Que ce soit dans les décisions spectaculaires de Trump, dans ses propos nauséabonds, dans ses menaces mais aussi devant le renoncement des élus républicains à défendre l’Etat de droit et l’empressement à confirmer les nominations de personnages scandaleux choisis par Trump pour diriger le pays sans oublier dans l’apathie de la population, aucune grande manifestation, aucune mobilisation de masse n’ayant eu lieu jusqu’à présent.
Savoir si le pays est prêt pour un bouleversement politique et la mise en place d’une autocratie, c’est ce que l’on va scruter dans les semaines et les mois qui viennent.
Mais on peut d’ores et déjà dire que le mouvement est enclenché.
Dans le même temps, la résistance s’organise chez les partenaires des Etats-Unis comme au Canada, au Mexique et, plus ou moins, dans les pays membres de l’Union européenne alors que cette dernière semble trop attentiste.
D’élections en élections,
de sondages en sondages, de chaos en chaos provoqués sciemment à l’Assemblée,
de propos en propos nauséabonds à la Trump, la stratégie de LFI est de plus en
plus perdante ce que vient de confirmer l’échec d’un de ses membres les plus
lamentables, Louis Boyard, à l’élection municipale de Villeneuve-Saint-Georges.
Non seulement le parti d’extrême-gauche fait peur à la Droite et au Centre mais
aussi à la Gauche!
Quant à la révolution espérée par son mentor populiste, Jean-Luc Mélenchon, et
sa garde rapprochée, elle se fait attendre.
Ce serait une bonne nouvelle pour la démocratie si cela ne renforçait pas le RN
et les chances de Marine Le Pen en 2027 (si elle n’est pas déclarée inéligible
par la justice).
La seule chance pour LFI de continuer à jouer la subversion est que le PS n’est
pas le courage de rompre les ponts et demeure sont idiot utile.
Pour que les socialistes soient enfin lucides, il faudrait sans doute un petit
coup de pouce qui s’appelle la proportionnelle.
La France a besoin
absolument d’un Budget et elle saura dans les jours qui viennent si c’est le
cas.
Le projet de loi de Finances pour 2025 a été adopté par la Commission paritaire
Assemblée nationale-Sénat, ce qui est une première depuis bien longtemps et
doit maintenant être votée par les députés.
Ici, la seule question qui se pose est si ceux de l’opposition privilégieront l’esprit
partisan ou le sens des responsabilités.
Sans surprise, le Premier ministre centriste, François Bayrou, a décidé d’engager
la responsabilité du Gouvernement en utilisant le 49-3 et sans surprise LFI
déposera une motion de censure.
Reste à savoir qui va la voter.
Ce sera le cas des communistes et des écologistes, ces derniers s’enfonçant
inexorablement par la volontés de leaders autant extrémistes qu’incapables dans
une impasse qui ne fait pas honneur à ce qu’ils prétendent défendre.
En revanche, on ne sait pas encore exactement ce que feront le PS et le RN,
sachant que le Gouvernement ne tombera que si le parti d’extrême-droite vote
cette motion de censure.
La réponse aura, en tout cas de grandes implications pour l’avenir proche du
pays.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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