Vues du Centre. Trump montre qu’il est bien aux ordres de Poutine

Par Par Aris de Hesselin et Alexandre Vatimbella

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste. 
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen, défenseur d’une mondialisation humaniste. 
Alexandre Vatimbella est éditorialiste au CREC et son fondateur.

Les insultes et les mensonges de Trump à l’égard de Zelenski – le traitant de menteur, affirmant qu’il n’était plus soutenu que par 4% de la population et d’avoir déclenché la guerre contre la Russie! – sont exactement les mêmes qui sont proférés par Poutine à l’encontre du président ukrainien.

Et le «plan de paix» concocté par le président américain ressemble comme deux gouttes d’eau à l’oukase du dictateur russe intimant l’Ukraine à déposer les armes.

Sans oublier que le maître du Kremlin ne voulait pas que les Européens interviennent et que l’Ukraine ait son mot à dire dans les «négociations», ce que l’hôte du Bureau ovale à repris à son compte.

Alors qu’il n’est même pas en place depuis un mois l’extrémiste populiste américain a réintroduit sans condition un criminel de guerre dans la communauté internationale tout en démontrant avec clarté que son internationale réactionnaire qu’il a demandé à Elon Musk de mettre sur pied était bien l’alliée de l’internationale totalitaire de messieurs Xi et Poutine.

En outre, cela confirme bien l’admiration de Trump pour Poutine ou, pire, le joug qui oblige Trump envers Poutine pour des raisons multiples comme l’aide de ce dernier avec la collaboration de la mafia russe, pour renflouer les caisses de l’alors promoteur immobilier newyorkais en faillite.

Toujours est-il que quel que soit la soumission du milliardaire américain à son homologue russe, Trump est aux ordres de Poutine et que les deux comparses ont bien décidé de dépecer l’Ukraine et de se partager les territoires et les ressources naturelles avec sans doute un deal plus large qui pourrait englober les revendications de l’autocrate américain sur le Groenland et le canal de Panama.

Aris de Hesselin
Alexandre Vatimbella