France
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
> Il y a un agresseur : la
Russie. Il y a un peuple agressé : l'Ukraine. Nous avons tous eu raison d'aider
l'Ukraine et de sanctionner la Russie il y a trois ans et de continuer à le
faire. Nous, c’est les Américains, les Européens, Canadiens, Japonais et
plusieurs autres. Merci à tous ceux qui ont aidé et continuent. Et respect à
ceux qui, depuis le début, se battent. Parce qu'ils se battent pour leur
dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l'Europe.
► Gouvernement
(Ministres centristes/centraux)
François Bayrou (Premier ministre)
>
À Washington, en refusant de plier, Volodymyr Zelensky était l’honneur de
l’Europe. Il nous reste à décider ce que nous, Européens, voulons être. Et si
nous voulons être, tout court.
Elisabeth Borne
(ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche)
>
Depuis 3 ans, l’Ukraine résiste avec un courage admirable à l’agression de la
Russie. Avec nos alliés, nous devons continuer à soutenir le peuple ukrainien
avec le plus grand respect pour ceux qui se battent pour leur souveraineté. Ce
qui se joue, c’est la défense du droit international, de la paix et de la
liberté.
Jean-Noël Barrot
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
>
Il y a un agresseur : la Russie de Poutine. Il y a un agressé : le peuple
ukrainien. Face à cela et pour notre sécurité collective, une nécessité :
l’Europe, maintenant. Le temps des mots est révolu, passons aux actes.
Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des
Français de l’étranger)
> Le peuple ukrainien sait qu’il n’est pas seul. Aujourd’hui, au-delà du
courage, la dignité était chez le Président Zelensky. L’Europe doit plus que
jamais se réunir et s’unir pour assurer sa propre sécurité. Il n’y a plus de
temps à perdre : dès dimanche à Londres.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Il y a une vérité qui ne souffre d’aucune ambiguïté : l’agression de
l’Ukraine par la Russie est une réalité. Volodymyr Zelensky et le peuple
ukrainien sont les visages de la résistance. Nous resterons inébranlables dans
notre soutien à l’Ukraine, aujourd’hui et toujours, il en va de l’avenir de nos
démocraties et de l’Europe.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> Ce qui se joue à Kiev, c’est la survie d’une Nation qui ne demande
qu’à vivre libre. Une Nation victime depuis 3 ans d’une guerre dont le seul
responsable se trouve au Kremlin. Ce qui se joue, c’est aussi l’avenir de nos
valeurs. Ce soir, les États-Unis ont perdu le droit de se revendiquer comme les
leaders du monde libre. Ce soir, ce rôle nous revient à nous, Européens.
L'Europe a la force de tenir ce flambeau. Elle doit en avoir le courage. J'ai
confiance dans le Président Emmanuel Macron pour, sans attendre, et avec tous
les États qui y sont prêts, aller au maximum des livraisons d’équipements et de
fonds disponibles à l’Ukraine. Et plus largement, c’est une Europe souveraine
et indépendante qui assure sa sécurité et son autonomie stratégique que nous
devons construire. Maintenant.
Sylvain Maillard (député)
> La construction d’une Défense européenne vient de naître dans le
bureau ovale. Trump est seulement un businessman, il ne pourra garantir notre
sécurité et défendre nos intérêts. Nous, européens, sommes en réalité très
forts si nous sommes unis, ainsi nos idéaux et les minerais ukrainiens
resterons sur notre continent.
Jean-René Cazeneuve (député)
> Grandeur et panache du président Zelensky qui se bat pour
l'indépendance de son pays. L'alliance objective Trump/Poutine, c'est la
fascination partagée pour la force, la violence et le pouvoir du fric...
Pierre Cazeneuve (député)
> Une honte pour les États-Unis. Et désormais un impératif pour la
France et l'Europe : être au rendez-vous de l'Histoire. Plus que jamais nous
devons soutenir l'Ukraine et nous mobiliser pour compenser la lâcheté et la
capitulation de Trump. Slava Ukrainia!
Prisca Thevenot (députée)
> Ils pensaient humilier Zelensky, ils se sont déshonorés ! Plus que
jamais, nous avons besoin d’une Europe puissante, maître de son destin. Soyons
fiers d’être Français et d’avoir un Président Emmanuel Macron qui y travaille
efficacement depuis le début.
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Nous sommes plus que jamais aux côtés de l’Ukraine. Leur combat est
notre combat. Unis, nous sommes forts. Il est temps que l’Europe intensifie ses
efforts pour se tenir dans la durée aux côtés du courageux peuple Ukrainien et
du président Zelensky.
David Amiel (député)
> Ne nous trompons pas sur ce soir. Trump est le visage de l’indignité
et de la lâcheté. Zelensky celui de l’honneur, du courage, de la résistance. Ce
que l’Amérique a précisément longtemps prétendu incarner. La place de la France
et de l’Europe est à ses côtés.
● MoDem
Maud Gatel (secrétaire générale)
> Basculement du monde : nous y sommes. Européens, soyons à la hauteur
du courage des Ukrainiens qui se battent pour nos libertés. Et de celui de
Zelensky face à aux représentants de Poutine.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Par la manière dont il a reçu le président Zelensky, Trump acte sa
volonté de vouloir faire primer la loi du plus fort sur la loi du plus juste,
le monopole de la violence illégitime sur le droit international. C’est
l’inverse de nos valeurs, c’est l’inverse des combats et de l’histoire que nous
avons souvent partagés avec les États-Unis. Il est temps pour l’Europe de
prendre son destin en main. En refusant la soumission au plus fort et la loi du
plus fort, Zelensky montre un chemin à l’Europe. Celui de l’honneur et de la
liberté.
Perrine Goulet
(députée)
> Ceux qui jouent avec la 3e guerre mondiale sont Trump et Poutine. Le
président Zelensky a démontré une fois encore sa force en ne signant pas le
pillage de son pays avec Trump. À nous Européens d’être forts à ses côtés pour
l’Ukraine bien sûr mais pour notre paix aussi.
Erwan Balanant (député)
> Monsieur le président des Etats-Unis, c’est nous qui devons de la
reconnaissance à l’Ukraine, à son peuple et à Zelensky! Ils luttent pour la
liberté du monde occidentale et nous devons être à leur côté. Leur lutte nous
protège !
Bruno Fuchs (député)
> Donald Trump a changé de camp. C’est une insulte à l’histoire des
Etats-Unis, au droit international et à tous les combattants de la paix et de
la démocratie en Ukraine. L’Europe est au pied du mur.
Maud Petit (députée)
> Trump a voulu annuler la venue de Zelensky à Washington mais Macron
l'en a dissuadé. Ah! oui... on comprend mieux pourquoi Trump est en train
d'humilier le Président Zelensky en ce moment dans le bureau ovale... Voilà le
vrai visage de cet homme, dont les sourires ne sont, il fallait s'en douter,
qu'hypocrisie. Finalement, Poutine aurait pu simplement attendre la réélection
de Trump pour décider de dépecer l'Ukraine ensemble... Violence inouïe. Rupture
diplomatique ? Je ne sais pas, mais rupture assurément.
Frédéric Petit (député)
> Ce n'est pas Zelensky que Trump et Vance méprisent et humilient :
c'est tout un peuple et toute une nation. Un pays qui se bat avec un courage
admirable depuis 3 ans et qui pleure ses milliers de morts depuis 11 ans.
L'Ukraine mérite bien mieux que cela.
Un guet-apens filmé en direct… Ce n'est plus de la diplomatie de chefs d'état, c’est un concours télévisé. Indigne des États-Unis et des Américains. Une vraie bonne nouvelle pour le Kremlin qui doit observer avec délectation ce Président américain qu’il a patiemment « cultivé ».
> Plein soutien au Président Zelensky face à l’attitude irrespectueuse et lâche de Trump. L’Europe doit se montrer courageuse et forte devant ce renversement d’alliance. Nous ne devons pas lâcher l’Ukraine.
● Parti radical
> Le Parti radical réaffirme son total soutien à Zelensky et au peuple
ukrainien victime de l'agression de la Russie de Poutine. Nos démocraties, nos libertés
sont menacées. L'Europe doit être au rendez-vous de l'Histoire.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
> Ce qu’il s’est passé aujourd’hui à la Maison Blanche est une honte sans commune mesure. Donald Trump et JD Vance s’engouffrent, une fois de plus, du mauvais côté de l’Histoire. Nous sommes aux côtés de Volodymyr Zelensky, qui défend son peuple et l’intégrité de son pays face à une guerre voulue par un seul homme : Vladimir Poutine. L’Europe doit désormais agir. Plus et plus vite. Pour la sécurité de l’Ukraine . Pour sa sécurité.
Valérie Hayer (députée, présidente)
> La réalité tout le monde la connait : il y a un agresseur et un
agressé. Les Ukrainiens se battent depuis 11 ans. Aujourd'hui Donald Trump se
fait le porte-voix de Vladimir Poutine. Nous devons prendre acte de cette
nouvelle réalité du monde.
> Je condamne avec la plus grande fermeté l'attitude et
les remarques insultantes du président américain Donald Trump et de son
vice-président JD Vance à l'égard du président ukrainien Volodymyr Zelensky à
la Maison Blanche. La diplomatie exige le respect.
Aujourd'hui, la nouvelle administration américaine a montré tout le contraire.
Ces événements marquent un tournant. Ils confirment le changement d'alliance de
la nouvelle administration américaine, qui se tourne vers la Russie et son
président Vladimir Poutine contre les Européens, y compris l'Ukraine. Les
Européens continueront à soutenir pleinement l'Ukraine et son intégrité
territoriale. La Russie a lancé la guerre d'agression - et elle seule.
Depuis 2014, le pays a subi d'énormes pertes humaines pour préserver son
territoire et sa population. Les Ukrainiens ont lutté sans relâche contre
l'agresseur et doivent être reconnus pour leur bravoure. Les dirigeants
européens doivent agir au plus vite pour renforcer l'autonomie de l'UE et de
ses États membres vis-à-vis des États-Unis d'Amérique, et en premier lieu, dans
le domaine de la sécurité et de la défense.
Si les Européens ne prennent pas leur destin en main dès maintenant, ils
risquent de ne pas pouvoir faire face à toute nouvelle menace contre leur
territoire et leurs valeurs. Il y a urgence.
Christophe Grudler (député)
> Monsieur Zelensky, amis Ukrainiens. Nous sommes à vos côtés. Il y a un
agresseur : la Russie. Il y a un peuple agressé : l’Ukraine. Trump et Vance
n’ont pas l’air de vouloir de comprendre. Mais nous savons votre bravoure pour
défendre votre territoire et votre liberté.
Le sursaut de l’Europe, c’est maintenant
L’Europe puissance, c’est maintenant.
Monde
Voici une sélection, ce 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Commission européenne (commissaires centristes)
Kaja Kallas (vice-présidente, Haute représentante pour les affaires étrangères
et la politique de sécurité)
> L’Ukraine, c’est l’Europe !
Nous soutenons l’Ukraine. Nous augmenterons notre soutien à l’Ukraine afin
qu’elle puisse continuer de combattre l’agresseur.
Aujourd’hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau
leader. C’est à nous, les Européens, de relever ce défi.
Hadja Lahbib
(commissaire à l’Egalité et à la Gestion des crises)
> Nous sommes aux côtés de
l’Ukraine. Pour toujours!
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Hilde Vautmans
> Les États-Unis libèrent l'Europe. En temps réel. La question qui se
pose aujourd'hui est la suivante : l'Europe est-elle prête à redresser le dos
et à se battre pour l'Ukraine, comme l'Ukraine se bat pour nos valeurs de
souveraineté, de démocratie et de liberté ?
● Allemagne
♦ FDP
Wolfgang Kubicki (vice-président du Bundestag)
> Ces trois dernières années,
Olaf Scholz porte la responsabilité d'une politique ukrainienne erratique. Il a
instrumentalisé le conflit lors de deux campagnes électorales et a toujours été
fier de sa retenue, qui n'était pourtant rien d'autre que de l'indifférence en
matière de politique étrangère. Les relations avec nos partenaires européens
sont au plus bas. Oui, les images en provenance de Washington sont honteuses et
inquiétantes. Il est d'autant plus important que nous reconnaissions clairement
notre propre responsabilité et que nous la nommions : L'Allemagne porte elle
aussi une part de responsabilité dans la situation actuelle. Un héritage lourd
à porter pour le prochain chancelier.
Christian Dürr (président
du groupe parlementaire)
> En Ukraine, des gens meurent
tous les jours parce qu'ils s'opposent à un autocrate qui n'accepte aucune
frontière. Pendant ce temps, Trump et Vance donnent un spectacle incroyable.
L'Europe doit voler de ses propres ailes - personne ne viendra à notre secours.
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, des
affaires européennes et de la coopération au développement de la Belgique)
> Ukraine, comptez sur nous !
Nous serons toujours à vos côtés. Aux côtés du pays qui se bat depuis 3 ans
pour sa liberté. Un pays dont la souveraineté et l’intégrité territoriale ont
été violées. Ensemble, nous devons relever ce défi. Pour une paix juste,
globale et durable. La Belgique et l’UE resteront du bon côté de l’histoire.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Terrible de voir ce soir les Etats-Unis malmener et lâcher
l'Ukraine. L'Ukraine est la partie agressée. La Russie est l'agresseur. Les
Européens, même seuls, doivent rester solidaires de cette nation. Il n'y a pas
d'autre choix possible. Slava Ukraini!
> Zelensky a eu le courage de dire non et de refuser
l’inacceptable. La position européenne face au chantage et à la menace doit
être du même acabit. À nous de décider si nous voulons enfin être acteurs de ce
qui se joue ou en être spectateurs, à la merci des caprices des Empires qui
nous entourent.
L’Europe doit agir: - Saisir les avoir russes gelés en Europe - Réaliser un emprunt commun pour
financer l’autonomie de la défense européenne - Entériner une coalition positive pour défendre l’Ukraine…
C’est maintenant que nous
choisissons notre avenir.
♦ DéFI
Sophie Rohonyi (présidente)
> > Cher Zelensky
La Belgique et l’Europe ont toujours été solidaires de l’Ukraine et le seront
toujours.
Votre lutte courageuse pour la liberté est notre combat.
Nous resterons du bon côté de l’histoire.
François de Smet
(député)
> Les points communs entre MM. Poutine et Trump ?
- ils sont imprévisibles
- ils sont dangereux
- ils parient constamment sur la faiblesse des Européens.
Donnons-leur tort.
● Irlande
♦ Gouvernement
Michéal Martin (Premier ministre)
> J’ai la plus grande admiration et le plus grand respect pour le
président Zelenskyy et le peuple ukrainien. L’Ukraine mérite une paix juste et
durable. C’est dans notre intérêt à tous.
● Estonie
♦ Gouvernement
Kristen Michal (premier ministre)
> Nous sommes unis avec Zelensky et l’Ukraine dans notre lutte
pour la liberté. Toujours. Parce que c’est juste, pas facile.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> La résistance de l'Ukraine dépend de l'Europe.
La liberté de l'Europe dépend de la liberté de l'Ukraine.
Le spectacle aberrant donné par Trump et Vance hier à la Maison Blanche montre
que les USA sont avec Poutine, ennemis de l'Europe et de l'Ukraine.
Nous pouvons choisir d'être les vassaux d'autocrates et d'oligarques ou de nous
émanciper, de lutter pour notre liberté et de façonner les États-Unis d'Europe.
Cela n'arrivera que si les citoyens européens retrouvent un engagement
politique et idéal. Nous devons maintenant montrer que nous avons le courage de
défendre les libertés démocratiques dont nous avons hérité.
Allez, l'Europe et l'Ukraine sont plus fortes que ceux qui les veulent faibles
!
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Les images de la confrontation d'hier à la Maison Blanche suscitent
l'angoisse dans le monde libre. L'Europe doit se réveiller.
Ici, la situation est devenue dramatiquement grave : l'heure n'est plus aux
voiles pour les journalistes amis. L'heure est à la politique, pas aux
influenceurs.
Le gouvernement doit se rendre immédiatement dans l'hémicycle. Cette fois,
c'est au tour de Giorgia Meloni. Elle ne peut plus s'enfuir comme elle l'a fait
avec le criminel libyen ou avec les écoutes illégales de journalistes.
Cette fois-ci, Giorgia doit montrer son visage. L'agenda parlementaire doit
être modifié. Et la première ministre vient à la Chambre et au Sénat.
Dites-nous quelle position elle veut exprimer lors des sommets internationaux.
Écoutez le Parlement.
Et dites clairement au public quelle est votre position.
Nous avons besoin d'un débat parlementaire maintenant. Meloni doit venir à la
Chambre cette semaine.
L'Occident a besoin de dirigeants courageux : notre Première ministre peut-elle
encore fuir le Parlement ?
● Slovénie
♦ Gouvernement
Robert Golob (premier ministre)
> Permettez-moi de vous rappeler que la Russie est un agresseur
et que l’Ukraine est attaquée. L’Ukraine ne se bat pas seulement pour
elle-même, mais pour la sécurité de toute l’Europe. Nous continuerons d’aider
et de soutenir l’Ukraine jusqu’à ce que la paix soit juste et durable.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> La Russie a envahi illégalement et injustement l’Ukraine. Depuis trois
ans, les Ukrainiens se battent avec courage et résilience. Leur combat pour la
démocratie, leur liberté et leur souveraineté nous concerne tous. Le Canada
continuera à soutenir l’Ukraine et les Ukrainiens dans leur quête d’une paix
juste et durable.
● Etats-Unis
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> C'était un échange choquant et extraordinaire. Le soutien américain à
l'Ukraine est ancré dans nos propres intérêts de sécurité nationale. L'Amérique
est plus forte lorsque la Russie est plus faible, et nous sommes bien sûr
affaiblis lorsque la Russie est plus forte. Et nous ne pouvons pas permettre à
l'agression russe de réussir ici. C'est pourquoi nous avons soutenu la bravoure
et le courage du peuple ukrainien. L'Ukraine est également du côté de la
démocratie, de la liberté et de la vérité. La Russie est du côté de la
tyrannie, de l'oppression et de la propagande. Et l'Amérique, bien sûr, devrait
toujours s'aligner sur les intérêts de ces principes - ces principes de
démocratie, de vérité et de liberté.
> La relation entre l'administration Trump et le président Zelensky doit être sauvée pour le bien du monde libre, si l'Amérique veut continuer à jouer ce rôle. Et encore une fois, notre leadership sur le monde libre au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour créer une société fondée sur des règles dans le monde entier, est dans l'intérêt de la sécurité nationale de l'Amérique. Il s'agit d'assurer la sécurité de nos citoyens et d'éviter le type de conflit mondial qui a coûté tant de vies, y compris des vies américaines, au cours de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Il ne fait donc aucun doute que l'administration Trump devra faire preuve de maturité dans son leadership.
> Les démocrates du Congrès, tant à la Chambre qu'au Sénat, insisteront pour que cette brèche soit réparée et que nous soutenions le peuple ukrainien pour le bien du peuple américain, pour le bien de notre sécurité nationale, pour le bien du monde libre et pour que nous conservions notre rôle de leader à cet égard. Nous ne devrions pas plier le genou devant Vladimir Poutine et la Russie. Poutine est un ennemi juré des États-Unis d'Amérique. Il n'est pas dans notre intérêt de sécurité nationale de le soutenir. Il est dans notre intérêt de sécurité nationale de soutenir le peuple ukrainien et nos alliés en Europe occidentale et dans l'ensemble du monde libre.
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
> > Trump et Vance font le sale boulot de Poutine. Les Démocrates du
Sénat ne cesseront jamais de se battre pour la liberté et la démocratie.
Cory Booker (sénateur
du New Jersey)
> Nous sommes Américains.
Nous sommes la nation la plus puissante de la planète.
Ce qui nous définit n'est pas notre pouvoir de dominer les faibles.
Ce qui démontre notre caractère n'est pas notre capacité à traumatiser les
affligés.
Ce qui exprime notre vérité, ce n'est pas la façon dont nous raillons, tournons
en dérision ou rabaissons les personnes fragilisées, brisées ou battues.
Nous sommes :
- Le pays du plan Marshall
- La nation du pont aérien de Berlin
- La nation dont le dirigeant a dit : « M. Gorbatchev, démolissez ce mur ».
Nous donnons le meilleur de nous-mêmes lorsque nous sommes résolus à lutter
contre le mal, et non lorsque nous nous inclinons devant ceux qui le
perpètrent.
Nous disons notre vérité lorsque nous défendons les faibles, et non lorsque
nous le faisons uniquement pour obtenir de l'argent pour la protection.
Nous sommes l'Amérique lorsque nos dirigeants appellent les dictateurs des
dictateurs et ceux qui se battent pour défendre la démocratie contre la
tyrannie ce qu'ils sont : des héros.
Donald Trump et JD Vance n'ont pas fait preuve de force aujourd'hui, ils ont
fait preuve de faiblesse.
Ils ont rabaissé un géant et montré à quel point ils sont petits.
Ils ont les titres les plus vantés au monde : Président et vice-président des
États-Unis d'Amérique. Mais le titre ne fait pas l'homme. Aujourd'hui, les deux
hommes ont fait honte à leurs titres.
Un guerrier fatigué était devant eux. Un homme assiégé qui a perdu des milliers
de ses amis et camarades à cause de l'agression injuste et illégale d'un
dirigeant autoritaire.
Ils n'ont fait preuve d'aucune grâce, d'aucune magnanimité d'esprit, d'aucun
sens diplomatique. Ils étaient de petites brutes avec de grands titres et ils
ont manqué de respect à l'histoire et à l'héritage de la nation qu'ils
dirigent.
Aujourd'hui, Donald Trump s'est davantage comporté comme le Poutine russe que
comme le président américain.
Amy Klobuchar
(sénatrice du Minnesota)
> Laisser Poutine marcher à travers l’Ukraine, et aborder ces
négociations avec la reddition au lieu de la force, est une énorme erreur.
Sommes-nous aux côtés de l’Ukraine et de nos alliés, ou sommes-nous aux côtés
de la Russie, de la Corée du Nord et de l’Iran? Réprimander un allié pour avoir
défendu son pays est tout simplement mal.
Adam Schiff (sénateur
de Californie)
> Un héros et un lâche se rencontrent aujourd’hui dans le bureau ovale.
Et lorsque la réunion sera terminée, le héros rentrera chez lui en Ukraine.
> Il n'y avait qu'une seule personne agissant en tant que président dans le Bureau ovale aujourd'hui : Volodymyr Zelensky. Il a tenu tête à des brutes lors d'une opération de racket à la manière du Kremlin. Que faudra-t-il pour réveiller la conscience du pays après une telle honte ?
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
Ed Davey (leader)
> C'est de la brutalité de la part de Trump et de Vance, purement et
simplement. Ils intimident le courageux et vrai patriote Zelensky pour qu'il
accepte un accord qui donne effectivement la victoire à la Russie. À moins que
le Royaume-Uni et l'Europe n'interviennent, nous sommes confrontés à une
trahison de l'Ukraine.
● Suisse
♦ Vert’libéraux
> Avec Trump, il n'est plus
possible de compter sur les USA. Désormais, l'Europe doit se lever et assurer
sa sécurité de manière autonome. La souveraineté de l’Ukraine est indissociable
de la liberté et de la sécurité de l’Europe.