Sans parler de la condition de l’enfant dans le monde où celui-ci est forcé de travailler afin de nourrir sa famille, est victime de violences sexuelles, n’a pas droit à l’éducation, meurt de faim ou de mauvais traitements sans parler de toutes les violences psychologiques qui le poursuivront sa vie durant, les enfants de France sont aussi trop souvent victimes et les responsables politiques commencent à se rendre compte de l’étendue du problème.
Il faut donc saluer les initiatives qui sont prise dont certaines viennent de l’être comme le plan «Brisons le silence, agissons ensemble» contre les violences de toutes sorte à l’école, présenté cette semaine par Elisabeth Borne, la ministre de l’Education, ou la proposition de loi de Perrine Goulet, députée MoDem et défenseuse sans relâche des droits de l’enfant afin de protéger les enfants placés et leur assurer un avenir digne.
De même, on attend avec impatience les premiers pas de la Haute autorité de l’enfance qui a été confiée à l’ancienne députée MoDem, Sarah El Haïry.A défaut d’un ministère dédié aux enfants, cet organisme doit prouver le plus vite possible son utilité.
Et rappelons une nouvelle fois la sentence de cet infatigable défenseur des enfants, l’ancien juge Jean-Pierre Rosenczveig: «c’est à la place faite aux enfants que l’on juge une société et sa culture».
Il y a ceux qui ont
zappé un épisode ou qui font semblant de ne pas l’avoir compris.
Ceux-là font partie de ceux qui affirment que rien n’a changé, que tout va
comme d’habitude et que la prise de fonction de Trump le 21 janvier dernier n’a
eu aucune conséquence.
Et que depuis qu’il est en place qu’il n’a pas laissé tomber les démocraties
européennes, qu’il n’a pas trahi l’Ukraine et aidé Poutine, qu’il n’a pas mis
la pagaille dans l’économie mondiale avec ses tarifs douaniers, entre autres,
qui vont provoquer selon la quasi-totalité des économistes une récession à l’échelon
de la planète. µCeux-là sont ceux qui
s’indignent que l’on doive dépenser plus pour la défense de la France et de l’Europe
face à la menace de la Russie de Poutine, que l’on doive protéger l’économie
française mais que l’on doit toujours tailler dans les dépenses publiques, donc
qu’il faut dépenser moins mais mieux avec des priorités qui ne sont plus les
mêmes qu’il y a deux mois, juste avant que l’extrémiste populiste ne s’installe
à la Maison blanche et commence à créer le chaos qu’il avait promis tout au
long de sa campagne électorale.
Ceux-là nous expliquent que l’on doit dépenser plus pour tout et n’importe quoi,
que l’on doit accorder des avantages à tous et n’importe qui et que tout autre
politique serait inacceptable.
Ici, on reconnait évidemment les partis extrémistes comme le RN et LFI mais
aussi les syndicats démagogues comme FO et d’extrême-gauche comme la CGT.
On espérait ne pas y voir des partis dits «de gouvernement» mais ce n’est pas
le cas puisque le PS a rejoint le camp des négationnistes irresponsables.
On le voit dans la réaction des socialistes lorsque François Bayrou a dit qu’il
ne serait plus raisonnable de revenir à la retraite à 62 ans, âge que seule la
gauche, l’extrême-gauche et l’extrême-droite françaises dans le monde défendent
contre la réalité, comme un totem que l’on doit vénérer même s’ils savent qu’il
n’est qu’en carton-pâte...
Alors que les bruits de botte se font de plus en plus assourdissants et que la France
doit, avec ses alliés européens, protéger son présent et sécuriser son avenir,
les démagogues d’aujourd’hui nous montrent qu’il n’ont rien à envier à ceux d’hier
qui ont si souvent conduit aux catastrophes.
Le Canada était jusqu’à
présent l’allié le plus fidèle des Etats-Unis.
Mais ce n’est plus le cas à cause de Trump, bien sûr.
Alors qu’il réclame toujours son rattachement aux Etats-Unis, il a imposé au
pays des droits de douane qui menacent son économie et pourrait mettre une
partie des salariés au chômage et appauvrir une grande partie de la population.
Les Canadiens ont réagi et toutes les déclarations des politiques et des
simples citoyens vont dans le même sens: pas touche au Canada, monsieur Trump!
C’était la cas de l’ancien premier ministre Justin Trudeau et c’est encore plus
le cas du nouveau, Mark Carney.
Celui-ci a, non seulement, déclaré qu’il mènerait sans relâche et sans faiblesse
le combat contre les agissements du président des Etats-Unis dans tous les
domaines mais, pour sa première visite en tant que premier ministre canadien,
il n’est pas allé à Washington mais à Paris, rencontrer Emmanuel Macron.
Tout un symbole.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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