Voici une sélection,
ce 26 février 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Rencontre avec Donald
Trump] Je tiens à remercier le président Trump pour son hospitalité. Nous avons
eu une bonne discussion ce matin pour le G7 ici. Et pour la troisième année de
cette guerre en Ukraine, je pense que notre objectif commun est clairement de
construire la paix et une paix solide et durable. Et c'est de cela que nous
allons discuter, évidemment, parce que j'ai un grand respect pour la bravoure
et la résistance du peuple ukrainien. Nous partageons l'objectif de la paix,
mais nous sommes tout à fait conscients de la nécessité d'avoir des garanties
et une paix solide afin de stabiliser la situation. Je suis ici en tant qu'ami
parce que, au fil des siècles, nous avons été amis, et nous sommes des amis
personnels, comme vous l'avez mentionné, parce que nous travaillons très bien
ensemble. Je pense que les États-Unis et la France sont toujours du même côté,
du bon côté, je dirais, de l'histoire. C'est exactement ce qu'il faut faire
aujourd'hui. Et c'est un moment très important pour l'Europe également.
> [Rencontre avec
Donald Trump]Après avoir discuté avec tous mes collègues, je suis ici pour dire
que l'Europe est prête à s'engager, à être un partenaire plus fort, à faire
plus en matière de défense et de sécurité pour son continent, mais aussi à être
un partenaire fiable et à s'engager dans les domaines du commerce, de
l'économie et de l'investissement dans un grand nombre de domaines. Je suis
donc très enthousiaste à l'idée de la discussion que nous allons avoir et, bien
entendu, nous y donnerons suite. Et je tiens à vous remercier à nouveau,
Monsieur le président, pour votre présence, pour Notre-Dame de Paris. Vous
représentez beaucoup pour les Français. Et je tiens à vous en remercier.
> [Rencontre avec
Donald Trump]Le président Trump l'a dit, je pense que c'est un moment
important. C'est un moment important de la discussion. On veut bâtir la paix en
Ukraine, et le bilan qui a été rappelé est une réalité. Il y a plus d'un
million de morts et de blessés depuis le début de ce conflit et de cette guerre
d'agression.
> [Rencontre avec
Donald Trump]Notre volonté, c'est que cette paix dure, parce que nous, nous
avons déjà eu un cessez-le-feu et une paix qui n'a pas été respectée. C'était
les accords de Minsk 1 puis 2. Et donc, le corps de cette discussion, c'est de
s'assurer d'abord qu'il y ait un cessez-le-feu, ensuite que les Ukrainiens
soient impliqués. Et je pense que ce que vient de dire à l’instant le président
Trump est très important, c’est-à-dire qu’il va rencontrer rapidement le
président Zelenski pour signer cet accord sur les minerais critiques et les
terres rares et que c’est aussi un moyen d’avoir une application américaine
forte. Les Européens sont prêts à prendre leur charge sous des formes diverses,
de soutien à l'armée ukrainienne, de présence, y compris pour s'assurer que la
paix soit durable. Et l'implication dans la durée des États-Unis d'Amérique à
travers cet accord est une bonne chose. Et donc tout est encore à construire,
et je ne veux pas préempter les discussions, mais nous partageons le même
objectif et ce qu'on a discuté ce matin pendant une heure après la
visioconférence ensemble et ce qu'on va continuer de travailler sont pour moi
des bonnes avancées.
> [Rencontre avec
Donald Trump] D'abord, cette discussion est utile et construire la paix est une
nécessité. La deuxième chose, c'est qu'aujourd'hui, une capacité de dissuasion
qui est restaurée — et que c'est ce que veut dire le président Trump quand il
n'y aura plus de problèmes — je pense que la force du réengagement américain
aujourd'hui, c'est en quelque sorte l'incertitude aussi pour le président Poutine.
Et donc il y a une capacité de dissuasion qui est là, qui permet de sceller
d'abord sans doute une trêve, la capacité à vérifier que cette trêve est
respectée, et ensuite un accord de paix qui permettra de reconstruire
l'Ukraine, mais qui va apporter aussi les garanties de sécurité. Dans le cadre
de ces garanties de sécurité, nous pensons que nous avons notre rôle à jouer.
Et donc on verra à ce moment-là de la discussion, je ne veux pas la préempter,
ce qui est nécessaire pour que l'Ukraine puisse rester un pays souverain. Et
d'ailleurs dans les discussions entre l'Ukraine et les États-Unis d'Amérique,
il y a cette question d'une souveraineté ukrainienne qui est respectée. Et donc
nous, ce que nous avons préparé, en particulier avec nos partenaires britanniques,
dans le cadre d'un travail très étroit qu'on a mené ces dernières semaines, et
partagé avec tous les pays européens et alliés qui sont prêts à s'y joindre,
c'est l'idée de dire, on est prêt à apporter ces garanties de sécurité. Les
conditions, elles doivent être définies par l'accord. Ça peut aller jusqu'à
l'envoi, comme l'a dit le président, de troupes qui iront observer que la paix
est bien respectée, qui iront se positionner, pas sur la ligne de front, pas
pour justement, en quelque sorte, être dans le conflit, mais marquer une présence
comme une garantie.
Il y a d'autres moyens de soutenir qui peuvent être des soutiens inclus et
capacitaires à l'armée, des structures nouvelles, mais je pense aussi que
l'accord qui est discuté, le président l'a dit, la crédibilité américaine qui
est mise dans ce moment, c'est aussi montrer que chacun est dans son rôle, mais
que nous avons une unité : européens et américains, et donc avec une forme de
garantie que les Américains prennent par la discussion sur les minerais
critiques qui sont en train de finaliser.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Nous parlons d'avoirs gelés [russes par l’UE]. Nous
les avons déjà utilisés pour garantir, précisément, les prêts négociés au G7.
Et cela fait partie des sanctions. Cela dépendra donc de la suite des
discussions. Mais il est clair que nous respectons le droit international. Il
ne s'agit plus que d'avoirs gelés. Vous pouvez prendre le produit des avoirs
gelés, mais vous ne pouvez pas prendre les avoirs eux-mêmes, parce que cela ne
respecte pas le droit international. Et nous voulons respecter le droit
international.
Vous gardez les actifs, vous prenez le produit parce qu'ils sont paralysés
d'une certaine manière. Vous prenez les recettes pendant la guerre, mais vous
gardez les actifs. Et cela fait partie de la négociation à la fin de la guerre,
parce que, je veux dire, cette guerre nous coûte à tous beaucoup d'argent. Et
c'est la responsabilité de la Russie, parce que l'agresseur est la Russie.
Donc en fin de compte, cet actif gelé devrait faire partie de la négociation,
tout compte fait.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Je suis favorable à l'idée que l'Ukraine soit d'abord
indemnisée, parce que c'est elle qui a perdu beaucoup de ses concitoyens et qui
est détruite par ces attaques. Ensuite, tous ceux qui ont payé pourraient être
indemnisés, mais pas par l'Ukraine, par la Russie, car c'est elle qui a
agressé.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Nous avons payé 60 % du montant total de la
défaillance [de l’Ukraine]. Et cela s'est fait par le biais de prêts, de
garanties et de subventions américains, et nous avons fourni de l'argent réel,
pour être clair. Nous avons gelé 230 milliards d'actifs en Europe, des actifs
russes, mais ce n'est pas en tant que garantie d'un prêt, parce que cela ne
nous appartient pas. Ils sont donc gelés. Si, à la fin de la journée, dans la
négociation que nous aurons avec la Russie, ils sont prêts à nous les donner,
super. Ils seront prêtés à la fin de la journée, et la Russie aura payé pour cela.
C'est ce que je souhaite.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
●
Ministres centristes/centraux
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> [Agression de Poutine contre
l’Ukraine] La présence de capacités militaires en Ukraine, c'est ce que
la Russie a toujours refusé. C'est un tournant que l'on attendait depuis 10
ans.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Donald Trump a consenti à ce que des Européens
puissent garantir l'accord de paix lorsqu'il sera trouvé.
> L’Union européenne, c’est le premier partenaire
commercial des États-Unis. Il fallait donc que Donald Trump, son équipe,
prennent bien conscience que ce qui se joue, c'est la relation entre l'Europe
et les États-Unis. Et ce qui se joue en Ukraine, c'est la sécurité des
Européens.
> [Immigration] Je crois que nous avons besoin de
décupler nos efforts pour répondre aux aspirations des Français, celles d'une
reprise de contrôle de notre politique migratoire et en particulier de contrôle
des flux d'immigration irrégulière.
> [Immigration] Je vais proposer qu'on renforce notre
capacité à éloigner les étrangers en situation irrégulière. Comment ? Eh bien,
si un pays ne coopère pas avec les autorités françaises, je vais proposer que
tous les pays européens, en même temps, puissent restreindre leur délivrance de
visa. (…) Si un pays améliore sa coopération en matière de reprise des
étrangers qui sont en France en situation irrégulière, alors nous
[pourrons] appliquer des baisses de droits de douane ».
Nous allons mettre les bouchées doubles pour faire en sorte
que ces mesures puissent entrer en vigueur.
> Le fait pour l'Algérie de refuser de reprendre des
Algériens en situation irrégulière, c'est inacceptable. La détention de notre
compatriote Boualem Sansal, c'est injustifiable. Je suis très préoccupé par sa
santé et son moral, nous avons reçu des informations inquiétantes. Les
déclarations hostiles qui visent les autorités françaises, c'est tout à fait
indigne
> Heureux d’avoir échangé ce matin avec Ofer Kalderon,
libéré après 15 mois de captivité à Gaza et sa fille Gaya. Sa joie de retrouver
les siens et son moral d’acier forcent le respect. Il renoue avec sa vie et sa
passion du cyclisme ; je l’ai invité à l'occasion du Tour de France.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Aux côtés du Premier ministre François Bayrou et de ma collègue Annie
Genevard au Salon de l’agriculture. Avec une conviction: opposer écologie et
agriculture n’a aucun sens. Préserver l’environnement et soutenir nos
agriculteurs, c’est renforcer notre souveraineté alimentaire, préparer l’avenir
de nos territoires, protéger nos emplois.
> Prenons soin de nos forêts. Deux annonces pour
préserver et protéger nos forêts, puits de carbone inestimables que mon
ministère a pour la première fois dans son giron :
- Des dispositifs préservés dans le budget 2025. Je me suis battue notamment
pour le fonds pérenne de renouvellement des forêts, qui sera alimenté de 135
millions d’euros.
- Un plan d’action pour la préservation des sols forestiers, mis ce jour en
consultation. De quoi planifier notre combat pour leur santé d’ici à 2030.
> La filière pêche française a de l'avenir ! Je tiens à
dire à tous nos jeunes qui ont choisi la filière maritime ce que j’ai rappelé
aux élèves du lycée maritime Anita Conti de Fécamp : vous avez fait le choix
d’un métier compétitif, essentiel pour nourrir les Français et les Européens.
Vous pouvez compter sur moi : je serai à vos côtés pour valoriser vos métiers
et vous donner les moyens de réussir.
Patrick Mignola (ministre délégué auprès du Premier
ministre chargé des Relations avec le Parlement)
> La question des soin palliatifs et la question de l'aide active à
mourir sont liées mais elles ne doivent pas être dépendantes. Nous allons
organiser une discussion commune autour de deux textes : chacun pourra
s'exprimer librement et en conscience.
> Nos agriculteurs font notre fierté. Ils sont les
premiers défenseurs de notre ruralité et les artisans de notre souveraineté
alimentaire. Après l'adoption de la loi d'orientation agricole, nous allons
poursuivre les chantiers engagés pour leur garantir une juste rémunération.
> Ce qui est attendu, c'est que quand on prononce des
OQTF, on puisse enfin parvenir à les appliquer. Est-ce qu'on imaginerait
l'inverse ? Que des Français soient expulsés et que la France ne les accepte
pas ?
> Le temps où les membres du Gouvernement donnaient « des
bons et des mauvais points » aux députés et aux sénateurs est révolu. Je veux
inaugurer une nouvelle relation entre l'exécutif et le Parlement.
Astrid
Panosyan-Bouvet (ministre
déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des
Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> [Agression de Poutine contre
l’Ukraine] Le président de la République rétablit les faits devant le
Président Trump : c’est la Russie qui a agressé l’Ukraine et c’est la Russie
qui devrait rembourser les États ayant apporté un soutien militaire et
financier à l’Ukraine.
> J’ai eu le plaisir d’accueillir au Ministère du Travail
la communauté «Les entreprises s’engagent», aux côtés d’entreprises mécènes
convaincues que l’accueil de personnes éloignées du marché du travail est un
levier puissant, non seulement pour la cohésion sociale, mais aussi pour la
performance économique. Nous avons, et aurons plus que jamais, besoin d’entreprises
engagées, porteuses de solutions et capables de transformer la société.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Rencontre avec Oupette, la vache égérie du Salon de l’agriculture! L’occasion
aussi d’échanger avec les éleveurs, garants de notre souveraineté alimentaire.
Ils sont confrontés à de nombreux défis : transmission des exploitations,
adaptation au changement climatique, rémunération juste… Nous devons être à
leurs côtés. Moment incontournable du Salon International de l’Agriculture : le
passage devant Oupette, l’égérie de cette édition ! Chaque année, c’est
aussi l’occasion pour de nombreux visiteurs de découvrir des vaches de toutes
races, d’échanger avec leurs éleveurs passionnés et de mieux comprendre la
richesse de notre patrimoine agricole. Une chance pour la France, qui repose
sur un élevage diversifié et des savoir-faire uniques. Merci aux équipes
d’organisation, au protocole, aux intervenants des stands et aux agents des
ministères pour leur accueil tout au long de la journée.
> [Fonds de soutien de 500 millions d’euros pour
l’industrie agroalimentaire] Ce sont nos emplois industriels qui sont en jeu
dans les territoires.
> Nous allons exempter les projets industriels du ZAN
(zéro artificialisation nette).
> J’ai rencontré des acteurs du secteur agroalimentaire
qui font rayonner nos savoir-faire. Nos industries agroalimentaires doivent
être soutenues pour renforcer leur compétitivité et poursuivre leur
modernisation.
> Nos industries agroalimentaires sont le premier
employeur industriel du pays. Elles sont aussi en première ligne pour notre
souveraineté alimentaire. Nous devons les accompagner dans leur modernisation
et leur transition écologique. Le Fonds « Industrie Agroalimentaire » que nous
avons lancé répond à cet enjeu en soutenant la compétitivité et la résilience
du secteur.
> [Quatrième plan national maladies rares] le PNMR4 est
l’occasion de travailler à des collaborations plus étroites entre la recherche
publique et l’industrie pour transformer les découvertes scientifiques en
solutions concrètes pour les patients.
Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des
Français de l’étranger)
> [Filière laitière] Les exportations françaises font face à des défis
majeurs. Nous restons pleinement mobilisés pour maintenir notre compétitivité à
l’international.
> Je salue l'engagement des acteurs de la filière porcine
et charcuterie face aux défis économiques et sanitaires. Ensemble, renforçons
notre compétitivité à l'international!
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> [Évasion et capture de Mohamed Amra] Avec le régime de détention que
je propose au Parlement, il n’y aura plus ces sorties de prisonniers dangereux.
> Des personnes comme M. Amra, extrêmement dangereuses,
doivent être à total isolement.
Bruno Retailleau (ministre d’Etat, ministre de
l’Intérieur)
> Grâce à la mobilisation totale des services du ministère de
l’Intérieur, notamment des enquêteurs, et à une coopération internationale
efficace, Mohamed Amra est de retour en France et incarcéré sous haute
surveillance. Il devra répondre de ses actes. Aucun narco-criminel ne sera en
sécurité, où qu’il se cache !
> [Immigration] La fermeté migratoire, ce n’est pas dire
et faire n’importe quoi. La venue de ces Imams est strictement encadrée depuis
des décennies, ils viennent en France le temps du Ramadan et repartent ensuite.
Ma politique, c’est d’une part de faire la chasse aux islamistes, et d’autre
part de renforcer le sentiment d’appartenance à notre communauté nationale chez
nos compatriotes musulmans. Entraver la liberté de culte reviendrait à donner
raison aux extrémistes et à désespérer les patriotes musulmans sincères, et ils
sont nombreux. Je refuse de laisser croire, et je l’assume parfaitement, que
dans la République il faudrait être un mauvais croyant pour être un bon
français.
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des
Solidarités et des Familles)
> Ensemble, nous nous engageons à construire de nouveaux accords
collectifs de filière avec les producteurs, les transformateurs, les
industriels, les distributeurs, la restauration, les professionnels de santé,
pour améliorer la qualité nutritionnelle et la durabilité de l’offre
alimentaire. (…) Une vaste démarche collective pour améliorer la qualité
nutritionnelle et la durabilité de l’offre alimentaire. (…) Par des actions
concertées et une volonté commune, nous visons à offrir à tous des produits
plus sains, durables et de qualité pour adopter une alimentation équilibrée. (…)
Il promeut également les produits durables et de qualité pour assurer une juste
rémunération de nos agriculteurs. Il est essentiel de s’engager collectivement
pour des produits alimentaires sûrs, sains, durables et de qualité !
> [Quatrième plan national maladies rares] Nous lançons le
quatrième plan national maladies rares (PNMR4). Plus de 7000 maladies rares
sont identifiées et touchent plus de 3 millions de personnes en France. Depuis
2004, notre pays est leader européen dans la lutte contre ces maladies et
accompagne le quotidien des Français qui en sont touchés. Fruit d’une co-construction
avec les associations de patients, les professionnels de santé, les chercheurs
et les laboratoires, cette stratégie vient répondre aux nombreux défis qui
persistent autour de 3 piliers : le soin, la recherche et l’industrie. Avec ce
plan, nous labellisons 132 nouveaux centres de référence maladies rares, soit
une augmentation de 28 %, pour un total de 603 centres experts. Ce sont près de
36 millions d’euros de crédits nouveaux qui sont mobilisés pour le
fonctionnement des centres de référence. Ce PNMR4 représente une nouvelle étape
d’accompagnement des patients et de leur famille, nous leur devons. (…)
Avec ce quatrième plan, nous continuons d’agir sans relâche pour que chaque
patient, chaque famille, puisse bénéficier d’un diagnostic rapide, d’une prise
en charge adaptée et d’un accès aux traitements. Nous avons dégagé une
enveloppe de près de 36 millions d’euros de crédits nouveaux pour le
fonctionnement des centres de référence maladies rares. Avec le PNMR4, nous
labellisons 132 nouveaux centres de référence maladies rares, soit une
augmentation de 28 %. Avec désormais 603 centres experts, la France se
positionne comme un leader de cette politique de santé publique au niveau
européen. C’est le fruit d’une large concertation avec les associations de
patients, les professionnels de santé, les chercheurs et les industriels.
Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de
la Souveraineté industrielle et numérique)
> Première rencontre à Washington avec Scott Bessent, mon homologue
Américain. De riches et francs échanges sur les constats et défis entre nos
économies, mais aussi sur la nécessité de préserver des liens forts et
historiques entre nos deux pays, ainsi qu’avec l’Union européenne.
> Aux côtés du Président de la République et du ministre
des Affaires étrangères, à Washington pour rencontrer la nouvelle
administration du président Trump. Nous avons des défis communs et des intérêts
mutuels. Parmi eux, la paix en Ukraine de façon solide et durable ! Des alliés
et partenaires exigeants.
Rachida Dati (ministre de la Culture)
> L’Arcom est une autorité indépendante qui a été créée par un vote du
Parlement. Les missions et les procédures ont été fixées dans la loi. La
décision de l’Arcom a été prise après un long processus conforté par le Conseil
d'État. Si une majorité de responsables politiques considèrent que ces règles
sont injustes, il revient au législateur de les modifier. (…)
Pendant longtemps, on a reproché aux responsables politiques de trop interférer
dans le paysage audiovisuel, ce qui a conduit à la création d’une autorité
indépendante dès 1982 et depuis jamais remise en cause. Aujourd’hui, quoi qu’on
en pense, le paysage audiovisuel est divers. (…)
Je tiens au pluralisme, comme au respect des règles qui régissent
l’audiovisuel.
> Le cinéma a été créé en France. Notre pays le fait
vivre avec succès dans toutes ses nuances. Le cinéma d’auteur y a sa place,
comme le cinéma populaire. L’année 2024 a été exceptionnelle, supérieure à
celle de 2023 avec 181 millions d’entrées. Ce succès est largement
attribuable à nos mécanismes de financement. C’est une exception culturelle que
d’autres pays nous envient et essaient de mettre en œuvre, sans toujours y
parvenir. Lorsque j’ai été nommée à ce ministère, le CNC était fragilisé. Je l’ai
conforté, y compris dans un contexte budgétaire compliqué. Il a fait l’an
dernier l’éclatante démonstration de son efficacité. Le succès du cinéma en
France est double : d’une part, par le nombre exceptionnel d’entrées en
salle et, d’autre part, la France comme lieu de tournage. Notre patrimoine, nos
espaces naturels sont très attractifs pour les producteurs étrangers, de même
que nos nombreux studios de tournage partout sur le territoire.
> L’offre culturelle dans notre pays est importante. Il
n’y a aucun désert culturel en France. Nous sommes le pays des festivals et du
patrimoine comme écrin de notre culture. S’agissant des collectivités locales,
leurs dotations ont été relativement préservées dans le budget 2025. Chacun à
son niveau fait des efforts, toutefois l’investissement dans la culture est un
choix politique. Si des collectivités se désengagent, c’est leur choix. (…)
Depuis 2017, le ministère de la Culture a bénéficié d’une augmentation de son
budget à un niveau inédit : +1,4 milliard d’euros. C’est un choix
politique fort du président de République, non seulement de le préserver mais
même de l’augmenter. Pour 2025, dans un contexte budgétaire très difficile,
j’ai obtenu que ce budget soit maintenu. Et pour tous ceux qui ont la critique
facile, en 2024, il n’a pas manqué un euro au spectacle vivant sur les
territoires, il en sera de même du côté du ministère en 2025. D’ailleurs, le
programme qui finance la création a augmenté de 2,5 millions d’euros cette
année.
> Il y a de plus en plus d’atteintes à la liberté de
création en France : des spectacles qui sont déprogrammés, des artistes
qui renoncent à présenter des expositions, des conférences annulées… Ce n’est
pas la France. C’est tout le sens des mesures que j’ai mises en œuvre en
décembre dernier pour enrayer ces atteintes à la création. Effectivement, la
diffusion du Dernier Tango à Paris à la cinémathèque a suscité
beaucoup de polémiques. Ce film a été diffusé sans explication, sans
contextualisation, sans rappeler les propos de l’actrice qui remettait en cause
les conditions de tournage. Les difficultés étaient là.
> Le monde du cinéma est un lieu de pouvoir et de
domination. Des faits qui relèvent du pénal doivent être dénoncés. La lutte
contre les violences sexuelles et sexistes est un combat que je mène depuis
très longtemps. En tant que ministre, j’ai mis en place des dispositifs qui
sont de plus en plus opérants et qui incitent à des changements de
comportement, tels que la conditionnalité des aides, le référent pour les
mineurs ou les formations pour l’ensemble des professionnels. Cela incite aussi
à la révélation de situations qui ne l’auraient pas été par le passé.
> L’audiovisuel public est aujourd’hui très dispersé. Les
audiences télévisées déclinent et le public vieillit. L’objectif de cette
réforme est de préserver un audiovisuel public très fort, aujourd’hui confronté
à la concurrence de groupes privés de plus en plus organisés et structurés.
C’est le sens de la proposition de loi déposée par le sénateur Laurent Lafon
qui est inscrite à l’ordre du jour du Parlement le 7 avril, et que je
soutiens. La holding ne touchera pas à l’identité de chacune des entités. Elles
conserveront leurs rédactions et leurs spécificités. (…) Cela fait dix ans
que l’on parle de cette réforme qui est attendue pour préserver un audiovisuel
public qui est de plus en plus attaqué.
> [«National Trust» à la française pour l’entretien du
patrimoine historique et religieux] Le National Trust à la française, inspiré
du modèle britannique, permettra ainsi d’étendre le soutien de l’État aux
propriétaires privés en leur permettant de bénéficier d’une ingénierie, d’une
expertise et de financements. Cette initiative sera complémentaire du Centre
des monuments nationaux (CMN), qui a pour mission de conserver les monuments
historiques.
Son financement se fera par du mécénat et des dispositifs de financement
innovants. J’ai à cœur que tout cela ne coûte pas un euro de plus au
contribuable. Et j’applique ce principe très largement, pour l’ensemble de nos
grands projets patrimoniaux. Comme je l’ai décidé pour la restauration du
Louvre, nous ferons simplement payer plus cher les visiteurs extra-européens à
partir du 1er janvier 2026. Ce dispositif financera l’intégralité du
projet muséal.
> L’accès à la culture reste ma priorité, pour tous et
notamment pour ceux qui en sont le plus éloignés socialement et
géographiquement. Le cinéma est là aussi un bon exemple. L’utilité de « Ma
classe au cinéma », qui permet chaque année de faire découvrir le cinéma
en salle à 2 millions d’élèves, fait consensus. Mais aujourd’hui, ce
dispositif est fragilisé. Nous avons décidé avec Élisabeth Borne d’agir pour
renforcer l’éducation à l’image à l’école.
> Nous devons replacer la France sur la carte de la
musique mondiale, encore mieux valoriser la création artistique française et la
richesse de ses talents. C’est dans cet esprit que le président de la
République a annoncé lors de la dernière fête de la musique le lancement d’une
« France Music Week », qui se déroulera en juin prochain. Elle sera
un carrefour d’échanges et de rencontres, une célébration de la musique sous
toutes ses formes et une réflexion au plus haut niveau sur les mutations et
défis de la filière mondiale. Je pourrai en dire plus très bientôt sur le
programme !
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire)
> Il n’y a pas d’agriculture sans eau. En raison du changement
climatique, la ressource manque parfois cruellement. Le Gouvernement a donc mis
en place un Plan Eau, qui fixe le principe d’une sobriété dite « à
l’hectare ». L’objectif : irriguer tout en restant économe.
> 500 millions d’euros pour le développement de nos
industries agroalimentaires : c’est le fonds public-privé que nous avons
annoncé au Salon de l’agriculture. Avec un objectif : renforcer notre
souveraineté alimentaire !
> Renforcer la coopération internationale sur les sujets
agricoles et alimentaires est essentiel ! Il nous faut ensemble continuer à
promouvoir la sécurité alimentaire. Heureuse de rencontrer des délégations du
monde entier pour échanger et innover ensemble.
> J'ai signé ce jour, avec la ministre de la transition
écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, un
arrêté visant à limiter la prédation des grands cormorans, notamment sur les
productions des filières d’aquacultures. Un pas de plus pour concilier protection
des productions agricoles et préservation de la biodiversité, dans une logique
de souveraineté alimentaire.
> Ce projet d’accord du MERCOSUR n’est pas bon parce
qu’il fait de l’agriculture une variable d’ajustement et ce n’est pas
acceptable.
> Il y a beaucoup de préoccupations. S'agissant des
déclarations de Donald Trump et, de l'autre côté, celle de la Chine, parce
qu'elle concerne, elle concerne les mêmes filières : les vins, les spiritueux,
le cognac, l'armagnac, mais aussi possiblement, en Chine, le lait ou le porc.
Donc, il y a des inquiétudes concernant les droits de douanes. Cela montre que
l’alimentation est une arme géostratégique et que il nous faut réarmer notre
puissance alimentaire.
> Ce salon de l’agriculture est charnière après une année
difficile et après les élections des chambres d’agriculture. Je veux placer ce
salon sous le signe du rebond et de la souveraineté alimentaire.
> C’est fait ! Les agriculteurs bénéficient désormais
d’un dispositif exceptionnel d'aides à la trésorerie.
Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier
ministre, porte-parole du Gouvernement)
> [Agression de Poutine contre
l’Ukraine] Il y a 3 ans, la Russie lançait sa guerre d'agression contre
l’Ukraine. Aujourd’hui, seule l’Ukraine peut décider de son destin, de quand la
guerre prendra fin et dans quelles conditions. La France réaffirme son soutien
indéfectible à l’Ukraine et restera à la table des négociations avec ses
partenaires européens.
> [Retraites] Les partenaires sociaux ne doivent pas dire
«on revient à 62 ans», s'ils ne règlent pas le déficit.
> Ce qui est difficile, c'est effectivement, comme l'a
souligné le ministre de l'Intérieur, le fait que nous n'arrivons pas à ramener
les OQTF en Algérie mais aussi dans d'autres pays. Parce que vous savez qu'il y
a une réunion interministérielle qui va se tenir cette semaine, sous la
présidence du Premier ministre pour parler des pays avec lesquels nous avons
des difficultés de retour. Bien sûr, on parle de l'Algérie mais il y en a
effectivement d'autres et c'est effectivement une problématique. Alors vous savez
que nous n'avons pas le droit de tenir ces personnes en rétention. Pour
l'instant, le Conseil constitutionnel, plusieurs fois, malgré nos propositions,
dit qu'il faut laisser ces personnes en liberté. Donc on a un sujet d'exécution
sur les OQTF en effet. (…)
Je pense qu'il faut réfléchir à changer la loi, en particulier là-dessus,
puisque vous savez qu'il y a une proposition du Sénat en particulier qui est
déjà d'augmenter le temps de détention dans les centres de rétention
administrative, de le passer de 90 à 120 jours. C'est une première
piste. Peut-être faudra-t-il aller plus loin, mais il faut changer la loi.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Nous considérons que l'Ukraine a été le pays
évidemment agressé par la Russie, dont les frontières ont été agressées. Il y a
maintenant des milliers et des milliers de morts, de part et d'autre
d'ailleurs. Mais l'Ukraine est la seule qui peut décider de son destin et
décider s'il doit y avoir la fin de la guerre, l'entrée des négociations. (…)
C'est évidemment à l'Ukraine de décider quand est-ce que la guerre s'arrêtera,
dans quelles conditions elle doit s'arrêter et dans quelles conditions on peut
envisager une paix. Et naturellement, les Européens doivent être à la table des
négociations. Vous savez, on a toujours cette expression, si on n'est pas à la
table des négociations, alors on devient le menu. (…)
Je pense qu'il est toujours bon d'essayer de négocier. Donald Trump est dans
une posture de négociation qui est la sienne, avec une stratégie de négociation
qui est la sienne. Que ne dirait-on si on n'allait pas négocier avec lui et le
rencontrer ?
> [Elections allemandes] Je pense qu'on ne peut prendre
qu'acte des résultats et se réjouir peut-être que ce nouveau chancelier qui
s'annonce dans une coalition qui sera une coalition effectivement large, est
compliqué, mais la situation politique en France l'est également. Nous souhaitons
vraiment renforcer les liens avec l'Allemagne. Nous avons besoin, comme moteur
du réveil européen, qu'à la fois l'Allemagne, la France, l'Italie, et des
relations qui soient des relations très fortes, il faut réactiver… Alors je ne
sais pas s'il a vraiment toujours existé ce couple franco-allemand, mais en
tout cas, le lien entre la France et l'Allemagne a toujours fait un moteur pour
l'Europe, un moteur industriel, un moteur énergétique, un moteur dans les
négociations commerciales, et bien sûr un moteur pour l'Europe de la défense
qui s'annonce et qui va être très importante.
Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre
d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Quatrième plan national maladies rares] L’innovation technologique,
notamment via l’usage des outils de séquençage génomique, joue un rôle clé pour
réduire l’errance diagnostique des patients.
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> [Quatrième plan national maladies rares] 3 millions de Français
souffrent de l’une des 7000 maladies rares connues à ce jour. La France est un
pays-pionnier dans la prise en charge de ces pathologies. Nous devons
collectivement continuer de progresser pour un meilleur accès au diagnostic, au
dépistage, aux traitements et soutenir la recherche. C’est pourquoi nous
déployons le 4e plan national maladies rares, en lien avec la communauté
maladies rares et tous les acteurs mobilisés. Notre objectif avec ce plan :
- renforcer le réseau de prise en charge des territoires jusqu’à l’Europe
- maintenir le rôle français de leader en matière d’innovation et de recherche
- accélérer le dépistage et la prévention Comme ministre de la Santé et
médecin, je veillerai sans relâche à l’application rapide et efficace de ce
nouveau plan, dans tous les territoires. (…)
Plus on détecte vite et tôt une maladie rare, meilleure sera la prise en charge
et plus efficace sera le traitement. Et quand je dis tôt, je parle des premiers
jours de la vie, avec l’élargissement prévu dans ce PNMR4 de l’un des
programmes phare de nos politiques de santé publiques : le dépistage
néonatal. Un dépistage précoce qui sera élargi à trois nouvelles pathologies
dès cette année ! Je veillerai personnellement à la mise en œuvre rapide
et dans tous les territoires de ce renforcement du dépistage néonatal, que j’ai
toujours porté et défendu comme ministre, comme député et comme médecin.
> Un échange sans filtre, une méthode inédite, une
génération d’étudiants en santé qui veut peser dans les décisions ! Rassembler,
écouter, confronter les idées, faire émerger des solutions concrètes. Voilà
l’esprit de la rencontre que j’ai organisée aujourd’hui avec l’ensemble des
représentants des étudiants en santé, toutes filières confondues, y compris des
étudiants ayant intégré ces études par passerelle ou ayant suivi leur cursus à
l’étranger. Ce qui a fait la force de cet échange ?
Un format sans détour, sans langue de bois, avec des échanges francs et
directs. Un vrai moment de dialogue.
Un collectif à l’image de la diversité du monde de la santé, avec des étudiants
en médecine, pharmacie, kinésithérapie, soins infirmiers… mais aussi des jeunes
ayant intégré les études médicales par passerelle et d’autres ayant suivi leur
cursus en Espagne ou en Roumanie.
Une énergie collective qui bouscule et qui construit. Parce que ces étudiants
sont acteurs de leur avenir, ils ont montré qu’ils veulent être associés aux
décisions qui les concernent et apporter des idées nouvelles.
Ce débat n’est pas une fin en soi, mais un point de départ, un format à
renouveler et à décliner pour faire des étudiants en santé des partenaires à
part entière de la transformation de notre système de soins.
> Aujourd’hui, deux mesures fortes pour protéger notre
jeunesse et empêcher la diffusion de nouveaux vecteurs d’entrée dans le
tabagisme et l’addiction :
- J’ai notifié à la Commission Européenne un projet de décret interdisant les
produits nicotiniques à usage oral (sachets, gommes, pastilles…). Addictifs et
dangereux, ces produits ciblent les jeunes et échappent aujourd’hui à toute
régulation. Dès son entrée en vigueur, cette interdiction s’appliquera à leur
production, importation et distribution sur l’ensemble du territoire
métropolitain et ultramarin.
- La loi interdisant les cigarettes électroniques jetables, dites « puffs »,
est parue aujourd’hui au Journal Officiel, elle s’applique donc désormais
partout sur notre territoire.
Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> La France au sommet du classement de l'ESN Alliance [Europe Startup
Nations Alliance]! Avec un score de 93%, la France est une nouvelle fois en
tête des écosystèmes start-ups en Europe
> Pourquoi la France attire-t-elle autant dans l’IA et
comment aller plus loin ?
L’IA est un levier stratégique, et voici pourquoi
- La France, leader européen de l’IA Aujourd’hui, les plus grands
investissements technologiques se concentrent sur l’IA. Et la France tire son
épingle du jeu : en recherche, en infrastructures et en écosystème
d’innovation, nous sommes en tête en Europe.
- Nos ingénieurs et nos labos, une force inégalée Des géants comme FAIR (Meta)
ou DeepMind (Google) ont choisi la France pour y installer leurs centres de
recherche. Pourquoi ? Parce que nous avons les meilleurs ingénieurs et
scientifiques en IA, formés dans nos grandes écoles.
- Un soutien fort à l’innovation avec le CIR. Le Crédit d’Impôt Recherche est
un atout majeur qui incite les entreprises à innover en France. Il garantit un
cadre fiscal compétitif et attractif pour les entreprises technologiques,
notamment dans l’IA.
- Un mix énergétique compétitif. Développer l’IA, c’est aussi une question
d’énergie. Avec 70% de nucléaire et 20% d’énergies renouvelables, la France
offre une électricité bas carbone et stable, essentielle pour alimenter les
infrastructures numériques et les datas centers.
- L’open source, un choix stratégique. L’IA française brille aussi grâce à des
acteurs qui misent sur l’open source, comme Mistral AI
ou Hugging face. Ce modèle favorise la collaboration,
l’innovation et la souveraineté technologique.
- Des investissements record dans les infrastructures Lors du Sommet sur l’IA,
la France a annoncé 109Md€ d’investissements dans les data centers et les
infrastructures numériques. Ces bases doivent maintenant servir à accélérer
l’adoption de l’IA.
- Prochaine étape : l’adoption de l’IA dans les grands groupes et l’industrie
L’enjeu aujourd’hui est de convaincre les grandes entreprises d’adopter l’IA
pour améliorer leur productivité et renforcer la compétitivité de notre
économie.
- Mobiliser les financements européens Ursula von der Leyen a annoncé vouloir
mobiliser 200Md€ pour accélérer l’innovation et le déploiement de l’IA en
Europe.
- Exporter notre excellence en IA. Dans mes prochains déplacements à
l’étranger, j’emmènerai des fournisseurs français d’IA pour les présenter à des
administrations et des grands comptes. Nos talents doivent rayonner à
l’international !
La France a tout pour être un leader mondial de l’IA.
- Des talents d’exception
- Un cadre fiscal et énergétique compétitif
- Un écosystème open source puissant
- Des infrastructures solides.
L’IA est au cœur de notre stratégie, et nos atouts se traduisent déjà par des
succès concrets sur le plan industriel et économique !
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> [Mercosur] On continue de se mobiliser pour avoir une minorité de
blocage. (…) La France ne s’oppose pas à tous les accords de libre-échange,
mais dit qu’il faut qu’on puisse protéger nos intérêts contre la concurrence
déloyale. (…) On ne peut pas demander à nos agriculteurs de respecter des
normes, des standards et après importer des produits de pays qui ne les
respectent pas.
> Simplifions ! Nous ne défendrons pas l’écologie en
Europe en affaiblissant nos entreprises et agriculteurs dans la concurrence
face aux Américains et Chinois. Green deal et compétitivité doivent avancer
ensemble.
> Oui, ouvrons le débat sur la capitalisation de nos
retraites. Pour financer nos retraites et soutenir l’investissement dans notre
économie. Regardons ce que font nos voisins européens.
> Depuis 2017, nous défendons une Europe autonome sur le
plan militaire. Friedrich Merz a aussi placé la défense européenne au cœur de
son discours. Avançons au niveau franco-germanique pour porter une ambition
haute.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Il y a 11 ans, j’étais sur la place Maïdan, où
les jeunes Ukrainiens tombaient sous les balles le drapeau européen à la main.
Lundi, aux côtés de Zelenski, nous y avons honoré les soldats morts pour cette
même promesse d’un avenir libre, au cœur de l’Europe.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] La France est au cœur du jeu diplomatique. Le
déplacement de Emmanuel Macron à Washington a permis de confirmer la rencontre
Trump-Zelenski, et de mettre les garanties de sécurité pour la première fois
sur la table. Nous continuerons de faire entendre la voix européenne.
> Les agriculteurs sont les garants de notre souveraineté
alimentaire. Soutenons-les par l’investissement et l’incitation, plutôt que la
contrainte, défendons une Europe moins naïve sur le plan commercial, et
préservons la PAC. Ce sont les objectifs de la France à Bruxelles.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Un cessez-le-feu signé à la va-vite ne serait
qu’une trêve dont la Russie profiterait pour se réarmer. Les Ukrainiens le
savent : après la violation du Mémorandum de Budapest et les accords de Minsk
bafoués, de véritables garanties de sécurité sont nécessaires face à Poutine.
> Est-ce que vous croyez qu'on va faire des progrès dans
l'écologie en Europe si on le fait au détriment de nos entreprises, en
renforçant les entreprises américains et chinoises ?
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Ce ne serait pas dans l'intérêt des États-Unis
d'avoir un cessez-le-feu qui s'effondrerait demain, et enverrait un message de
faiblesse à la Chine ou à d'autres adversaires.
> On est à un point de bascule de notre Histoire. Ça
exige qu'on prenne notre destin en main.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Agression de Poutine contre
l’Ukraine] Avec Gérard Larcher et 18 de nos homologues, nous réitérons
notre soutien indéfectible à l’Ukraine. Notre objectif commun est clair :
continuer à soutenir l’Ukraine jusqu’à ce qu’une paix juste, globale et durable
soit atteinte.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> Nos valeurs ne signifient rien si nous ne sommes pas prêts à tout pour
les protéger.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Admiration, humilité et reconnaissance, au
moment de rencontrer des vétérans ukrainiens, engagés hier sur le front dans
différentes unités. Ils se battent pour défendre l’intégrité et la souveraineté
de leur pays. Ils défendent nos valeurs et nos principes européens.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] À seulement 30 kilomètres de la ligne de
front, Zaporijia refuse de laisser le bruit des bombes annihiler son avenir.
Avec le gouverneur, j’ai inauguré une école souterraine. Des milliers d’enfants
et de jeunes se retrouvent pour la première fois, après plus de 3 ans
d’enseignement à distance. Une nation qui ouvre des écoles est une nation qui
croit en sa jeunesse et veut la préparer à affronter le monde. Une Nation qui
fait naître l’esprit critique, et plante dans les esprits et les âmes les
germes de la liberté.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Admiration, humilité et reconnaissance, au
moment de rencontrer des vétérans ukrainiens, engagés hier sur le front dans
différentes unités. Ils se battent pour défendre l’intégrité et la souveraineté
de leur pays. Ils défendent nos valeurs et nos principes européens.
● MoDem
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> [Agression de Poutine contre
l’Ukraine] Il y a deux choses qui sont en train de bouger : la première
c’est que les Ukrainiens et les Européens reviennent dans le jeu (…). Puis,
c’est la perspective de la paix et la perspective de la paix durable.
La perspective de la paix durable en Ukraine, c'est d'abord
le respect de son intégrité territoriale et la préservation de ses ressources.
Garantir que cette paix soit durable passe aussi par la présence d’Européens
sur le sol ukrainien.
Notre effort budgétaire en matière de défense représente plus de 2% de notre
PIB et on respecte la trajectoire. Sans doute, pour faire face aux menaces et
au désengagement des moyens des USA en Europe, faudra-t-il aller plus loin en
répartissant ce qui relève du cadre national et du cadre européen.
> [Réforme des retraites] Ne venons pas préempter un
débat et un dialogue qui est en train de se construire entre les partenaires
sociaux.
> On ne peut pas demander à la fois à la France d’être
généreuse, d’avoir un regard particulier sur l’Algérie et quand on demande à
l’Algérie de reprendre ses ressortissants de pas avoir de réciprocité. Nous
avons tendu beaucoup de fois la main auprès de nos amis algériens et beaucoup
de fois cette main n’a pas été saisie.