts américains.
La réponse de l’Union européenne doit être forte, pour dissuader toute velléité
de réitérer ce genre de démarche.
C’est soit une mesure qu’il entend réellement mettre en œuvre, soit une menace
qu’il utilise comme effet de levier sur d’autres enjeux, par exemple sur le
cadre européen qu’il jugerait trop restrictif par rapport au secteur IT. Donc
ce n’est pas nécessairement du droit de douane versus du droit de douane.
Dans le contexte géopolitique que nous connaissons, il est préférable que les
États-Unis restent un allié de l'UE. Je pense qu’on est dans une parenthèse de
la politique américaine avec la deuxième législature Trump, qui accélère une
série de changements de paradigme.
> Je parle de la législature Trump comme d’une parenthèse, mais elle va
avoir des effets durables, c’est clair. Pour l’Europe, c’est l’occasion d’un
réveil qui aurait déjà dû avoir lieu lors du premier mandat de Donald Trump. Le
principe d’une décision à l’unanimité à 27 États membres paralyse l’Europe.
Dans l’intérêt européen, on doit oser remettre à plat le mécanisme de décision:
faire en sorte que, sur les grands enjeux stratégiques, cette unanimité soit
requise, parce qu’elle pose le cadre de l’action européenne, mais qu’une fois
qu’on passe aux aspects opérationnels, de mise en œuvre ou de suivi et
sanctions, on le fasse via des majorités qualifiées. (…)
Tout le monde est d’accord sur le principe que cela doit évoluer, mais chacun
craint que la majorité qualifiée ne mène à des votes au détriment des intérêts
nationaux. Je pense que le temps joue contre nous, et joue contre l’Europe. Il
y a un paradoxe. Les opinions publiques ont tendance à douter de plus en plus
de l’Europe, alors même que chacun sait qu’il faut la renforcer pour tenir la
dragée haute aux États-Unis, à la Russie, à la Chine ou aux pays émergents du
Sud. Plus que jamais, on a besoin d’une Europe agile, d’une Europe lucide, d’une
Europe flexible capable de défendre ses valeurs. On l’a bien vu cette semaine
avec les États-Unis qui conditionnent la poursuite de leur soutien à l’Ukraine
à la conclusion d’un accord économique.
> Ce qui s’est produit aux Nations Unies à New York lundi
est une honte. Cela fait plusieurs semaines que les pays européens et l’Ukraine
travaillent de concert pour qu’il y ait une nouvelle résolution de condamnation
de l’agression russe. Et trois jours avant la séance, les États-Unis déposent
un texte qui parle de «conflit russo-ukrainien», niant qui est l’agresseur et
qui est la victime. Pire, le président Trump fait un tweet dans lequel il
associe le président ukrainien à un dictateur, et sous-entend qu’il a pu être à
l’origine du conflit. Cette démarche presque révisionniste a laissé tout le
monde pantois.
Ce qui est heurtant, et profondément inadmissible, c’est la volonté de trouver
une solution sans mettre ni les Ukrainiens ni les Européens autour de la table.
On sait que si une partie ne se trouve pas à table, c’est en général qu’elle
est au menu.
La réaction européenne doit être extrêmement vigoureuse. Toutes les initiatives
qui ont été prises par la présidente de la Commission, le président Macron, celle
qui va être prise cette semaine par le président du Conseil, Antonio Costa,
vont dans le bon sens. Mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaître
qu’aujourd’hui il n’y a pas d’unanimité européenne sur cette question.
> Notre posture de base n’est pas de considérer logique
et normal de faire un accord de paix qui va entériner la cession d’une série de
territoires de l’Ukraine. Mais un principe de base est une chose. Ce qui sera
le fruit d’une négociation destinée à mettre fin à un conflit en est une autre.
> Nous devons rester extrêmement mobilisés pour soutenir
l’Ukraine, y compris en lui procurant les armes et les équipements militaires
nécessaires. On s’est d’ailleurs engagés pour dix ans. L’initiative américaine
n'est pas la seule voie d’issue au conflit, et personne dans l’Union européenne
n’imagine se laisser imposer une solution par le seul duo États-Unis-Russie.
> On ne croit pas au caractère pertinent et durable d’une
paix qui concernerait l’Ukraine sans l’avoir elle-même impliquée et sans avoir
impliqué l’Europe. Un accord de paix, c'est quand deux belligérants
s’accordent, pas qu’on s’accorde ailleurs sur le dos des belligérants.
Si les États-Unis ont pris l’initiative de ce dialogue réhabilité avec Poutine
sans y impliquer les Européens et les Ukrainiens, c’est qu’ils sont conscients
que ça ne peut être qu’une étape vers un dialogue qui va devoir s’élargir.
> [Relation avec les États-Unis] On est déçus et
contrariés, mais on sait que pour pouvoir réhabiliter les enjeux du
multilatéralisme, de relations internationales fondées sur des valeurs et sur
le droit, il va falloir mettre beaucoup d’énergie à faire évoluer aussi la
position américaine, plutôt qu’exclusivement s’y opposer. On doit garder le
contact avec les États-Unis, qui restent d’abord un allié.
> En diplomatie on dit souvent: Too big to fail. La
relation avec les États-Unis est tellement importante que ce serait plus
problématique encore de la faire trébucher et échouer. On doit plutôt tenter de
limiter les effets collatéraux négatifs que la politique étrangère américaine
va générer. Je pourrais être tenté de blâmer les États-Unis en raison d’une
série de tweets choquants, de propos condamnables tenus sur la bande de Gaza et
d’excentricités contraires à ce que nous estimons être la nature d’une relation
amicale avec un partenaire de premier plan. Mais ça ne ferait pas avancer les
choses.
> [Extension du parapluie nucléaire français en Europe] On
n'en a pas encore discuté au Conseil des ministres mais, à mon sens, cela fait
partie des approches pragmatiques à envisager. Il faut travailler sur notre
dissuasion. On n'est pas dans un schéma où l'on craint l'arrivée des chars
russes sur la Grand-place de Bruxelles, mais on sait que le conflit sera
balistique, cyber et potentiellement physique pour les pays qui sont à la
frontière russe.
> [Augmentation du budget de la Défense] On est conscient
d'être le mauvais élève de la classe, et que nos alliés, vu le contexte,
s'impatientent. Il y a des expressions qui évoquent 3,5%, parfois 5%. D'autres
parlent de 2 % dès cette année. On entend ces messages. Mais cela me semble peu
réaliste dans le contexte budgétaire belge. (…)
Il ne suffit pas de dire qu'on va mettre 5 milliards de plus, on va les
chercher où? Et nous n'avons pas encore la certitude que les dépenses en
défense vont pouvoir être sorties du périmètre des critères budgétaires
européens. On verra si ce sera le cas et, si c'est le cas, si ça le sera pour
tout le monde.
> [Vidéo «Trump Gaza»] Je la trouve choquante et
malaisante. On ne peut pas forcer au déplacement d'une population. En droit
international, c'est un crime de guerre. Pendant ce temps, en Cisjordanie,
Israël déplace de force des dizaines de milliers de personnes. Ils sont
condamnables de la même manière. Notre ligne de conduite: le droit
international.
> [Agression du Rwanda contre la RDC]C'est une mauvaise
impression. Sur ce dossier, la Belgique est écoutée par beaucoup de
chancelleries en Europe et dans le monde. Si un paquet de sanctions à l'égard
du Rwanda était à l'ordre du jour lundi, c'est parce que la Belgique, avec
d'autres pays, a travaillé à la réaction de la Communauté européenne à l'égard
des agissements du régime rwandais par l'intermédiaire du M23. Il a été
souhaité d'attendre les résultats du dialogue d'Harare. Le signal des sanctions
est acquis mais leur mise en œuvre doit être liée à l'évolution de la situation
sur le terrain. À ce qui se passera ce week-end. La Belgique a été tellement
claire sur ce dossier que Kigali a suspendu la coopération au développement
pour ne pas avoir à subir l'opprobre d'une initiative belge en la matière. (…)
Il ne s'agit pas d'être pour ou contre l'un ou l'autre mais pour le droit
international, même s'il est indispensable que l'État congolais mette en œuvre
des réformes. Les problèmes de gouvernance ne peuvent pas servir de prétexte
pour violer l'intégrité territoriale d'un État. Nous condamnons l'attitude du
Rwanda et insistons sur la nécessité d'une refonte de la gouvernance en RDC et
l'organisation d'un dialogue national. (…)
L'objectif n'est pas de venir avec des schémas qui vont compliquer l'équation
mais de créer les conditions d'un dialogue national et que le dialogue régional
puisse porter ses fruits. Il n'y aura pas de solution militaire à ce conflit.
Cela doit passer par la diplomatie et la pression internationale pour que le
M23 arrête sa progression. (…)
Notre action ne doit pas être assimilée à une opportunité de nous refaire une
santé dans la région et de, comme d'autres pourraient être tentés de le faire,
venir faire le chacal sur le dos d'un pays en difficulté.
> [Voyage en Inde] Personne ne nie qu'il y a des
difficutés. Si on vivait dans un monde de bisounours où on ne dialoguerait
qu'entre États hypervertueux en matière de droits humains, ce serait formidable
mais hélas, ce n'est pas ce qui se passe. La vocation de la diplomatie est de
garder du contact avec des États qui ne sont pas forcément alignés sur nos
intérêts et nos valeurs. Sans ce dialogue, on ne pourra pas les faire évoluer.
Il n'y a plus eu de visite ministérielle belge en Inde depuis 2017, c'est inopportun
à l'égard d'un pays devenu un nouveau pôle de l'ordre économique mondial. (…)
Avec 330 entreprises, nous allons au contact de la réalité économique et
politique de l'Inde. Sans naïveté, nous devons avoir une démarche de main
tendue et intensifier les contacts avec l'Inde. Nous souhaitons de nouveaux
partenariats stratégiques en matière de défense, de connectivité, de
technologie de commerce, sans oublier l'accord de libre-échange que souhaite
l'Union européenne.
> La Belgique salue les efforts des pays arabes pour
aider à trouver une paix durable et durable au Moyen-Orient . L’actuel accord
de cessez-le-feu à Gaza doit être respecté. La phase 2 comprend le retour à
leurs familles de tous les otages restants et le retrait de l’armée israélienne
de Gaza. L’acheminement de l’aide humanitaire doit également être autorisé par
Israël, comme le dit la CIJ. L’Union européenne et la Ligue des États arabes
continueront à unir leurs efforts pour assurer la paix dans la région.
> La Belgique ne se contente pas de commercer avec
l’Inde—nous apportons un véritable changement.
Dans des secteurs comme la gestion de l’eau, le traitement des déchets,
l’innovation chimique et le recyclage, les entreprises belges développent des
solutions durables qui font la différence. D’Ekopak, Nuresys, Incofin et Blue
Foot Membranes en gestion de l’eau à Vyncke et Delta EM transformant les
déchets en énergie, nos entreprises sont à la pointe de l’innovation
environnementale et de la résilience climatique. Ce n’est pas simplement du
commerce, c’est bâtir un avenir plus vert et plus durable.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Zelensky a eu le courage de dire non et de refuser
l’inacceptable. La position européenne face au chantage et à la menace doit
être du même acabit. À nous de décider si nous voulons enfin être acteurs de ce
qui se joue ou en être spectateurs, à la merci des caprices des Empires qui
nous entourent.
L’Europe doit agir:
- Saisir les avoir russes gelés en Europe
- Réaliser
un emprunt commun pour financer l’autonomie
de la défense européenne
- Entériner
une coalition positive pour défendre
l’Ukraine,…
C’est maintenant que nous
choisissons notre avenir.
> Dire que nous sommes la remorque du MR est tout aussi
ridicule que de prétendre que nous étions historiquement scotchés au PS.
L’accord de l’Arizona est tout sauf l’accord du MR. C’était une vraie
négociation pour le ramener vers le centre.
> Dans un monde où les extrêmes semblent chaque jour plus
forts, il est important de pouvoir saluer de bonnes nouvelles: en Autriche, les
démocrates ont réussi à former un gouvernement, au-delà de leurs divergences…
Malgré la pression de l’extrême droite.
♦ DéFI
Sophie Rohonyi (présidente)
> L’Ukraine n’est pas à vendre!
> Ces mesures [de la Commission européenne] sont
salutaires. Plus que des mots, il fallait des actes traduisant que l’Ukraine
n’est effectivement pas seule. Il nous faudra à terme un marché unique des
industries et technologies de la Défense.
> Le président US ne cherche pas la paix. Il veut juste
dépouiller l’Ukraine de ses minerais et offrir des territoires à la Russie de
Poutine. L’Ukraine n’est pas à vendre! L’UE doit continuer à défendre l’agressé
face à l’agresseur. Aider l’Ukraine aujourd’hui = retrouver la paix demain.
> Nos ministres de la défense et des Affaires étrangères
ont, chacun dans leur style, plaidé pour que l’Ukraine concède des territoires
à la Russie. Gravissime! Leurs rétropédalages n’y changent rien: la crédibilité
de notre soutien à l’Ukraine et à sa souveraineté est entachée.
François de Smet
(député)
> Il est temps de penser à un déscotchage des Etats-Unis.
> Terrible de voir les Etats-Unis malmener et lâcher
l'Ukraine. L'Ukraine est la partie agressée. La Russie est l'agresseur. Les
Européens, même seuls, doivent rester solidaires de cette nation. Il n'y a pas
d'autre choix possible. Slava Ukraini!
> Tour se passe exactement comme Vladimir Poutine l'avait
prévu. Les Européens sont à présent face à un tournant décisif : accepter la
loi du plus fort ou prendre leur destin en mains.
> - Oui, il faut atteindre les 2% de dépenses militaires
dès cet été - Oui, les dividendes et ventes de certaines participations
justifient un tel effort... mais attention à ne pas se séparer d'actifs
stratégiques publics comme Proximus ou Bpost - Oui, utiliser les 200 milliards
d'avoirs russes confisqués pour aider la résistance ukrainienne est possible et
souhaitable.
> Les points communs entre MM. Poutine et Trump ? - ils
sont imprévisibles - ils sont dangereux - ils parient constamment sur la
faiblesse des Européens. Donnons-leur tort.
> Emprisonnement arbitraire de l'écrivain Boualem Sansal.
Après avoir reçu un décembre une réponse polie, convenue mais assez peu engagée
du ministre des affaires étrangères Bernard Quintin (MR), j'ai tenté ce
mercredi de sensibiliser le nouveau ministre Maxime Prévôt (les Engagés) sur la
détention de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. J'ai, là encore, reçu
une réponse généraliste sur les droits humains en Algérie, peut-être un tout
petit plus engagée, mais pas encore à la hauteur des enjeux. Je le répète une
fois encore: emprisonner un écrivain c'est une question de valeurs universelles
et c'est insupportable. Toute voix compte, y compris celle de la diplomatie
belge. Je ne désespère pas d'avoir sensibilisé le nouveau ministre sur la
spécificité du cas de Boualem Sansal, et je continuerai à taper sur le clou.
> Echange avec le ministre des affaires étrangères sur
l'Iran. Dans cette dictature théocratique, les opposants politiques risquent
chaque jour leur liberté et leur vie. Behrouz Ehsani, (69 ans), Mehdi Hassani
(48 ans), Pakhshan Azizi (40 ans). Ces trois exemples soulignent que les droits
de l’homme sous leur forme la plus élémentaire continuent à être bafoués de
manière sanglante , en dépit des appels à l’aide et des campagnes menées avec
courage par les ONG. Rappelons que l’année dernière, pas moins de 1000
exécutions ont été recensées dans le pays où règne un régime de terreur. Les
Iraniens et les Iraniennes ont besoin d’un soutien international fort. Ils
doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls. En l'occurrence toute voix compte, y
compris celle de la Belgique.
● Estonie
♦ Gouvernement
Kristen Michal (premier ministre)
> En tant que l’une des régions les plus riches du monde, l’Europe
doit investir davantage dans sa propre défense. Notre liberté n’a pas de prix. Je
suis heureux de voir l’unité à la table du Conseil de l’UE hier pour prendre
des mesures concrètes dans cette direction. Beaucoup de travail reste à faire,
mais l’Europe sera à la hauteur du défi.
> Lors de la réunion du Conseil de l’UE avec Zelensky,
nous avons confirmé notre soutien indéfectible. L’Europe s’est engagée à mettre
l’Ukraine en position de force.
L’Estonie espère également approfondir sa coopération avec l’industrie
ukrainienne de la défense, et nous voyons un potentiel à travailler ensemble
sur des produits innovants.
> Les Ukrainiens veulent que l’agression de la Russie
cesse, tout comme l’Europe. Pour parvenir à une paix juste et durable, l’Europe
doit faire preuve de force.
Nous devons accroître l’aide militaire à l’Ukraine, augmenter la pression sur
la Russie et renforcer la défense européenne.
> Plus de soutien et de garanties de sécurité crédibles
pour l’Ukraine. Plus de pression sur la Russie. Nous le maintenons tant au sein
de l’UE que dans l’alliance transatlantique.
> L’Estonie est parmi les plus grands partisans de
l’Ukraine et vise à consacrer 5% du PIB à la défense. L’Europe est engagée
envers ses alliés et amis - les États-Unis et l’Ukraine.
> Une paix injuste frapperait tout le monde. La Russie a
plus d’hommes sous les armes aujourd’hui qu’avant l’invasion. Si la guerre se
termine aux conditions de l’agresseur, que feront-ils? Deviendront-ils
professeurs d’éducation physique? Probablement pas. La menace contre le monde
démocratique dure jusqu’à ce que nous forcions la Russie à changer ses
objectifs.
● Irlande
♦ Gouvernement
Michéal Martin (Premier ministre)
> Nos économies dépendent d’une architecture de sécurité solide à
travers l’Europe.
> J’ai la plus grande admiration et le plus grand respect
pour le président Zelenskyy et le peuple ukrainien. L’Ukraine mérite une paix
juste et durable. C’est dans notre intérêt à tous.
> Des discussions concrètes et substantielles sur le
commerce, l’énergie, la sécurité, les migrations et l’éducation au cours du
Sommet Royaume-Uni et Irlande de ce matin.
Le Royaume-Uni est un partenaire stratégique clé pour l’Irlande. Je me félicite
de l’ambition commune d’atteindre le potentiel de nos partenariats à travers
nos îles.
> Dans un exercice de souveraineté, c’est l’Oireachtas
[Parlement irlandais] qui décide des missions de maintien de la paix auxquelles
nous envoyons nos troupes.
La Russie - ou tout autre membre du Conseil de sécurité de l’ONU - ne devrait
pas avoir un droit de veto.
> Journée importante pour l’exécutif de l’Irlande du Nord
avec la publication de son nouveau programme pour le gouvernement. Bon nombre
des priorités, comme la santé, le logement et les services de garde d’enfants,
concernent l’ensemble de l’île, et nous pouvons les aborder ensemble.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> L'Europe politique est née de l'Europe de la #défense. Ceux qui disent
non au plan Von der Leyen aujourd'hui par populisme ou par calcul électoral – Schlein,
Salvini, Fratoianni, Conte, Gualtieri -- favorisent la dissolution de l'Europe.
Nous sommes d'un autre côté.
> Non, Giorgia Meloni, le réarmement est le mot juste
pour ce qui est nécessaire. Ici, le seul message qui n'est pas clair est celui
que vous donnez, à gauche et à droite, parce que vous n'avez pas la force d'une
direction d'État, capable de parler un langage adapté à l'Histoire.
> Ce soir, l'UE décide de son existence. Les fonds pour
l'augmentation des dépenses de défense et l'aide à l'Ukraine doivent être
lancés immédiatement. Prenez note du virage pro-Poutine des États-Unis et
poursuivez la construction d'un centre de commandement et de contrôle parallèle
à l'OTAN. Si Orban s'y oppose, il devrait être renvoyé là où il a toujours été
avec les fascistes pro-Poutine. Le temps de la rhétorique pro-européenne sans
la force de défendre ses valeurs doit prendre fin.
> Comme pour les projets de loi #nucléaire, le
gouvernement Meloni se moque du nucléaire. Au début des années 1930, nous
verrons peut-être des réacteurs de nouvelle génération, déclare Pichetto. Ce
n'est qu'à ce moment-là que l'énergie nucléaire reviendra en Italie. Mais
pourquoi faire un règlement aujourd'hui ? Pour faire la une des journaux. Les
centrales existantes, parfaitement sûres, ne seront pas construites, les
profits absurdes des producteurs d'énergie renouvelable ne seront pas régis.
Rien ne sera fait, comme pour presque tout le reste. Juste du bruit.
> 1) Tous les dirigeants des pays européens ont appelé
Poutine pour lui demander d'arrêter. S'est-il arrêté ?
2) Quel est le projet belliqueux d'une Europe qui a tourné
le dos à la prise de la Crimée par Poutine ?
3) Les pays baltes ont été envahis par la Russie et l'Union
soviétique tout au long de leur histoire. Est-il réaliste de penser que trois
pays de six millions d'habitants veuillent envahir la Russie ?
4) Depuis Pierre le Grand, la Russie a toujours mis en œuvre
des politiques expansionnistes sur d'autres territoires.
Vous voyez ici qu'il ne s'agit pas de discuter de la guerre, de l'aide, de
l'armée européenne, sujets sur lesquels chacun peut avoir son opinion légitime.
Il s'agit de dire des faussetés historiques sans se contredire tous les soirs à
la télévision.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Ce sont des heures très délicates et difficiles pour la politique
étrangère, et donc pour notre avenir.
La scène absurde de la semaine dernière à la Maison Blanche a produit un
clivage dévastateur entre l'administration Trump et l'Ukraine, mais aussi entre
les États-Unis et l'Europe.
J'ai reçu de nombreux courriels, dont certains me demandent de crier plus fort
ma colère face à ce qui se passe.
Mes chers amis, en politique étrangère, crier ne sert à rien.
Faire des tweets à effet, faire mousser sa colère sur les médias sociaux,
proclamer des positions musclées uniquement bonnes pour vos followers, ça
marche pour ceux qui veulent avoir... des cœurs sur leur page Instagram.
Si vous voulez des populistes géopolitiques, tournez-vous et vous n'aurez que
l'embarras du choix. Mais je n'appartiens pas à cette catégorie. Et comme
j'aime la politique, et la politique étrangère, je pense que c'est le moment de
faire une réflexion non superficielle.
> Nous avons besoin des États-Unis d'Europe. Aujourd'hui,
beaucoup le disent, il y a six mois, nous étions seuls, vous vous souvenez ?
Nous avons besoin de ce rêve. Un rêve difficile à réaliser, mais qui,
entre-temps, ouvre la voie à une plus grande intégration et à un meilleur
partage de l'Union européenne. La crise peut être l'occasion de réveiller
l'Europe. Starmer et Macron sont en marche, Merz semble être dans le jeu,
Meloni manque à l'appel.
> L'alliance atlantique n'est pas en cause. Et elle est
bien plus forte que les changements d'humeur (ou d'intérêt) de Donald Trump.
Bien sûr : nous n'aimons pas ces États-Unis. Mais notre relation avec
Washington ne dépend pas du locataire pro tempore de la Maison Blanche. Ce qui
est important, c'est que l'Europe parle d'une seule voix à la table avec Trump.
> Nous avons besoin d'une véritable initiative
diplomatique pour une trêve puis une paix entre l'Ukraine et la Russie. J'ai
voté pour les sanctions, j'ai voté pour l'envoi d'armes, je n'ai jamais eu de
doute sur qui est l'agresseur et qui est l'agressé. Mais je dis depuis le 24
février 2022 que l'Europe doit avoir son propre envoyé spécial, qui soit un
homme politique et non un fonctionnaire. Un homme comme Tony Blair ou Angela
Merkel, pas un bureaucrate.
> Nous avons besoin d'investissements dans la défense,
bien sûr. J'étais au sommet de l'OTAN au Pays de Galles lorsque nous avons
décidé d'investir 2 % dans la défense. Mais attention : investir dans l'armée
ne signifie pas acheter des balles, mais investir dans la recherche,
l'innovation, les start-ups, les laboratoires de recherche. Les dépenses
militaires ont produit Internet et des médicaments extraordinaires, mais elles
ont aussi permis d'avoir des smartphones ou des fours à micro-ondes. Car la
technologie est le véritable investissement militaire.
> Travailler gratuitement n'est pas une formation, c'est
de l'exploitation. Écoutez les histoires de ces jeunes : ils appellent cela des
stages, mais trop souvent, c'est un cauchemar. Des jeunes qui travaillent sans
protection, sans salaire, sans perspectives. Finie l'exploitation : les stages
doivent être une opportunité, pas un vide sans avenir, et le travail doit être
rémunéré, toujours.
Nous soumettrons quatre propositions de loi à l'Assemblée :
- Abolir les stages extrascolaires
- Réglementer les stages curriculaires
- Réduire de moitié l'IRPEF pour les travailleurs de 25 à 35 ans
- Revenu de formation pour ceux qui étudient
> Pourquoi les Italiens devraient-ils payer la propagande
de Salvini et Meloni avec leurs impôts ?De l'affaire Diciotti au gaspillage de
l'absurde centre pour migrants en Albanie, ceux qui ont commis des erreurs
doivent payer.
Les amendes pour le gaspillage de la gestion des migrants doivent être payées
par le premier ministre et les ministres. De leur propre poche, merci. Giorgia,
moins de victimisme et prépare le transfert vers l'Albanie.
● Slovénie
♦ Gouvernement
Robert Golob (premier ministre)
> Je crois qu'aujourd'hui, en Europe, nous pourrons nous
accrocher à ce qui fait notre force : l'unité.
D'une part, il y a l'agression de la Russie en Ukraine et la manière de
maintenir l'unité dans la recherche d'un chemin vers la paix. Nous prendrons
note des nouvelles propositions concernant la recherche d'une formule de
cessez-le-feu, puis de paix.
L'Europe doit se tenir debout. Ce n'est qu'en construisant une Europe plus
résistante que nous pourrons contribuer à rendre le monde meilleur et plus
pacifique.
Le moyen le plus efficace est de construire notre propre industrie, y compris
l'industrie slovène, mais surtout l'industrie européenne, d'investir de
l'argent dans un double rôle, c'est-à-dire dans le renforcement de la
logistique, des systèmes de santé et de la science.
> Investir dans la science est l'une des meilleures
choses que le budget d'un pays, ou la société dans son ensemble, puisse faire
pour son avenir.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> les États-Unis ont lancé une guerre commerciale contre le Canada, leur
partenaire et allié le plus proche – leur ami le plus proche. Les Canadiens
sont raisonnables, mais nous ne reculerons pas devant un combat. Pas lorsque
notre pays est en jeu.
> Dès l’entrée en vigueur des droits de douane
américains, on a réagi. Le Canada imposera des droits de douane de 25 % sur 155
milliards de dollars de produits américains. D’abord sur 30 milliards, puis sur
125 milliards de dollars de dollars de marchandises dans 21 jours.
> La guerre de la Russie contre l'Ukraine n'a pas
commencé le 24 février 2022. Elle a commencé il y a plus de dix ans, en Crimée.
Depuis, le Canada a toujours été clair: nous sommes aux côtés du peuple
ukrainien.
> À Londres, j’ai annoncé de nouvelles sanctions contre
des alliés du Kremlin, dont des organisations paramilitaires et leurs
dirigeants, complices de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. On
ne va pas permettre à des agents de la Russie de prolonger cette invasion
illégale.
> La Russie a envahi illégalement et injustement
l’Ukraine. Depuis trois ans, les Ukrainiens se battent avec courage et
résilience. Leur combat pour la démocratie, leur liberté et leur souveraineté
nous concerne tous. Le Canada continuera à soutenir l’Ukraine et les Ukrainiens
dans leur quête d’une paix juste et durable.
> Les parents se sont fait dire pendant des dizaines
d’années que des services de garde abordables, ce n’était pas possible. On a
prouvé le contraire. À l’heure où l’on se parle, 11 provinces et territoires
ont accepté de poursuivre le programme jusqu’en 2031.
● Etats-Unis
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Donald Trump a prononcé l’un des discours présidentiels les plus
clivants de l’histoire américaine. Il n’a pas tenté d’unir le pays ni de parler
des graves défis économiques auxquels sont confrontés les Américains au
quotidien. Au lieu de cela, le président Trump a promu l’irresponsable budget
républicain qui met en place la plus grande coupe à Medicaid dans l’histoire de
notre pays. Les démocrates continueront à se battre pour améliorer la vie des
gens et ensemble, nous traverserons ce moment turbulent. (…)
La grande majorité des démocrates ont fait preuve de retenue, ont écouté ce que
le président avait à dire et, bien sûr, nous sommes en profond désaccord. Le
plus gros problème que j’ai eu avec le discours, c’est qu’il n’y avait rien de
dit, rien d’exposé, rien articulé par Donald Trump pour répondre aux besoins du
peuple américain, particulièrement en ce qui concerne l’économie. Donald Trump
a promis de réduire les coûts. En fait, il a promis de réduire les coûts dès le
premier jour. Nous savons que les prix de l’alimentation ne baissent pas. Ils
augmentent. L’inflation est en hausse. Et le marché boursier est en baisse, ce
qui nuit à la sécurité de la retraite des Américains ordinaires. (…)
Lorsque Donald Trump a prétendu de manière farfelue qu'il était le président le
plus accompli de l'histoire des États-Unis, dépassant même George Washington,
nous savions qu'il allait venir au Congrès et mentir de manière répétée au
peuple américain. Nous savions qu'il allait venir devant le Congrès et mentir à
plusieurs reprises au peuple américain, et c'est exactement ce qu'il a fait.
Mais cela montre bien qu'il s'agit toujours de lui et jamais du peuple américain.
C'est pourquoi l'économie s'effondre. La situation ne s'est pas améliorée.
Elles empirent. Et le monde libre est en train de s'effondrer parce que Donald
Trump fait du pied à Vladimir Poutine.
> Les tarifs douaniers imposés à nos alliés
nord-américains et à d’autres pays, qui sont appliqués de façon maladroite,
vont encore éroder l’économie. Et nous voyons les conséquences de l’inattention
de Trump dans l’action et maintenant son assaut direct sur une économie stable
en adoptant ces tarifs. Les coûts continueront d’augmenter et le peuple
américain sera perdant.
> Le soutien américain à l’Ukraine est ancré dans nos
propres intérêts de sécurité nationale. L’Amérique est plus forte lorsque la
Russie est plus faible, et nous sommes bien sûr affaiblis lorsque la Russie est
plus forte. Et nous ne pouvons pas permettre à l’agression russe de réussir
ici. C’est pourquoi nous avons soutenu la bravoure et le courage du peuple
ukrainien. L’Ukraine est également du côté de la démocratie, de la liberté et
de la vérité. La Russie est du côté de la tyrannie, de l’oppression et de la
propagande. Et l’Amérique, bien sûr, devrait toujours être alignée sur les
intérêts de ces principes — ces principes de démocratie, de vérité et de
liberté.
> Le Congressional budget office [Bureau du budget du
Congrès] a confirmé ce que nous savions depuis longtemps à propos du budget
républicain imprudent. Les républicains de la Chambre des représentants et
Donald Trump ont proposé la plus grande réduction de Medicaid de l'histoire des
États-Unis et ils ont également visé la sécurité sociale et
l'assurance-maladie. Que les choses soient claires. Les démocrates de la
Chambre des représentants vont se ranger du côté du peuple américain, ce qui
signifie se ranger du côté de la sécurité sociale, de Medicare, de Medicaid, de
nos anciens combattants, de l'assistance nutritionnelle pour les enfants et les
familles et des soins de santé de chaque Américain. Les républicains tentent de
priver des dizaines de millions d'Américains de leurs soins de santé. Les
enfants seront dévastés. Les familles seront dévastées. Les personnes
handicapées seront anéanties. Et les Américains âgés seront dévastés. Les
hôpitaux fermeront - y compris dans l'Amérique rurale - dans tout le pays et
les maisons de retraite fermeront leurs portes. Telles sont les conséquences du
budget des républicains de la Chambre des représentants, et tous les démocrates
continueront à s'y opposer.
> L’inflation est en hausse, la confiance des
consommateurs est en baisse et les Républicains font tomber l’économie en temps
réel.
> Les démocrates à la Chambre des communes sont
déterminés à financer le gouvernement d’une manière qui favorise le bien-être
économique, la santé et la sécurité des Américains ordinaires. La principale
démocrate du comité des crédits, Rosa DeLauro, est toujours prête et disposée à
parler avec nos collègues républicains, mais l’administration Trump n’a rien
fait pour les faire sortir de la table des négociations et les républicains de
la Chambre ont quitté la table des négociations.
Comme le récent vote sur la résolution budgétaire l’a clairement montré, il n’y
aura pas de soutien pour une loi partisane qui ne protège pas la qualité de vie
des Américains, surtout en ce qui concerne la sécurité sociale, Medicare et
Medicaid. Malheureusement, il semble que les républicains, qui contrôlent la
Chambre, le Sénat et la présidence, sont une fois de plus déterminés à faire
taire le gouvernement et à nuire aux Américains ordinaires.
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
> [Lors de son discours devant le Congrès] le président Trump a rompu
promesse après promesse et dit mensonge après mensonge.
Il y avait plus de vérité dans 10 minutes de la réfutation d’Elissa Slotkin que
2 heures de la diatribe de Donald Trump.
Au lieu de se concentrer sur la réduction des coûts, dans le premier mois de
mandat de Donald Trump, l’inflation, les loyers, l’épicerie et l’influence de
Poutine sont tous en hausse.
Le marché boursier est en chute libre alors qu’il commence des guerres
commerciales mal conçues avec nos alliés, nuisant à nos familles, à nos
familles et à notre population.
Les Américains regarderont ce qu’il a fait, pas ce qu’il dit, et verront la
destruction qu’il commence à causer sur vous, votre famille et notre pays.
Les sénateurs démocrates continueront de se battre pour un avenir meilleur pour
les familles américaines et de tenir l’administration Trump responsable. >
Les tarifs de Trump sur le Canada et le Mexique augmenteront les coûts pour la
famille américaine moyenne de 2000 $ par an.
Il augmentera les coûts de l’alimentation, de l’essence et autres.
Tout pour payer les allégements fiscaux des milliardaires.
> > « Lorsque je gagnerai, je ferai immédiatement
baisser les prix dès le premier jour. » C’est ce que Trump a promis. Mais
vous ne l’entendrez pas le dire ce soir [lors de son discours devant le
Congrès].
L’inflation a augmenté
Hausse des prix de l’énergie
Le prix des œufs a augmenté de 15 %
Les coûts de logement augmentent
Et bien plus encore
Les démocrates continueront à se battre pour vous.
> Les démocrates du Sénat viennent de prendre la parole
pour présenter résolution après résolution en utilisant le consentement unanime
pour lutter pour l’Ukraine et la démocratie et condamner Poutine.
Ce sont des idéaux et des valeurs américains. Ce soir, quelques sénateurs
républicains les ont tous bloqués.
Nous ne devons pas cesser de lutter pour l’Ukraine et la démocratie.
> Trump est tellement désespéré d’être aimé par Poutine qu’il
semble donner à la Russie un énorme avantage en arrêtant le partage de
renseignements avec l’Ukraine.
Cette information fournit un avertissement précoce lorsque Poutine cible non
seulement des sites militaires, mais aussi des civils, des hôpitaux et des
maisons.
> Donald Trump est si désespéré de gagner l’affection
d’un voyou comme Vladimir Poutine qu’il semble lui donner un laissez-passer
alors que la Russie continue à lancer des opérations cybernétiques et des
attaques par ransomware contre les infrastructures américaines critiques,
menaçant notre sécurité économique et nationale.
C’est une grave erreur stratégique pour Donald Trump de désarmer
unilatéralement contre Poutine.
La meilleure défense est toujours une attaque forte, et cela vaut également
pour la cybersécurité.
Les démocrates continueront de se battre pour tenir Donald Trump responsable
des dommages qu’il cause à notre sécurité.
> Trump et Vance font le sale boulot de Poutine.
Les sénateurs démocrates ne cesseront jamais de se battre pour la liberté et la
démocratie.
> Le peuple américain ne va pas se laisser faire et
laisser Trump et les républicains ruiner ce pays pour donner des réductions
d’impôts à leurs copains milliardaires.
> Les tarifs douaniers de Trump sur le Canada et le
Mexique signifient que les familles américaines pourraient voir 2000 $ de
plus en dépenses chaque année. Trump entame une guerre commerciale avec nos
partenaires commerciaux les plus proches. Et tout ça pour qu’il puisse réduire
les impôts de son club de milliardaires. Les démocrates n’arrêteront pas de se
battre pour les familles.
> Les Américains de tout le pays s’organisent et se mobilisent pour défendre
les soins de santé, la sécurité sociale et les moyens d’existence des familles
américaines.
> Alors que l’antisémitisme ne cesse de se répandre dans
le monde depuis le 7 octobre, l’administration Trump a embauché un haut
fonctionnaire du Pentagone avec une histoire de théories du complot antisémite
et d’extrémisme. C’est scandaleux, et le secrétaire Hegseth doit la virer
maintenant.
> L’onde de choc de l’élimination du ministère de
l’Éducation nuira à presque tous les enfants, enseignants, familles et
communautés en Amérique. Près de 90 % des élèves du pays fréquentent les
écoles publiques. Sans financement fédéral, de nombreuses écoles rurales
pourraient disparaître et s’effondrer littéralement à la fondation. Les
démocrates se battront contre cette horrible décision.
> La tentative de Donald Trump et Linda McMahon de fermer
le ministère de l’Éducation nuira à nos enfants. Les démocrates ne cesseront
jamais de se battre pour nos enfants.
> Les Américains ne veulent pas d’un milliardaire radical
et déconnecté qui sabre dans le financement des écoles publiques. Linda McMahon
n’est pas qualifiée pour diriger l’éducation publique américaine. C’est
pourquoi Trump l’a nommée. Elle est le choix parfait pour brûler notre système
d’éducation publique à la terre.
Les démocrates se battent pour notre système d’éducation.
> Le directeur intérimaire de la sécurité sociale l'admet
:Le DOGE [d’Elon Musk] fait la pluie et le beau temps et supprime les
prestations sociales. Le licenciement du personnel de la sécurité sociale et la
fermeture de bureaux signifient que les gens perdent leurs prestations. Nous
continuerons à nous battre pour protéger la sécurité sociale.
> Traduire cette administration en justice est l’une de
nos principales stratégies pour lutter contre leur anarchie, et nous
n’arrêterons pas de nous battre pour le peuple américain.
> Quoi que disent Trump et les républicains au Congrès
Voici les faits - Les objectifs budgétaires du GOP signifient qu’ils vont
sabrer le Medicaid ou le Medicare.
Et tout cela pour donner des réductions d’impôt à leur club de milliardaires.
Les démocrates ne cesseront jamais de se battre pour Medicaid et Medicare.
> En un peu plus d’un mois, Trump, Musk et les
républicains ont mis en route le plus grand transfert de richesse en faveur des
milliardaires que nous ayons vu dans l’ère moderne.
Rien de ce que Trump dira dans son discours demain ne changera cela.
Les démocrates se battent pour vous.
Cory Booker (sénateur
du New Jersey)
> En début de semaine, Donald Trump a prononcé un nouveau discours
d'autosatisfaction truffé de ce que les vérificateurs de faits ont appelé des
mensonges et des affirmations trompeuses.
Voici cinq exemples de ses nombreux mensonges
Il a déclaré avoir « trouvé des centaines de milliards de dollars de fraude ».
Ce n'est pas le cas. Elon Musk et lui-même qualifient simplement de « fraude »
toutes les dépenses qu'ils n'apprécient pas, qu'il s'agisse de dépenses liées à
la sécurité sociale, à la recherche sur le cancer ou à la prise en charge des
anciens combattants.
Il a déclaré qu'il avait « mis fin à un gouvernement militarisé, où [...] un
président en exercice est autorisé à poursuivre vicieusement son adversaire
politique, comme moi».
C'est un jury composé de pairs de Trump qui l'a reconnu coupable de dizaines de
délits. Son directeur du FBI a littéralement rédigé une liste d'ennemis.
Il a déclaré que l'une de ses « toutes premières priorités est de sauver notre
économie et d'apporter un soulagement spectaculaire et immédiat aux familles de
travailleurs. »
Sous Trump, les prix sont en hausse, la confiance des consommateurs est en
baisse, et il se concentre uniquement sur la réduction de vos soins de santé
pour accorder des allègements fiscaux aux milliardaires.
Il a affirmé avoir trouvé 8 millions de dollars de dépenses fédérales « pour
rendre les souris transgenres ».
Ces dépenses... n'existent pas. L'une des études auxquelles il faisait
référence comprenait des tests sur des souris transgéniques - utilisées dans la
recherche biomédicale depuis près de 50 ans - afin d'améliorer les traitements
pour les humains.
Et il a déclaré qu'il « travaillait dur pour faire baisser [le prix des œufs]
».
Ce n'est pas le cas. Les prix ont grimpé en flèche, il a licencié les experts
de l'agence qui pouvaient l'aider et il rejette la faute sur les autres au lieu
de faire quoi que ce soit.
Alors que les Américains s’inquiètent de l’augmentation du loyer et des frais
d’épicerie, Trump passe son temps à inventer des mensonges bizarres sur les
"souris transgenres" et à blâmer les autres pour les problèmes qu’il
a promis de résoudre.
Il vous ment parce qu’il ne vous respecte pas.
Adam Schiff (sénateur
de Californie)
> Les droits de douane sont en vigueur.
Les droits de douane sont supprimés.
Les tarifs sont en vigueur.
Les tarifs sont supprimés.
L'hésitation de Trump et le chaos qu'elle engendre ne garantissent qu'une chose
:
L'économie est en panne.
> Donald Trump a échappé à la responsabilité devant les
tribunaux. Maintenant, il utilise le département de la justice comme son épée
et son bouclier, menaçant ses ennemis et protégeant les corrompus.
Si nous continuons dans cette voie, que restera-t-il?
Un triste souvenir d’une époque où nous avions réalisé les rêves de nos
fondateurs, pour ensuite gaspiller le don de notre héritage.
> Il fut un temps où les membres du Congrès des deux
partis critiquaient le président Biden pour ne pas avoir soutenu l’Ukraine avec
suffisamment de force. J’étais l’un d’entre eux.
Qu’est-ce que mes collègues républicains disent maintenant que Trump refuse
tout soutien à l’Ukraine?
Pour trop d’entre eux, la réponse est rien.
> Un faible président américain coupe le soutien du
renseignement à l’Ukraine - ce qui rend plus difficile la défense contre
l’envahisseur russe - et fait une fois de plus les volontés du dictateur
Poutine. Pas la paix par la force, ni la paix, ni la force. Juste plus de
faiblesse.
> Trump brise toutes les promesses qu’il fait. Il a
promis de réduire le coût de la vie. Il a promis de respecter nos vétérans. Mais
il y a une promesse que vous pouvez compter sur lui : réductions d’impôt pour les milliardaires.
> Si vous vous demandez comment se passent les politiques
économiques de Donald Trump – comparez votre facture d’épicerie de décembre à
celle de la semaine dernière. Gaslight tout ce qu’il veut – la réalité est que
les familles américaines souffrent. Et Trump ne fait qu’empirer les choses.
> Des choses qui vont devenir plus chères en Amérique,
grâce à la guerre commerciale de Donald Trump :
Acheter une maison. Faire l’épicerie. Remplacer des appareils électroménagers.
Réparer une voiture (ou en acheter une neuve). Payer une facture d’énergie.
Démarrer une entreprise.
Je suppose que c’est ce qu’il appellerait « plaisir pour toute la
famille ».
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Nous sommes au bord d’une
trahison historique de l’Ukraine par les Etats-Unis. Le gouvernement doit
saisir les dizaines de milliards de livres d’actifs russes dans notre pays et
les utiliser pour soutenir l’Ukraine.
> JD Vance efface
de l’histoire les centaines de soldats britanniques qui ont donné leur vie en
Irak et en Afghanistan.
> Nigel Farage
parle à Trump et fait des excuses pour Poutine. Il préférerait leur lécher les
bottes plutôt que de défendre l’Angleterre.
> Vos factures
d’eau montent en flèche, pendant ce temps, les compagnies de l’eau déversent
des eaux usées dans les rivières locales et font fortune avec elles. Nous avons
besoin d’un nouvel organisme de réglementation qui aura le pouvoir de contrôler
ces entreprises du secteur de l’eau qui échappent à tout contrôle.
> Tout le monde a
été choqué par l’attaque honteuse de Trump contre Zelensky – c’est-à-dire, tous
sauf Nigel Farage, bien sûr. C’est
clair : Nigel Farage et le Parti réformiste ne défendront pas la
Grande-Bretagne, et ils ne résisteront jamais contre Donald Trump.
> Il y a des gens
qui s’inquiètent vraiment de savoir comment ils vont pouvoir chauffer leur
maison. Le moins que le gouvernement puisse faire pour les retraités qui
perdent leur paiement de carburant d’hiver est de les protéger contre cette
nouvelle hausse des prix de l’énergie.
Ed Davey
(leader)
> En suspendant toute aide militaire à l’Ukraine, Donald Trump a humilié
les gens qui prétendaient qu’il était un allié fiable uniquement dans la
recherche de la paix. Le Royaume-Uni et l’Europe doivent saisir les actifs
russes gelés pour résister à la guerre injuste et sauvage de Poutine.
> Nous devons réduire notre dépendance envers les
États-Unis... Je crains que le président Trump ne soit pas un allié fiable par
rapport à la Russie.
> Si nous retirons notre aide, l’écart sera comblé par
nos ennemis, à long terme c’est une très mauvaise stratégie de défense.
Victoria Collins (députée)
> Le gouvernement a lâché la batte, alors nous la prenons et proposons
des changements pour mettre les enfants en premier et rendre le monde en ligne
plus sûr.
> Nous avons besoin d’une paix durable en Ukraine en
travaillant avec nos partenaires européens.
Richard Foord (député)
> Le premier ministre rappellera-t-il gentiment au
gouvernement américain que le Royaume-Uni était là pour les États-Unis après le
11 septembre et pour l’Irak et qu’ils se souviendront de notre amitié de
longue date lorsque nous penserons aux garanties de sécurité pour l’Ukraine? Le
vice-président J.D. Vance devrait avoir beaucoup plus de respect pour ceux qui
ont perdu la vie.
● Suisse
♦ Le Centre
> Oui à l’équité fiscale
Aujourd’hui les couples mariés paient plus d’impôts et reçoivent moins de
rentes AVS que les couples non-mariés. Afin de mettre un terme à ces
discriminations nous avons récolté des signatures pour nos initiatives pour des
impôts et des rentes équitables. Nous les avons déposés le 27 mars 2024 et ils
ont abouti.
Rentes équitables
Aujourd’hui les couples mariés sont discriminés dans l’AVS. En effet,
avec deux rentes séparées, les couples non-mariés reçoivent jusqu’à 200% du
montant maximal d’une rente AVS. Les couplés mariés eux reçoivent au maximum
150% du montant maximal. Et ce même s’ils ont versé l’intégralité de leurs
cotisations tout au long de leur vie. Environ 700’000 personnes sont concernées
par cette discrimination, soit presque 9 couples de retraités mariés sur 10.
Impôts équitables
Aujourd’hui les couples mariés sont également discriminés en matière
d’impôts. En effet, leurs revenus sont additionnés lors du calcul de l’impôt
fédéral. Environ 1’400’000 personnes mariées tombent ainsi dans une tranche
d’imposition plus élevée que les non-mariés. Elles paient alors plus d’impôts
fédéraux, alors qu’elles ont le même revenu.
Voulez-vous aussi des impôts équitables pour les couples mariés ? Alors
soutenez notre initiative pour des impôts équitables, avec laquelle nous
voulons introduire le modèle du calcul alternatif de l’imposition.
L’administration fiscale procèdera alors à deux calculs pour les couples mariés
:
- Le calcul habituel de l’imposition commune des époux.
- Un calcul alternatif sur la base d’une imposition séparée des conjoints,
comme c’est le cas pour les personnes non-mariées.
Les couples mariés ne paieront au final que le montant d’impôt le moins
élevé. C’est une solution pragmatique et équitable. Les deux calculs se feront
sur la base d’une seule déclaration d’impôts – pour les couples mariés rien ne
changera donc à ce niveau-là.
> Exploiter le
potentiel d’économies des médicaments, pour un système de santé accessible
Demain, le Conseil des États examinera le deuxième volet de mesures visant à
maîtriser les coûts. Le fait qu’un accord entre les deux chambres semble se
dessiner sur la mesure des rabais de volume est un bon signal. Cette mesure
permet d’exploiter le potentiel d’économies sur les médicaments et contribue à
freiner la hausse des coûts de la santé. Après le succès du financement
uniforme des prestations (EFAS), Le Centre continue de défendre des solutions
constructives pour la maîtrise des coûts dans le domaine de la santé, afin de
garantir un accès à des soins abordable pour tout le monde.
La hausse incessante des primes d’assurance maladie est inacceptable et
il est urgent d’agir. Selon de nombreuses études et un rapport d’experts de 2017 mandaté
par la Confédération, environ 20 % des coûts pris en charge par l’assurance
maladie obligatoire, soit 8 milliards de francs, pourraient être économisés en
réduisant les inefficacités, sans compromettre la qualité des soins. « Après le succès
d’EFAS, il faut continuer les réformes. La lutte contre les inefficacités est
nécessaire pour garantir un système de santé accessible et de qualité »,
déclare Marianne Maret, conseillère aux États (VS).
Rabais de quantité, une avancée significative
Les mesures contenues dans le deuxième
volet, qui seront débattues au Parlement durant cette session, vont dans la
bonne direction. Elles permettraient notamment d’exploiter un potentiel
d’économies de 400 millions de francs grâce à l’introduction des modèles de
suivi des coûts, dont l’objectif est de réduire le coût des médicaments sans
compromettre la sécurité de l’approvisionnement. « Le prix excessif des
médicaments contribue à augmenter les coûts de la santé et fait grimper les
primes d’assurance maladie. Il est indispensable de mettre en place un suivi
régulier afin de garantir des coûts justes et maîtrisés », souligne Charles
Juillard, conseiller aux Etats (JU).
Le Centre maintient la
pression avec son manifeste pour dépasser les blocages dans la politique de
santé !
En
proposant des solutions et des mesures concrètes dans son manifeste sur la santé,
Le Centre s’engage pour un système de santé accessible et abordable pour tout
le monde. Chaque personne doit pouvoir avoir accès à un système de santé de
qualité indépendamment de son revenu, de son âge ou de son état. La santé ne
doit pas devenir un luxe !
> 13e rente AVS :
Mise en œuvre dès 2026 et clarification du financement pour les années futures.
Le Conseil national va examiner le projet de mise en œuvre de la 13e rente AVS.
Le Centre soutient la mise en œuvre rapide du versement de la 13e rente dès
2026 à la fin de chaque année, respectant ainsi la volonté populaire. Il
réaffirme également son engagement pour un financement équilibré et
durable.
Le Centre soutient le versement de la 13e rente dès 2026 à la fin de chaque
année. Le Centre rappelle toutefois l’urgence de sécuriser son financement à
long terme. Assurer la pérennité du système est une priorité : l’AVS ne doit en
aucun cas être fragilisée. « Une solution de financement durable et équilibrée
doit être trouvée afin de garantir la stabilité du système à long terme
» souligne le conseiller national Sidney Kamerzin.
Préserver le pouvoir d’achat de la classe moyenne
Le Centre s’engage pour un financement de la 13e rente AVS aussi équilibré que
possible et qui préserve le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Afin
d’assurer le financement à long terme de l’AVS, d’autres sources de financement
doivent être explorées. Il soutient notamment une augmentation différenciée des
taux de TVA. Le Centre demande que les trois taux différents soient augmentés
de manière proportionnelle. Les taux les plus bas seront ainsi moins impactés
et la consommation des biens de première nécessité sera moins affectée. En
parallèle, il faudrait également examiner la possibilité d’introduire une taxe
sur les transactions financières, qui offre un potentiel de revenus
significatif et équitablement réparti. En revanche, Le Centre rejette fermement
toute réduction de la contribution fédérale à l’AVS, estimant qu’un financement
équilibré, partagé entre toutes les parties prenantes, est essentiel pour
garantir la stabilité du système à long terme.
Le Centre continuera à défendre une approche pragmatique et responsable pour
garantir la mise en œuvre de la 13e rente AVS sans compromettre la stabilité de
l’AVS ni le pouvoir d’achat des ménages.
Des rentes équitables pour tous les retraités
L’octroi d’une rente complémentaire à l’ensemble des retraités ne doit pas
masquer les discriminations persistantes au sein de l’AVS. Actuellement, les
couples mariés sont nettement désavantagés par rapport aux couples non mariés,
leurs rentes étant plafonnées à 150 % du montant maximal, contre 200 % pour ces
derniers. 9 couples sur 10 sont concernés par un plafonnement des rentes. Cette
inégalité, qui pénalise particulièrement les foyers où l’AVS représente la
principale source de revenu, doit être corrigée. Avec son initiative « pour des
rentes équitables », Le Centre veut mettre fin à cette injustice et garantir
des rentes équitables pour tous les retraités, indépendamment du fait qu’ils
soient mariés ou non.
♦ Vert’libéraux
> Avec Trump, il n'est plus
possible de compter sur les USA. Désormais, l'Europe doit se lever et assurer
sa sécurité de manière autonome. La souveraineté de l’Ukraine est indissociable
de la liberté et de la sécurité de l’Europe.