► Union Européenne
♦ Commission européenne (commissaires centristes)
Kaja Kallas (Vice-présidente, Haute représentante pour les affaires étrangères
et la politique de sécurité)
> Une paix juste, durable et
globale en Ukraine. Peu importe ce que l’agresseur russe a dans ses plans. C’est
la seule voie à suivre. Je me félicite de l’adoption de la résolution de
l’AGNU, qui confirme l’importance de l’intégrité territoriale et de la
souveraineté, conformément à la Charte des Nations unies.
> Personne en Europe ne veut que la guerre continue. La paix ne peut être gagnée que par la force envers l’agresseur.
> Depuis trois ans, la Russie a sauvagement attaqué l’Ukraine en essayant de voler des terres qui ne lui appartiennent pas. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons soutenir l’Ukraine.
> Les ministres des Affaires étrangères de l’UE viennent d’approuver le 16e paquet de sanctions contre la Russie. Il touche tout, des navires de la flotte de l’ombre aux contrôleurs de jeu utilisés pour contrôler les drones. Nous avons maintenant les sanctions les plus étendues, affaiblissant l’effort de guerre russe.
> Trois ans que la Russie a lancé sa guerre à grande échelle. Trois ans d’héroïsme ukrainien. Ce fut un honneur pour moi de recevoir le drapeau de la 36e Brigade des Marines, témoin du courage des Ukrainiens sur le champ de bataille. L’UE sera toujours aux côtés de l’Ukraine et de son peuple.
> Dans un monde de défis, nous choisissons la coopération. Lors du G20 de Johannesburg, l’Europe s’est présentée comme une seule et même entité – démontrant ainsi notre ferme engagement à travailler avec des partenaires partageant les mêmes idées. Nous pouvons accomplir tant de choses lorsque nous avançons ensemble.
> L’UE renforce sa sécurité sous-marine. Aujourd’hui, nous prenons des mesures pour sanctionner les saboteurs, dissuader les adversaires et mobiliser nos capacités militaires et civiles au besoin. Cela comprend l’augmentation du financement pour protéger les infrastructures essentielles.
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Petras Auštrevičius (député)
> Des milliers de braves Ukrainiens ont payé le prix ultime pour
défendre la souveraineté et la liberté de leur pays. Je tiens à rendre hommage
à leur mémoire et à remercier le peuple courageux de l’Ukraine pour sa loyauté
dans la lutte pour la liberté et la démocratie. Nous ne permettrons pas que
leurs sacrifices soient vains. La paix ne peut être dictée et elle ne peut
bénéficier à l’agresseur. L’Europe continuera de soutenir l’Ukraine dans toutes
les étapes menant à la victoire et aux futures négociations sur les conditions
de l’Ukraine.
Jan-Christoph Oetjen (député)
> Il n’y a qu’une seule façon de faire face à la nouvelle dynamique
géopolitique : plus d’unité, des partenariats égaux et une coopération
plus profonde dans les domaines clés au bénéfice de nos deux continents.
L’Europe et l’Afrique ont beaucoup à offrir les unes aux autres et il est de
notre devoir, en tant que libéraux et démocrates, de libérer tout le potentiel
de nos relations pour assurer la prospérité de nos citoyens. C’est plus qu’un
coup de semonce, c’est un appel à l’action tangible. Faisons en sorte que tout
le monde y gagne.
Hilde Vautmans (députée)
> Nous devons mettre en place des initiatives solides ayant un impact
positif direct sur nos deux continents. Quand il s’agit de matières premières,
par exemple, elles ne devraient pas seulement être exportées, mais aussi
traitées ici en Afrique, créant des emplois, des industries et de la richesse
pour les Africains et les Européens. Une autre priorité doit être le
renforcement de notre coopération en matière de sécurité et de défense et la
lutte contre l’instabilité, le terrorisme et les ingérences étrangères avec une
force de défense rapide de l’UE.
Pendant trop longtemps, la réponse de l’Europe a été prévisible : faire un
chèque, signer une aide humanitaire, publier une déclaration, pointer du doigt
lorsqu’il s’agit des droits de l’homme et attendre le changement. Ça n’a pas
marché. C’est le moment pour une nouvelle stratégie, un vrai mariage, qui va
prospérer.
● Allemagne
♦ FDP
Christian Lindner (président)
> Les élections fédérales ont été une défaite pour le FDP, mais j’espère
un nouveau départ pour l’Allemagne. J’abandonne la politique active. Avec un
seul sentiment : la gratitude pour près de 25 années intenses et
stimulantes de création et de débat.
Marco Buschmann (secrétaire général)
> C’est une soirée électorale amère, même pour le FDP, mais surtout pour
notre pays. Je suis très préoccupé par la manière dont les défis majeurs seront
relevés dans cette composition du Parlement. Je souhaite bonne chance à tous
ceux qui seront responsables.
> 16 ans de carrière politique sont derrière moi. J’ai vécu beaucoup de choses : la crise de l’euro, l’APO, le retour au Parlement, la Jamaïque, la crise des réfugiés, le coronavirus, la formation du gouvernement, le ministre de la justice, la guerre en Ukraine, les échanges de prisonniers. Il est temps de changer.
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, des
affaires européennes et de la coopération au développement de la Belgique)
> Trois ans de guerre. Trois ans de souffrance. L’invasion de l’Ukraine
par la Russie est une attaque brutale contre le droit international et la
dignité humaine. La Belgique soutient fermement l’Ukraine — aujourd’hui et à
jamais. Nous exigeons justice, responsabilité et une paix juste et durable. Le
pouvoir n’est pas bon.
> Nous sommes restés unis à l’Assemblée générale des Nations unies pour soutenir l’Ukraine dans son appel à une paix juste, globale et durable. Ces résultats nous enseignent trois choses : la guerre doit cesser ; la paix doit être fondée sur les principes de la charte des Nations Unies ; et le pouvoir n’est pas juste.
> En ce tragique troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, nous réaffirmons notre attachement à l’intégrité territoriale et au droit international. J’ai exhorté mes collègues de l’UE à faire face à l’escalade alarmante dans l’est de la République démocratique du Congo. Les mêmes principes doivent s’appliquer partout. La situation au Moyen-Orient demeure une préoccupation majeure. Nous devons également travailler à la stabilité en Syrie et au Liban.
> Partout, nous assistons à des tentatives d'ignorer, d'affaiblir et de redéfinir les droits de l'homme. Plus que jamais, nous devons faire comprendre que les droits de l'homme ne sont pas une faveur accordée par les États. Ils sont une obligation pour tous, toujours.
> J'ai eu une très bonne discussion avec la Première ministre de la RDC, Judith Suminwa. Nous avons discuté du conflit dans l'est de la RDC, et des efforts de la Belgique et de l'UE pour provoquer une désescalade et une relance des pourparlers de paix. Il n'y a pas de solution militaire. Les processus diplomatiques et politiques doivent s'attaquer aux causes profondes. J'ai réitéré notre encouragement à tous les acteurs politiques et à la société civile à œuvrer pour la cohésion nationale afin de relever les défis du présent et de construire l'avenir.> Soucieux d’être à l’écoute des diverses sensibilités politiques et de l’importance du rôle d’une opposition républicaine dans tout système démocratique, j’ai reçu ce matin Moïse Katumbi [Président du parti de RDC, Ensemble pour la République] pour un échange de vues sur la situation en RDC. L’occasion de confirmer notre mobilisation en faveur de la défense de l’intégrité du territoire congolais et notre appel à des réformes en matière de gouvernance et pour l’organisation d’un dialogue visant à renforcer la cohésion nationale.
> Le commerce et la résilience économique sont essentiels à la stabilité mondiale. Bonne discussion avec Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC, sur le renforcement du commerce équitable, du développement durable et de la reprise économique. Un système multilatéral solide est bénéfique pour nous tous. La Belgique s’engage à travailler avec l’OMC.
> J’ai discuté avec le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, afin d’explorer les moyens de promouvoir davantage les droits de l’homme, la démocratie et l’état de droit en Europe. La Belgique reste ferme dans son engagement envers ces valeurs fondamentales.
> À Genève, je défends la dignité humaine et la justice
aux Nations unies. Je réaffirme l’engagement indéfectible de la Belgique en
faveur de l’abolition de la peine de mort, une position qui reflète nos valeurs
nationales fondamentales et notre dévouement à la sauvegarde de chaque vie
humaine. La Belgique défend ces droits
universels tout en renforçant son rôle d’acteur de principe dans l’élaboration
des normes mondiales en matière de droits humains.
Je participe également à la Conférence sur le désarmement, où je plaide pour
réduire la menace que représentent les armes et souligne que le désarmement est
essentiel pour une paix et une sécurité durables. J’appelle la communauté
internationale à œuvrer ensemble pour la réduction des armes et le règlement
pacifique des conflits.
Au-delà du Conseil des droits de l’homme, je travaille avec les principales
organisations internationales pour approfondir notre collaboration sur les
droits de la personne, l’aide humanitaire et le commerce mondial. La Belgique
demeure inébranlable dans sa quête de solutions multilatérales, de justice et
de paix.
> A la Conférence sur le désarmement, je réaffirme l’engagement de la Belgique à faire en sorte que les armes militaires servent uniquement comme outils pour la sécurité, la liberté et la paix - seulement si elles sont utilisées dans le strict respect du droit international, des droits de l’homme et du droit humanitaire.
Pour la Belgique, un contrôle des armements rigoureux - y compris la non-prolifération, le désarmement et les contrôles stratégiques des exportations - est essentiel pour prévenir les conflits, endiguer les flux illicites d’armes et protéger des vies.
> A Bruxelles, j’ai participé à un échange que nous avons
voulu franc et sans tabou entre l’Union européenne et Israël, dans le cadre du
Conseil d’association UE-Israël.
En marge de ce dialogue, je me suis entretenu personnellement avec le Ministre
israélien des affaires étrangères. J’ai réitéré ma solidarité avec les otages
et leurs familles et reconnu le droit légitime d’Israël de se défendre, tout en
insistant sur la position très claire de la Belgique : toutes les parties
au conflit doivent respecter strictement le droit international humanitaire et
les droits humains.
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas doit être mis en œuvre, pour soulager
la souffrance des civils à Gaza et pour permettre l’échange des otages
israéliens et des prisonniers palestiniens, dans le respect de leur dignité
respective.
J’ai également rappelé notre soutien à l’UNRWA et entendu les critiques
israéliennes à son encontre, insisté sur la solution à deux Etats et fait part
de mon inquiétude quant aux violences des colons et aux opérations militaires
en Cisjordanie.
J’ai par ailleurs réitéré l’attachement de la Belgique à l’intégrité
territoriale du Liban et de la Syrie. Enfin, j’ai rappelé que l’accord
d’association UE-Israël doit reposer sur le respect des principes démocratiques
et des droits humains. Cet accord offre de nombreuses opportunités de
coopération bénéfiques, dont nous souhaitons continuer de profiter
mutuellement. Une solution pacifique de long terme ne pourra se façonner qu’à
travers des collaborations politiques franches et constructives.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président &
député européen)
> Réunion d'urgence aujourd'hui au Parlement européen suite aux
attaques américaines répétées à l'encontre de l'Europe. On ne doit pas subir la
politique américaine. Au contraire, nous devons vivre ces temps troublés comme
une opportunité: celle de mûrir, celle d'établir notre autonomie, qu'elle soit
militaire ou énergétique.
Une défense européenne est indispensable. Si on cumule tous les budgets
militaires des 27 États membres avec celui de la Grande Bretagne, nous aurions
une armée 4 fois supérieure à l'armée russe. Et dans ce «nouveau monde» où nous
sommes cernés par des Empires qui ne sont pas/plus nos alliés, il est
indispensable de construire notre autonomie stratégique, militaire et
énergétique. Il est indispensable que nous répondions avec force et vigueur aux
attaques à notre encontre.
Le monde entier nous regarde. Échouer, c'est perdre la maîtrise de notre
destinée, c'est lier notre avenir aux caprices et aux stratégies de nos
adversaires. Je refuse de penser l'Europe dans le rôle de victime, et encore
moins consentante. La sécurité, c'est aussi l'énergie, nous devons être
audacieux dans la sécurisation de l'approvisionnement énergétique.
Enfin, l'urgence est de se donner les moyens de financer cette transition pour
qu'elle soit rapide et puisse être efficace. Il en va de la viabilité de
l'Union européenne et de la défense des intérêts et des droits des citoyens
européens.
Débloquons rapidement des budgets communs pour sortir de cet état de faiblesse
dans laquelle nos concurrents nous poussent et sortons les investissements dans
la défense et les infrastructures énergétiques stratégiques du calcul des 3 %
fixés par le Traité de Maastricht quant au déficit public annuel. Le temps
n'est plus aux déclarations mais à l'action.
> Cette semaine, la Commission européenne dévoilera la
trame du « Clean Industrial Deal », un pacte pour verdir mais aussi garantir
l’avenir de l’industrie européenne. Pour obtenir des résultats, au-delà des
mots, l’un et l’autre sont indispensables.
L'objectif de ce deal est de faire bénéficier les entreprises et les citoyens
des prix bas de l'énergie provenant des énergies renouvelables afin d'assurer
notre compétitivité. Étant donné qu'elles sont bon marché et qu'elles ne
consomment pas de combustibles, il n'y a pas de contradiction entre énergies
vertes et compétitivité.
Notre objectif n’est pas de déplacer notre pollution, mais de permettre à
l’Europe de jouer un rôle moteur dans la révolution des technologies propres,
les batteries, l’hydrogène, les éoliennes, etc, et devenir enfin une puissance
industrielle et écologique : c'est un impératif.
Nous prônons une compétitivité basée sur des standards de progrès, nous sommes
convaincus qu’il faut oser investir aujourd'hui pour assurer l'avenir. Dans le
cas contraire, nous condamnerions l'Europe, ses industries, ses travailleurs,
mais aussi, de manière irréversible, nos objectifs climatiques.
Plus que jamais, dans une situation géopolitique instable, dans une guerre
commerciale et industrielle avérée, dans un monde où l'Europe ne peut plus
compter que sur elle-même, nous devons à tout prix préserver notre
souveraineté.
Parmi les défis principaux, il y a, entre autres choses, l'augmentation de la
capacité de production et l'intermittence de la production d'énergie
renouvelable. Le soutien à la recherche, les subventions pour les batteries et
les véhicules électriques, les enchères pour l'hydrogène, le principe du buy
only once avec l'organisation des filières de la mine au recyclage, la taxe
carbone aux frontières, ...
Les outils ne manquent pas pour faire de ce Clean Industrial deal un succès.
Reste à présent à ne pas manquer de courage dans ce moment crucial.
♦ DéFI
François de Smet (député)
> Trois ans depuis l'invasion de l'Ukraine par l'impérialisme de M. Poutine.
Nous ne pouvons pas abandonner ce peuple, qui se bat avec un courage inouï et
qui a vocation à nous rejoindre. C'est l'avenir de notre continent face à la
loi du plus fort qui se joue dans ce conflit.
> Monsieur le Premier ministre, Dans son style habituel,
le président des Etats-Unis a annoncé des droits de douane de 25% pour tous les
produits européens. Nous savions déjà que nous vivions un tournant militaire et
géopolitique, voilà que ce tournant est aussi commercial.
Pour la Défense, nous savons que les Européens doivent assumer leur
indépendance eux-mêmes, et sur ce plan là votre accord de gouvernement va dans
le bon sens.
Pour l’énergie nous subissons une hyper dépendance dont il faut sortir, puisque
nous serions pour l’heure incapables de nous passer à la fois du gaz russe et
du gaz liquéfié américain, et que le nouveau nucléaire ne sera pas prêt avant
20 ans.
Et sur le plan économique, bien qu’étant le premier marché du monde, la
présidence Trump nous confirme avec franchise ce que nous savions déjà: nous
sommes des consommateurs de la mondialisation plutôt que des acteurs de
celle-ci.
Et notre point faible, chers collègues, il a un nom: l’innovation. Nous fermons
aujourd’hui notre avant-dernière usine automobile, qui nous rappelle que nous
avons manqué le virage industriel.
Nous Européens n’avons créé aucun des outils technologiques qui dirigent le
monde aujourd'hui. Nous ne sommes pas les meilleurs en termes d'esprit
d'entreprendre, d’initiative, et nous ne parvenons pas à favoriser
l’innovation.
Or le programme de votre gouvernement est clair: forcer tout le monde à
travailler plus sans gagner vraiment plus, que ce soit les demandeurs d’emploi,
les malades, les étudiants, les personnes âgées...
Soit. Sauf que nous n’avons pas simplement besoin de davantage de travailleurs;
nous avons besoin de davantage de créateurs, d’entrepreneurs qui arrivent à
innover et qui créent des emplois. Là-dessus votre accord de gouvernement n’est
pas au rendez-vous.
Le sujet c’est : que fait-on pour s'affirmer et se défendre comme marché
Européen? Comment défend-on nos entreprises? Comment allons-nous faire de ce
pays et de ce continent un acteur clef d’innovation, qui redevienne un acteur
de l'économie mondiale et non un simple client de celle-ci ? Et dans l’immédiat
quelle réplique à ces droits de douane injustifiables des Etats-Unis ?
> Nous venons de découvrir par hasard que l'Arizona
fonctionne toujours avec - au moins - deux versions différentes de son accord
de gouvernement !!! Je viens de défendre en Commission économie une proposition
de loi abaissant l'âge d'obligation scolaire à 3 ans. Je sors un argument que
je croyais massue: cet abaissement est dans l'accord de gouvernement Arizona,
la majorité peut donc nous soutenir.
La N-VA me réplique: non, ça n'y est pas et me renvoie vers le site du
gouvernement... où en effet cette obligation a disparu. Je maintiens que cette
disposition figure à la p. 76, "Bicentenaire de la Belgique" de
l'accord de gouvernement tel que 1) envoyé par le Greffe 2) présent dans le
document parlementaire disponible sur le site de la Chambre toujours en ce
moment ici.
Dans ce dernier document on découvre que les versions française et néerlandaises
diffèrent déjà: en français le paragraphe Belgium 2030 parle de la rénovation
du Cinquantenaire, de l'abaissement à 3 ans de l'âge scolaire et d'une carte
d'identité virtuelle. En néerlandais... il n'y a plus que la rénovation du
Parc.
Pourquoi c'est grave ? Parce que c'est ce texte avec obligation scolaire en
français et pas en néerlandais qui a été débattu à la Chambre et a reçu la
confiance. Un texte Différent en français et en néerlandais. Si le texte a
ensuite été modifié sans aval du Parlement, en douce en ligne, pour l'aligner
sur le néerlandais, nous avons un vrai problème.
Nous sommes tombés dessus par hasard en pensant défendre un point repris par
l'accord de gouvernement. Qu'est-ce qui nous garantit qu'il n'a pas été modifié
sur d'autres points ? Le gouvernement va devoir fournir une réponse, et vite.
> Ce mardi en commission des Finances j'ai interrogé le ministre Jambon sur la fameuse taxe sur les plus-values, avec des questions simples que se pose tout le monde (quand, combien, comment...). Des non-réponses qui m'indiquent que l'Arizona n'est pas prête d'aboutir sur ce qui va être le serpent de mer de la législature.
> [Fusillades a Bruxelles] Monsieur le Premier ministre,
Je pense d'abord que nous devons tous rester humbles. Monsieur Mahdi, si
j’étais le président du parti qui a été en charge de la police et de la
sécurité ces 5 dernières années, je serais beaucoup plus humble que vous
aujourd’hui.
Parce que les fusillades aujourd'hui à Bruxelles c’est d’abord l'échec des
gouvernements précédents, qui sont restés sourds aux appels des autorités
judiciaires et des appels émis ici même par l’opposition - dont votre serviteur
ici même, une demi-douzaines de fois - pour avertir que ce pays se transformait
en narco-Etat.
Voilà des années que le narcotrafic prend possession de nos quartiers. On va
rappeler les faits. La drogue et le grand banditisme c’est d’abord une question
de police judiciaire. C’est parce que les polices judiciaires, à Anvers comme à
Bruxelles, n’ont pas assez d’enquêteurs que les polices locales se retrouvent
devant des kalachnikovs. C’est ça la vérité ! Même si vous arrêtez 5 fois, 10
fois ces jeunes qui se tirent dessus, ils seront remplacés du jour au lendemain
tant qu’on n’aura pas frappé les têtes, tant que vous n’aurez pas confisqué
l’argent, tant que vous n’aurez pas confisqué les voitures de luxe, tant que
vous n’aurez pas arrêté le trafic d’armes, tant que vous n’aurez pas démonté
les filières de blanchiment et de corruption.
C’est du bleu derrière les écrans dont nous avons besoin le plus. Et je sais
que c’est contre-intuitif à dire; parce que le plus facile, le plus tristement
politique à faire c’est de proférer des absurdités comme la fusion forcée des
zones.
Non; si vous voulez aider les polices locales, revoyez la norme de financement
qui les pénalise depuis des années, et faites le tout de suite. Pour le reste,
fichez-leur la paix et aidez le procureur du roi de Bruxelles en moyens de
police judiciaire comme il vous le demande. Aidez les parquets de Bruxelles et
d’Anvers comme ils vous le demandent. Et venez enfin au secours des riverains
bruxellois !
> Même si vous arrêtez 5 fois, 10 fois ces jeunes qui se tirent dessus, ils seront remplacés du jour au lendemain tant qu’on n’aura pas frappé les têtes, tant que vous n’aurez pas confisqué l’argent, tant que vous n’aurez pas confisqué les voitures de luxe, tant que vous n’aurez pas arrêté le trafic d’armes, tant que vous n’aurez pas démonté les filières de blanchiment et de corruption.
● Irlande
♦ Gouvernement
Michéal Martin (Premier ministre)
> Rencontre chaleureuse et substantielle avec le président
Zelenski à Shannon. J’ai réitéré le soutien indéfectible de l’Irlande et sa
volonté d’offrir un appui humanitaire et financier. Nous avons discuté de la
façon dont, avec l’UE, nous pouvons faire progresser une paix juste, durable et
durable en Ukraine.
> Troisième anniversaire de l’invasion illégale russe. L’Irlande continue de soutenir fermement l’Ukraine et son peuple. En cette période difficile et incertaine, nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir une paix juste et durable.
> Félicitations à Friedrich Merz pour la bonne performance de la CDU/CSU aux élections allemandes. Je me réjouis à l’idée de travailler en étroite collaboration avec vous au sein du Conseil de l’UE et sur les défis et les possibilités qui s’offrent à l’Europe dans les années à venir.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> De retour d'Odessa, immédiatement au Sénat avec la communauté
ukrainienne, à l'occasion des trois ans de l'invasion russe de l'Ukraine. Si
une chose est claire, c'est que les dictateurs ne sont pas satisfaits, mais
exigent toujours plus. C'est pourquoi, aujourd'hui plus que jamais, il faut
continuer à soutenir Kiev pour stopper Poutine.
> L'Italie et l'Europe ont le devoir de répondre aux tyrans avec fermeté. Car c'est la seule réaction qu'ils comprennent. Sinon, ce à quoi nous assistons ne sera qu'un début.
> Nous sommes face à des choix décisifs pour l'Italie. Soit la politique revient à la confrontation, à la décision et à l'action, soit tôt ou tard notre version de 'Trump' arrivera. Pour nous, à Azione, le Centre, c'est cela : le lieu où l'on propose des choses concrètes et où l'on prend des positions claires.
> Nous traversons une crise sans précédent pour laquelle nous devrons donner une réponse unitaire et pro-européenne. Le bipolarisme a conduit à une éternelle confrontation rhétorique sur tout, sans jamais proposer de solution sur quoi que ce soit. Nous devons construire un centre fort et républicain pour donner des solutions extraordinaires à des temps extraordinaires.
> [Elections allemandes] L’assaut de l’AfD avec Musk à ses côtés a été repoussé. Mais, comme l’enseigne la France, ce qui comptera vraiment c’est la capacité de former un gouvernement fort et résolu à affronter la sécurité, l’économie, l’énergie et la question européenne. Sinon, le consensus de l’extrême droite continuera à croître.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Trump annonce des droits de douane de 25 % contre l'Europe. La droite
italienne applaudit ceux qui nuisent à notre économie. Les souverainistes font
du mal à l'Italie: à force d'être souverainiste, on trouve toujours quelqu'un
de plus souverainiste que soi qui nous domine.
> Nous vivons une époque folle. Il y a cinq ans, nous
disions de faire attention à l'Arabie Saoudite et on se moquait de nous : nous
voyons aujourd'hui que Ryad est l'un des acteurs géopolitiques les plus
importants du monde.
Il y a trois ans, nous demandions un envoyé spécial européen pour la guerre
Ukraine-Russie et ils ne nous ont pas écoutés : aujourd'hui, l'Europe semble
être exclue de la table des négociations.
Il y a cinq mois, nous avons proposé les États-Unis d'Europe et on nous a dit
que nous exagérions : aujourd'hui, nous nous rendons compte que les pays
européens divisés n'ont pas d'avenir.
Je pense que les hommes politiques ne peuvent pas vivre de slogans, mais
doivent avoir la force et l'intelligence d'aller au-delà de la pensée
bureaucratique et d'offrir une vision, pour aujourd'hui et pour les années à
venir. C'est ce que nous voulons continuer à faire, parce qu'aujourd'hui, plus
que jamais, nous avons besoin d'un réveil pour l'Italie et l'Europe.
> victoire de Merz, chef de la CDU, en Allemagne. Enfin nous avons un leader en Europe qui a une vision et un avenir ensemble. Macron a peu d’avenir, Meloni a peu de vision : Merz sera le vrai chef de l’Europe, avec la paix de ceux qui disaient que Meloni serait le pont avec l’Amérique. Je crois que malheureusement le seul pont la Meloni est en train de construire avec l’Albanie du centre migrants, un pont payé cher par les contribuables à force de voyages aller et retour.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Le Canada est solidaire de l’Ukraine. Maintenant et pour toujours.
> La guerre illégale de la Russie contre l’Ukraine n’est pas encore terminée. Toutefois, le Canada sera là, aux côtés de l’Ukraine, jusqu’à ce qu’elle prenne fin.
> Il y a trois ans, la Russie lançait son invasion massive et illégale de l’Ukraine. Je suis à Kiev aujourd'hui pour rencontrer le président Zelenski et montrer que le Canada est solidaire de l’Ukraine — aujourd'hui et pour toujours.
> On ne peut pas gagner seul le combat pour une paix durable. C’est pourquoi on est venus ici. J’ai parlé avec le président Zelenski à Kiev. Je lui ai dit que le Canada sera toujours là pour l’Ukraine. J’ai annoncé du nouveau soutien militaire du Canada pour aider l’Ukraine à instaurer une paix durable et à défendre sa souveraineté. De plus, en réponse aux efforts de la Russie qui tente d’échapper à ses responsabilités dans cette guerre, j’ai annoncé de nouvelles sanctions du Canada contre la flotte fantôme russe, c’est-à-dire les navires utilisés pour contourner les sanctions occidentales et continuer d’exporter illégalement du pétrole russe dans le monde. Les Ukrainiens méritent de vivre dans une démocratie forte, à l’abri de l’agression russe, et le Canada sera à leurs côtés aussi longtemps qu’il le faudra.
> À Kiev, j’ai passé ce message : on doit faire tout ce qu’on peut pour aider l’Ukraine à parvenir à une paix durable. Et cette paix va être impossible sans les Ukrainiens à la table.
> à Kiev, j’ai présenté l’engagement du Canada pour aider
l’Ukraine à instaurer une paix durable et à défendre sa souveraineté :
- 25 véhicules de combat d’infanterie VBL III de plus.
- 2 véhicules blindés de soutien au combat fabriqués au Canada – avec lesquels
les forces ukrainiennes vont être formées en Allemagne.
- 4 simulateurs de vols de F-16.
- Le premier versement d’un prêt du Canada à l’Ukraine, financé par des actifs
russes gelés.
- Plus de soutien pour la sécurité énergétique suivant des attaques répétées de
la Russie contre l’infrastructure énergétique ukrainienne.
- Des millions de nouvelles munitions, de l’équipement de protection et des
trousses de premiers soins.
Les actes de la Russie sont une atteinte directe à l’ordre international fondé
sur des règles. La réponse des démocraties doit être claire et forte.
> La Russie finance sa guerre contre l’Ukraine avec du pétrole et évite les sanctions occidentales grâce à une flotte fantôme qui le livre illégalement dans le monde entier. À Kiev, j’ai annoncé des sanctions visant 109 pétroliers et navires. On affame la machine de guerre russe.
> Félicitations, Friedrich Merz, pour votre victoire aux élections. Des liens étroits unissent le Canada et l’Allemagne, qu’il s’agisse de sécurité, de commerce ou de défense de la démocratie. Face aux défis mondiaux, le partenariat entre nos pays est plus important que jamais.
> Le Canada est solidaire de la famille d’Oded Lifshitz et de tous les Israéliens qui pleurent la perte inimaginable de quatre otages israéliens. Oded a été enlevé par le Hamas à son domicile du kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023. Sa dépouille a été rapatriée aujourd’hui en Israël, ainsi que celles de trois otages dont les identités ne sont pas précisées. Nos pensées accompagnent la famille Bibas qui attend, elle aussi, des nouvelles de ses proches. Les souffrances subies par ces civils innocents en captivité montrent exactement pourquoi le Hamas ne doit jouer aucun rôle dans l’avenir de Gaza. En ce moment de profonde tristesse, nous réclamons de nouveau la fin de cette cruauté indescriptible. Tous les otages doivent être libérés. Les dépouilles des personnes tuées, dont celle de la Canadienne Judih Weinstein, doivent être rapatriées.
> Voici Alto : le plus grand projet d’infrastructure de l’histoire du Canada, qui reliera près de 20 millions de Canadiens entre Québec et Toronto grâce à un train à grande vitesse qui atteindra 300 km/h.
● Etats-Unis
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Il y a trois ans aujourd’hui, la Russie lançait une guerre d’agression
préméditée qui a été responsable de la dévastation, de la mort et de la
destruction infligées à notre allié démocratique l’Ukraine. Depuis lors, le
président Joe Biden et les démocrates au Congrès ont soutenu le peuple
ukrainien et repoussé l’agression russe afin de protéger les intérêts
américains en matière de sécurité nationale.
Le président Trump et les républicains pro-Poutine menacent maintenant
témérairement d’abandonner l’Ukraine et de calmer la Russie, notre ennemi juré.
Le peuple ukrainien et le président Zelenski sont du côté de la démocratie, de
la liberté et de la vérité. Nous devons continuer à les soutenir jusqu’à la
victoire.
> La sécurité sociale est un avantage gagné. Chaque jour,
chaque mois et chaque année, les travailleurs américains ont versé des
cotisations à la sécurité sociale afin de prendre leur retraite avec grâce et
dignité. Grâce aux républicains de la Chambre, l’administration Trump met en
péril les prestations de sécurité sociale en congédiant le personnel qui aide
les bénéficiaires et en fermant les bureaux qui desservent les communautés à
travers le pays.
Les démocrates veulent renforcer la sécurité sociale parce que nous savons
qu’elle est une bouée de sauvetage essentielle pour les Américains âgés et les
personnes handicapées. Les républicains éviscèrent la sécurité sociale parce
qu’ils veulent que les Américains paient des réductions d’impôts pour leurs
donateurs super riches et les grandes entreprises.
Le président Trump, Elon Musk et les républicains de la Chambre doivent garder
leurs mains loin de la sécurité sociale. Tout accord bipartite sur les dépenses
doit protéger l’administration de ces prestations acquises.
> Rencontrez Katina Moss, propriétaire d’une petite
entreprise de Richmond.
Elle est la principale soignante de ses parents vieillissants. Katina compte
sur Medicaid pour les soins dont ils ont besoin pour survivre.
Le budget républicain de la Chambre des représentants aurait amputé les soins
de santé de ces trois personnes.
> Voici Mary Beth. Elle a adopté ses quatre
petits-enfants, âgés de 10, 12, 15 et 16 ans, parce que leurs parents souffrent
de dépendance.
Mary Beth compte sur SNAP pour mettre de la nourriture sur la table et sur
Medicaid afin qu’elle puisse consulter des médecins et des dentistes.
Le budget républicain de la Chambre réduit les deux.
> Nous luttons pour rendre les soins de santé de haute
qualité plus abordables.
Les républicains de la Chambre sont déterminés à mettre en œuvre la plus grande
réduction de Medicaid dans l’histoire américaine.
Nous avons besoin de tout le monde engagé pour les arrêter.
> Le budget irréfléchi des républicains sera débattu
aujourd’hui à la Chambre.
Il représente la plus grande réduction de l’aide médicale à mourir dans
l’histoire américaine.
Les enfants, les familles, les personnes âgées, les hôpitaux et les maisons de
retraite seront dévastés.
Les démocrates à la Chambre sont un ferme non.
> Donald Trump et les républicains de la Chambre nous ont
dit que les coûts des épiceries allaient baisser dès le premier jour.
Pourquoi ils montent ?
Le chaos ne résout pas les problèmes. Il empire les choses.
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
> DOGE a, en fait, fait l'éloge de ces coupes dans les affaires des
vétérans comme un exemple de réduction du gaspillage. Ce qui est loin d'être
vrai. Et maintenant, ils ont dû faire marche arrière. Il s'agit de coupes dans
le financement de la chimiothérapie, des soins aux handicapés et des aides là
ceux souffrant d'une exposition toxique.
> Les démocrates utilisent tous les outils possibles pour dénoncer la prétendue « crise énergétique » républicaine : une prise de pouvoir éhontée par les républicains pour se plier à Big Oil [grandes compagnies pétrolières]. Ils augmentent les prix en excluant l’énergie propre de leur urgence. Ils sont en train de tuer des emplois en éviscérant les investissements nationaux dans le domaine de l’énergie. Ils récompensent le PCC en cédant le leadership américain dans le domaine de l’énergie.
> Les républicains du Sénat tentent de cacher le véritable coût de leurs cadeaux fiscaux milliardaires. C’est exact. Ils savent à quel point leurs réductions d’impôt pour milliardaires sont impopulaires. Ils savent qu’ils ajouteront cinq trillions de dollars à la dette, augmentant les coûts pour vous. Les démocrates vont les exposer.
> Les républicains du Sénat obéissent à Big Oil [grandes compagnies pétrolières] avec leur résolution d’inverser la taxe sur les émissions de méthane que les démocrates ont adoptée dans la Loi sur la réduction de l’inflation. Les républicains augmentent les coûts et donnent à Big Oil la licence de polluer dans nos communautés. Les Américains ne veulent pas que Big Oil dirige le spectacle, et les démocrates se tiennent aux côtés des Américains.
> L’agenda républicain sous Donald Trump : Les milliardaires gagnent, les familles américaines perdent, les démocrates continueront à riposter.
> Presque tous les républicains de la Chambre des représentants ont signé ce qui serait la plus grande réduction du budget de Medicaid dans l’histoire américaine. Tout pour payer les réductions d’impôt des milliardaires. Les démocrates n’arrêteront pas de se battre pour protéger les soins de santé du peuple américain.
> le GOP [Parti républicain] au Congrès a en fait un plan pour augmenter vos frais bancaires, à commencer par les frais de découvert. Ils sont du côté des grandes banques C’est en plus de Trump et du DOGE qui travaillent pour éliminer le Consumer financial protection bureau qui se bat pour la classe moyenne. Les démocrates se battent pour vous.
> Trois juges viennent de frapper l’administration Trump en 90 minutes. Les juges disent ce que nous savons tous : Trump et le DOGE veulent que ce soit un âge d’or pour l’anarchie et le chaos. Les démocrates ne cesseront pas de défendre le peuple américain.
> Cela fait 3 ans que Poutine a vicieusement envahi l’Ukraine et commencé à tuer des civils. Mais au lieu de défendre la démocratie, Trump a passé sa journée à faire la lèche à Poutine. Il menace notre sécurité nationale. Les démocrates ne céderont jamais à Poutine et n’arrêteront pas de se battre pour la démocratie.
> Sur le troisième anniversaire de la guerre odieuse de Poutine contre le peuple ukrainien : Trump répète la désinformation et la propagande russes. Je n’arrêterai pas de me battre pour la liberté, pour la démocratie, pour la vérité, contre ce tyran Poutine et pour le peuple américain.
> Donald Trump fait preuve de faiblesse envers Poutine à l’occasion du troisième anniversaire de la guerre odieuse de Poutine contre le peuple ukrainien, et cela remonte à un schéma pour Trump : Trump a toujours admiré les autocrates, les hommes forts et les intimidateurs. Poutine va en profiter et l’Amérique va souffrir à long terme. Les démocrates n’arrêteront pas de se battre pour la liberté, pour la démocratie, pour le peuple américain.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Starmer doit tenir tête à
Trump au nom de la Grande-Bretagne. Nous ne gagnerons rien à rester assis en
silence.
> Depuis trois ans, le brave peuple ukrainien défend héroïquement son pays contre la machine de guerre de Poutine. Maintenant, plus que jamais, nous devons soutenir fermement nos amis ukrainiens, résister à la piqure de Trump avec Poutine et travailler avec nos voisins européens pour défendre la liberté et la démocratie.
> Trop de gens doivent choisir entre se chauffer et manger. Le gouvernement doit mettre fin aux hausses des prix de l’énergie pour les près de 10 millions de retraités qui ont perdu leurs paiements de carburant en hiver.
> Les libéraux démocrates sont fiers d’avoir lancé l’appel à saisir des actifs russes gelés. Mais ce n’est qu’un début, il faut aller plus loin. La création d’une nouvelle banque européenne de réarmement aidera l’Ukraine à obtenir le soutien dont elle a besoin.
Ed Davey
(leader)
> Le premier ministre doit montrer la force de la Grande-Bretagne et le
dire clairement à Donald Trump : s’il continue sur la voie de la
propagande de Poutine et de mettre les ennemis de l’Amérique au-dessus de ses
amis, cela aura des conséquences.
> Depuis trois ans, les braves gens de l’Ukraine se
tiennent fort contre la machine de guerre de Poutine. Nous sommes à un
tournant, ce qui va se passer façonnera l’Europe pour les générations à venir.
Aujourd’hui plus que jamais, nous devons soutenir nos amis ukrainiens.
Nous avons besoin d’une action réelle. Unissons-nous avec nos voisins européens
contre le dangereux complot de Trump avec Poutine. Et utilisons les
40 milliards de livres d’actifs russes gelés détenus par le Royaume-Uni et
l’Europe pour apporter à l’Ukraine le soutien dont elle a besoin
> Honte à Trump pour sa trahison de l’Ukraine. Zelenski n’aurait jamais dû être mis dans cette position. Mais ces mots montrent qu’il est l’exact opposé de Trump : un chef altruiste, patriotique et véritable.
> Le Premier ministre a raison d’augmenter les dépenses de défense, mais l’Europe doit faire plus pour répondre à la menace de Poutine. C’est pourquoi nous avons besoin d’une banque européenne de réarmement pour accélérer la production sans réduire notre puissance douce vitale. Le Royaume-Uni doit mener pour nous garder en sécurité.
> Le Premier ministre fait la bonne chose en augmentant
les dépenses de défense - j’ai appelé le gouvernement à faire cela pendant des
années. Couper l’aide internationale c’est couper le soft power et accumuler
des problèmes pour l’avenir alors que Poutine et Xi comblent le vide laissé par
la Grande-Bretagne.
C’est pourquoi nous avons établi des plans pour atteindre 2,5 % en
augmentant la taxe sur les services numériques.
Et nous devons aller plus loin, avec des discussions à la Chambre pour
construire ce consensus sur les 3%.
> Les États-Unis viennent de voter aux côtés de la Russie, du
Bélarus et de la Corée du Nord contre une résolution de l’ONU pour soutenir
l’Ukraine.
C’est un signal d’alarme pour tous ces Trump qui font la cheerleading dans
notre pays.
Helen Maguire (députée)
> Ne pas soutenir l’Ukraine va encourager Poutine, saper l’OTAN et menacer la sécurité européenne. La question n’est pas de savoir si nous agissons, mais ce qui se passe si nous ne le faisons pas
Pippa Heylings (députée)
> Alors que les États-Unis se retirent, le Royaume-Uni et
l’Europe doivent s’engager à défendre nos valeurs démocratiques. C’est un
moment déterminant de notre époque.
Le gouvernement doit parvenir à un consensus politique pour atteindre 3 %
du PIB en dépenses de défense.
● Suisse
♦ Le Centre
> Agir rapidement
et de manière ciblée pour rétablir la confiance dans la sécurité de la Suisse
Avec la publication des rapports du Contrôle fédéral des finances sur les
dysfonctionnements du groupe d’armement Ruag et les démissions annoncées du
chef de l’armée et du chef du service de renseignement, les événements se sont
précipités ces deux derniers jours. Il est essentiel de mener une analyse
rapide et ciblée des causes ayant conduit aux problèmes au sein du DDPS au
cours des dernières décennies.
La Suisse fait face à d’importants défis en matière de politique de sécurité.
Depuis trois ans, la guerre fait rage en Europe. Nous assistons à un retour de
la politique de puissance à l’échelle mondiale. La cohésion transatlantique est
mise à l’épreuve. La politique de sécurité, insuffisamment priorisée par
l’ensemble du Conseil fédéral, ainsi que les indiscrétions constantes
affaiblissent la sécurité de la Suisse, inquiètent la population et sapent la
confiance dans le gouvernement. Les défis géopolitiques à venir doivent
toutefois être abordés de manière collégiale par le Conseil fédéral. En tant
qu’institution, ce dernier doit accorder à la politique de sécurité et à la
défense nationale l’attention et la priorité qu’elles nécessitent en période
d’instabilité géopolitique.
Une analyse rapide et ciblée
Lundi, le Contrôle fédéral des finances a publié trois rapports mettant en
lumière d’importants dysfonctionnements au sein du groupe d’armement Ruag,
propriété de la Confédération, ainsi qu’un manque de surveillance de la part du
Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des
sports (DDPS). Pour Le Centre, il est impératif d’analyser rapidement et de
manière ciblée les causes de ces dysfonctionnements. Il est pour cela essentiel
que l’ensemble du Conseil fédéral et la nouvelle direction du département
disposent rapidement des bases décisionnelles nécessaires pour résoudre les
problèmes structurels et de personnel et pour redéfinir les priorités. C’est
pourquoi la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire (CEP) n’est
pas appropriée. Il convient de rappeler que c’est notamment la conseillère
fédérale Viola Amherd, ministre de la Défense, qui a initié ces enquêtes. Grâce
aux rapports sur Ruag, les bases sont désormais posées pour remédier aux
dysfonctionnements identifiés et mettre en œuvre les mesures nécessaires,
telles que le renforcement de la surveillance et de la conformité au sein du
groupe d’armement.
> Le Centre défend une fiscalité plus juste et des rentes équitables pour les couples mariés
♦ Vert’libéraux
Thibault Gruaz (responsable
communication des Vert'libéraux vaudois)
> [Tribune: «L'Occident est mort, vive l'Europe!»]
La nouvelle politique impérialiste et violente des États-Unis a sonné le glas
de l’occident moderne. Une alliance démocratique et libérale surgit du chaos de
deux terrifiantes guerres mondiales. Au nom du fameux «monde libre», en
opposition aux dictatures communistes, et bien que parfois négligés dans les
faits, des principes moraux nous rassemblaient au-delà des différences
culturelles. Des principes qui ont fini par voler en éclats depuis le retour de
Donald Trump au pouvoir.
Les derniers vestiges de l’ordre post-guerres mondiales se sont effondrés et
les États-Unis ne sont plus un allié. Certes, peut-être pas encore nos ennemis,
mais de féroces concurrents à l’inquiétant discours impérialiste. Qui, non
contents de semer le chaos économique, tentent désormais de s’attaquer aux
démocraties européennes, à coups d’ingérence et de désinformation. Elon Musk
s'est d’ailleurs joint à Vladimir Poutine dans sa stratégie de soutenir les
mouvements d'extrême droite partout sur notre continent, au travers d’un
ultraconservatisme qui séduit de plus en plus et s’attaque à notre société
libérale. Une idéologie qui s’affranchit librement de la justice, de la parole
scientifique, et des droits de l’homme, menaçant nos démocraties, nos valeurs et
notre culture.
Partout sur notre continent, y compris en Suisse, les nationalistes qui
s’autoproclamaient patriotes se sont révélés les premiers soumis à leurs
gourous d’outre-Atlantique et de Russie. Montrant ainsi qu’ils étaient bien
davantage guidés par l'expansion de leur idéologie que par les intérêts de leur
pays.
Les démocrates suisses et du reste de l’Europe n'ont plus le luxe de la
division ni d’autre choix que de résister, ensemble, pour défendre notre
économie, notre culture et nos valeurs humanistes. Ces prochaines années, les
élus et le peuple suisse auront plusieurs fois le choix entre avancer vers le
progrès ou sombrer dans le regret, se soutenir ou s’isoler, résister ou
capituler. Les Allemands, qui connaissent le prix de la passivité face à
l'extrême droite, ont sonné l’alarme ces dernières semaines en descendant par
centaines de milliers dans les rues. Les résultats ont montré que leur peur
était fondée. Nous devons impérativement les écouter et prendre notre destin en
main.
Nécessité de s’unir
Nous avons besoin d’une Suisse forte dans une Europe solide pour traverser le
plus sereinement possible ces temps tourmentés. Notre pays peut y jouer un rôle
de premier plan, par le modèle démocratique qu’il représente et par sa
formidable capacité à innover, à condition qu’il s’inscrive dans le projet
européen. Les bilatérales sont une des pierres essentielles à une coopération
entre la Suisse et l'UE. Elles offrent un cadre pour enfin solidifier nos
relations avec nos voisins. Un pas essentiel pour construire notre prospérité,
qui devra s'accompagner d’une coopération renforcée face aux défis climatiques,
économiques, sécuritaires et sociétaux qui se dressent devant nous. S’unir,
comme ont su le faire nos ancêtres, dont la devise orne toujours le Palais fédéral:
«Unus pro omnibus, omnes pro uno» - un pour tous, tous pour un.
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