De Bétharram aux enfants de l’aide
sociale, on s’aperçoit que l’enfance n’est pas protégée comme il le faudrait.
Surtout leur protection n’est pas ce que les adultes se prétendent qu’elle est,,
la priorité des priorités.
Et que cette imbécillité sans nom d’«enfant-roi» conceptualisée par quelques
pédiatres et autres spécialistes de l’enfance réactionnaires est une invention
qui permet de rendre l’enfant responsable du narcissisme de ses parents qu’ils transfèrent
sur leur progéniture.
Toujours est-il que l’actualité fait s’entrechoquer les manquements et fautes
que ce soit dans les lieux d’enseignement comme Bétharram où l’éducation à la
dure n’est pas que du passé, dans les lieux où l’on recueille les enfants
placés qui souvent y vivent un autre traumatisme en plus de celui vécu dans
leur famille et qui a impliqué leur placement dans une institution, sans
oublier les enfants assassinés ou qui se suicident parce que l’on n’a pas pris
soin d’eux comme il aurait fallu.
On pourrait ajouter, hors de nos frontières les guerres et les famines qui
tuent tous les jours des enfants qui ne sont responsables ni des unes, ni des autres,
l’exploitation au travail et sexuelle, les mesures d’exclusion par rapport aux
origines ethniques ou au genre, etc.
Pour en revenir à la France et à l’action des pouvoirs publics, les discours
lénifiants qui datent de décennies alors que les problèmes perdurent ont assez
duré.
Mais pour que l’autosatisfaction le plus souvent indécente du politique ne soit
plus de mise et que l’action prenne le pas sur les discours, il faut une mobilisation
générale et forte des citoyens.
Or, on l’attend toujours.
On le répète sans
cesse et il le faut pour ne pas baisser la garde: Poutine est bien un criminel
sans vergogne qu’il convient de neutraliser.
Criminel dans son pays, c’est le cas depuis son arrivée au pouvoir.
Criminel de guerre, c’est le cas depuis que les troupes russes sont intervenues
– liste non-limitative – en Géorgie, en Syrie, en Afrique (avec Wagner) et,
bien entendu, en Ukraine.
Et un criminel, ça se juge.
D’où le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
La nouvelle boucherie qu’il vient de provoquer en envoyant deux missiles sur la
même ville ukrainienne et au même endroit à quelques minutes d’intervalles afin
de tuer le plus de civils innocents en dit long sur la barbarie et l’abjection
du personnage.
Elle en dit long sur sa volonté de tuer et de bâtir sur des monceaux de cadavres
sa Russie impériale.
Il n’est guère différent des plus immondes dictateurs qui n’ont pas agi
autrement, notamment Hitler et Staline.
Certains disent que
Trump ne sait pas ce qu’il fait, d’autres qu’il sait ce qu’il veut.
En fait, c’est sans doute les deux!
Il sait ce qu’il veut et il fait n’importe quoi pour y parvenir…
Et ce n’importe quoi crée du chaos, en partie ce qu’il souhaite mais en grande
partie qu’il ne maîtrise pas et surtout qui ne lui permet pas d’obtenir ce qu’il
veut.
La guerre commerciale qu’il a lancé contre tous les pays de la planète en est
un bon exemple.
La menace réelle des droits de douane est couplée avec la volonté de négocier
avec chacun des pays touchés mais cela provoque un emballement qu’il n’est pas
capable de gérer correctement.
Même chose pour le chaos provoqué dans les services publics américains où les
licenciements ont mis en danger le fonctionnement du pays mais aussi sa
sécurité et qu’il a fallu réembaucher nombre de personnes qui avaient été
jetées dehors sans ménagement.
Mais, surtout, ce que veut Trump est impossible, revenir au milieu du 19e
siècle au moment où naissait l’impérialisme étasunien et se constituaient les
grandes fortunes sur le dos de travailleurs à qui on vendait le rêve américain
(même si celui-ci a été conceptualisé et nommé ainsi seulement en 1931) alors
qu’ils n’avaient quasiment aucune chance de parvenir à le vivre – ce qui est encore
plus difficile aujourd’hui.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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