► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire
dans Propos centristes France]
Kaja Kallas (vice-présidente, haute
représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> [Discours lors du Conseil des Affaires étrangères de l’UE]
Nous avons eu de nombreux sujets importants dont nous avons discuté
aujourd'hui. Tout d'abord, bien sûr, l'Ukraine. Il est clair que tous les États
Membres veulent la paix. Et, souvenez-vous, nous avions 27 pays [de l'UE) qui
ont soutenu le cessez-le-feu. En outre, l'Ukraine a accepté un cessez-le-feu
sans condition il y a déjà un mois.
Pourtant, nous voyons que la Russie seule veut la guerre, parce que nous avons
vu l'une des attaques les plus meurtrières hier : les frappes aériennes Sumy
pendant le week-end. Il est clair qu'ils sont au point mort et qu'ils ne
veulent pas du tout la paix. Ainsi, la seule façon d'amener la Russie à
négocier sérieusement est de faire pression davantage sur la Russie.
Ensuite, ensuite, l'aide militaire à l'Ukraine. Je veux dire, une partie est en
train de faire pression sur la Russie, mais l'autre partie aide aussi l'Ukraine
à se défendre. Il est clair que nous sommes le plus grand fournisseur d'aide
militaire, nous sommes aussi le plus gros acheteur de l'industrie de la défense
ukrainienne et le plus grand partisan de l'industrie de la défense. Nous avons
également la mission d'entraîner des soldats ukrainiens [EUMAM Ukraine, nous
avons déjà formé plus de 73 000 soldats. Nous avons donc également discuté
aujourd'hui de ce que nous pouvons faire de plus en ce qui concerne les
missions : nous devrions étendre le mandat des missions que nous avons afin de
contribuer aux garanties de sécurité de la coalition des volontaires. Ensuite,
lorsqu'il s'agit de l'initiative de livrer 2 millions de cartouches à
l'Ukraine, je suis heureux de voir que nous avons déjà atteint les deux tiers
de l'objectif. Nous n'avons toujours pas 100 %, mais nous devons absolument
aller de l'avant avec cela. La grande majorité des États membres sont d'accord
pour dire que nous devons faire davantage. Je suis également heureux de voir la
Norvège apporter sa contribution à hauteur de 400 millions d'euros, de sorte
que l'aide va au-delà de l'Union européenne. En ce qui concerne le soutien
apporté à cette année, les États membres de l'Union européenne ont versé plus
de 23 milliards d'euros à l'Ukraine. L'année dernière, elle était de 20
milliards en même temps que l'aide des États-Unis, au total 40 milliards l'année
dernière. Donc, nous avons encore de la place à suivre.
Troisième : mettre la pression sur la Russie. Il est clair que nous travaillons
sur le dix-septième paquet de sanctions. En outre, la flotte fantôme et les
différents éléments qui s'y trouvent pour le Conseil des affaires étrangères en
mai.
Ensuite, le deuxième grand sujet est le Moyen-Orient et nous avons bien sûr
discuté de la situation de Gaza. Nous aurons plus tard aujourd'hui un tout
premier dialogue de haut niveau avec la Palestine, qui discutera également de
son avenir. Ce que tous les États membres sont d'accord, c'est que nous
soutenons la solution des deux États et. Nous avons également proposé une aide
de 1,6 milliard de dollars pour trois ans à l'Autorité palestinienne, qui
devrait être celle qui fournirait ces services aux Palestiniens.
En ce qui concerne la situation générale, alors c'est très grave et nous
voulons bien sûr que les médiateurs reviennent à la table des négociations,
reprennent le cessez-le-feu et libèrent tous les otages. L'aide humanitaire que
nous donnons à Gaza et aux Palestiniens ne doit pas être politisée. Ce que cela
signifie, c'est qu'il doit atteindre les personnes qui en ont besoin. Il a le
droit de se défendre, mais ses actions actuelles vont au-delà de la légitime
défense. Nous nous félicitons du Plan arabe pour la reconstruction de Gaza,
mais il manque en même temps de trois éléments importants qui sont le
financement, la sécurité et la gouvernance de Gaza. Mais nous sommes prêts à
travailler avec nos partenaires arabes, partenaires internationaux, pour nous développer
sur ces sujets.
Ensuite, nous avons eu une discussion très intense sur la Syrie et nous avons
suivi ou non l'assouplissement des sanctions. Et il est clair que pour
reconstruire la Syrie, ils ont besoin d'un accès aux services. Mais il est
également clair que nous n'avons pas pu constater de nombreuses étapes de la
nouvelle direction. Et l'avenir de la Syrie est encore très fragile, mais
toujours optimiste. Nous avons convenu que nous évaluerions le processus
jusqu'à présent parce que nous avons fait une certaine levée des sanctions.
Mais nous travaillerons aussi pour proposer les prochaines étapes, bien sûr, en
gardant à l'esprit les conditionnalités, les lignes rouges que nous allons
mettre, ou les conditions que nous voulons vraiment voir. Nous travaillerons
donc sur les spécifications techniques là-bas et reviendrons ensuite si nous
sommes prêts à nous mettre d'accord et à avancer avec cette étape.
Ensuite, en Iran, nous avons adopté des sanctions pour les prises d'otages
parrainées par l'État. Sept personnes et deux entités ont été sanctionnées. Et
quand il s'agit des pourparlers nucléaires en Iran à Oman, il s'agit d'un pas
dans la bonne direction parce que nous ne voulons pas voir une arme nucléaire
développée par l'Iran.
Ensuite, nous avons eu une discussion sur l'Afrique et j'y ai remercié tous les
États membres qui ont également représenté l'Union européenne sur le parti des
différents événements dans différentes parties de l'Afrique. Ce qui est clair,
c'est que tous les États membres veulent plus d'engagement avec les pays
africains et de ne pas les perdre à une influence extérieure comme la Russie ou
la Chine.
Nous avons absolument quelque chose à offrir. Et comme nous avons la réunion
ministérielle de l'Union africaine - l'Union européenne - c'est la troisième
d'une sorte - alors nous discutions de ce que pourraient être les résultats
attendus. Bien sûr, nous constatons également des évolutions très inquiétantes,
comme la pire crise humanitaire au Soudan. Nous avons également discuté de ce
que nous pouvons faire de plus. Nous condamnons les attaques perpétrées contre
le camp de réfugiés de zamzam par les Forces d'appui rapide. Ces agressions
contre les plus vulnérables sont tout à fait inacceptables et doivent cesser.
Nous avons également demain à Londres une conférence d'aide au Soudan où le
commissaire Lahbib représentera l'Union européenne et elle est organisée avec
la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
Et puis le dernier point, nous en avons discuté hier, mais aussi aujourd'hui.
Nous avions également les ministres des Balkans occidentaux avec nous. Et
aujourd'hui, nous avons eu de très bonnes discussions sur les Balkans
occidentaux. Il est clair que la stabilité et la sécurité de la région sont
essentielles. Si vous regardez la carte, les Balkans occidentaux se trouvent
géographiquement en Europe. Elles devraient également être au sein de l'Union
européenne. Et c'est pourquoi le processus d'élargissement est super important,
et nous devons aller de l'avant avec cela. Nous voyons l'Albanie et le
Monténégro faire de bonnes mesures et de bonnes réformes. J'espère donc que
nous aurons quelques exemples de réussite à partir de là.
Ensuite, en Bosnie-Herzégovine, il y a une crise constitutionnelle et il est
clair que toute tentative de briser la Bosnie-Herzégovine est inacceptable. Les
dirigeants politiques doivent mettre un pont entre les divisions, pas à les
élargir. Et quand j'étais là-bas, je voyais aussi que l'élargissement est
quelque chose sur lequel ils sont tous d'accord. Ils devraient donc agir avec
les décisions à cet égard parce que l'intervention internationale pourrait être
éliminée progressivement si tout le monde voit qu'ils sont en mesure de prendre
leurs décisions par eux-mêmes.
Et enfin, en ce qui concerne la Serbie et le Kosovo, il est clair que la
normalisation de leurs relations est de la plus haute importance. Et c'est
pourquoi le dialogue Belgrade-Pristina doit se poursuivre. Nous avons nommé un
nouveau Représentant spécial pour le dialogue Belgrade-Pristina, et je me
rendrai également dans leur suite en mai. Mais ce qui a également été discuté
et très clairement dit par les différents États membres, c'est que toute
participation aux défilés du 9 mai - ou célébrations - à Moscou ne sera pas
prise à la légère du côté européen, étant donné que la Russie mène réellement
une guerre à grande échelle en Europe.
> La finalisation des négociations sur l’accord de l’OMS sur les pandémies à Genève est un progrès majeur pour la santé mondiale, quelques années seulement après le vie19. Plus de 190 pays ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs universelles, le multilatéralisme et le cadre des Nations Unies.
> La Géorgie a adopté une loi qui réduit encore l’espace civique. Précipitée et adoptée sans consultation, elle s’ajoute à la législation répressive récente. Ces mesures sapent le statut de candidat de la Géorgie à l’UE et les principes démocratiques fondamentaux.
> Nous avons eu le tout premier dialogue de haut niveau entre l’UE et l’Autorité palestinienne. Nous avons discuté de la guerre à Gaza et de notre soutien au peuple palestinien. Nous intensifions notre soutien au peuple palestinien. € 1,6 milliard jusqu’en 2027 aidera à stabiliser la Cisjordanie et Gaza. L’UE investira dans des infrastructures essentielles tout en fournissant une aide humanitaire et un soutien aux réfugiés. Nous sommes un partenaire de longue date pour l’Autorité palestinienne.
> La Russie a fait une erreur en attaquant l’Ukraine. Ils ne peuvent pas gagner parce que la volonté du peuple ukrainien n’est pas brisée. Et les pays européens le soutiendront.
> L’année dernière, l’UE et ses États membres ont soutenu l’Ukraine avec 20 milliards d’euros. Cette année, plus de 23 milliards d’euros ont été engagés. Nous en faisons déjà plus — et nous pouvons aller encore plus loin.
> Nous partageons plus que la géographie avec les Balkans occidentaux - nous partageons la responsabilité. Notre sécurité et notre stabilité nous lient étroitement.
Michael McGrath
(commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> Année après année, la
Commission a renforcé et modernisé ses outils pour assurer la sécurité des
produits entrant dans nos foyers. Au cœur de cet effort se trouve le système
d’alerte rapide Safety Gate, qui nous permet de traiter rapidement les risques
posés par les marchandises dangereuses dans toute l’UE. Les résultats parlent
d’eux-mêmes, et je me réjouis à l’idée de poursuivre ce travail pour nous
assurer que notre surveillance ne laisse pas de points noirs. (...)
Nos 450 millions de consommateurs européens devraient pouvoir être sûrs
que les produits qu’ils achètent en ligne et hors ligne sont sûrs
Le rapport 2024 de la Safety Gate montre comment nous identifions et retirons
du marché les produits non alimentaires dangereux.
Mon objectif est de faire en sorte que seuls les produits sûrs entrent dans vos
maisons! (...)
Avec Safety Gate, les autorités nationales peuvent partager des informations
sur leurs actions pour renforcer la sécurité des produits, que ce soit par:
- Interdiction de la vente des produits dangereux détectés sur leur marché
- Arrêter les produits dangereux à leurs frontières
- Commander des rappels de produits dangereux. (...)
Pourquoi la sécurité des produits est-elle si importante?
Les plates-formes de commerce électronique ont connu une forte croissance,
permettant aux consommateurs européens d’accéder en un seul clic à des produits
au prix le plus bas.
Nous devons veiller à ce que les 12 millions de colis qui entrent chaque
jour dans l’UE respectent nos normes de sécurité strictes. (...)
The Safety Gate comprend des exemples de produits dangereux - apparemment
inoffensifs et courants - qui peuvent causer l’étouffement, comme un
porte-tétine.
C’est pourquoi nos normes élevées de sécurité des produits sont essentielles;
nous devons restaurer la confiance des consommateurs dans les produits qu’ils
achètent.
Hadja Lahbib
(commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> Une Union de l’égalité a
besoin de nous tous - au niveau local, national, européen et international. L’UE
est engagée. Chaque engagement fait une différence et tout recul est
inacceptable.
> Les changements climatiques s’accélèrent. L’Europe se réchauffe le plus vite. Le dernier rapport Copernicus ne laisse aucun doute. 2024 a connu des vagues de chaleur record et des inondations généralisées. Il est crucial de renforcer la résilience de l’UE. Notre stratégie de préparation ouvre la voie à un avenir plus sûr et plus résilient.
> Team Europe
s’est engagée à verser plus de 522 M€ pour le Soudan en 2025 lors de la
conférence d’aujourd’hui. L’UE demeure déterminée à protéger les civils, à
assurer l’accès humanitaire et à soutenir un Soudan pacifique et démocratique.
La cessation des hostilités, le dialogue et le respect du DIH sont des
priorités urgentes. (...)
Nous avons besoin d’un front diplomatique uni : un cessez-le-feu immédiat,
un accès humanitaire sans entrave et une voie vers la transition démocratique.
Il est temps d’agir.
> Deux ans après l’éclatement du conflit au Soudan. Près de 15 millions de personnes ont été chassées de chez elles. Des femmes. Des enfants. Les plus vulnérables. Le peuple soudanais compte sur nous. Il faut agir.
> Premier dialogue de haut niveau avec la Palestine, avec le Premier ministre Mohammad Mustafa. Un dialogue ouvert où nous avons réaffirmé que le droit international humanitaire doit être respecté - toujours et par tous.
> Pas de pain, pas de carburant, pas d’aide. Gaza est affamée. Plus de 100 enfants tués ou blessés chaque jour. Des humanitaires ciblés. C’est un échec de notre humanité. Cessez-le-feu, accès, libération des otages, responsabilité maintenant.
> Je condamne fermement la vile frappe de missile russe sur Sumy qui a tué plus de 30 personnes, dont des enfants. Frapper des civils dans le centre-ville le dimanche des Rameaux est un acte de pure cruauté. Le droit international doit être respecté. L’UE soutient l’Ukraine et demande qu’elle rende des comptes.
Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> [Discours à l’occasion du Forum des Balkans 2025]
Au cours des derniers mois, notre monde a fondamentalement changé. Qu’est-ce
que cela signifie pour l’Union européenne? Qu’est-ce que cela signifie pour les
Balkans? Et pour le processus d’élargissement ? Le forum EU Meets the Balkans
est donc très opportun dans le contexte volatil actuel.
Nous sommes effectivement entrés dans une phase où la concurrence géopolitique
et l’agression pure et simple dans notre voisinage immédiat sapent nos efforts
de consolidation de la démocratie et menacent de transformer l’Europe en un
champ de bataille d’intérêts concurrents.
Pour la première fois dans l’histoire de l’UE, nous négocions avec un pays en
guerre. Pour la première fois, il ne s’agit pas seulement des pays candidats
remplissant les conditions pour devenir membres, il ne s’agit pas seulement de
l’UE étant prête, nous faisons également face à des forces perturbatrices
extérieures qui veulent nous voir échouer.
Aujourd’hui, nous nous trouvons à un moment déterminant. La conviction que
nous, Européens, devons faire beaucoup plus pour protéger notre sécurité et
notre prospérité est courante. Les sondages d’opinion à travers le continent
montrent qu’une grande majorité des Européens s’attendent à ce que nous
prenions la responsabilité de notre propre sécurité.
Aujourd’hui, nous voyons notre continent en mouvement! C’est bien.
Le nouveau paysage géopolitique pousse notre voisinage à graviter encore plus
près de l’Union européenne comme ancre de stabilité et de valeurs
démocratiques.
Aujourd’hui plus que jamais, l’unification de l’Europe est le moyen de
consolider la stabilité et d’assurer une paix et une sécurité durables. Et
l’élargissement est notre outil politique le plus stratégique.
Parce que l’offre de l’UE est positive : elle apporte non seulement une
force économique, mais aussi des institutions démocratiques et une sécurité
juridique. Mais surtout, cela signifie appartenir à une communauté de valeurs
partagées.
Cela ne s’applique
pas seulement aux Balkans occidentaux et à l’Est. L’Islande a l’intention de
tenir un référendum sur la reprise des négociations d’adhésion. Le sentiment du
public envers l’UE est à son niveau le plus élevé en Norvège depuis 25 ans. Et
la semaine dernière, pour la première fois, la Suisse a assisté à une réunion
des ministres des Finances de l’UE.
La présidente von der Leyen a récemment déclaré : « Nous vivons des
temps extraordinaires. » Et les moments extraordinaires exigent des
réponses extraordinaires. Je suis d’accord avec elle, nous devrions oser penser
au-delà de ce que nous savons aujourd’hui. C’est aussi le cas dans bon nombre
de nos États membres.
Nous devrions sortir des sentiers battus, à une époque où il n’y a plus de
boîte. Il suffit de regarder le nouvel accord de coalition allemand, qui
définit l’élargissement comme une nécessité géopolitique. Et cela ouvre la
porte à de nouvelles idées telles que l’inclusion des candidats en tant
qu’observateurs au Parlement européen et au Conseil, tout en les intégrant
progressivement dans les programmes et politiques de l’UE.
Je le souligne ici parce qu’une Europe en mouvement crée une fenêtre
d’opportunité pour faire des pas audacieux vers l’achèvement de l’unification
de l’Europe. L’élargissement est une priorité claire de la Commission
européenne.
Je sais qu’il y a une frustration dans beaucoup de nos pays candidats. Au cours
des 15 dernières années, l’UE a trop souvent été consumée par elle-même :
une crise de la dette, les défis de la migration, un membre important quittant
l’Union, les conséquences de la pandémie et une crise énergétique sans
précédent.
Mais cette période de fatigue d’agrandissement est terminée. La génération
actuelle de dirigeants européens comprend qu’il est essentiel d’unir notre
continent pour garantir la paix, la liberté, la sécurité et la prospérité à
tous les Européens.
Il y a maintenant une occasion que nous devons saisir ensemble.
C’est pourquoi nous travaillons à accélérer les négociations autant que
possible. Et nous voyons déjà des progrès qui auraient été impensables il y a
quelques années. Plus tôt cette semaine, nous avons ouvert un autre groupe de
négociation avec l’Albanie, le deuxième déjà, depuis que j’ai pris mes
fonctions il y a 5 mois, et probablement pas le dernier cette année.
Pour saisir cette occasion, il faut un leadership qui adopte des réformes
transformationnelles et la capacité de faire des compromis difficiles. Il faut
avoir un état d’esprit, Mesdames et Messieurs, qui s’éloigne des fantômes du
passé et se tourne vers l’avenir.
Je sais que ce que nous demandons n’est souvent pas facile sur le plan
politique. Elle touche les structures de pouvoir établies ; elle défie les
intérêts acquis, parfois elle touche des questions d’identité et elle exige une
orientation géopolitique claire.
Bien qu’il nécessite un bon pilotage, il ne peut fonctionner que de haut en
bas. Elle nécessite l’engagement de toute la société - des organisations de la
société civile, du monde universitaire, des entreprises aux communautés
locales. Les citoyens doivent sentir qu’ils ont un intérêt dans ce projet.
Le processus d’adhésion a souvent eu comme défaut que les grands avantages de
l’appartenance à l’UE semblaient trop lointains. Nous avons demandé aux
dirigeants de dépenser du capital politique pour des réformes majeures, sans
être en mesure de montrer les avantages qui changent la vie des électeurs déjà
à court terme.
C’est un aspect que nous abordons dans le Plan de croissance pour les Balkans
occidentaux, qui contribue à la mise en place d’incitatifs financiers en
échange de réformes importantes. Et cela vous permettra d’apporter certains des
avantages de l’UE – sur un pied d’égalité avec les États membres – à vos
citoyens et entreprises avant même que vous ne deveniez membre de l’UE.
Certains pays des Balkans occidentaux ont déjà adhéré à l’espace unique de
paiement en euros, ce qui rendra les transferts d’argent plus rapides et moins
chers. Cela signifiera bientôt qu’un jeune entrepreneur à Tirana, par exemple,
pourra recevoir des paiements de clients dans toute l’Europe aussi facilement
qu’une entreprise à Vienne ou à Dublin. J’espère vous voir tous bientôt
rejoindre le SEPA.
Et il y a beaucoup plus de potentiel, surtout si nous réussissons la
coopération régionale. Prenons l’exemple de la promesse d’une mise en oeuvre
complète des voies vertes, qui réduiront de 50 à 70 p. 100 le temps d’attente à
la frontière. Pour tout exportateur des Balkans occidentaux vers l’UE, ce sera
énorme. Surtout maintenant que les entreprises européennes veulent réduire le
risque géopolitique en investissant plus près de chez elles, nous devrions leur
faciliter au maximum le choix des Balkans.
Mais il y a encore tant de potentiel à exploiter! Cette région s’épanouira une
fois intégrée à l’Union européenne et libérée des conflits et des frontières –
physiques et mentales – comme cela s’est passé dans tant d’autres parties de
l’Union.
Nous faisons la même chose avec l’Ukraine. Nous accélérons l’intégration du
pays dans de nombreuses autres parties du marché unique, même avant l’adhésion.
Parce que les garanties de sécurité du pays ne peuvent être uniquement
militaires. L’élargissement est le bras politique des garanties de sécurité.
Ils devront également s’appuyer sur la force économique et la sécurité de
l’approvisionnement énergétique.
Toutes les idées nouvelles que nous explorons en Ukraine pour approfondir les
liens économiques et d’investissement seront également envisagées pour tous les
autres pays candidats.
Mon conseil à tous les pays candidats est donc : continuez à travailler
sur vos réformes d’élargissement et sur la coopération régionale. Tirer parti
du plan de croissance et des autres instruments de l’UE pour en faire un succès
– et montrer que vous êtes prêt à aller plus loin.
En tant que commissaire chargé de l’élargissement, je considère les dix pays
candidats comme égaux et je suis prêt à investir dans chacun d’eux pour les
rapprocher. Dans certains pays, la violation des droits de l’homme, des
libertés fondamentales et des principes démocratiques rend l’adhésion
difficile. Mais je ne tournerai le dos à aucun d’entre vous et continuerai à
faire pression pour que tous les pays candidats avancent sur la voie de l’UE.
Je veux que le plus grand nombre possible d’entre vous franchisse la ligne
d’arrivée pendant mon mandat.
Au cours des derniers mois, la Commission européenne a lancé de nombreuses
nouvelles initiatives. Et chaque fois, nous avons fait en sorte de prendre en
compte nos candidats. Nous l’avons fait avec la Boussole de la compétitivité
européenne. Nous l’avons fait avec le Clean Energy Deal, et encore avec la
Stratégie de préparation de l’UE et la Stratégie de sécurité intérieure. Parce
qu’il est dans notre intérêt commun que nos futurs membres soient à bord dès le
premier jour de mise en œuvre.
Après l’élargissement, nous devons élargir notre réflexion sur l’environnement
dans notre voisinage. Nous devons jeter un regard neuf sur la région de la mer
Noire. C’est la raison pour laquelle je présenterai, avec le HRVP Kallas, la
nouvelle stratégie de l’UE pour la mer Noire avant l’été. Elle aura pour
objectif de faire face à l’évolution de la situation dans la région, en se
concentrant sur la sécurité et les principaux défis et opportunités à l’échelle
régionale (questions maritimes, action environnementale et climatique,
déminage, entre autres).
Il s’agira d’un cadre stratégique clé pour relier les pays de la région. La
Roumanie et la Bulgarie se trouvent au beau milieu de ces considérations, ainsi
que la Turquie qui joue un rôle clé dans la région de la mer Noire.
Le monde change. L’Europe change avec lui. Cela comporte de nouveaux risques,
mais aussi beaucoup de nouvelles opportunités. Si nous voulons saisir ces
occasions ensemble et nous protéger mutuellement des retombées des changements
géopolitiques, nous devons nous intégrer beaucoup plus étroitement. Et beaucoup
plus rapidement.
Mon message aux candidats est le suivant : lorsque vous mettrez en œuvre
les réformes nécessaires, je serai votre meilleur défenseur à Bruxelles et dans
les États membres afin que l’UE donne également des résultats.
Je ne doute pas que nous pouvons saisir ce moment historique et achever
l’unification de notre continent. Enfin.
Soyons ensemble à l’heure actuelle.
> Je regrette profondément que les autorités géorgiennes aient encore fait un pas de plus en s’écartant des valeurs et des normes de l’UE. La loi adoptée aujourd’hui réduira encore l’espace civique et ajoutera à la répression existante. De telles mesures sont contraires aux principes démocratiques et devraient être inversées.
> 20000 enfants ukrainiens ne passeront pas Pâques avec leur famille. Je partage ceci aujourd’hui pour dire : les enfants ne sont pas négociables Il ne peut y avoir de paix juste et durable sans que les enfants enlevés par la Russie retournent chez eux.
> Félicitations à l’Albanie pour avoir fait un pas de plus vers l’adhésion à l’UE. Aujourd’hui, nous avons ouvert la grappe du marché intérieur. Alors que les tarifs reviennent ailleurs, nous allons éliminer les obstacles au commerce et aux entreprises. Heureux de nous voir construire ensemble une Europe plus unie et plus sûre.
> Choqué par la cruauté de l’attaque au missile russe contre des civils pacifiques, y compris des enfants à Sumy ce matin. Mon cœur va aux victimes, aux familles qui ont été déchirées et au peuple ukrainien qui souffre depuis trop longtemps. Aujourd’hui, je pleure avec vous.
> La voie de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE n’est pas un processus bureaucratique mais une transformation nationale qui profitera en fin de compte à tout notre continent. Ensemble, notre Union sera plus stable, prospère et sûre.
> L’unification de l’Europe par l’élargissement est un impératif géopolitique. Et si tout le monde ne souhaite pas que nous parvenions à achever notre Union, la sécurité de notre continent en dépend.
► Pays membres de
l’Union européenne
● Allemagne
♦ FDP
> La deuxième charge fiscale la plus élevée d'Europe freine le
développement économique. Des allègements sont nécessaires. Mais on voit bien,
sur la question des baisses d'impôts, qui sont très importantes pour la reprise
de l'économie, qu'il n'y a pas eu de consensus.
> Bettina Stark-Watzinger
« Intifada jusqu'à la victoire » n'est manifestement pas un appel à la
paix, mais à la destruction. Le triangle rouge n'est pas un signe de
solidarité, mais de haine. Ne nous faisons pas d'illusions : Il ne s'agit pas
ici de protestation, mais de haine obtuse d'Israël & des Juifs. C'est
honteux.
Wolfgang Kubicki
> L'accord de coalition est une attaque contre la liberté d'expression.
Les tentatives de relativisation sont peu convaincantes. Soit l'accord de
coalition ne fait que répéter la situation juridique actuelle, auquel cas il
serait également redondant à cet endroit. En réalité, il ne dit pas que les
limites actuelles de la liberté d'expression en matière de droit pénal et de
droit de la presse doivent être mieux appliquées. Ce qui est prévu, c'est une
extension des pouvoirs d'intervention pour certaines déclarations.
Pour lutter contre les fake news et la désinformation, nous maintenons
d'ailleurs depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale un service public de
radiodiffusion qui coûte plus de 9 milliards d'euros par an, avec des coûts qui
ne cessent d'augmenter et une confiance qui s'effrite. Ceux qui veulent lutter
contre la désinformation et les fake news se battent donc avec nous pour une
radiodiffusion réformée en profondeur, qui informe davantage, fait moins la
morale, pèse moins sur les citoyens et jouit de la confiance nécessaire.
> Les nouveaux partenaires de coalition s'assurent désormais mutuellement qu'ils ont chacun renié leurs principales promesses électorales : Bonne nuit, CDU, pour la baisse des impôts - bonne nuit, SPD, pour le salaire minimum.
Christian Dürr
> Les chiffres sont alarmants. Le commerce mondial pourrait s'effondrer
jusqu'à 1,5 % cette année. L'Allemagne et l'Europe doivent maintenant prendre
les devants et contrer cette tendance par une offensive de libre-échange.
L'Inde, l'Australie, les pays de l'ASEAN. Ici, il faut aller vite.
> Quatre jours après la présentation de l'accord de coalition, c'est déjà le retour en arrière. Des centaines de milliards d'euros de nouvelles dettes à la charge des générations futures ne posent pas de problème, les allègements pour la population active en revanche en posent - ce qui renforce les marges.
Marco Buschmann
> Je trouve honorable qu'un homme politique veuille s'occuper
principalement de son parti. Mais en tant que citoyen, cela m'inquiète que le
ministère de l'Économie soit vidé de sa substance en pleine crise économique,
au point d'en faire une pièce à jeter aux orties.
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, des
affaires européennes et de la coopération au développement de la Belgique)
> En cette période de Pâques, alors que beaucoup d'entre nous passent du
temps avec leurs proches, je fais ce post pour rappeler au monde que des
milliers d'enfants ukrainiens sont toujours portés disparus - volés par la
Russie, arrachés à leurs familles, à leurs maisons et à leur identité. Les
enfants ukrainiens ont été dispersés dans des régions russes éloignées, souvent
placés pour adoption dans des familles et des institutions russes loin de chez
eux. Il s'agit d'une tentative systématique d'effacer leur identité et de les
transformer en outils pour une future agression. Le retour de tous les enfants
ukrainiens enlevés par la Russie doit être un élément non négociable du
processus de paix en cours. Il ne peut y avoir de paix juste et durable sans le
retour de ces enfants dans leurs foyers, leurs familles et leurs communautés.
> L'interdiction de l’entrée de l'aide humanitaire à Gaza et l'annonce du Ministre israélien de la Défense d'une occupation permanente par Israël en Territoire palestinien, au Liban et en Syrie sont choquantes et contraires au droit international. J’exhorte le gouvernement israélien de laisser urgemment entrer l'aide humanitaire et de cesser la violation du droit international, de s'engager pour un cessez-le-feu et à respecter l’intégrité des territoires concernés. Je le demande à un moment critique pour les otages israéliens et pour toutes les populations civiles.
> La Belgique est consternée par les attaques de missiles des Houthis contre Israël pendant la Pâque juive et le dimanche des Rameaux chrétien, une période qui devrait être marquée par la paix et la réflexion. Nous restons également préoccupés par la perte continue de vies innocentes à Gaza. La souffrance a assez duré. Seuls un cessez-le-feu durable, la libération immédiate de tous les otages et un accès total à l’aide humanitaire peuvent mettre fin au cycle de la violence et offrir une voie vers la dignité, l'espoir et une paix durable.
> Échange opportun avec le premier ministre palestinien
et ministre des Affaires étrangères, Mohammed Mustafa. L’occupation militaire
et le blocus humanitaire de Gaza depuis le 2 mars sont inacceptables. Les
récentes actions du gouvernement israélien, qui ont causé la mort de plus de
1000 civils et d’au moins 15 travailleurs humanitaires ces dernières semaines,
doivent être condamnées collectivement. Nous demeurons également préoccupés par
le fait que des otages sont toujours détenus en captivité.
Le soutien de la Belgique à l’Autorité palestinienne est inébranlable. Une
Autorité palestinienne forte est le moyen d’éviter un Hamas fort. Par
l’intermédiaire d’Enabel Palestine, nous sommes actifs à Gaza et en
Cisjordanie, et nous appuyons fermement les efforts de modernisation et de
renforcement de l’AP. Nous croyons que l’AP doit gouverner tous les territoires
palestiniens, y compris Gaza et Jérusalem-Est.
Nous restons attachés à la solution des deux États, au droit international et
au soutien aux institutions de l’ONU comme l’UNRWA.
Cette rencontre réaffirme l’engagement de la Belgique en faveur de la paix, de
la justice et d’un avenir viable pour les Palestiniens. Avec Israël également
capable de vivre dans la paix et la sécurité.
> La situation en Bosnie-Herzégovine devient de plus en
plus préoccupante. Nous condamnons fermement les actions sécessionnistes du
président de la Republika Srpska. Ces mesures sont non seulement dangereuses,
mais elles violent l’accord de paix de Dayton et la constitution de la
Bosnie-Herzégovine. Ils sont incompatibles avec toute voie crédible vers
l’Union européenne.
Il ne peut y avoir de business as usual. Ces actions menacent l’unité, la
souveraineté et la stabilité de la Bosnie-Herzégovine. L’UE doit envoyer un
signal clair et, si nécessaire, prendre des mesures concrètes, y compris des
sanctions.
La Belgique soutient fermement la Bosnie-Herzégovine en tant que pays unique,
uni et doté d’un avenir européen. Nous appelons tous les acteurs politiques de
la région à prendre leurs responsabilités et à rejeter les discours clivants et
déstabilisateurs.
L’Union européenne doit se mobiliser et défendre la stabilité, la démocratie et
l’état de droit dans son propre voisinage.
> J’ai eu une très bonne rencontre avec la vice-première
ministre et ministre des Affaires étrangères du Kosovo.
Le Kosovo tient une place particulière dans mon cœur, puisque la ville belge de
Namur a signé un partenariat avec Pristina en 2016. Ce lien compte toujours
beaucoup pour moi.
Nous prenons des mesures concrètes : la Belgique et le Kosovo tiendront
des consultations politiques à Pristina plus tard cette année. Un signe clair
de notre engagement commun à approfondir nos liens.
La Belgique montre également son soutien sur le terrain. Un détachement
militaire belge vient de se joindre à la KFOR, aux côtés de nos collègues
luxembourgeois, pour contribuer au maintien de la stabilité dans la région.
Nous avons également discuté du dialogue entre Pristina et Belgrade facilité
par l’UE. La normalisation de leurs relations est essentielle, non seulement
pour la stabilité de la région, mais aussi pour la perspective européenne des
deux pays. La mise en œuvre des accords de Bruxelles et d’Ohrid reste
essentielle.
Nous croyons que le Kosovo a sa place au sein de la famille européenne, et nous
continuons à soutenir son chemin vers une pleine reconnaissance internationale
et l’intégration. La récente reconnaissance par le Kenya — la 118e — est une
étape encourageante. Nous espérons que d’autres suivront.
Le Kosovo peut compter sur la Belgique comme partenaire fiable.
> Au Soudan, des civils sont tués et des travailleurs
humanitaires ciblés. Au camp de Zamzam, 9 travailleurs humanitaires ont été
tués alors qu’ils fournissaient des soins d’urgence. Plus de 90 travailleurs
humanitaires ont été assassinés depuis le début de cette guerre.
La famine se propage, des régions entières sont assiégées et des centaines de
milliers de personnes sont coupées de l’aide humanitaire.
Ce n’est pas seulement une guerre oubliée. C’est une attaque délibérée contre
les plus vulnérables.
La Belgique soutient toutes les victimes et exige qu’elles rendent des comptes.
Nous demandons instamment un accès humanitaire complet et une fin immédiate au
bain de sang.
> Le dimanche des Rameaux, alors que les familles de la
ville ukrainienne de Soumy se rassemblaient pour célébrer cette fête, deux
missiles balistiques russes ont fait irruption au cœur de la ville. Plus de 30
vies ont été perdues. Au moins 84 personnes ont été blessées. Dix d’entre elles
étaient des enfants.
Une fête sacrée se transforme en horreur. Un moment d’espoir se transforme en
dévastation. Ce n’était pas un champ de bataille. C’était une place de la
ville. Il n’y a aucune justification à ce genre de terreur aveugle et calculée.
Nous pleurons avec les habitants de Sumy. Nous pensons aux familles brisées,
aux vies volées et à l’avenir coupé. Ce n’est pas juste une autre grève. C’est
un crime de guerre.
Et cela arrive à un moment où nous travaillons sans relâche pour jeter les
bases d’un cessez-le-feu et d’une voie vers la paix. Ces efforts sont
délibérément sabotés. La Russie n’attaque pas seulement des villes. Elle
attaque l’espoir lui-même.
La Belgique se tient aux côtés de l’Ukraine. Nous exigeons des comptes. Nous
exigeons que justice soit faite. Et nous continuerons à travailler avec tous
les partenaires pour rendre la paix possible.
> Accords de Pâques : des réformes courageuses et responsables pour préserver l’avenir de nos enfants Ce vendredi 11 avril, le Gouvernement fédéral a validé en première lecture quatre textes structurants majeurs concernant (1) la Défense, (2) la Justice et la Sécurité, (3) une première loi-programme Emploi, Pensions, Fiscalité, Affaires sociales et Santé et enfin (4) l'Asile et la Migration. « Il s’agit des premiers résultats concrets de l’Arizona qui, à peine deux mois et demi après son installation, met en place les réformes promises et attendues après des années d'immobilisme. Dans un contexte économique et géopolitique extrêmement difficile, le Gouvernement a pris des décisions courageuses et responsables pour soutenir l’emploi, pour garantir nos soins de santé, pour permettre une transition énergétique et climatique vertueuse, pour accroître notre sécurité et pour soutenir les générations futures et le paiement de leur pension dans les décennies à venir.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Suppression des programmes d’inclusion, censure de certains
mots, coupes budgétaires, … ou quand Donald Trump nous dépeint les prémices de
Fahrenheit 451… Totale solidarité avec Harvard, toutes les universités mais
aussi tous les citoyens victimes de cette politique dévastatrice
> Avoir été élu Président des Engagés est une grande fierté; c’est aussi une immense responsabilité. J’ai pleinement conscience des attentes et des enjeux qui sont les nôtres, mon équipe et moi-même. Il nous faut voir loin, parler vrai et agir juste. Ce n’est qu’en dressant des ponts, en concertant, en emmenant tout le monde avec nous, que nous réussirons les changements nécessaires, et ce sans laisser personne au bord du chemin. Je tiens à remercier tous les adhérents, les sympathisants et bien sûr tous les membres de mon équipe sans qui rien n’aurait été possible. C’est tous ensemble que nous allons nous atteler à surmonter les défis qui se présentent à nous.
♦ DéFI
Sophie Rohonyi (présidente)
> L'Arizona a prévu 150 millions pour la Justice? Pour les prisons, mais
pas pour le pouvoir judiciaire, déplore la magistrature.
> Les frappes à Soumy ne visaient aucune cible militaire mais des civils. Elles soulignent, s’il le fallait encore, qu’il y a bien un agresseur et un agressé. La Belgique doit rester solidaire du peuple ukrainien et se mobiliser pour un cessez-le-feu durable.
> Premier Budget du nouveau gouvernement. Notre pays
méritait une trajectoire budgétaire sur le long terme, avec un investissement
dans ses travailleurs et ses services publics. Pas des one-shot sans vision.
La raison semble revenue au gouvernement en rencontrant certaines demandes de DéFi
comme la dérogation de l’exclusion du chômage pour les artistes et personnes en
formation dans des secteurs en pénurie.
Le flou reste par contre total quant aux compensations prévues pour les
communes, aux sources de refinancement de notre Défense, ou encore au soutien à
la PJF à Bxl & zones de police des grdes villes confrontées au narcotrafic.
Nos concitoyens méritent des engagements clairs!
François de Smet
(député)
Chambre des représentants, 4 février 2025. Le nouveau Premier ministre Bart De
Wever lit son exposé de politique générale devant les 150 députés, dont je
suis. Impossible pour lui, dans son discours d’une quinzaine de minutes, de
couvrir l’ensemble des mesures des 209 pages de son accord de gouvernement; il
liste donc les éléments qu’il juge les plus importants. Parmi les mesures sur
lesquelles il fait le choix de s’arrêter, ceci: à Bruxelles, les zones de
police seront fusionnées. Il prend le temps de citer l’élément, puis de faire
applaudir sa majorité –à laquelle se sont joints avec enthousiasme d’autres
néerlandophones.
A cet instant les choses me sont devenues évidentes: cette fusion des zones bruxelloises
–forcée, contrairement à la Flandre ou à la Wallonie où elle n’est
qu’encouragée sur base volontaire– est «le» totem visible des nationalistes
flamands dans l’accord Arizona. Même la suppression du Sénat, qui est pourtant
aussi un trophée –pensez donc, supprimer un attribut de la Belgique de 1830!–
n’a pas cette valeur forte.
L’accord Arizona est un objet ambivalent sur le plan communautaire. Les
concessions francophones y sont nombreuses, mais elles apparaissent le plus
souvent en filigranes des mesures généralistes, pour qui sait les lire. Loin
des spectaculaires transferts de compétences habituels des réformes de l’Etat,
les renoncements du MR et des Engagés se traduisent davantage par les
concessions visant à affaiblir les Francophones par le biais de mesures
socio-économiques qui, a priori non communautaires dans leur libellé, le sont
bel et bien dans leur application. Limiter le chômage à deux ans, c’est
communautaire, puisque ce seront les pouvoirs locaux wallons et bruxellois et
plus particulièrement les CPAS qui en paieront le plus lourd tribut, la
compensation financière promise par le Fédéral n’étant pas pleinement garantie.
Diminuer Beliris,c’est communautaire. Affaiblir des organismes fédéraux tels
qu’Unia, diminuer la recherche scientifique –affaiblir l’Etat fédéral de
l’intérieur, de manière générale, c’est communautaire. Et un communautaire
inscrit parfaitement dans la ligne nationaliste intelligente et patiente de la
N-VA: démanteler lentement, culturellement, cordialement, avec empathie,
l’Etat fédéral de l’intérieur, en appelant le processus «rationalisation» pour
acheter la bonne conscience ou la naïveté des Francophones qui auront accepté
de vendre l’intérêts des leurs pour le pouvoir. Et aider, brique par brique,
Bart De Wever à réaliser son souhait avoué jadis: que la Belgique disparaisse
«sans qu’on s’en aperçoive».
Reste pourtant que tout ceci n’est pas très spectaculaire ni très visible. Il
fallait donc un trophée visible, à porter haut. Va donc pour la fusion forcée
des zones de polices bruxelloises. Sans doute les présidents du MR et des
Engagés se sont-ils dit que ce serait un moindre mal, au vu du catalogue
d’horreurs initialement porté par la N-VA. Sans doute se sont-ils dit qu’ils
pourront toujours vendre cela comme une mesure d’efficacité en ces temps de
fusillades dans les rues de Bruxelles. Et tant pis si cette lutte contre le
narcotrafic ne dépend en réalité pas des polices locales mais d’une police
judiciaire désargentée depuis longtemps –on postule que le grand public ne
verra pas la différence, et que le «bon sens» fera le reste. Et tant pis si
l’écrasante majorité des acteurs concernés sur le terrain considèrent le projet
en réalité comme une absurdité.
«Va donc pour la fusion forcée des zones de polices bruxelloises. Sans doute
les présidents du MR et des Engagés se sont-ils dit que ce serait un moindre
mal, au vu du catalogue d’horreurs initialement porté par la N-VA.»
Car sur le fond, voici une fusion qui était certes demandée par les partis
flamands depuis des années, Vlaams Belang en tête, mais qui n’était réclamée
par personne à Bruxelles. Et pour cause. Elle est irrationnelle, ne garantit
aucunement une plus grande efficacité de lutte contre la criminalité ni une
réelle police de proximité – au contraire.
L’argument de la taille, d’abord, n’a aucun sens. Pour une population moins importante
(un million d’habitants), le Brabant flamand compte 27 zones de police et, pour
une population d’un peu plus de 400.000 habitants, le Brabant wallon en compte
10. Par ailleurs, en Flandre, chaque zone couvre en moyenne 2,6 communes contre
en moyenne 3,2 communes en Région de Bruxelles-Capitale.
Ensuite, le ministre de l’Intérieur MR ne peut pas ignorer qu’il pilote une
réforme qui subordonne Bruxelles puisqu’elle seule «doit» fusionner ses zones
lorsque c’est une simple latitude en Flandre et en Wallonie –comment justifier
une telle différence de traitement? En bon soldat loyal de l’Arizona, ledit
ministre doit pourtant exécuter l’accord. Son plan multiplie les acteurs et
intensifie la complexité: un chef de corps, un ministre-président, 19
bourgmestres, un «kern» décisionnel, des mécanismes encore flous supposés
maintenir des équilibres entre communes… Le ministre doit résoudre un
casse-tête consistant à combiner la volonté flamande de fusion avec la
nécessité de conserver le pouvoir de gestion d’ordre public des communes. Cette
équation apparaît impossible sans augmenter la complexité et donc sans diminuer
l’efficacité actuelle de la capacité de terrain. Au risque de détricoter l’un
des seuls éléments qui fonctionne dans l’approche sécuritaire à Bruxelles: la
capacité de répondre sur le terrain à des enjeux différents.
Six zones qui permettent une police de proximité
Car même s’il est devenu contre-intuitif de le dire, il faut pourtant le
rappeler: les problèmes de sécurité à Bruxelles ne sont pas dus à l’existence
de six zones de police. Au contraire, ces six zones permettent une police de
proximité qui limitent les dégâts du désinvestissement fédéral patent en police
judiciaire et en Justice. Hélas, l’époque charrie un langage politique
simpliste et populiste, invitant à faire le lien entre problèmes simples et
solutions simples, ce qui alimente la petite musique selon laquelle les
problèmes sécuritaires de Bruxelles seraient générés par l’existence de six
zones. Surfant avec succès sur cette simplification à outrance des enjeux, le
MR a dès lors déployé des moyens considérables et du temps pour marteler ce
message –ce qui permet opportunément d’éviter qu’on parle de la responsabilité
fédérale qui est la sienne depuis 25 ans. Mais cela a un prix en termes de
contre-vérités.
Rappelons donc quelques faits:
1. Bruxelles souffre d’abord de grand banditisme et de narcotrafic; ces
dossiers sont fédéraux et dépendent de la police judiciaire; tels sont les
services à renforcer;
2. La drogue qui est gérée par les bandes qui se tirent dessus à Bruxelles arrive
par Anvers: augmenter la sécurité à Bruxelles par le renforcement des polices
judiciaires fédérales à Anvers et à Bruxelles, et non dans la déstabilisation
des polices locales;
3. Bruxelles souffre aussi de l’échec de la politique d’accueil et d’asile des
derniers gouvernements, qui laisse sur le carreau un grand nombre de
sans-papiers dans les rues, les gares et les stations de métro, qui sont hélas
des proies faciles pour les narcotrafiquants, que ce soit comme consommateurs
ou comme dealers;
4. Les polices locales existent pour lutter contre la criminalité locale; elles
se retrouvent devant des kalachnikovs parce que polices judiciaires ne
démantèlent pas suffisamment les réseaux; c’est en donnant les moyens à la PJ
qu’on donnera du répit aux polices locales;
5. L’Arizona affirme qu’une fois unies les six zones seront plus efficaces;
c’est oublier que les communes bruxelloises sont des mondes différents, et la
demande de terrain est d’avoir des dispositifs adaptés aux réalités locales. La
criminalité n’est pas la même à Uccle, à WSP ou à Anderlecht; mais elle n’en
est pas moins virulente. Dans tel quartier le fléau ce sera les hotspots, dans
l’autre les cambriolages ou les vols de vélos. Le bienfait des polices locales
réside précisément dans la connaissance de leur terrain.
La fusion forcée des zones de police va détruire ce savoir-faire local et
risque donc d’empirer la situation. La plus-value n’est pas justifiée; le
procureur du Roi de Bruxelles, sans entrer formellement dans le débat «pour» ou
«contre», a considéré que si c’était pour hypothéquer la capacité policière et
générer une machine administrative laborieuse, la fusion raterait sa cible.
Les remèdes réels à l’insécurité des Bruxellois sont connus:
la révision de la norme KUL qui détermine les effectifs de police locale et qui
dessert les grandes villes, dont en premier lieu Bruxelles; le renforcement des
polices judiciaires fédérales de Bruxelles et d’Anvers, qui ont la
responsabilité de la lutte contre le narcotrafic, en ce compris le trafic
d’armes et le blanchiment d’argent –c’est en renforçant les experts et le «bleu
derrière les écrans» qu’on évitera aux forces de police locale, dont ce n’est
en principe pas le travail, de se retrouver face aux kalachnikovs de gangs qui
se disputent un point de deal. Tels sont les chantiers qui devraient concentrer
l’énergie du gouvernement.
Sur le plan du principe, cette fusion est donc un totem communautaire
symbolique, opportunément mis en œuvre dans un contexte sécuritaire réel, mais
qui n’est pas dû à l’organisation des zones. Un nouveau BHV, dont les
motivations de fond ne tiennent pas la route, mais qui représente désormais un
symbole irrationnel. Il suffit de mesurer, au Parlement fédéral, l’ultra
sensibilité du sujet chez plusieurs partis flamands, qui harcèlent le ministre
de l’Intérieur pour qu’il avance rapidement, pour lesquels en réalité la
question ne se pose même plus, et qui montent dans les tours en moins de deux
minutes envers tout qui questionne les fondements de terrain ou simplement
rationnels de cette réforme.
Une réforme dont deux partis francophones ont hélas accepté de se faire les
leviers. La plus grande victoire du nationalisme flamand aura été d’amener un
ministre libéral Bruxellois à réaliser pour leur compte une fusion qu’ils
réclament depuis des années et que les communes refusent. Cette révolution,
encore inimaginable côté francophone il y a quelques années, n’est possible que
parce que les Engagés ont intégré depuis leur aggiornamento la N-VA comme
chemin vers le pouvoir –on est bien loin des positions de principe d’un Benoît
Lutgen par exemple– et que le MR est dirigé par un président qui a décidé de
reformater la politique en se posant contre tout consensus, même au détriment
des francophones, comme s’il nous avait dit: «Ah il y a un consensus
francophone et bien-pensant disant qu’on ne doit pas fusionner les zones? Eh
bien moi du coup je veux qu’on les fusionne. Voilà.»
Aucun nationaliste flamand n’aurait pu rêver mieux.
● Danemark
♦ Radikale Venstre
Martin Lidegaarg (leader)
> Oui à un plan B. Oui à l'UE et à l'Europe
> Fiers des grandes empreintes radicales dans la réforme de l'emploi d'aujourd'hui, habilement négociée par Samira Nawa. Nous n'abandonnons pas les jeunes à risque, mais nous débloquons des centaines de millions pour les faire monter à bord, tout en réduisant la bureaucratie et en simplifiant les procédures.
> L'UE ne peut pas se permettre d'avoir deux poids deux mesures. Le droit international doit également s'appliquer à Israël si nous voulons être crédibles.
> Aujourd'hui, l'UE devrait adopter deux choses en réponse aux tarifs douaniers de Trump : ici et maintenant, des représailles fortes mais proportionnées. Demain, une plus grande coopération avec d'autres grandes économies pour préserver notre système commercial fondé sur des règles.
> Je suis d'accord avec les chercheurs qui appellent à la solidarité avec les universités et les chercheurs américains qui subissent des coupes budgétaires simplement parce que Trump ne les aime pas. C'est scandaleux. La perte de séries de données dans le domaine du climat, et non des moindres, appelle à l'action, et le Danemark peut vraiment faire la différence ici.
● Espagne
♦ Ciudadanos
> La régénération démocratique dont l’Espagne a besoin commence par une
citoyenneté exigeante, qui punisse dans les urnes ceux qui comprennent la
politique comme un business. Que ce soit de gauche ou de droite.
● Estonie
♦ Gouvernement
Kristen Michal (premier ministre)
> L’Estonie a le système fiscal le plus compétitif de l’OCDE
depuis plus d’une décennie. Notre état d’esprit est simple - les entreprises
doivent être libres de croître.
> L’Estonie reste ferme avec nos alliés, travaillant côte à côte pour assurer la sécurité mondiale. Aujourd’hui, j’ai rencontré des soldats estoniens qui ont récemment servi en Irak avec le CJTFOIR et dans les opérations de l’OTAN, de l’UE et de l’ONU du Mozambique au Moyen-Orient. Votre dévouement nous rend fiers.
> Déporté. Rééduqué. Effacé. La Russie a volé jusqu’à 200.000 enfants de l’Ukraine. L’Estonie a ressenti la douleur des déportations. Si les crimes de guerre restent impunis, ils le répètent. Nous devons faire en sorte que la Russie ne s’échappe pas cette fois.
> Alors que la Russie tente de déstabiliser l’Europe et de saper notre soutien à l’Ukraine, l’unité et la sensibilisation du public restent notre meilleure défense contre ces menaces.
> Soyons clairs. L’objectif de la Russie est d’effacer l’Ukraine. Pourtant, une autre attaque brutale contre des civils innocents le prouve. Notre aide à l’Ukraine ne peut être retardée au moment le plus crucial. S’il n’y a pas de pression sur la Russie, il n’y aura pas de paix.
● Grèce
♦ Kínima Dimokratías
Stéfanos Kasselákis (président)
> Aujourd'hui, j'ai visité le Centre de protection de l'enfance
de l'Attique « Mitera » à Ilion, l'un des principaux piliers de la protection
de l'enfance dans notre pays.
J'ai eu l'occasion de distribuer des cadeaux aux enfants et de m'entretenir
avec le personnel du centre. Au cours de la conversation, les défis importants
auxquels les personnes qui travaillent avec dévouement pour la sécurité et le
bien-être des enfants sont confrontées chaque jour ont été mis en évidence.
En tant que Mouvement pour la Démocratie Kinima, nous soutenons activement ces
personnes qui se battent quotidiennement pour un meilleur avenir pour nos
enfants.
Ils sont nos héros et auront toujours notre soutien total.
> J'ai envoyé une lettre à Bart Accou, chef de l'unité
Sécurité et opérations de l'Agence ferroviaire européenne (ERA), pour demander
à l'Union européenne de prendre des mesures immédiates en faveur de la sécurité
des chemins de fer européens.
Dans ma lettre, je fais référence à la tragédie de Tempi et aux graves lacunes
des systèmes de sécurité - tels que le télécommandé et l'ETCS - qui, bien que
financés par l'UE, sont toujours inactifs.
J'insiste sur le fait que 2/3 des trains en Europe sont les
mêmes qu'en Grèce. C'est pourquoi l'intervention européenne n'est pas seulement
nécessaire, elle est impérative.
En outre, je souligne que si le Premier ministre Mitsotakis disposait
d'informations ou d'indications selon lesquelles les transformateurs et les
huiles de silicone de Siemens étaient responsables de l'explosion et de
l'explosion pyroclastique - et que ces matériaux pouvaient avoir des
conséquences aussi catastrophiques pour la sécurité des citoyens -, il aurait
déjà dû interrompre la circulation des trains en Grèce et informer les
autorités européennes du risque potentiel grave pour le transport ferroviaire
dans l'ensemble de l'Union européenne.
Je demande l'intervention immédiate de l'Agence ferroviaire européenne (AFE),
du commissaire européen responsable, ainsi que la convocation de la session
plénière du Parlement européen, afin que le Premier ministre grec puisse
s'expliquer.
> Dans le Varvakeio. Sur le terrain.
«Nous ne sortons plus, tout est cher !»
«Les gens regardent, posent des questions et s'en vont. Ils n’achètent pas.»
La précision n'est pas un simple mot. C'est le quotidien de tous les foyers
grecs. Et il a un nom : Kyriakos Mitsotakis.
Lorsque les citoyens saignent à la caisse et vivent avec le stress de la
facture, la responsabilité politique ne disparaît pas derrière des tableaux et
des statistiques.
Le marché saigne. Les citoyens saignent.
À propos, M. Mitsotakis, quand avez-vous mis les pieds au Varvakeio pour la
dernière fois ?
Quand avez-vous parlé pour la dernière fois à un homme qui ne porte pas de
costume, mais un tablier et qui transpire pour vivre ?
Peut-être que si vous marchiez ne serait-ce qu'un instant entre les étals, vous
comprendriez ce que signifie « nous ne sortons pas ».
● Hongrie
♦ Momentum Mozgalom
> Le Fidesz vient de dépouiller Dávid Bedő, membre de la fraction Momentum, de son immunité pour avoir résisté au régime. Il a été condamné à une amende de 24 millions HUF, banni du Parlement et puni 16 fois pour avoir mené des manifestations. Bedő : « Plus ils nous frappent, plus nous résistons. »
> > Nous avons bloqué le Parlement pour empêcher la 15e modification de constitution du Fidesz, cette fois-ci pour interdire la Gay pride. Les députés de Momentum ont perturbé le vote à l’intérieur, les manifestants ont marché au palais de Sándor, mais la police a bloqué le pont des chaînes. S’ils pensent que la force nous arrêtera — ils ont tort. Nous reviendrons, plus forts chaque semaine.
● Irlande
♦ Gouvernement
> 27 ans après l’accord du Vendredi saint, le sénateur américain
George Mitchell a rencontré aujourd’hui à Dublin le premier ministre irlandais
Micheál Martin. Ils se sont penchés sur tout ce qui a été accompli, et sur la
façon d’inspirer et de parvenir à une plus grande réconciliation.
Michéal Martin (premier ministre)
> Ravi de rencontrer le sénateur George Mitchell aujourd’hui à Dublin. C’est
l’occasion de réfléchir à tout ce qui a été accompli, et sur la manière
d’inspirer et de parvenir à une réconciliation plus poussée, 27 ans après
l’Accord du vendredi saint, dans lequel il a joué un rôle majeur.
> Nous avons fait d’énormes progrès dans le domaine de
l’éolien onshore au cours des 20 dernières années - nous pouvons faire la même
chose sur le offshore.
Nous devons nous concentrer sans relâche sur les énergies renouvelables.
L’énergie éolienne et solaire transformeront le pays.
> Consternés par le tir de missile sur l’hôpital d’Al-Ahli, laissant le nord de Gaza à court de soins d’urgence. Cela fait partie d’un développement plus large et profondément inacceptable de la guerre moderne. Il faut mettre un terme au massacre et à la prise d’otages de civils.
> Je condamne l’attaque de missile choquante et horrible sur la ville ukrainienne de Sumy qui a tué des dizaines de civils et en a blessé des centaines d’autres. Malgré les appels à un cessez-le-feu, la Russie poursuit sa guerre implacable et destructrice. Il faut mettre fin aux massacres.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Règles du club de combat italien.
1) Le lendemain d'une élection, au lieu de parler de ce qu'il faut faire, on
commence à parler de coalitions pour la prochaine élection.
2) Tout ce que fait l'opposition est faux, même si c'est vous qui l'avez
proposé en premier.
3) Si vous êtes dans l'opposition, n'admettez jamais qu'une donnée est positive.
4) Si vous êtes au gouvernement, toutes les données sont positives.
5) Les coalitions ne sont pas faites sur la base de ce que vous partagez mais
contre l'autre.
Pendant que le monde s'écroule, la politique italienne continue de cette
manière.
Pas nous.
Les prochains mois seront dramatiques. Nous travaillerons pour le pays et non
pour une faction, en restant là où les électeurs italiens nous ont placés. Au
centre et loin des deux pôles.
> Parce que je considère que ce gouvernement est un désastre en matière de santé, d'écoles, de politique industrielle, d'immigration, de sécurité, etc. Mais vous voyez, la politique, en particulier la politique internationale, est une chose sérieuse, pas un jeu de supporters, donc nous évaluons toujours les choses sur le fond.
> Lorsque je parle de la nécessité de décourager l'agression militaire russe en renforçant la défense européenne, de nombreuses personnes répondent « mais n'imaginons pas que Poutine attaque un jour l'Italie ». Le fait est qu'aujourd'hui, en matière de défense, nos frontières ne sont pas des frontières nationales, mais celles des pays de l'UE et de l'OTAN. J'ai essayé d'apporter un peu de clarté.
> Il y a deux choses qui sont fondamentales pour moi dans ma relation avec Trump : 1) que l'Italie n'abandonne pas l'Ukraine ; 2) que l'Italie ne brise pas le front européen. Et honnêtement, il faut admettre qu'aucune de ces choses ne s'est produite. Ensuite, je considère personnellement Trump comme un désastre du niveau d'une météorite, mais je peux me permettre ces considérations parce que je n'ai pas de responsabilités gouvernementales.
> Il y a deux faits très positifs dans la rencontre entre Meloni et Trump. Le Premier ministre a maintenu la barre droite sur l'Ukraine et a réussi à convaincre Trump de rencontrer l'UE en Italie pour discuter des relations communes. Meloni n'a pas brisé le front européen mais s'est accréditée en tant que pont entre les États-Unis et l'UE. Tant mieux pour l'Italie. Reste le manque total de fiabilité de Trump en tant qu'interlocuteur avec lequel, pourtant, nous sommes obligés de traiter.
Faire l'éloge du combat culturel de Trump, qui se transforme en chasse aux sorcières politique, a été une grave erreur de la part de Meloni.
> La Russie prétend avoir déjà intégré à son territoire des régions qu'elle n'a même pas encore complètement conquises. Elle ne veut donc pas de paix. Elle sait qu'elle peut compter sur Trump et sur de nombreux alliés en Italie et dans l'UE.
> Qui voudrait dépenser pour des armes ? Personne, mais
notre sécurité est en jeu aujourd'hui.
Si nous voulons dissuader les dictateurs et les autocrates de nous attaquer, le
seul moyen est d'être suffisamment fort. Car il y a des choses qu'il faut faire
même si l'on n'en a pas envie.
> Ce sweat-shirt est le symbole de la campagne « Bring
Kids Back Ukraine », lancée par le président Zelensky pour sensibiliser et unir
les efforts du gouvernement ukrainien, des pays partenaires et des
organisations internationales afin de ramener chez eux les enfants ukrainiens
qui ont été déportés de force par les Russes.
Une cruauté inhumaine qui mérite tous les efforts, de la part de tous.
Aidez-nous à faire passer le message.
> Aujourd'hui, Azione est le seul parti à avoir des positions claires sur : 1) l'Ukraine ; 2) le réarmement européen ; 3) l'énergie nucléaire ; 4) l'accord vert et la politique industrielle ; 5) la justice ; 6) l'immigration. Et je pourrais continuer. Nos positions, dont certaines sont inaliénables, nous placent au centre de l'échiquier politique et indépendamment des deux populismes.
> Orban est un atout de la Russie dans l'UE. Il adopte des règles contraires à l'État de droit. Il tente de bloquer toute décision en matière de politique étrangère, d'énergie et de défense. La Hongrie doit être expulsée de l'UE.
> Il me semble clair, au-delà de tout doute raisonnable, que Trump s'est rangé du côté de Poutine contre l'Ukraine. La conséquence est que nous, Européens, ne pouvons plus compter sur les États-Unis pour notre protection. Les paroles sont vides, une défense européenne coordonnée doit être construite. Cela aura un coût que nous ne pouvons pas ne pas supporter si nous voulons dissuader Poutine de toute agression et intrusion. C'est le virage en épingle à cheveux de l'histoire dans lequel nous nous trouvons. En Italie aussi, la politique sera divisée par cette ligne de fracture. Nous avons depuis longtemps décidé de quel côté nous nous situons. Les « mais aussi » ne suffisent plus.
> Ce que je ne comprends vraiment pas chez le Parti démocrate et Forza Italia, c'est la cohérence entre leurs déclarations indignées sur les crimes russes en Ukraine, leurs professions d'européanisme au cœur de leurs valeurs et leur acceptation passive de l'alliance avec le mouvement 5 étoiles et la Ligue. Il y a des valeurs qui, si elles ne trouvent pas une application intransigeante en politique, vident de leur sens les déclarations de principe. Pourtant, ces partis, héritiers de grandes traditions culturelles européennes, auraient la carrure de rompre leur dépendance et leur servilité à l'égard des partisans de Poutine. Ce n'est pas le courage qui leur manque, c'est la force.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> La propagande de l'influenceuse Meloni a transformé une réunion
ordinaire à la Maison Blanche en le plus important voyage d'un Italien en
Amérique depuis Christophe Colomb. La réalité est tout autre.
> Les droits de douane de Trump, la production
industrielle qui est négative depuis 25 mois, la charge fiscale qui augmente
contrairement aux salaires : nous en avons parlé avec une délégation de la
Confindustria conduite par le président Orsini.
Il y a une crise dans notre industrie : le gouvernement ne peut plus faire
comme si rien ne se passait. Giorgia Meloni pense moins à communiquer qu'à
gouverner.
> Trump ne cesse de dire tout et le contraire de tout. Trois conséquences : la première, les spéculateurs gagnent et les familles et les entrepreneurs perdent. La deuxième, le dollar et l'Amérique perdent en crédibilité : en perspective, c'est un gros problème. Troisièmement, le Président veut un accord non pas sur les tarifs, sur lesquels il négocie, mais sur autre chose : principalement l'énergie et l'armement. Vous verrez, il est plus facile de conclure un accord sur le gaz que sur autre chose...
> Ce sont des temps difficiles. L’Union européenne doit commencer à parler d’une seule voix. Il faut un envoyé spécial pour négocier avec Trump. Bruxelles doit demander à Mario Draghi de négocier avec Trump au nom de toute l’Europe. Mais je ne pense pas qu'ils nous écouteront comme nous n'avons pas été écoutés lorsque nous avons proposé l'envoyé spécial pour la paix en Ukraine en la personne de Blair ou de Merkel. L'Europe doit profiter de cette crise pour se relancer et redémarrer.
> Quelle est la signification du voyage de Meloni à la Maison Blanche ? Malgré la propagande sur les réseaux unifiés, il s'agit d'un voyage ordinaire. Ordinaire : la Première ministre se rend à Washington comme l'ont fait nombre de ses collègues avant elle et tous ses prédécesseurs avant elle. Ils ont d'abord dit que ce serait un voyage pour empêcher l'Italie de souffrir des droits de douane et nous avons vu que les droits de douane sont arrivés. Ensuite, Mme Meloni a déclaré qu'elle négocierait au nom de l'Europe pour suspendre les droits de douane, mais ceux-ci ont déjà été suspendus. Maintenant, Meloni va faire changer Trump d'avis : ce n'est pas nécessaire, Trump change lui-même d'avis toutes les six heures. La vérité, c'est que Meloni, en tant que bon influenceur, ne se préoccupe que de communiquer, pas de gouverner. Chaque jour qui passe rend plus clair ce que nous avons écrit dans le livre. Sur tout, Giorgia invente une histoire mais ne fait pas de réformes : cela plaît aux médias mais ne sert pas les citoyens.
● Luxembourg
♦ Gouvernement
Xavier Bettel (vice-premier ministre & ministre des Affaires
étrangères)
> Ma rencontre avec le premier ministre de l’autorité
palestinienne, Mustafa, a été une occasion opportune pour discuter de la
situation actuelle à Gaza et en Cisjordanie. J’ai déploré la rupture du
cessez-le-feu et réitéré le besoin urgent d’une solution politique durable.
> Dans les Balkans occidentaux, j’ai eu des discussions fructueuses avec le Kosovo et la Macédoine du Nord sur l’intégration européenne et le renforcement de la coopération bilatérale.
> Sur l’Ukraine, le bombardement continu des villes et des infrastructures civiles, y compris l’horrible attaque de ce week-end à Sumy, montre que la Russie n’a pas l’intention de mettre fin à son agression contre l’Ukraine.
● Pays-Bas
♦ D66
Rob Jetten (président)
> Trop de gens mettent leur vie entre parenthèses parce qu'ils ne peuvent
pas trouver de logement. Dans le même temps, la coalition fixe une ligne rouge
en construisant des dizaines de milliers de logements.
Les Pays-Bas méritent mieux. Mardi, D66 lance des percées pour le marché du
logement. Nous allons nous attaquer à l'ensemble du problème.
> Tout le monde mérite d'être guidé dans sa fin de vie.
Mais pour les personnes atteintes de démence, il est aujourd'hui souvent trop
difficile d'obtenir une euthanasie.
D66 souhaite une avancée. Donner aux personnes atteintes de démence une plus
grande certitude quant à leurs souhaits et aux médecins l'espace nécessaire
pour les exaucer.
> La pensée à court terme maintient La Haye dans une situation d'étranglement. Faisons preuve de courage et de leadership pour nous mettre au travail. Avec des avancées majeures pour une nouvelle économie, plus de logements et un avenir propre.
> La leader du VVD, Yesilgöz, a lié son destin à celui du
PVV [extrême-droite] et a donné à Wilders le rôle principal dans notre
gouvernement national. Leur expérience a lamentablement échoué.
Ce dont les Pays-Bas ont besoin aujourd'hui, c'est d'une politique sérieuse et
d'une coopération constructive. D66 veut aller de l'avant et travailler à des
avancées majeures pour notre pays.
● Pologne
♦ Gouvernement
Paulina Hennig-Kloska (ministre du Climat et de l'Environnement)
> Nous avons créé le Fonds de soutien à l'énergie pour développer
et moderniser les réseaux électriques, renforcer la sécurité énergétique et
garantir aux ménages et aux entreprises l'accès à l'énergie à des prix
compétitifs.
♦ Pologne 2050
Szymon Hołownia (président
et député)
> L'interdiction des smartphones dans les écoles primaires d'ici la
fin de l'année. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour y parvenir. En plus
de cela, la prévention, l'éducation numérique et une forte répression contre
les géants du numérique qui traitent nos enfants comme de la matière première
pour se faire de l'argent. La première pierre est posée. Une réunion avec des
étudiants, des professionnels, des ONG, des enseignants et des politiciens est
derrière moi. Des voix différentes, pas du tout solidaires, une masse de
connaissances. Le MEN - conservateur - pense que les solutions actuelles
fonctionnent. Elles ne fonctionnent pas. Nous posons d'autres briques. Déjà.
> Voici Janina Lewandowska. Sous-lieutenant pilote dans
l'armée polonaise de la Seconde République.
Première femme en Europe à sauter en parachute d'une hauteur de 5 kilomètres.
L'une des victimes du massacre de Katyn.
La seule femme soldat assassinée par les Soviétiques au printemps 1940 d'une
balle dans la nuque.
Chacun des 21678 citoyens polonais tués à Katyn avait une vie et une histoire.
Ils ont tous donné leur vie pour la Pologne. La Pologne ne les oubliera jamais.
Aujourd'hui est la journée de commémoration des victimes du massacre de Katyn.
> Le 11 avril a marqué la fin du duopole en Pologne. Hier, nous avons conjointement empêché POPiS et la télévision publique de détourner les élections et de violer les procédures démocratiques. Qui a gagné le débat ? La Pologne l'a gagné.
● Slovénie
♦ Gouvernement
> Aujourd'hui, le gouvernement a approuvé le projet de loi sur
les comptes d'investissement individuels. Cette proposition introduit une
nouvelle forme de compte commercial conçu pour encourager l'épargne à long
terme des particuliers dans des instruments financiers.
Il est bien connu que les épargnants slovènes ont une part plus élevée que la
moyenne de leurs actifs investis dans des dépôts bancaires et une part plus
faible dans des instruments financiers par rapport aux épargnants d'autres pays
de l'UE. Cela montre le potentiel inexploité d'autres formes d'épargne, en
particulier sur le marché des capitaux.
Avec ce nouveau produit, nous souhaitons élargir les possibilités
d'investissement de l'épargne de la population, renforcer le marché des
capitaux slovène et élargir les sources de financement de l'économie.
Un compte d'investissement individuel ne peut être ouvert qu'une seule fois par
une personne physique résidant fiscalement en Slovénie. Le montant total des
dépôts peut atteindre 150 000 euros.
Les principaux avantages des comptes d'investissement individuels sont des
procédures simplifiées pour le calcul et le paiement des obligations fiscales,
un traitement fiscal plus favorable, une plus grande flexibilité dans la
gestion des investissements et l'accent mis sur la protection de
l'investisseur.
> En adhérant au plan européen de gestion des crises de cybersécurité, la Slovénie améliorera sa préparation et sa capacité d'adaptation aux cybermenaces. Cela lui permettra de détecter plus rapidement et de réagir plus efficacement en cas d'incidents de sécurité. Il aura accès à la cyberréserve de l'UE, qui comprend des équipes d'experts de haut niveau et des outils spécialisés de réaction aux situations d'urgence. En outre, la Slovénie participera activement à l'élaboration d'une prise de conscience commune de la situation et contribuera à prévenir la propagation des cyberattaques.
> Rencontre entre le Premier ministre Robert Golob et le ministre marocain des Affaires Étrangères Bourita sur le renforcement des relations bilatérales, les relations économiques internationales et la situation en Afrique du Nord.
● Suède
♦ Liberalerna
Johan Pehrson
(premier secrétaire)
> Les arguments en faveur de l'euro sont clairs : nous
serons plus riches, plus sûrs et nous aurons plus d'influence dans l'UE. Les
arguments en faveur de la couronne sont fondés sur la nostalgie. Mais la
nostalgie ne renforcera pas l'économie suédoise et ne protégera pas la sécurité
du pays.
> Les libéraux exigent une option euro. En pleine guerre commerciale, la Suède doit pouvoir changer rapidement de monnaie si la situation internationale se détériore davantage.
> Le monde est ouvert à ceux qui osent penser librement. En Suède, nous défendons la liberté académique. Lorsque d'autres pays réduisent leurs chercheurs au silence, nous les invitons à venir. Ici, vous pouvez faire de la recherche en toute liberté. Bienvenue en Suède !
> La liberté académique est attaquée. Trump annule des subventions à des universités, aujourd'hui à Harvard. Parce qu'elles font des recherches sur les « mauvais » sujets. La Suède devrait faire le contraire. Renforcer la liberté académique, tant pour les universités que pour les chercheurs individuels.
> Les libéraux sont le parti de l'école en Suède. Au sein du gouvernement, nous défendons les plus grandes réformes des années 2000 dans le secteur scolaire. Re-réglementation, ordre et ordre et de l'écran au classeur - pour le bien des élèves.
> La haine des Juifs n'a pas sa place dans les universités suédoises. Les étudiants ne devraient jamais avoir à cacher leur identité par peur. J'appellerai à des discussions avec les recteurs sur la vulnérabilité que connaissent de nombreux étudiants et enseignants juifs. L'antisémitisme est un poison qui doit être stoppé.
> La crise de la lecture frappe l'ensemble des universités et des établissements d'enseignement supérieur. Si vous ne savez pas lire, vous ne pouvez pas étudier. Nous investissons maintenant dans la cartographie du problème et dans une meilleure maîtrise de la compréhension de la lecture par les jeunes et de leur accès à la littérature de cours. La lecture et l'éducation donnent des moyens d'action. C'est la liberté.
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