Lorsqu’en 1994 commença le génocide rwandais qui toucha les Tutsis mais aussi des Hutus, la communauté internationale ainsi que les médias condamnèrent immédiatement ce massacre d’hommes, de femmes et d’enfants dans des conditions effroyables.
Pourtant, 19 ans auparavant, lorsque débuta le génocide de la population cambodgienne par les khmers rouges (nom du Parti communiste du Cambodge), cette même communauté internationale et ces mêmes médias furent étrangement muets pendant bien trop longtemps.
C’est d’ailleurs en souvenir de cette infâmie que celle-ci et ceux-là avaient commis en n’allant pas voir ce qui se passait au Cambodge que la mobilisation face à l’horreur qui se déroulait au Rwanda fut aussi rapide et forte.
Aujourd’hui, cela fait cinquante ans, le 17 avril 1975, c’est-à-dire hier, que ce génocide au «Kampuchéa démocratique», nouveau nom donné au Cambodge par les fanatiques communistes regroupés derrière le sinistre Pol Pot, commença dès la victoire de ceux-ci dont l’idéologie s’inspirait largement des agissements d’un autre criminel aux millions de morts, Mao.
On estime que le génocide causa la mort de 1,5 à 2 millions de personnes soit 25% de la population cambodgienne alors de 7,8 millions!
Un génocide qui se produisit alors qu’il y avait déjà eu dans ce 20e siècle celui des Arméniens par les Turcs, puis celui des Juifs par les Allemands et que suivrait celui des Tutsis par les Hutus.
Des assassinats de masse qui n’ont pas cessé en ce 21e siècle que ce soit en Birmanie ou au Soudan par exemple et qui montrent une Humanité honteuse qui se gargarise bien trop souvent de son progrès humaniste.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.