En ne votant pas la censure déposée par LFI, les partis qui les représentent à l’Assemblée, du PS à LR en passant par Renaissance, le MoDem, Horizons, le Parti radical, l’UDI avec quelques autres députés qui font partie de l’axe central, se sont unis pour permettre au gouvernement centriste de François Bayrou d’avoir une assise un peu plus large que lors de sa formation.
Bien sûr, cette motion déposée par l’extrême-gauche n’avait aucune chance d’être adoptée puisque l’extrême-droite avait annoncé qu’elle ne la voterait pas.
De même, le refus du PS de s’associer à LFI, à EELV et au PC n’est pas un ralliement au Président de la république ou au Premier ministre, loin de là.
Néanmoins, cette alliance de fait est un signe encourageant car issu d’un compromis entre les différences forces politiques de l’axe central et pourrait préfigurer un socle solide sur lequel l’actuel gouvernement pourrait s’appuyer jusqu’aux prochaines législatives qui pourraient se dérouler au scrutin proportionnel et permettre aux partis de gauche et de droite démocratiques de s’affranchir complètement de leurs extrêmes.
Évidemment, le refus du PS de s’associer avec LFI a été dénoncé par Mélenchon et ses séides ainsi que par leurs idiots utiles communistes et écologistes dont les intérêts des Français passent après leurs clientélismes et, surtout, leur haine, à la fois, du système et d’Emmanuel Macron.
Si ce refus du PS n’est pas une victoire de la démocratie républicaine libérale, c’est en tout cas, un bon signe pour elle et la France qui devra néanmoins se confirmer ce qui est tout sauf certain.
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