► Union Européenne
♦ Commission européenne (commissaires centristes)
Kaja Kallas (vice-présidente, Haute représentante pour les affaires étrangères
et la politique de sécurité)
> Je salue les pourparlers
US-Ukraine à Jeddah, notamment en ce qui concerne un cessez-le-feu et la
reprise de l’assistance des services de renseignement et de sécurité américains
à l’Ukraine, mais aussi dans le domaine humanitaire.
Comme toujours, la balle est dans le camp russe.
L’UE fera tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à une paix juste et
durable.
> Cette année marque les 80 ans de la fondation de l’ONU. Et elle fait face à des pressions sans précédent.
> Les valeurs et les principes de l’ONU auxquels nous avons adhéré il y a quatre-vingts ans demeurent les mêmes. Notre contexte géopolitique change, mais vous pouvez compter sur l’UE comme le partenaire le plus fiable de l’ONU.
> Entretien très productif avec le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit. Nous avons convenu de l’importance de la collaboration et du dialogue étroit, maintenant plus que jamais, pour aborder les questions régionales et mondiales d’intérêt mutuel.
> Le M23 et le Rwanda doivent respecter l’intégrité territoriale de la RDC, arrêter les avancées et se retirer du territoire occupé. Le Rwanda et la RDC doivent revenir à la table des négociations, dans le cadre des processus de paix régionaux en cours.
> Aujourd’hui, demain, toujours. Je veux rendre hommage au courage des femmes du monde entier qui se battent pour leurs droits les plus fondamentaux face à l’adversité. L’Union européenne vous soutient et continuera de le faire jusqu’à ce que l’égalité devienne une réalité durable.
> Les missiles russes continuent de tomber sans relâche sur l’Ukraine, apportant plus de morts et de destructions. Une fois de plus, Poutine montre qu’il ne s’intéresse pas à la paix. Nous devons accroître notre soutien militaire – sinon, encore plus de civils ukrainiens paieront le prix fort.
Michael McGrath
(commissaire à la Démocratie, à la Justice et à l’État de droit)
> Nous allons augmenter les
dépenses de sécurité et de défense au sein de l’UE Nous serons aux côtés du peuple ukrainien
alors qu’il continue de faire preuve de courage et d’héroïsme dans la bataille
contre l’agression russe.
Hadja Lahbib
(commissaire à l’Egalité et à la Gestion des crises)
> Assez, c’est assez. L’UE prend
des mesures. Avec des lois plus strictes, du financement et des partenariats
mondiaux pour mettre fin à la violence sexiste. Plus de droits, plus de
liberté, plus d’opportunités. Sans crainte.
> À tous les jeunes leaders et militants : votre voix compte, vos actions enflamment le changement. L’égalité des sexes signifie un monde meilleur pour tous. Restez audacieux, restez résilients et continuez d’avancer.
> L’aide humanitaire doit être sensible au genre - prévenir la violence sexiste et assurer la participation active des femmes. Alors que certains partenaires se retirent du financement de ces domaines critiques, je réaffirme l’engagement européen inébranlable de travailler en étroite collaboration avec le FNUAP [Fonds des Nations Unies pour la population] afin de défendre ces principes.
> L’UE est aux côtés de la Mauritanie pour soutenir les plus vulnérables : réfugiés, rapatriés mauritaniens, communautés locales. La Mauritanie a fait preuve d’une solidarité remarquable en accueillant des réfugiés. Avec nos partenaires de développement, nous continuons à travailler pour renforcer la résilience du pays.
> La violence contre les femmes et les filles est une trahison de nos valeurs fondamentales. Il est temps de transformer les engagements en actions et d’éradiquer ce poison dans nos sociétés.
> 5 ans depuis que la COVID-19 a changé le monde. La pandémie nous a appris que la préparation sauve des vies. Sur la base des enseignements tirés, nous avons créé EC HERA [Autorité de préparation et d’intervention en cas d’urgence sanitaire de la Commission européenne] pour renforcer la sécurité sanitaire de l’UE face aux crises futures. Prêts ensemble. Plus sûrs ensemble.
> En soutenant les droits des femmes et en donnant du pouvoir aux initiatives dirigées par des femmes, nous débloquons le potentiel de l’Ukraine pour reconstruire et prospérer. Nous devons les soutenir et leur donner la résilience nécessaire pour un avenir meilleur.
> Chaque retard coûte des vies. J’appelle à la réouverture urgente de l’aéroport de Goma pour permettre la livraison de fournitures humanitaires et médicales vitales en RDC. L’aide essentielle par la route en provenance des pays voisins est retardée, ce qui aggrave les souffrances de tant de personnes dans le besoin.
> L’ordre d’Israël de couper toute l’électricité à Gaza une semaine après avoir coupé les fournitures d’aide va aggraver la crise humanitaire déjà dramatique. Il est urgent de mettre en place un cessez-le-feu durable pour sauver des vies civiles.
> Consternés par les attaques continuelles contre les civils au Nord-Darfour. La situation est critique. Le peuple soudanais a besoin d’aide humanitaire et les acteurs humanitaires ont besoin d’un accès sans entrave pour leur venir en aide. J’appelle les belligérants à déposer les armes et à protéger les civils.
> La nouvelle des centaines de victimes dans le nord-ouest de la Syrie est profondément alarmante. L’UE demande la fin rapide de la violence et une enquête complète. Le comité indépendant lancé aujourd’hui est une étape essentielle. Après 14 ans de conflit, le peuple syrien mérite une transition pacifique et inclusive. La Syrie ne devrait pas glisser dans une autre guerre civile.
Marta Kos (commissaire à l'Élargissement)
> De la protection juridique à la lutte contre la désinformation, nous
restons fermes : l’adhésion à l’UE doit être un catalyseur pour l’égalité
et les droits de l’homme. Je continuerai à travailler avec la société civile
pour faire avancer les choses.
> Le Parlement européen vient d’approuver le Plan de croissance pour la Moldavie : un vote de confiance fort en l’avenir européen de la Moldavie. Il prévoit 1,9 milliard d’euros pour doubler l’économie moldave d’ici la fin de la décennie, ce qui correspond à la ferme détermination de la Moldavie à rejoindre notre Union.
> Soutenir les petites entreprises en Ukraine, ce n’est pas seulement une question de reprise économique : il s’agit de redonner aux communautés touchées par la guerre, notamment celles qui emploient des anciens combattants, des personnes déplacées ou soutiennent des agriculteurs. Assurer leur succès est crucial pour une société forte.
> En cette Journée internationale de la femme, je défends une Europe où chaque fille et chaque femme a la chance d’atteindre son plein potentiel. L’égalité n’est pas seulement un objectif - c’est une tâche inachevée, et nous devrions tous, femmes et hommes, nous efforcer d’y parvenir.
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Morten Løkkegaard (vice-président de
Renew Europe, député)
> Tout le monde est d’accord sur
la simplification, mais pas où. Lorsqu’on pose la question, la réponse est
souvent : «Pas dans ma cour législative». C’est pourquoi les députés
européens de Renew Europe ont examiné la législation au sein de leurs
commissions respectives. Le résultat est une liste de 50 mesures concrètes pour
faciliter la vie des gens et des entreprises à travers l’UE. Ces mesures incluent
la simplification du reporting, les obligations des agriculteurs, la création d’une
plate-forme numérique unique pour le secteur maritime, la consolidation les
règles de l’UE en un seul règlement, l’élimination des chevauchements dans la
réglementation des technologies et la simplification l’accès aux fonds de l’UE.
Dan Barna (député)
> [Facilité de réforme et de
croissance pour la République de Moldavie] Le vote d’aujourd’hui prouve que
l’Europe sait comment mobiliser et soutenir un État ami et candidat à
l’adhésion. Quelle que soit la tournure des vents géopolitiques, une chose est
sûre : l’Europe n’abandonnera jamais ses alliés. Nous avons la capacité et
la détermination de faire de l’Europe un continent de paix et de prospérité
pour les peuples. Et rien ne nous empêchera de suivre cette voie, tout comme la
Moldavie n’a jamais hésité à prouver son aspiration européenne par des actes.
Anouk van Brug
(députée)
> [Facilité de réforme et de
croissance pour la République de Moldavie] Avec cet instrument, nous aidons la
Moldavie à investir dans sa propre stabilité et sécurité à long terme, et par
extension dans la nôtre. En créant des emplois et en prenant des mesures
décisives contre la corruption, nous construisons une économie moldave robuste
qui élève toute la région. Les possibilités accrues de commerce renforcent
également la prospérité sur notre continent. Nous envoyons un signal clair à
tous les Moldaves que leur avenir est en Europe et non en Russie. Surtout en
ces temps incertains, il est primordial de renforcer nos voisins et ainsi
nous-mêmes. »
● Allemagne
♦ FDP
> Après les élections, la CDU elle-même a confondu son programme avec
celui du SPD.
Ne pas confondre : l'original pour l'économie sociale de marché et la liberté
personnelle, le FDP.
> La CSU à la jeunesse : « Tu devras certes rembourser à
l'avenir des centaines de milliards d'euros de nouvelles dettes et faire les
frais de notre refus de réformer les retraites, mais pour te remercier, nous te
prendrons encore un peu de temps de vie après l'école.
Merci au FDP pour son économie sociale de marché et sa liberté personnelle.
> Il y a cinq ans mourait Burkhard Hirsch, un défenseur inébranlable des libertés. Il avertissait : « Il n'y a pas de liberté individuelle sans liberté sociale ». Pour lui, la vie privée et les droits fondamentaux n'étaient pas un luxe, mais le cœur de la dignité humaine. Son héritage demeure.
Christian Dürr (président du groupe parlementaire)
> J'ai rencontré la CDU/CSU et j'ai proposé d'ancrer durablement dans le
budget deux pour cent du produit intérieur brut pour les dépenses de défense.
J'ai en outre proposé de créer un fonds de défense pour l'Allemagne d'un
montant de 300 milliards d'euros, dans lequel serait également intégré l'actuel
fonds spécial pour la Bundeswehr. Cela permettrait à l'Allemagne de réagir très
concrètement à l'évolution de la situation mondiale sans pour autant jeter aux
orties sa stabilité financière. Je pense qu'il est possible que tous les partis
démocratiques du centre puissent se rassembler derrière cette proposition.
Compte tenu de l'impasse dans laquelle se trouvent les discussions
exploratoires entre la CDU/CSU et le SPD, le FDP apporte ainsi une contribution
qui devrait être acceptable pour toutes les parties.
> Si l'on examine les points relatifs à l'immigration, on doit clairement constater que les cris d'orfraie du SPD concernant la loi sur la limitation de l'afflux n'étaient malheureusement - comme on s'y attendait déjà - qu'un pur calcul politique. Friedrich Merz a maintenant acheté très cher l'approbation de ce texte.
> Je m'attendais vraiment à ce qu'il y ait un tournant économique en contrepartie de la dette colossale. Cela ne vient pas.
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, des
affaires européennes et de la coopération au développement de la Belgique)
> Je me réjouis de l’avancée que pourrait représenter un cessez-le-feu
de 30 jours sur le front ukrainien si la Russie devait en accepter l’augure.
Toute démarche inclusive constituant un pas vers la paix est appréciable. Et
celui-ci est enfin construit avec l’Ukraine elle-même, qui n’a jamais été un
obstacle à la paix. L’Europe devra à son tour être impliquée dans les étapes
ultérieures. Continuons de nous mobiliser entre Européens pour offrir les
conditions d’une paix durable et robuste au peuple ukrainien.
> Les États-Unis imposent aujourd’hui des droits de douane injustifiés sur l’acier et l’aluminium, qui auront un impact sur la vie de millions de personnes des deux côtés de l’Atlantique. Nous n’avons pas d’autre choix que d’adopter une série de contre-mesures pour protéger nos consommateurs, nos travailleurs et nos entreprises des effets de ces restrictions commerciales injustifiées. Nous négocierons là où nous le pouvons, mais nous riposterons là où nous le devons.
> Une manifestation pacifique destinée à promouvoir les droits des femmes n’a pas à se transformer en zone de règlement de comptes à l’égard de femmes pensant différemment. Que l’on soit de gauche, du centre, de droite, peu importe ; le combat féministe ne doit pas être instrumentalisé et encore moins sali par de la violence. Prétendre de surcroît que l’Arizona est une coalition anti-femmes est grotesque. C’est uniquement de la rhétorique politique de bas niveau dont il est déplorable que certaines forces politiques aient jugé bon de se servir alors que la défense des droits des femmes demande au contraire une coalition de la raison, et du volontarisme dont Les Engagés ne sauraient être suspectés de manquer.
> Je suis très préoccupé par les rapports de violences ces derniers jours dans l’ouest de la Syrie. Les droits des minorités religieuses et ethniques doivent être respectés. J’encourage les autorités provisoires syriennes à enquêter et à traduire en justice les responsables. Alors que Bruxelles accueillera la neuvième conférence Standing with Syria le 17 mars, la Belgique réitère son soutien à une transition politique pacifique et démocratique en Syrie.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Nous serons toujours prêts à négocier… mais pour pouvoir
négocier avec Trump, il faut savoir se faire respecter. Les USA ne sont pas
aussi solides qu’ils tentent de le faire croire. Ne nous laissons pas
impressionner ni manipuler.
> Le 8 mars, ce n’est pas une célébration, c’est un
rappel : les droits des femmes ont été conquis par des luttes (et il reste
tellement de chemin à parcourir). C'est un rappel à l’action pour l’égalité des
genres, la justice et le respect des droits fondamentaux.
Ce combat ne concerne pas seulement les femmes : il interroge notre société
tout entière. Parce que les inégalités ne sont pas une fatalité, mais le fruit
d’un système que nous pouvons transformer ensemble. Aujourd’hui, nous
réaffirmons notre engagement à faire avancer ces droits, au quotidien et dans
nos politiques publiques
> J’étais à la manifestation pour la défense des droits des femmes. Une très très large majorité de femmes et d’hommes défendant ces droits fondamentaux…. Unis dans la différence… Respectueux des sensibilités de chacune et de chacun, car motivés par le même objectif… Et quelques « énervés », pensant avoir le monopole du cœur, se comportant à l’inverse des valeurs qu’ils prétendent défendre. Soit. Que cela n’occulte pas l’essentiel: le combat pour les droits des femmes est loin d’être fini -rien n’est acquis- et tous ceux qui le soutiennent doivent le poursuivre.
> Le fabricant suédois de batteries électriques Northvolt vient de se déclarer en faillite. C'est évidemment une mauvaise nouvelle pour l'Europe. Cela nous rappelle qu'il est urgent que nous repensions totalement notre stratégie industrielle, notamment sur les véhicules électriques. Il nous faut soutenir et accompagner le développement de cette industrie. Jusqu’à présent, nous n'avons pas été capable en Europe de produire de manière efficace les véhicules électriques bon marché mais cela doit changer Aujourd’hui, l’Europe est en retard sur la Chine. Comment rattraper ce retard ? En soutenant les entreprises, les fabricants de voitures et les citoyens consommateurs. Nous devons absolument améliorer notre autonomie par rapport aux matières premières critiques et aux batteries. Pour cela nous nous réjouissons que la Commission européenne , d'une part, ait repris notre principe du "buy only once" pour que les matières premières critiques, quand elles arrivent sur notre territoire, reste sur notre territoire et que, d'autre part, on puisse développer une filière de recyclage qui devrait générer 500.000 emplois avec un chiffre d'affaires qui devrait tripler d'ici 2030. Ne commettons pas la même erreur qu'avec les panneaux photovoltaïques, prenons les choses en main maintenant sans quoi ce sont nos concurrents à travers le monde qui nous tiendrons dans le creux de leurs mains.
♦ DéFI
Sophie Rohonyi (présidente)
> Alors qu’une nouvelle fusillade a frappé Bruxelles, certains
s’empressent de fusionner les zones de police et de tuer la police de
proximité. La priorité est ailleurs, selon les procureurs. On envoie par exemple
les policiers au front avec des gilets par balles inadaptés. C’est
inadmissible!
François de Smet
(député)
> Débat sur l'attribution potentielle d'un gros marché de la SNCB
(remplacement de centaines de rames) au constructeur espagnol CAF au détriment
d'Alstom, groupe qui compte des centaines d'employés en Belgique. Le ministre
de la Mobilité indique que la décision a été prise à l'unanimité par le CA de
la SNCB.
Ce qui peut paraître étonnant puisque l'offre d'Alstom
1) était 117 millions d'euros moins chère
2) n'affichait de différence de qualité que de 0,4%.
A l’heure où nous parlons, ni nous, ni les travailleurs concernés, ni la
population ne disposent de l’ensemble des éléments qui permettent de comprendre
la décision. Or la démocratie c’est cela aussi: la transparence qui permet de
comprendre qu'une décision est juste et légitime. J'ai, comme d'autres, demandé
que la CEO de la SNCB et le président du conseil d'administration soient
auditionnés par la Chambre à ce sujet. Il nous faut comprendre la raison de ce
choix, et la raison pour laquelle le poids de l'emploi local ne compte pas,
alors que le reste des critères sont si proches.
> J'ai présenté en commission ce matin une proposition de
loi qui a un objectif simple: de ne plus faire référence au critère du QI comme
condition de remboursement de séances de logopédie. Depuis le 1er septembre
2024 , le ministre a élargi temporairement le remboursement des séances de
logopédie à tous les enfants ayant une déficience mentale, quel que soit leur
niveau de quotient intellectuel (QI).
Cependant, cet arrêté royal prévoit, d’une part, que le remboursement de la
logopédie monodisciplinaire ne vaut que pour les enfants et les jeunes, et ce
quel que soit leur QI, à l’exception regrettable des enfants autistes et de
ceux qui fréquentent l’enseignement spécialisé, et d’autre part, que pareil
remboursement n’est en vigueur que jusqu’au 30 juin 2025.
Le 1er juillet 2025, les conditions changeront à nouveau pour les enfants
présentant un QI inférieur à 70, et le remboursement des séances sera
conditionné à un bilan multidisciplinaire réalisé dans un centre de
revalidation ambulatoire. À cet égard, les associations (le GAMP tout
particulièrement) estiment que les centres de revalidation sont trop peu
nombreux pour gérer l’ensemble des cas.
Par ailleurs, les délais sont importants et le test pourrait être réalisé dans
les cabinets de psychologues. En effet, quand on connaît la nature de
l’autisme, on sait qu’un bilan pluridisciplinaire et un diagnostic d’autisme ne
mènent pas, dans la plupart des cas, les enfants à une prise en charge par un
centre spécialisé. Les enfants autistes sont davantage orientés vers une prise
en charge par l’enseignement traditionnel ordinaire, en tous les cas pour ce
qui concerne la maternelle et le niveau primaire, puisque c’est par mimétisme
avec les autres élèves et par fréquentation du milieu ordinaire qu’ils peuvent
être soignés le plus facilement.
Le Délégué général aux droits de l’enfant (DGDE), dans son rapport annuel
2023-2024 , estime que «les enfants souffrant de TSA et les enfants fréquentant
l’enseignement spécialisé ne sont pas concernés par cette mesure (…). Tous les
enfants, quel que soit leur QI et leur niveau d’enseignement, doivent pouvoir
bénéficier de ce remboursement. Les difficultés inhérentes aux handicaps moins
visibles requièrent une plus grande équité, notamment dans les aménagements
spécifiques pour des épreuves certificatives. Rappelons que l’inclusion n’est
pas un privilège mais bien un droit fondamental, notamment à la participation.»
Le 15 octobre 2024, j’avais interrogé à ce propos le Ministre de la Santé.
Selon lui, les enfants atteints d’un trouble du spectre de l’autisme ainsi que
les enfants fréquentant l’enseignement spécialisé ne peuvent en effet pas
bénéficier du remboursement du traitement logopédique pour troubles de la
parole et dysphasie via la nomenclature. Le GAMP et l’ASBL Inforautisme,
estiment que le refus de remboursement des soins logopédiques
monodisciplinaires a des implications désastreuses, non seulement sur le devenir
de ces enfants et de leurs familles, mais aussi à plus long terme sur la
société qui devra assumer la charge de l’accueil de ces personnes devenues
adultes dans un contexte institutionnel, y compris en hôpital psychiatrique,
par défaut d’autres places plus adaptées à leur handicap spécifique.
J'ai constaté comme d'autres que l'accord de gouvernement semble prévoir de
faire disparaître cette injustice et je m'en réjouis. Toutefois, le passage de
l’accord pourrait davantage être précis. Je cite l'accord Arizona: «Sur la base
du rapport du KCE et en concertation avec les logopèdes, nous élaborons un
dispositif pour améliorer l’accessibilité des prestations de logopédie via
l’assurance soins de santé aux enfants avec un QI faible et aux enfants
atteints d’autres troubles dont celui du spectre autistique».
C’est bien... mais ça pourrait être plus clair, et par ailleurs, le temps
presse puisque comme je l’ai rappelé les règles vont changer dès le 1er juillet
s’il ne se passe rien. D’où la présente proposition pour accélérer le
mouvement, y compris dans un sens souhaité, je le pense et l’espère, par la
majorité. Ma proposition est jointe à d'autres sur un sujet proche; un avis du
KCE est attendu en mai. J'ai demandé que ces textes soient examinés dès
réception de l'avis, afin qu'ils puissent être adoptés avant le 1er juillet.
J'espère que la majorité soutiendra et que d'une manière ou d'une autre il sera
mis fin à cette injustice.
> Alors que tous les professionnels, enquêteurs, magistrats, chefs de corps, bourgmestres etc réclament une police judiciaire spécialisée contre le narcotrafic, le blanchiment d'argent et le trafic d'armes, le ministre de l'intérieur confirme de manière lunaire que «la» priorité de l'Arizona est... de fusionner de force 6 zones de police bruxelloises contre leur gré. Réalisant ainsi le souhait des nationalistes flamands depuis des années. Cette fusion est la plus importante compromission francophone depuis la scission de BHV. Elle ne va rien améliorer en termes de sécurité; elle va même aggraver les choses en démantelant les ressources de proximité. Nous combattrons cette absurdité jusqu'au bout.
> Les réformes sur les pensions et l'emploi vont frapper
de plein fouet les femmes en raison de leurs carrières à temps partiel,
interrompues ou de mères célibataires et ça n'a hélas rien de «grotesque».
L'énième gel de la dépénalisation de l'IVG va toucher les centaines de femmes
contraintes de pratiquer un avortement tardif aux Pays-Bas et ça n'a hélas rien
de «grotesque».
L'absence de femmes au kern et leur présence de moins d'un tiers au sein du
gouvernement n'ont hélas, elles non plus plus, rien de «grotesque».
● Estonie
♦ Gouvernement
Kristen Michal (premier ministre)
> Félicitations à tous les habitants de la Lituanie à l’occasion
du Jour de la restauration de l’indépendance. Le monde moderne nous rappelle
chaque jour combien il est important de renforcer constamment notre liberté. La
Lituanie et l’Estonie travaillent dur sur ce dossier.
> En tant que l’une des régions les plus riches du monde, l’Europe doit investir davantage dans sa propre défense. Notre liberté n’a pas de prix. Je suis heureux de voir l’unité à la table du Conseil de l’UE hier pour prendre des mesures concrètes dans cette direction. Beaucoup de travail reste à faire, mais l’Europe sera à la hauteur du défi.
● Irlande
♦ Gouvernement
Michéal Martin (Premier ministre)
> Le commerce est une voie à double sens. L’Irlande investit
beaucoup aux États-Unis. L’Irlande et les États-Unis entretiennent de très
bonnes relations - c’est une relation historique qui continuera à se développer
et à perdurer dans le futur.
> Une paix durable et juste en Ukraine est quelque chose que nous désirons tous. Nous saluons le résultat des pourparlers d’aujourd’hui entre les États-Unis et l’Ukraine.Une voie vers la paix existe maintenant.
> Ravi d’être ici à l’événement de la Journée internationale des femmes Fianna Fáil.
Une formidable représentation de partout au pays, célébrant le travail du réseau des femmes Fianna Fáil qui a fait tant pour encourager la participation des femmes à tous les niveaux politiques.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Le réarmement de l'Europe n'est pas en contradiction avec les valeurs
européennes. L'idée même de l'Europe est née avec le projet de défense commune.
Il y a une grande hypocrisie à écrire oui à la défense, non aux armes, car sans
armes, il n'y a pas de défense. Et sans défense, il n'y a pas de paix, mais
seulement la soumission et la défaite. Il me semble que votre initiative dérive
vers une mélasse rhétorique, indistincte et confuse, excellente représentation
de la gauche Landini-Conte. Ce n'est pas dans cet esprit que se construira une
Europe politique indépendante des États-Unis et de la Russie. Nous serons sur
la place parce que nous ne laissons pas la représentation de l'européanisme à
ceux qui veulent une Europe faible et fragile, mais nous serons là avec les
drapeaux ukrainiens et géorgiens aux côtés des drapeaux européens. Et nous
appelons tous les vrais pro-européens à faire de même. Restez calmes et réarmez
l'UE.
> Samedi, nous serons sur la place de l'Europe. Pour une
Europe libre, forte et sans ambiguïté. Nous serons sur la place avec des
drapeaux européens et avec les drapeaux de l'Ukraine et de la Géorgie, qui sont
aujourd'hui le véritable symbole de la résistance.
Sur cette place, il y aura beaucoup de gens qui pensent comme nous. Des
citoyens conscients qu'il n'y aura jamais d'Europe politique sans une défense
puissante capable de dissuader les agressions des dictateurs et des autocrates.
C'est à ces citoyens que nous devons donner une représentation.
> La proposition de trêve est fragile, elle n'a pas encore été acceptée par les Russes et ne conduit pas à un règlement définitif de la question ukrainienne.
> Aujourd'hui, la défense de l'Europe est assurée par un groupe de pays, qui ne sera pas l'ensemble des pays de l'UE (qui contient aussi des Etats dirigés par des gens comme Orban), mais par un noyau plus restreint qui doit investir non seulement dans la défense, mais aussi dans la coordination de l'armement et de l'entraînement. C'est ce qui est fait le plus rapidement possible pour ne pas donner aux Russes un signe de faiblesse alors que les USA ne nous soutiennent plus.
> Nous avons présenté, comme dans d'autres pays européens, un bouclier démocratique contre l'ingérence étrangère afin de protéger notre démocratie, nos processus électoraux et une information correcte.
> Dans le monde merveilleux de la kétamine, Musk a
déclaré aujourd'hui que les États-Unis devraient sortir de l'OTAN et a traité
le ministre des Affaires étrangères de la Pologne de petit homme. De son côté,
Trump a expliqué, à propos de l'intensification des bombardements sur
l'Ukraine, que « n'importe qui agirait comme Poutine ».
Ce cirque quotidien va se poursuivre. La réponse doit être factuelle, forte et
claire.
1) Mettre fin à toutes les négociations avec Starlink et travailler avec
Eutelsat et les fonds européens ;
2) Définir au sein des grands pays européens comment coordonner les achats de
défense et mettre en place une première unité de commandement et de contrôle
indépendante de l'OTAN.
3) Envoyer immédiatement à l'Ukraine autant de matériel de guerre que possible.
4) Lancer un projet européen de dôme de fer au niveau de l'UE.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Plus je vois le chaos ces jours-ci, plus je me dis qu'il faut investir
dans la politique.
Il n'est pas vrai que la politique ne compte plus, comme on
le pensait il y a quelques années.
Si Trump impose des droits de douane, la classe moyenne italienne et les
petites et moyennes entreprises paieront la facture et souffriront. La vérité,
c'est qu'ensuite le consommateur américain paie aussi la facture, avec
l'inflation, mais c'est une autre histoire.
Ce n'est qu'un exemple : le fait est que la politique est importante, et
comment elle l'est.
Mais les décisions des palais sont souvent plus inspirées par le populisme que
par une vision à long terme. C'est pourquoi je parle d'influenceurs au sein du
gouvernement. En Italie, nous ne faisons pas exception, bien au contraire. J'ai
donc consacré un livre entier (il sort mardi prochain) à la plus influente
d'entre elles, Giorgia Meloni.
Disons-le simplement : Giorgia Meloni est la meilleure communicatrice, la moins
apte à gouverner. Le charme de la propagande de Giorgia s'estompera tôt ou
tard. Et il sera clair pour tout le monde ce que peu ont le courage de dire
tout haut.
> Les souverainistes nuisent au monde, tout le monde s'en rend compte. Mais ils font aussi du mal à l'Italie. Surtout l'Italie, car notre pays est un leader de l'exportation.
Les droits de douane de Trump conduiront l'Amérique à la
récession. Mais ils feront aussi du mal aux entreprises italiennes. Et le prix
de ce choix fou sera payé par les petites entreprises et la classe moyenne.
Le monde a besoin de politiciens, pas d'influenceurs : c'est vrai à Washington,
c'est vrai au Palazzo Chigi.
> A propos du discours d'Ursula von der Leyen.
Investir dans la défense commune, est-ce une bonne chose ? Bien sûr. L'Italie
le propose depuis l'époque d'Alcide De Gasperi.
La question n'est pas de savoir si, mais comment.
Celui qui dit que les armes ne sont pas nécessaires et qui fait l'éloge de la
paix et de l'amour se trompe : c'est un populiste.
Mais ceux qui disent « armons-nous et allons à Moscou » sont également des
imbéciles.
Les 800 milliards miraculeux d'Ursula von der Leyen sont nécessaires pour que
le président fasse la une des journaux. Mais même ce chiffre est peu crédible.
Il s'agit d'un chiffre qui sert à rassurer les fans, et non à élaborer un
projet sérieux. Après tout, le dernier projet d'Ursula était le Green Deal :
elle était censée sauver la planète, elle a détruit l'industrie manufacturière
européenne en donnant de l'argent aux Chinois et aux Indiens.
La vérité est très simple : les pays de l'OTAN doivent investir 2 % de leur PIB
dans la défense. Nous l'avons décidé en 2014, au sommet du Pays de Galles.
Faisons-le. Mais dépensons-le bien, en commençant par la recherche et le
développement. Et pour chaque euro investi dans la défense et la sécurité,
mettons le même montant dans la culture et l'éducation. En Italie, nous l'avons
décidé après le Bataclan en 2015. Vu la situation de l'Europe, je dirais qu'il
est aussi urgent d'investir dans la culture que dans la défense.
L'heure n'est plus au populisme mais à la politique. Nous avons besoin d'hommes
d'État, pas d'influenceurs.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Mark Carney (Premier ministre)
> Les tarifs américains injustifiés nuisent aux travailleurs canadiens.
Nous prenons des mesures de représailles appropriées et chaque dollar va
soutenir nos travailleurs. (…) Nous prendrons toutes les mesures nécessaires
pour que nos industries de l'acier et de l'aluminium restent fortes pour les
générations à venir, parce que nous sommes un Canada fort.
> Mon message à nos travailleurs de l'acier et de l’aluminium est le suivant : vous avez tout notre soutien, maintenant et pour l'avenir. Nous allons bâtir de grandes choses au Canada et nous avons besoin de chacun d'entre vous.
> J'ai rencontré l'ambassadeur Hillman au sujet des tarifs américains sur les produits canadiens. Si nous ne pouvons pas contrôler le président Trump, nous pouvons contrôler comment nous réagissons : en soutenant nos travailleurs et en bâtissant une économie plus forte et plus résiliente.
> Les dernières mesures tarifaires du Président Trump sont une attaque envers les travailleurs, les familles et les entreprises canadiennes. Mon gouvernement s’assurera que notre réponse a un impact maximal sur les États-Unis et un impact minimal sur le Canada, tout en soutenant nos travailleurs. Nous maintiendrons nos tarifs jusqu'à ce que les Américains nous montrent du respect et prendre des engagements crédibles et fiables en faveur d'un commerce libre et équitable.
> Les gens du Canada et des États-Unis s'attendent à ce que leur gouvernement maintienne la sécurité de la frontière. En tant que tsar du fentanyl, Kevin Brosseau renforcera nos efforts pour détecter et démanteler le commerce du fentanyl, et assurer la sécurité de nos communautés. Aujourd'hui, je l'ai remercié pour ses services et j'ai évoqué le travail important qui nous attend.
> Lors de ma rencontre avec la générale Carignan, Chef d’état-major de la Défense, nous avons discuté du travail difficile qui nous attend pour assurer la sécurité du Canada. Ensemble et en tant que Canadiens et Canadiennes, nous allons atteindre notre objectif de 2 % de dépenses pour l'OTAN d'ici 2030, moderniser NORAD, renforcer notre présence dans l'Arctique et veiller à construire un Canada fort et résilient.
> J'ai rencontré le commissaire Mike Duheme pour discuter du travail continu de la GRC pour assurer la résilience de notre frontière et la sécurité des Canadiens. La sécurité et la sûreté nationales sont essentielles à la réussite du Canada et elles seront au cœur des préoccupations de mon gouvernement.
> Cela fait plus de deux jours que l'électricité est coupée à Gaza. Il faut que cela cesse. Les produits essentiels, incluant la nourriture, l'électricité et les équipements médicaux, ne devraient jamais être utilisés comme des outils politiques. Le Canada doit travailler avec ses alliés pour défendre le droit international afin de promouvoir la paix et une sécurité durable au Moyen-Orient et de soutenir le plein accès à l'aide humanitaire pour les familles palestiniennes. Tout en poursuivant ce travail, les deux parties doivent veiller au retour de tous les otages et à finaliser l'accord de cessez-le-feu.
● Etats-Unis
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Donald Trump et les républicains de la Chambre sont en train de
provoquer le crash de l’économie américaine en temps réel et nous mènent vers
une possible récession. Donald Trump et les républicains de la Chambre ont
promis de réduire le coût élevé de la vie dès le premier jour. Les coûts ne
baissent pas, ils augmentent. L’inflation augmente. Le marché boursier baisse.
La confiance des consommateurs diminue. Les dépenses des consommateurs
baissent. La sécurité de retraite du peuple américain est en baisse et tout est
lié au chaos, à la confusion et à la corruption de l’administration Trump et
des républicains MAGA extrêmes.
Les démocrates de la Chambre des représentants restent unis dans l’effort pour
protéger le Medicaid et les soins de santé du peuple américain. Nous restons
unis pour ce qui est de la protection de la sécurité sociale et du régime
d’assurance-maladie. Les démocrates de la Chambre des communes se sont
fermement opposés au projet de loi irréfléchi sur les dépenses des
républicains, qui nuira aux familles, aux aînés et aux anciens combattants. Les
démocrates à la Chambre des représentants restent déterminés à bâtir une
économie abordable et à réduire le coût de la vie élevé pour les Américains
ordinaires. Et les démocrates de la Chambre sont unis dans notre compréhension
que nous devons reprendre la majorité l’année prochaine avec la féroce urgence
d’aujourd’hui.
> La décision de l’administration Trump d’éviscérer le
ministère de l’Éducation est un acte téméraire, stupide et vicieux conçu pour
arracher une éducation de haute qualité à nos enfants les plus vulnérables. Il
est destiné à désorienter et distraire le peuple américain du fait que les
coûts augmentent. Donald Trump et les républicains de la Chambre sont en train
d’écraser l’économie en temps réel et de plonger le pays dans la récession.
Entre-temps, ils privent les enfants de possibilités d’éducation et d’une
chance de réaliser le rêve américain. Les enseignants seront congédiés, la
taille des classes augmentera et les enfants handicapés seront laissés pour
compte.
Le département de l’éducation a été créé par une loi du Congrès et seul le
Congrès a le pouvoir de la fermer. L’administration Trump enfreint la loi. Les
démocrates continueront de faire pression sur le Congrès, les tribunaux et nos
collectivités.
> Donald Trump et les républicains n’ont rien fait pour
réduire le coût de la vie.
Au lieu de cela, ils vendent des véhicules de luxe que la plupart des
Américains ne pourraient jamais acheter. C’est une arnaque.
> Nous sommes fermement favorables à une résolution qui maintient le gouvernement ouvert pendant quatre semaines et laisse au Congrès le temps de parvenir à un accord final qui réponde aux besoins du peuple américain. Les républicains de la Chambre des représentants devraient immédiatement revenir à Washington afin que nous puissions adopter une mesure à court terme, la transmettre sur une base bipartite et éviter un arrêt du gouvernement inspiré par Trump. Le projet de loi très partisan des républicains de la Chambre des représentants sur les dépenses aura des conséquences pour les Américains en réduisant les soins de santé, l'aide nutritionnelle et les avantages pour les anciens combattants.
> Les démocrates de la Chambre se sont rangés du côté du peuple américain en s’opposant fortement à ce projet de loi républicain partisan qui fait mal aux familles, aux personnes âgées et aux anciens combattants. Le projet de loi républicain sur les dépenses de la Chambre est une attaque contre les Américains ordinaires. Il réduira les soins de santé, les prestations aux anciens combattants et l’aide nutritionnelle aux enfants et aux familles. C’est inacceptable. Et c’est pourquoi il y a eu une forte opposition parmi les démocrates à la Chambre. Nous sommes prêts, disposés et capables de négocier un accord bipartisan sur les dépenses qui répond aux besoins du peuple américain en termes de bien-être économique, de santé et de sécurité. Le projet de loi de dépenses républicain partisane nuira aux Américains ordinaires et les démocrates à la Chambre ne seront jamais complices de leur plan téméraire.
> Les démocrates de la Chambre se battent pour protéger la sécurité sociale, Medicare et Medicaid. Le projet de loi républicain partisan sur les dépenses est une attaque contre les anciens combattants, les aînés et les familles. Inacceptable.
> J’étais à Selma pendant le week-end. Nous avons eu l’occasion de traverser encore une fois le pont Edmund Pettus. Pensez au fait que John Lewis et Amelia Boynton Robinson et Hosea Williams et tant d’autres, en se tenant sur ce pont, savaient qu’il y avait des problèmes de l’autre côté. Mais même s’il y avait des problèmes de l’autre côté, ils croyaient que leur cause était juste. Et elle l’était. Il a été conçu pour faire de l’Amérique la meilleure version d’elle-même. Et nous sommes ici aujourd’hui, debout sur leurs épaules, poursuivant cet effort. Comment faire en sorte que le rêve américain soit bien vivant pour tout le monde? Dans tous les coins de l’Amérique, dans toutes les communautés. Et c’est pour cela que les démocrates continueront à se battre. C’est pourquoi nous nous opposons à ce projet de loi, à cet effort visant à nuire aux familles et aux anciens combattants, aux aînés, aux enfants et aux Américains ordinaires. Nous allons donc continuer à nous présenter. Nous allons continuer à nous lever. Nous allons continuer à défendre ce qui est juste. Nous nous opposons à ce projet de loi. Nous nous opposons à cet effort partisan visant à nuire au peuple américain. Et nous continuerons à soutenir la réalisation du rêve américain pour tous les Américains.
> Les tarifs de Trump augmentent les coûts. Et l’effondrement de l’économie.
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
> Le financement du gouvernement devrait être un effort bipartite. Mais
les républicains ont choisi une voie partisane, en élaborant leur résolution de
maintien sans aucune contribution des démocrates du Congrès. Pour cette raison,
les républicains n’ont pas les votes au Sénat pour faire passer le CR de la
Chambre.
Notre caucus est unifié sur un CR propre de 30 jours qui gardera le
gouvernement ouvert et donnera au Congrès le temps de négocier une législation
bipartite qui peut passer. Nous devrions voter là-dessus.
> Trump a promis à l’Amérique un "âge d’or" le
premier jour C’est le 50e jour, où est-il?
- L’inflation est en hausse
- Le marché boursier plonge
- Chaos pur, pas de stabilité, confusion totale.
Tout cela grâce aux tarifs de Trump pour payer les réductions d’impôts des
milliardaires.
Nous ne cesserons pas de lutter pour mettre fin à ces tarifs préjudiciables.
> Elon Musk l’a confirmé.
Les républicains se préparent à vider la sécurité sociale et Medicare.
Les républicains savent que le calcul de leurs réductions d’impôt milliardaires
ne fonctionnera pas sans aller après les avantages que les travailleurs
américains ont gagné.
Les démocrates se battront pour vous.
> « C’est donc le gros à éliminer »
L’homme le plus riche sur Terre a encore une fois affirmé que la sécurité
sociale et Medicare sont criblées de fraude et d’abus.
Il ment.
Nous ne le laisserons pas retirer les avantages que des dizaines de millions
d’Américains ont gagnés.
> Au lieu de traiter avec le vrai problème, comme la
tricherie du Parti communiste chinois et l’inondation du marché mondial avec de
l’acier bon marché
Trump s’en prend au Canada
Nous continuerons à lutter contre ces tarifs ridicules qui font grimper les
prix et nuisent aux Américains
> Alors que nous célébrons le 60e anniversaire du Bloody
Sunday et que nous nous souvenons des plus de 600 personnes qui ont rencontré
la violence en marchant sur le pont Edmund Pettus pour obtenir le droit de
vote :
Nous savons que nous ne pouvons jamais cesser de travailler et nous n’arrêtons
jamais de marcher pour obtenir le droit de vote.
> Aujourd’hui est la Journée internationale de la femme, et aujourd’hui et tous les jours, nous célébrons et honorons les femmes. Nous racontons les histoires de femmes incroyables qui se sont battues pour l’égalité et qui ont ouvert la voie. Nous luttons côte à côte pour l’égalité et les droits des femmes.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
> Vivre en démocratie, c'est reconnaître que notre point de vue ne
l'emportera pas toujours, mais continuer à se battre pour le changement auquel
nous croyons.
Depuis les dernières élections, les principes fondamentaux de notre démocratie
ont été remis en question et il serait facile de céder à la peur et au
désespoir.
Mais le changement que nous recherchons - le changement dont nous avons besoin
- ne se produira pas si nous attendons une autre personne ou un autre moment.
La meilleure façon de changer les choses est de se lever et d'agir. N'attendez
pas les prochaines élections. Sortez et faites la différence dès maintenant.
Parce que par votre action, vous donnerez de l'espoir à d'autres personnes. Et
vous pourriez bien vous remplir d'espoir vous-même.
> Il y a 60 ans, un groupe de braves militants des droits civiques marchait sur le pont Edmund Pettus à Selma, en Alabama, pour défendre la justice et l’égalité. Aujourd’hui, on nous rappelle leurs sacrifices courageux et on nous confie la responsabilité de faire ce que l’on peut pour faire avancer leur travail.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Plus que jamais, nous devons
soutenir l’Ukraine et travailler avec nos partenaires européens pour soutenir
une paix juste, même en l’absence d’un allié fiable aux États-Unis.
> Aujourd’hui
n’était pas seulement une occasion d’amener le mouvement pour la
sensibilisation à la dyslexie directement à Westminster, mais de continuer à
pousser pour une action réelle.
Les libéraux-démocrates sont fiers de défendre les appels à la correction du
système pour les enfants atteints de dyslexie et d’autres besoins éducatifs
spéciaux.
> Aujourd’hui est
la Journée internationale de la femme, un moment pour célébrer les histoires et
les réalisations des femmes.
Nous honorons leur impact et reconnaissons le travail qui reste à faire pour
atteindre l’égalité.
Ensemble, puissions-nous élever, donner du pouvoir et créer un monde où chaque
femme prospère.
Ed Davey
(leader)
> Nous devons être plus fermes avec le président Trump.
> Les tarifs de Trump ciblent à la fois notre industrie britannique et notre allié du Commonwealth, le Canada. Le premier ministre montrera-t-il que la Grande-Bretagne ne se laissera pas faire et visitera le Canada pour montrer clairement que le Royaume-Uni soutient ses amis du Commonwealth?
> Aujourd’hui, j’ai insisté auprès du premier ministre
pour qu’il exclue les réductions des prestations d’invalidité pour ceux qui ne
peuvent tout simplement pas travailler. Ce qui est inquiétant, c’est qu’il a
choisi de ne pas répondre.
Les personnes handicapées et ceux qui s’occupent d’elles méritent notre soutien
et ils méritent des éclaircissements de la part du gouvernement.
> Aujourd’hui est la Journée d’action des jeunes aidants.
Cette année, j’ai parcouru le pays pour rencontrer les jeunes aidants et
entendre leurs histoires.
Leur résilience et leur force m’étonnent toujours. Les jeunes soignants
méritent plus de soutien – nous nous battons chaque jour pour qu’ils
l’obtiennent.
> À l’occasion de la Journée internationale des femmes,
nous rendons hommage aux incroyables contributions des femmes du monde entier
qui ont brisé les barrières, défendu le bien et amélioré la vie de tant de
personnes.
Mais la lutte pour une société plus juste et plus égalitaire n’est pas
terminée, et nous continuerons à pousser pour le changement.
Munira Wilson (députée)
> Les actions de Trump visant à retirer l’aide militaire et le
renseignement ont fait perdre plus de vies innocentes aux Ukrainiens. Il a sapé
nos alliés.
> Comment pouvez-vous faire confiance à Trump après ce qu’il a fait ?
> Alors que les budgets de SEND sont en difficulté, des entreprises privées profitent des écoles qu’elles dirigent. Alors pourquoi les ministres n’appuient-ils pas notre amendement visant à inclure les écoles spéciales dans leur filet de sécurité proposé pour les fournisseurs de services sociaux aux enfants?
● Suisse
♦ Le Centre
> Credit Suisse : Mettre en
œuvre les recommandations de la CEP
Lundi prochain, le Conseil des États débattra du rapport de la Commission
d’enquête parlementaire (CEP) sur l’effondrement du Credit Suisse et des
recommandations qui en découlent. Le Centre salue le fait que la lumière ait pu
être faite sur cette affaire. Toutes les recommandations de la CEP doivent être
mises en œuvre dans les plus brefs délais, afin de renforcer la résilience de
la place financière suisse.
L’effondrement du Credit Suisse au printemps 2023 a été le deuxième grand
bouleversement du marché financier après la crise de 2008. Pour Le Centre, il
est évident que des réglementations plus strictes sont nécessaires et que tous
les acteurs du secteur financier doivent prendre leurs responsabilités, à
commencer par les banques d’importance systémique. « La place financière suisse
doit être renforcée pour que la Suisse soit mieux préparée à faire face à une
future crise », déclare Isabelle Chassot, conseillère aux États du Centre et
présidente de la CEP.
Les instruments de la Banque nationale suisse (BNS) et surtout les
mécanismes de contrôle de la FINMA, ainsi que les règles « too big to fail »,
n’ont manifestement pas suffi à empêcher l’effondrement du Credit Suisse. « Les mécanismes de
contrôle n’ont pas été appliqués de manière suffisamment rigoureuse aux banques
d’importance systémique. À l’avenir, les autorités doivent disposer des
instruments appropriés », souligne Leo Müller, conseiller national du Centre et
membre de la CEP. Les recommandations d’action de la CEP – qui concernent
exclusivement les banques d’importance systémique (SIB) et les banques
d’importance systémique mondiale (GSIB) – doivent désormais être mises en œuvre
sans délai et sans les édulcorer. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra garantir
que la population suisse ne doive plus jamais subir les conséquences de la
gestion irresponsable d’une grande banque suisse.
Le Centre soutient les
mesures recommandées par la CEP
Le Centre salue l’immense travail
accompli par la CEP, placée sous la direction de la conseillère aux États du
Centre, Isabelle Chassot, avec la participation de Heidi Z’graggen, conseillère
aux États, et de Leo Müller, conseiller national, tous deux également membres
de la Commission d’enquête parlementaire. Le Centre soutient les conclusions de
la CEP concernant les faiblesses dans l’application des règles « too big to
fail » par les autorités fédérales compétentes, la surveillance exercée par la
FINMA et les instruments de la Banque nationale suisse (BNS). Ces
recommandations doivent être mises en œuvre rapidement. « Il en va de la
confiance dans notre système bancaire, de la protection des contribuables et de
la stabilité de notre économie », ajoute Heidi Z’graggen, conseillère aux États
et membre de la CEP.
Pour un renforcement des fonds propres des banques d’importance
systémique
Le Centre s’engage également à
renforcer les exigences en matière de fonds propres pour les banques
d’importance systémique, afin d’améliorer leur résilience et leur
responsabilité envers la société. Un niveau plus élevé de fonds propres diminue
une prise de risques irresponsable et limite ainsi la charge qui pourrait
retomber sur les contribuables en cas de crise. Le Centre demande au Conseil
fédéral d’inscrire ces règles dans l’ordonnance comme prévu, afin de ne pas
reporter sa responsabilité sur le Parlement.
Le parti soutient les mesures qui
garantiront une plus grande stabilité financière et une répartition plus
équitable des risques. Pour un secteur financier responsable, résilient et au
service du bien commun.
> Des impôts et
des rentes équitables – pour tous les couples
Le Conseil fédéral a adopté les messages concernant les deux initiatives du
Centre pour des rentes et des impôts équitables. Il rejette les deux
initiatives sans proposer de contre-projet. Le fait que le Conseil fédéral
refuse de considérer les solutions du Centre est totalement incompréhensible.
Le Centre reste fermement engagé en faveur de l’égalité pour tous les couples,
que cela soit en matière fiscale ou de rentes AVS. Seules les initiatives du
Centre mettent fin à la discrimination des couples mariés et garantissent une
véritable équité – pour tous les couples.
Le Centre fait de l’égalité de traitement des couples, en matière de
rentes AVS et de fiscalité, une priorité, quel que soit le mode de vie choisi.
Pourtant, les couples mariés perçoivent aujourd’hui une rente AVS inférieure et
paient davantage d’impôts que les couples non mariés. Avec ses deux
initiatives, Le Centre entend enfin mettre un terme à ces discriminations. Le
fait que le Conseil fédéral refuse de considérer les solutions du Centre est
totalement incompréhensible.
Supprimer le plafond des couples mariés dans l’AVS : une question
d’équité
Aujourd’hui, les couples mariés et les partenaires enregistrés sont
désavantagés par rapport aux couples non mariés dans le calcul des rentes AVS.
Le Centre s’engage pour la suppression totale du plafond de 150 % actuellement
en vigueur pour les couples mariés. C’est la solution la plus équitable pour
garantir l’égalité de traitement pour toutes les personnes retraitées, qu’elles
soient mariées ou non. Les personnes qui ont cotisé toute leur vie doivent
bénéficier de rentes pleines, sans discrimination.
Le Centre regrette vivement l’inaction du Conseil fédéral et conteste ses
arguments. Ce dernier justifie le rejet de l’initiative en invoquant les
déficits structurels de l’AVS, mais il est inacceptable que des discriminations
de longue date soient maintenues pour des raisons purement financières. Faire
des économies sur le dos des couples mariés n’est pas une solution. De plus, le
Conseil fédéral affirme que cette réforme profiterait principalement aux
ménages les plus aisés. Or, les chiffres de la Confédération montrent que 90 %
des couples mariés retraités sont concernés par cette inégalité.
Des impôts équitables pour tous les couples
En matière d’impôt fédéral direct, les couples mariés paient aujourd’hui
nettement plus que les couples non mariés ayant les mêmes revenus. L’initiative
du Centre vise à supprimer cette discrimination, afin que les couples mariés ne
soient plus désavantagés par rapport aux autres modes de vie.
Le Conseil fédéral rejette l’initiative du Centre pour des impôts équitables
sans proposer de contre-projet, préférant se concentrer sur l’imposition
individuelle. Or, Le Centre s’oppose fermement à cette réforme, qui ne tient
pas compte de la diversité des réalités familiales, professionnelles et
éducatives.
L’imposition individuelle pénaliserait les couples aux revenus inégaux et
impliquerait des lourdeurs bureaucratiques, impactant non seulement la
Confédération, mais aussi les cantons et les communes. La mise en place de
cette réforme générerait 1,7 million de déclarations d’impôts supplémentaires,
ce qui explique pourquoi 21 cantons s’y opposent et qu’aucun ne l’a encore
adoptée.
Le calcul alternatif de l’impôt : une solution pragmatique et
équitable
Le calcul alternatif de l’impôt allie les avantages de l’imposition commune et
ceux de l’imposition individuelle, sans leurs inconvénients. Il maintient
l’imposition commune comme base fiscale pour les couples mariés, tout en
intégrant un mécanisme d’égalité. Deux calculs sont effectués : l’un selon
l’imposition commune et l’autre selon le barème des personnes non mariées. Le
couple paie alors l’impôt le plus avantageux parmi les deux. Cette solution,
qui figurait déjà dans le contre-projet du Conseil fédéral sous l’ancienne
conseillère fédérale du Centre Eveline Widmer-Schlumpf, est pragmatique,
adaptée aux réalités actuelles et respecte la diversité des modèles de vie.
Avec cette initiative, Le Centre défend une fiscalité et des rentes équitables
pour tous les couples, sans distinction.
♦ Vert’libéraux
> Le monde est en pleine
mutation, les vieilles certitudes ne valent plus. La guerre d'agression contre
l'Ukraine a ébranlé la sécurité de l'Europe - il lui faut désormais une
architecture de sécurité forte et durable.
> Au vu de la situation internationale actuelle, nous devons renforcer notre système de milice. Depuis trop longtemps, celui-ci a été négligé par la politique. Avec l'initiative Service citoyen, nous avons la chance de rétablir ce principe central à la Suisse !
> C'est un grand succès pour le PVL : le Conseil des États a approuvé l’imposition individuelle ! Cela renforce la justice fiscale en cessant de privilégier un mode de vie particulier et favorise une meilleure utilisation du potentiel de main-d’œuvre national.
> L'initiative des Jeunes socialistes menace notre qualité de vie. En taxant les grandes fortunes à 50 %, elle risque de les faire fuir. Or, ces contribuables financent une part importante des charges publiques. Leur départ entraînerait un transfert de cette charge vers la classe moyenne.
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