Cependant, qu’il ait été là ou pas, cette renaissance aurait eu lieu de toute façon sachant que la bête immonde n’était pas morte en 1945, loin de là.
Comment aurait-il pu en être autrement tellement de gens s’étaient ralliés à sa cause dans le monde entier et qu’aucune réelle mesure prophylactique ou d’éducation des peuples n’avait été vraiment entreprise pour l’éradiquer et que la Guerre froide a réintégré sans bruit dans la société tous les acteurs et collaborateurs du nazisme, du fascisme et autres ismes de la même engeance.
L’important est donc cette lutte des démocrates, tels les centristes, contre cette extrême-droite avec l’idée que le combat est de longue haleine et ne sera pas gagné avant longtemps.
Fini cette espérance que l’on pouvait avoir dans les années cinquante et soixante que nous étions passé à un autre monde, espérance qui fut réanimée pendant un court laps de temps à la fin des années 1980 avec la chute du communisme, le frère jumeau totalitaire à gauche du nazisme et du fascisme.
Aujourd’hui, 11 janvier, ce n’est pas une idéologie abjecte qui a été inhumée dans le cimetière de la Trinité-sur-Mer, juste un homme qui a juste déversé sans répit sa haine et sa rage qui ont malheureusement séduit beaucoup trop de gens.
Et ce sont ces gens qui représentent le véritable défi que doit relever la démocratie républicaine libérale.
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