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samedi 4 janvier 2025

Propos centristes. France – Premier conseil des ministres du gouvernement Bayrou / Priorité au Budget / Violentes faites aux femmes / Relations franco-syriennes / Situation à Mayotte / Difficulté des agriculteurs…


Voici une sélection, ce 4 janvier 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> C’est un Gouvernement particulier parce que composé pour plus de la moitié d’élus locaux. Des personnalités qui ont été, qui sont élues locales. C’est pour souligner le fait que nous sommes enracinés Les Français n’ont pas envie que l’on poursuive dans une période d’instabilité aussi pénalisante que celle que nous avons connue jusque-là. Si nous sommes unis, alors nous pouvons probablement déplacer un certain nombre des obstacles qui sont devant nous. Ma responsabilité est de faire que cette équipe soit unie, courageuse. Il n’y a un moment où je ne serai pas à votre service en métropole, en Outre-mer dans un moment aussi tourmenté et aussi bouleversant que celui que nous rencontrons. Il existe un chemin pour sortir de cette période d’instabilité. Il est même mieux défini qu’on ne le croit.

 

Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> J’ai participé à une cellule ministérielle de crise avec le recteur de Mayotte et mes équipes du Ministère. Cette réunion a permis de faire un point précis sur le volet école du Plan « Mayotte Debout », mais aussi d’échanger sur les actions prioritaires à mettre en œuvre et de réaffirmer l’engagement de l’État à soutenir Mayotte face aux épreuves qu’elle traverse. Notre objectif est de préparer l'accueil des élèves en s'adaptant aux réalités de chaque école et établissement afin qu'ils retrouvent le cadre indispensable pour apprendre et s'épanouir en toute sécurité. Je tiens une nouvelle fois à saluer le travail et la mobilisation de toutes les personnes qui œuvrent sans relâche pour rebâtir Mayotte et venir en aide aux Mahorais.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Ensemble, la France et l’Allemagne se tiennent aux côtés du peuple syrien, dans toute sa diversité. En Syrie, nous voulons favoriser une transition pacifique et exigeante au service des Syriens et pour la stabilité régionale.

> Retour sur ma mission à Damas. Voici ce que j’ai vu. Voici ce que j’ai dit.
Émotion en entrant dans l’ambassade de France à Damas, 13 ans après sa fermeture lorsque Bachar al-Assad réprimait la révolution de 2011 dans le sang. Nos couleurs flottent à nouveau sur Damas, et la France restera aux côtés des Syriens dans cette transition.
- [Prison de Saidnaya] Dans l’enfer concentrationnaire de Saidnaya, en Syrie. Justice devra être rendue pour permettre la réconciliation et le redressement moral de la Syrie. La France y prendra toute sa part.
Dans cette prison infâme, avec cet engin de mort, le « compresseur », le régime Assad a broyé des vies humaines par milliers.
- [Société civile] Grâce à la détermination du peuple syrien dans sa diversité, un nouvel espoir est né. Celui d’une Syrie souveraine, stable et apaisée. Syriennes, Syriens, tous doivent contribuer à son avènement.
- [Communautés chrétiennes] Avec les patriarches des chrétiens de Syrie, partenaires historiques de la France, nous appelons à une citoyenneté refondée garantissant la dignité de tous.
- [Transition politique] Avec la ministre des Affaires étrangères allemande, nous avons obtenu des autorités provisoires des assurances sur une large participation - notamment des femmes - à la transition politique, l’accueil d’une mission pour la destruction des armes chimiques, la coopération avec le Liban.
Nous avons proposé l’expertise européenne en appui du chantier constitutionnel et en soutien de la lutte contre l’impunité.

> [Géorgie - Communiqué conjoint des ministres des ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et de la Pologne]
Nous, ministres des Affaires étrangères du Triangle de Weimar, sommes extrêmement préoccupés par la crise politique qui a éclaté en Géorgie à la suite des élections législatives du 26 octobre et de la décision prise par le Rêve géorgien de geler le processus d’adhésion à l’Union européenne. Cette crise est due à l’orientation politique du parti au pouvoir en Géorgie et à sa déviation du chemin européen.
Nous avons à plusieurs reprises appelé les autorités géorgiennes à faire marche arrière pour revenir à l’intégration à l’UE en respectant les normes et valeurs européennes et en mettant en œuvre des réformes.
Nous condamnons fermement les violences des semaines passées contre des manifestants pacifiques, des médias et des dirigeants de l’opposition et rappelons qu’il incombe aux autorités géorgiennes de respecter les droits de l’Homme et de protéger les libertés fondamentales, notamment la liberté de réunion et la liberté des médias. Nous condamnons avec une particulière fermeté les menaces contre des personnalités politiques.
La politique de répression et de recul démocratique du Rêve géorgien a conduit en réaction à une dégradation de nos relations tant au niveau européen que national, ainsi qu’à une réduction de notre aide et de notre coopération avec les autorités géorgiennes.
En conséquence, nous appliquerons la décision de l’UE mettant fin au régime sans visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service géorgiens et nous examinerons l’adoption de mesures supplémentaires au niveau de l’UE et au niveau national.
Le rapport final de l’OSCE/BIDDH sur les élections législatives du 26 octobre en Géorgie confirme nos préoccupations quant à l’intégrité du processus électoral, et pointe des irrégularités généralisées et des enquêtes bâclées sur ces allégations. Les élections ne se sont pas déroulées selon les standards attendus de la part d’un pays candidat à l’Union européenne.
Nous appelons les autorités géorgiennes à engager un dialogue national avec toutes les parties prenantes concernées pour trouver une issue à la situation actuelle et restaurer la confiance du public dans la démocratie géorgienne. L’appel, émanant de certaines parties de la société géorgienne, à mettre en œuvre les recommandations et appliquer les normes de l’OSCE/BIDDH, incluant la possibilité de tenir de nouvelles élections, doit être pris en compte par les autorités, dans le cadre d’un dialogue sérieux avec toutes les forces politiques et les représentants de la société civile.
Nous réitérons notre détermination à soutenir les aspirations démocratiques et européennes du peuple géorgien.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Les violences conjugales, intrafamiliales, ce n'est pas une affaire privée. Appeler la gendarmerie ou la police quand une femme est en danger, ça n'est pas de la délation. Ça sauve des vies ! L'Etat doit être au rendez-vous, la société doit être en alerte.

> [Premier féminicide de l’année] Il n'aura pas fallu attendre 24h pour qu’un premier féminicide ait lieu. Il aura suffi de 4h pour qu'Isabelle, 51 ans, mère de 2 enfants, aide à domicile, soit assassinée. Je serai à Hautmont la semaine prochaine à la demande du maire. Pour écouter, comprendre, agir. (…) Je veux changer la loi et des moyens pour mieux lutter contre les violences faites aux femmes. (…) J'ai été interpellée de voir que dans le communiqué de presse officiel [de la procureure de la République], on mentionne la vie supposée de la victime. Peu importe son passé, peu importe son présent, ce qui compte, c'est l'auteur, c'est comment dans notre société en France, en 2025, on a encore des hommes qui passent à l'acte, qui frappent, qui violentent, qui agressent sexuellement ?

> Les violences à l'encontre des femmes, ce n'est pas d'abord des coups. Il y a tout le contrôle qu'on met en place. On va contrôler vos comptes, vos sorties, votre téléphone, vos fréquentations, on va vous isoler. Vous retrouvez dans un huis clos. Et là, la violence physique ou la violence sexuelle, a tout le temps de s'installer.

> Il faut que toute la société soit en capacité d'être en alerte, d'accompagner, d'entendre, d'écouter, de décrypter les signaux faibles, parce qu'il n'y a pas un milieu où ça n'existe pas.

> Le viol, c'est le crime que l'on n'avoue jamais. Même confrontés aux preuves, même confrontés aux vidéos, le déni persiste. Parce que celui qui viole considère que le corps de la femme lui appartient, que par principe, elle est consentante. Oui, intégrer et définir le consentement dans le code pénal sera déterminant. (…) Il faut inscrire et définir le consentement dans le code pénal. On a un vrai sujet qui est un sujet de rassemblement à l'Assemblée nationale et au Sénat.

> Éduquer dès le plus jeune âge au consentement est déterminant. C'est notre responsabilité pour lutter contre le fléau des violences sexuelles faites aux enfants et aux femmes.

> Nous devons respecter l'ensemble des forces politiques. Je dis bien l'ensemble. Nous devons démontrer que nous pouvons bâtir des compromis. Et il faut aussi des responsables politiques prêts à les accepter. 

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Mon ministère est un ministère de combat : nous agissons pour protéger les emplois industriels, comme à La Bâthie où nous avons sauvé des centaines de postes chez NFA, et pour créer les conditions pour de nouveaux investissements et emplois. Il y a des fermetures de sites, mais nous nous battons pour qu’il y ait plus d’ouvertures que de fermetures.

> L'instabilité créée par la censure freine les embauches et les investissements. Pourtant, sur le terrain, salariés et syndicats trouvent des compromis. J'appelle au même esprit de responsabilité au Parlement : notre pays en a besoin.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Le 7 janvier : la France est ciblée, après l’attentat de Toulouse Montauban de 2012, l’horreur continue. Avec les victimes de ces attentats, la France souffre... Ses institutions résistent aux coups de boutoirs des totalitaires qui se cachent derrière les terroristes. Pour combien de temps ? À tous les démocrates épris de justice: unissons nos forces.

> [Bailleurs sociaux] Je m'engage à faire en sorte que leurs obligations soient respectées.

> Je vais réinstaller le Comité interministériel des villes le plus vite possible, avec orientations nouvelles. La politique de la ville se construit avec les élus locaux et associations. C'est pour sortir les habitants de cette assignation à résidence que j'ai accepté cette mission.

> François Bayrou c'est l'homme du rassemblement (...) On n'a plus vraiment le loisir de se diviser.

> Oui Sophia Aram cette gauche est républicaine, elle ne choisit pas entre liberté égalité fraternité laïcité, elle défend les quatre, c’est l’idéal des Lumières ; elle chérit le débat démocratique et la tolérance ; c’est la gauche de Blum et de Mendes-France. C’est celle qui sait faire des compromis et travailler avec des gens qui ne pensent pas comme elle, c’est la gauche qui prend ses responsabilités. C’est votre gauche, c’est la mienne aussi, c’est la nôtre et nous sommes plusieurs à y croire …

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice)
> À Marseille, aux côtés des formidables agents de la Protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ) dont l’investissement auprès des jeunes en difficulté mérite tout notre respect.

 

Bruno Retailleau (ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur)
> On ne reconstruira rien de solide à Mayotte sans mettre fin au désordre migratoire. Comme l’a annoncé le Premier ministre, il faut se poser la question du droit du sol. Le gouvernement proposera une réforme des règles qui sont la source de ce désordre.

> L’influenceur algérien « Zazouyoussef » qui appelait sa communauté à commettre des attentats en France devra répondre de ses actes devant la Justice. Il a été interpellé ce matin à Brest. Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre qui ont permis cette interpellation. Ne rien laisser passer.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> [Chômage] Ce qui est important pour moi c'est qu'on ait un contact avec chaque demandeur d'emploi.

> Je voudrais (...) dire aux professionnels de santé en maison d'arrêt, la reconnaissance qui est la nôtre pour l'application de leur mission.

 

Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> M. Bardella, vous avez décidé de censurer le Gouvernement en ayant pleinement conscience que les agriculteurs en seraient les premières victimes, au mépris des difficultés immenses qu’ils connaissent déjà. Je me bats désormais pour rattraper les conséquences de cette censure et avec le Gouvernement faire en sorte que cette année ne soit pas perdue pour nos agriculteurs. Mais, je le redis, il faudra nécessairement un budget.

> Sur le terrain, dans une ferme du Doubs, dès le lendemain du jour de l’An, pour garantir à nos agriculteurs que les engagements budgétaires et financiers seront tenus !

 

Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement)
> La mission du Gouvernement est claire : remettre la France en mouvement, rassembler au-delà des clivages et offrir des réponses concrètes à nos concitoyens.

> Ce gouvernement est né dans la tourmente et chacun doit prendre ses responsabilités.

> Nous sommes dans une période d’instabilité institutionnelle où l’on a changé trois fois de premier ministre en un an. Il va falloir trouver des voies de passage et faire avancer ensemble cette nouvelle équipe.

> Nous devons réduire les déficits. Le déficit sera le résultat des concertations et du chemin qui sera trouvé à Bercy. On va d'abord se fixer ce dialogue et entre 5,4% 5,1%, 5,9% ou 5,8% on verra où est le chemin et ce qui est supportable pour le déficit français. L'objectif reste de réduire la dette.

> La crise agricole n'a pas disparu. Je sais que la ministre de l'Agriculture est très déterminée et que les outils législatifs sont prêts pour débloquer les aides. Les textes agricoles sont dans les premiers textes qui seront examinés à l'Assemblée nationale et au Sénat.

> Je serai une porte-parole avec « des bottes dans son coffre ». Dans quelques jours, je débuterai un Tour de France à la rencontre de nos concitoyens, qui ne comprennent plus ni nos mots ni notre action, pour entendre leurs attentes et y répondre. Maire, sénatrice, élue locale : mon identité c’est le terrain.

> Je suis très en accord sur le fait qu'il faut rétablir le cumul des mandats.

> La haine n'a pas sa place à l'Assemblée nationale, sur les réseaux et au regard de ceux qui sont élus.

> Tout le chemin que nous essayons de trouver c'est d'engager avec chacun des groupes politiques des discussions pour savoir quels sont les chemins. Nous demandons à sortir des lignes rouges, des postures, chaque groupe politique a devant lui la demande des Français et devra prendre une responsabilité pour que ce gouvernement puisse avancer.

> Le moment politique que nous vivons est totalement inédit (...), porteur de risques pour la stabilité de nos institutions. C'est dans cette tempête que chacun doit prendre ses responsabilités, sortir des positions inflexibles et faire le choix de l'exigence et du dépassement. La mission du gouvernement est claire: remettre la France en mouvement, rassembler au-delà des clivages et apporter des réponses concrètes à nos concitoyens.
Chaque texte portera l'ambition d'unir, de construire des majorités responsables. Nous n'avons pas le luxe de l'immobilisme. Le temps de l'opposition et des affrontements idéologiques viendra mais au moment de l'élection présidentielle de 2027.

 

Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire)
> Je pense, à ce stade, que le pays a besoin de stabilité. Les Français savent que l'instabilité politique ne pourra pas conduire notre pays à un sursaut immédiat. Or, il y a une réalité politique qui est là, un contexte compliqué, une situation complexe. Je pense qu'il faut, dans cette situation, avancer à petits pas, aller vers le compromis, être attentif à toutes les forces politiques. La situation nous y contraint. Et je crois que ce qui doit nous conduire, dans le cadre d'une démarche d'un cap, c'est l'intérêt supérieur du pays. Je crois que nous devons tous être rassemblés vers l'intérêt supérieur du pays.

> Une des priorités en 2025, ce sera d'avoir un budget. Je crois que la France ne peut pas continuer sans budget. Dans l'immédiat, cela ne se voit pas trop, mais il y aura très vite un certain nombre de répercussions. Nous avons besoin d'un budget pour que les collectivités territoriales savent où elles peuvent aller, pour que les ménages également, pour que les entreprises aient de la visibilité et de la lisibilité. Les entreprises ont besoin pour investir, se développer, embaucher. La priorité c'est un budget.

 

Philippe Tabarot (ministre délégué auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargé des Transports)
> [Projet de loi prévoyant de créer un délit d'incivilité d'habitude] qui concerne les personnes qui, de manière régulière, souillent les métros, taguent, créent un sentiment d'insécurité, détériorent le matériel. Et ça, aujourd'hui, ça passe à la trappe ou ce sont des personnes qui reçoivent des amendes et qui ne payent pas ces amendes. Il faut dire que le recouvrement des amendes est, aujourd'hui, de moins de 10%. C'est à la fois un manque à gagner financièrement énorme et puis en termes d'exemplarité, vous imaginez bien que c'est un très mauvais exemple. Donc l'idée, c'est de pouvoir créer ce délit, un délit également d'interdiction d'entrée en gare pour un certain nombre d'individus et ne pas attendre qu'ils commettent un acte de délinquance dans la gare pour pouvoir les expulser, mais les empêcher d'ores et déjà d'entrer parce qu'on sait qu'ils sont habituellement des délinquants potentiels dans ces lieux si compliqués que sont les gares, où beaucoup de personnes entrent et sortent avec des endroits exigus quelque part et où il y a besoin d'une vraie surveillance. (…)
Il y a vraiment besoin d'un cadre législatif nouveau et cette proposition de loi va pouvoir le permettre et puis de se dire également que c'est une réalité, c'est-à-dire que sur l'année 2023, il y a eu 120 000 victimes dans les transports en commun, de tout type sur l'ensemble du territoire national, ça, c'est du concret, sans parler du sentiment d'insécurité qui existe aussi, vous l'avez rappelé sur vos antennes il n'y a pas très longtemps, 46% des Français craignent de prendre les transports en commun ou se sentent en insécurité quand ils sont dans les transports en commun, donc, particulièrement en région parisienne, particulièrement les femmes qui sont victimes de différents frotteurs, de raquetteurs pour les jeunes, de voleurs très régulièrement, donc on veut lutter à travers notamment cette proposition de loi et l'action, bien sûr, du ministre de l'Intérieur contre cette insécurité dans les transports.

> Oui, je suis pour certaines périodes dans l'année à une limitation du droit de grève parce que je pense qu'il a été dévoyé, détourné ces dernières années que la grève, c'est quelque chose qui a pu permettre de faire avancer un certain nombre de choses dans notre pays, mais il y a déjà très longtemps et qu'aujourd'hui c'est devenu un préalable et plus un ultime recours et je pense qu'il y a des périodes dans l'année selon l'exemple italien, où on pourrait sanctuariser ces périodes, notamment aux heures de pointe.
Ce sont
la période bien sûr des fêtes, la période des examens si important pour nos jeunes les périodes électorales pour qu'il n'y ait pas ce chantage à la grève pour des jours aussi importants dans notre pays et ne pas oublier les grèves du quotidien qui désorganisent le service. On ne peut plus laisser des préavis qui dorment pendant des années. Si on dépose un préavis, on le déclenche, on ne peut pas le laisser dormant. On ne peut pas faire des grèves de 59 minutes pour ne pas être imputé financièrement par rapport à cette grève, on ne peut pas faire des grèves perlées. Tout ça dans l'idée de pouvoir assurer un service minimum de qualité aux usagers des transports en commun.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Jean-René Cazeneuve (député)
> Bayrou et Faure doivent trouver un compromis. La France ne se relèverait pas d'une nouvelle censure du Budget et leurs électeurs ne le pardonneraient pas au PS.

> Nous avons besoin d'un Budget. Vite ! Les ramifications des conséquences de la censure sont profondes.

> La contribution exceptionnelle des plus riches censurée avec le budget. Elle ne pourra pas être dans le futur Budget (pas de rétroactivité). Résultat : 2 milliards en moins pour l’État en 2025. Merci qui ? Merci aux apprentis censeurs Le Pen et Mélenchon.

> 0.4 point de PIB, nième conséquence de la censure. 12 Md€ de dette supplémentaire. X Md€ d'intérêts sur 20 ans Et les mêmes apprentis censeurs nous reprochent la dette française.

 

Olivia Grégoire (députée)
> Questionner le périmètre de l’Etat actionnaire est de salubrité publique et devient une urgence.

 

Violette Spillebout (députée)
> Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, a eu lieu le premier féminicide de l’année 2025, chez nous, dans le Nord à Hautmont. Un terrible drame, qui fait écho aux violences conjugales et intra-familiales dans notre département comme en France, et qui encore et toujours doivent continuer de nous révolter. Oui le combat contre la violence faite aux femmes doit se poursuivre.

 

● MoDem 
Erwan Balanant (député)
> [Interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans] Cette interdiction risque de rester un voeu pieux. Le Parlement australien demande aux plateformes de mettre en place des mesures suffisantes pour vérifier l'âge des utilisateurs. C'est ce qu'on a essayé en France sur l'interdiction des sites pornographiques aux moins de 18 ans. On s'aperçoit que c'est très compliqué.
Et puis, interdire internet et les réseaux aux jeunes pose des interrogations. Car on y trouve le pire mais aussi le meilleur.
Plutôt qu'une interdiction sèche, il me paraîtrait intéressant de passer par des limitations liées à l'âge, comme on a pu le faire, à une époque, avec la signalétique jeunesse de la télévision. (…)
Poser des limites est important. Mais ce qui compte aussi, c'est de donner aux enfants la capacité d'être autonomes, en renforçant leur esprit critique. Les parents, mais aussi l'école, ont un rôle à jouer.
Plus largement, je pense que c'est un sujet dont toute la société doit s'emparer. Les questions liées au numérique et à la citoyenneté sont fondamentales.
Mieux accompagner les jeunes, avec de bonnes politiques publiques, cela a un coût. Mais, sur le long terme, je suis persuadé que nous ferons des économies.

> Avec une bonne coordination internationale, on devrait réussir à mieux réguler ces réseaux sociaux. Il faut responsabiliser les plateformes et les pousser à trouver des solutions pour une meilleure modération des contenus. (…)

 

 

La quotidienne centriste du 4 janvier 2025. Espérons que les médias joueront le jeu de la démocratie cette année


L’esprit partisan et l’objectif du profit financier sont les deux adversaires de l’information citoyenne.

Cette dernière est de plus en plus l’oubliée des médias et des journalistes.

2024 a été une année supplémentaire de cet enrobage de l’information pour qu’elle soit avant tout un produit à utiliser comme arme idéologique ou pompe à profits.

Espérons, sans trop y croire, que 2025 sera une année du ressaisissement démocratique et déontologique, en particulier du service public audiovisuel qui continue de s’enfoncer dans l’esprit partisan.

On a du mal à comprendre la logique d’une presse libre qui joue contre le seul régime qui lui permet d’exister, la démocratie.

Or c’est bien le cas quand celle-ci excite les passions tristes contre la raison, demande sans cesse du sensationnel et un chaos qui lui permet de vendre du papier ou de faire des taux d’audience records.

L’exemple de l’appel à la démission d’Emmanuel Macron est le plus emblématique de ces médias qui, au lieu d’informer le citoyen, joue le rôle d’officines de propagande et de boutefeux.

Rappelons-leur qu’un Président de la République est élu pour cinq ans et que rien ne peut légitimer une campagne pour l’amener à quitter ses fonctions s’il n’a commis aucun crime ou action volontaire pour mettre en danger la démocratie et la république.

Une campagne dont les médias les plus véhéments se trouvent du côté du service public…

Mais cette obsession de chasser Emmanuel Macron n’est pas le seul comportement que l’on peut reprocher aux médias.

Entretenir la haine ne leur suffit pas, il faut aussi provoquer la peur.

Et les chaînes d’information en continu ont trouvé ce filon pour faire de l’audience, chacune d’entre elles ayant ses domaines d’intervention spécifiques, la délinquance pour CNews, les conflits et la possibilité d’une guerre nucléaire pour LCI, la précarité sociale pour franceinfo et un mélange de tout cela pour BFMTV…

Quant aux quotidiens qui flirtent souvent avec les fake news et le complotisme, chacun sa manière de monter en épingle des propos et des faits insignifiants pour tenter de provoquer la polémique dont l’objectif est d’insuffler une atmosphère d’affrontement, bien plus payante que celle du consensus et du compromis.

Oui, sans doute que les trains qui arrivent à l’heure ne sont pas une information mais ne rapporter que les déraillements voire les provoquer ou encore plus les inventer n’est pas du journalisme.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]