Car, tout indique que les États-Unis de Trump veulent changer d’alliés comme le montre la bataille des résolutions qui s’est déroulées aux Nations Unies hier pour le troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par Poutine.
Les États-Unis et les pays européens ont ainsi présenté deux résolutions concurrentes.
Celle de l’Administration Trump «oubliait» de mentionner la Russie comme l’agresseur ce que celle des Européens pointaient en premier lieu.
Présentée au vote de l’Assemblée générale, la résolution américaine était soutenue par la Russie, la Corée du Nord et pas par les pays européens!
Et la résolution européenne ne fut pas votée par les États-Unis…
Si la résolution européenne fut votée telle quelle par l’assemblée des Nations Unies, l’américaine dut être largement amendée grâce aux Européens pour qu’elle le soit également sans le vote en sa faveur de ses rédacteurs, les États-Unis!
Mais l’Administration Trump voulait sa victoire et la défaite des Européens.
Elle présenta alors sa résolution devant le Conseil de sécurité de l’ONU et fut adoptée sans les voix des Européens (France, Royaume-Uni, Grèce, Danemark, Slovénie) grâce au vote de la Russie de la Chine, de l’Algérie, du Pakistan et de Somalie, entre autres, tous des pays totalitaire ou qui n’ont pas de régimes démocratiques réels…
Cette bataille des résolutions était hautement symbolique et marque un tournant dans les relations américano-européennes au moins pour les quatre prochaines années.
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