Le crime du centriste: avoir dit «non» à une question posée lors de son interview sur France Inter concernant le retour de la retraite à 62 ans.
Car, selon la Gauche, ses médias affiliés et ses experts déguisés, François Bayrou aurait pris l’engagement de suivre les recommandations des partenaires sociaux qui se réunissent en ce moment quant à un aménagement de la réforme des retraites.
En fait, il a seulement dit que les discussions se feraient «sans tabou et sans totem», ce qui d’ailleurs est le cas.
Mais depuis ses propos le monde a changé.
Car la réponse du Premier ministre se fait dans le cadre actuel de la crise mondiale où les efforts à faire prioritairement ne concernent pas les retraites ou d’autres questions intérieures mais bien la sécurité de la France avec la nécessité d’augmenter fortement les dépenses militaires alors même que le déficit des dépenses publiques est important et qu’il doit être contenu avant d’être réduit.
Faire fi de la situation mondiale qui a évolué très rapidement depuis que Bayrou avait pris l’engagement de prendre en compte les accords qui seraient issus des négociations entre les syndicats et le patronat – mais jamais de les suivre à la lettre, par ailleurs – est la négation de la responsabilité.
Mais, à n’en pas douter, la Gauche veut absolument se laver depuis sa soi-disant propre «trahison», accusation venue de LFI et de l’extrême-gauche lorsque le PS a refusé de censurer le Gouvernement lors d’une décision responsable que manifestement elle n’assume absolument pas.
Mais dans le cadre de l’instabilité du monde, le PS qui clame partout son «indignation» peut-il créer une instabilité en France en censurant le centriste au risque de fragiliser celle-ci sur la scène internationale au moment où c’est tout le contraire qui est absolument nécessaire?
Malheureusement oui.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.