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lundi 21 avril 2025

La Quotidienne centriste du 21 avril 2025. Décès du pape François, proche des pauvres et bon catholique


Transmettre le message de Jésus, vaste affaire qui provoque controverses, oppositions, schismes, massacres et guerres depuis 2000 ans.

D’autant plus que Jésus lui-même expliquait que son royaume n’est pas sur cette terre et qu’il ne fallait pas confondre pouvoir céleste et pouvoir temporel.

Pourtant, dès sa disparition, des chefs tout ce qu’il y a de temporel apparurent et se firent les porte-voix de celui qui n’avait rien demandé.

Et plus les années avançaient, plus le nombre de religions se multiplièrent avec, en leur sein, des sectes et sous-sectes dirigées par des leaders qui prétendent dire la bonne parole (par rapport à la mauvaise de leurs concurrents…).

Le pape est un de ceux à qui revient cette tâche au nom de l’église catholique romaine dont il est le chef tout puissant puisqu’il est, selon celle-ci, infaillible comme Dieu depuis une décision prise au… 19e siècle!

Toujours est-il qu’il est largement reconnu par la communauté catholique à travers le monde et, désormais, respecté par les autres religions chrétiennes ce qui n’a pas été le cas le plus souvent au cours de l’Histoire.

Mais un pape reste un humain avec sa vision personnelle du monde et de l’Evangile, la «bonne parole» à délivrer.

François, le pape qui vient de mourir à l’âge de 88 ans était, selon les catégories des spécialistes, un progressiste alors que son prédécesseur, Benoit XVI, était un traditionnaliste réactionnaire.

De son vrai nom Jorge Mario Bergoglio et de nationalité argentine d’ascendance italienne, il a été le premier pape venu du continent américain ainsi que le premier jésuite à occuper la fonction.

Être au service des gens et aller vers eux, tel était le fondement de son action qu’il a sans cesse rappelé et demandé au clergé catholique de prendre pour devise et pour devoir.

Considéré comme proche des pauvres et ayant une grande popularité dans le peuple catholique, il a tenté de moderniser l’Eglise et sa pensée tout en demeurant fidèle à certains dogmes.

Ainsi, il s’est vraiment occupé des violences sexuelles et de la pédophilie dans l’Eglise qui sont de vrais fléaux qui la ronge depuis des lustres.

De même, il a demandé que l’Eglise ne stigmatise plus les homosexuels tout en restant, malgré tout, opposé à leur orientation sexuelle.

Il a condamné le néo-libéralisme qui, selon lui, ne met en avant que l’argent et la richesse matérielle.

Pour autant, il est demeuré fidèle à certaines des positions les plus réactionnaires de l’Eglise comme l’interdiction du mariage des prêtres qui, rappelons-le, n’a été décidée que pour empêcher ceux-ci d’avoir, au Moyen-âge, des relations sexuelles débridées.

Et il continue de condamner l’avortement, une condamnation qui est récente et remonte au milieu du 20e siècle, l’Eglise n’estimant pas auparavant que l’embryon était un être humain comme elle le fait désormais dès sa conception.

Plus généralement, François a été un bon catholique!

C’est ce que lui reproche ses contempteurs qu’ils soient de gauche ou de droite, certains l’estimant trop réactionnaires et d’autres trop progressiste.

Mais il a été fidèle globalement aux dogmes du catholicisme et c’est ce qu’on demande à celui qui le représente.

Quant à être fidèle à l’Evangile de Jésus, d’est une autre affaire…

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


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