Il faudrait une législation spéciale parce qu’elles sont victimes d’inégalités dans la société.
C’est vrai que leur statut toujours inférieur, moins dans la loi que dans les faits, imposent que leur soit reconnu une pleine et entière égalité entre elles et les hommes.
Pour autant, la loi ne peut pas changer certains comportements masculins où la femme est considérée comme inférieure ou devant s’occuper de certaines tâches «parce qu’elles sont des femmes»…
Or, certainement, une femme n’est pas un homme.
Mais cette différence qui rend indispensable une législation particulière n’a rien à voir, évidemment, avec une supériorité de l’homme.
Ici, le droit des femmes se doit d’être positif.
Car, oui, certains estiment que la femme n’est qu’une sorte d’homme sans pénis (on ne parle pas ici des problèmes de genres qui relèvent d’une autre problématique).
Mais on pourrait affirmer d’une manière tout aussi légitime que l’homme est une femme sans vulve!
Au-delà de savoir quelles sont toutes ces différences, ce qui fait débat dans la société – et qui justifient parfois pour certains de traiter les femmes de manière inégalitaire, malheureusement –, personne ne peut réfuter qu’il en existe comme le fait pour la femme de porter le petit humain dans son ventre.
Et toutes les mesures qui aident la femme enceinte ne se justifient pas par l’inégalité mais par la différence.
D’autant que beaucoup de ceux qui nient les différences, rejettent les lois qui permettent de lutter contre les inégalités.
En ce 8 mars, Journée internationale des droits de la femme, soyons ainsi fermes et déterminés à abolir au plus vite toutes les inégalités qui frappent les femmes et à être de même pour renforcer la protection toutes les différences qui les font femmes.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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