C’est la question que l’on est en droit de se poser après les multiples propos inconséquents qu’il tient et des menaces qu’il profère sans cesse.
Ainsi, de celles d’envahir militairement le Groenland qu’il vient encore de réitérer si le Danemark ne lui cède pas ce territoire de lui-même.
Et ne voilà-t-il pas que dans son obsession d’être le faiseur de paix dans l’agression de Poutine contre l’Ukraine, après avoir menacé Volodymyr Zelensky de tout et n’importe quoi, allant même jusqu’à nier sa légitimité démocratique, il en vient à menacé le dictateur du Kremlin!
Il a déclaré être «très énervé», «remonté» et même «furieux» contre un Poutine qui fait exprès de louvoyer face aux à ses propositions de mettre fin au conflit, prévoyant même des sanctions contre la Russie!
«Si la Russie et moi ne sommes pas capables de parvenir à un accord pour mettre un terme au bain de sang en Ukraine, c'est la faute de la Russie», a-t-il expliqué.
Comme l’explique Zelensky, «Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d'un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie».
Il apparaît de plus en plus que Trump ne maîtrise pas grand-chose dans sa capacité à imposer la pax americana et qu’il commence à ne plus être crédible, voire à se ridiculiser ce qui pourrait l’amener à prendre des positions très dangereuses pour la paix mondiale…
En emprisonnant son
principal opposant, Ekrem Imamoglou, Erdogan est en train de transformer son
autocratie en dictature.
Et peu importe que des centaines de milliers de manifestants aient encore défilé
dans les rues d’Istanbul, ce samedi, ni que les pays européens condamnent cette
décision.
Mais on ne peut être surpris par le comportement d’un homme qui a toujours eu
comme ambition d’être à la tête de la Turquie jusqu’à sa mort et à sa volonté
de transformer la démocratie turque en un régime à sa botte.
Ayant réchappé à une tentative de coup d’Etat en juillet 2016, il a, petit à
petit, rogner sur la liberté des Turcs et imposer un ordre de moins en moins
démocratique.
Si la rue ne l’oblige pas à faire machine arrière ou si les Turcs ne se soulèvent
pas devant cette décision, il y a fort à parier qu’Erdogan va encore renforcer
son pouvoir et fermer la porte à son remplacement.
Nicolas Sarkozy et
Marine Le Pen se sont crus plus forts que la justice.
Et il faut bien avouer que pendant longtemps les politiques ont été capables
par des artifices et une sorte d’impunité d’échapper à leurs responsabilités
dans des faits délictueux ou de «s’en sortir» avec peu de dégâts d’affaires très
compromettantes.
François Mitterrand ou Jacques Chirac sont là pour le démontrer…
Cependant les temps ont changé et les juges n’hésitent plus à s’attaquer et à
condamner, plus seulement les sous-fifres mais aussi les gros poissons.
Ainsi, Nicolas Sarkozy risque sept ans de prison ferme pour son pacte criminel
avec Kadhafi quand Marine Le Pen pourrait être condamnée à deux ans de de
prison et surtout cinq ans d’inéligibilité – ce qui lui interdirait de pouvoir
se présenter à l’élection présidentielle – pour les détournements de fonds
venus de l’Union européenne et sensés payer des attachés parlementaires pour les
élus FN du Parlement européen.
Sans doute que le RN tentera de mobiliser ses partisans et l’on verra alors si
la formation d’extrême-droite se trouve dans l’arc républicain, ce qu’il
affirme mais ce que nombre de Français lui dénie d’en faire partie.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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