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lundi 10 février 2025

Propos centristes. France – Sommet de l’intelligence artificielle/ Plan national d’adaptation au changement climatique / Indispensable éducation sexuelle à l’école / 3% de déficit en 2029 / Réutiliser l’eau…


Voici une sélection, ce 10 février 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> L'IA ne remplacera jamais l’Homme.

> Nous avons les talents et les atouts pour réussir dans l'intelligence artificielle. Bonne nouvelle : les entreprises françaises et étrangères annoncent 109 milliards d’euros d’investissements en France dans l’IA. C’est historique.

> Les investisseurs aiment la France ! Ce n’est pas le fruit du hasard si nous sommes la première destination d’Europe pour les investissements étrangers, cela aussi en matière d’IA. À la clé : des emplois et de la croissance. On continue.

> Au G7 de Biarritz en 2019, nous avons lancé ensemble le Partenariat mondial pour l’intelligence artificielle. Six ans après, le Canada et la France restent aux avant-postes de la réflexion et de l’action pour une IA éthique et responsable.

> Je dis Cocorico ! En France, on produit l'une des électricités les plus décarbonées au monde. On a le réseau le plus sûr et le plus stable. Et on exporte massivement. C'est une chance pour l'IA : les data centers bâtis chez nous seront propres.

> On n’a jamais eu autant de jeunes dans nos formations scientifiques. En France, on forme aujourd’hui 40 000 jeunes par an aux métiers de l'IA. On va monter à 100 000.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Ne nous trompons pas de combat. 7% des 125 000 OQTF exécutées Contre 30 000 acquisitions de la nationalité française par droit du sol par an. La priorité est d’éloigner de notre pays ceux qui menacent notre société et nos valeurs.

 

Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> [Nouvelle-Calédonie] L’économie de la Nouvelle-Calédonie est à terre Près de 20 % du PIB a été détruit, 30 000 de nos compatriotes ont été plongés dans le chômage au plus dur de la crise, plusieurs centaines d’entreprises ont subi des destructions et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a perdu 30 % des recettes.
Il ne peut pas y avoir de relèvement économique sans un compromis politique, tout comme il ne peut pas y avoir de solution politique durable sans relèvement économique.
L’avenir du territoire doit s’écrire avec toutes les forces vives, donc avec le monde économique, avec les partenaires sociaux. Ces violences ont révélé une fracture sociale profonde qu’il nous faut traiter. (…)
Il faut bâtir un avenir économique et social solide, dynamique et porteur pour la Nouvelle-Calédonie. (…)
Vous pouvez compter sur l’État pour être aux côtés de la Nouvelle-Calédonie et lui donner les moyens de surmonter cette crise. Ce soutien de l’État, il va se poursuivre en 2025, maintenant que nous avons une loi de finances.
Il faut être au rendez-vous pour que le marasme économique ne puisse pas se transformer en désastre social qui lui-même accentuerait les fractures politiques et des déséquilibres parfois profonds et anciens qui doivent être corrigés. (…)
Quelques pistes qui me paraissent prioritaires: l’assurance maladie ; la simplification et la dynamisation de la fiscalité qui ne doit pas se faire au détriment de la compétitivité ni de la solidarité; la stimulation de la concurrence avec la levée des barrières et des restrictions qui contribuent aussi aux marges excessives et à la vie chère ; la réforme du secteur du logement et en particulier du logement social.
L’avenir économique du territoire passera nécessairement par une projection beaucoup plus résolue et dynamique dans son espace régional. La Nouvelle-Calédonie doit avoir les moyens suffisants pour mieux s’insérer dans le bassin régional. (…)
Nous devons être ensemble au rendez-vous du moment historique que nous vivons. J’appel à un accord, un compromis, un chemin politique commun pour soutenir l’économie calédonienne. Nous devons réussir à dessiner ce chemin d’avenir pour la Nouvelle Calédonie.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Paris, capitale mondiale de l’intelligence artificielle : 109 milliards d’euros d’investissements, 4 000 chercheurs, 40 000 étudiants, des entreprises parmi les plus avancées au monde. La France a tout pour réussir.

> L’IA est déjà dans nos vies. Saisissons les opportunités qui s’ouvrent grâce à cette révolution tout en assurant des IA durables et au service de l’humain. Nous étions aujourd’hui à Paris avec nos partenaires pour construire une gouvernance mondiale qui soit représentative.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Il y a 5 ans, la France adoptait la loi anti-gaspillage la plus ambitieuse de son histoire.
Affichage environnemental, interdiction de la destruction des invendus, bonus réparation et nouvelles filières pollueurs payeurs, interdiction de la vaisselle jetable dans la restauration rapide... Elle a permis de poser les fondations de nombreuses politiques publiques dont nous avons cruellement besoin pour lutter contre les pollutions plastiques. Sans rien changer au goût de votre menu préféré ! Mais nous sommes loin d’être au bout.
Aujourd’hui, nos performances de réemploi et de recyclage doivent encore s’améliorer. Je veux que nous allions beaucoup plus loin! Rien ne se perd... Tout se transforme!

> Je veux que l’on se prépare à s’adapter et ce dans tous les secteurs. C’est pour cela que je publierai dans les prochaines semaines le Plan national d’adaptation au changement climatique. Aménager le territoire, ce n’est pas seulement construire, c’est aussi repenser notre façon d’organiser l’espace. Concrètement, cela signifie arrêter de construire dans des zones devenues inondables, préserver les sols pour qu’ils absorbent mieux l’eau, mettre en place des zones d’expansion des crues pour protéger les habitants.

> Nous avons vraiment des marges de progrès sur la réutilisation de l’eau. Nous en réutilisons moins de 5% ! Je veux que l’on fasse mieux, avec le plan eau notamment. Il y a un réel potentiel, par exemple dans l’industrie.

> Ce que nous avons fait dans les Hauts-de-France face aux inondations est assez exemplaire : nous avons réagi vite, avec des travaux d’urgence et des chantiers structurants. Avec un principe simple : tout le monde doit être autour de la table, pour éviter des solutions caricaturales et coller aux besoins du terrain.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Trop de Français juifs changent leurs noms sur leurs boîtes aux lettres, retirent leur mezouzah de leurs maisons, se sentent seuls face à la recrudescence d’actes antisémites dans la rue, à l’école ou sur les réseaux sociaux. Nous ne pouvons accepter cette indifférence. Ce 13 février, je relance les Assises de lutte contre l’antisémitisme afin de leur donner la parole et d’agir ensemble.

> L’école de la République n’est pas un self-service. Ça n'est pas à la carte. On ne trie pas dans les programmes, dans les cours d'histoire ou de biologie. On ne fournit pas des certificats médicaux pour que ses filles n'aillent pas à la piscine. Et c'est pareil avec l'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité. C'est pour tous nos enfants. Avec des programmes transparents, consultables, établis par des professionnels.

> Les violences sexuelles subies par les enfants sont un fléau. On ne peut pas dire que 2 à 3 enfants par classe subissent le pire et rester muets. Dès le plus jeune âge, l'école doit donner des repères à nos enfants. Nous devons leur dire ce qu’on n’a jamais le droit de leur faire, les interdits absolus.

> L'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité subit une campagne massive de désinformation. Et cela crée beaucoup d'inquiétudes de la part des parents. On n'enseigne évidemment pas la sexualité en maternelle ou au primaire ! On enseigne en fonction de l'âge et de la maturité des élèves. Et dès le plus jeune âge, on doit leur enseigner le respect, l'égalité, l'intégrité de leur corps.

> Nous avons besoin d'un choc de République ! Nous vivons un moment historique de tensions où les valeurs fondamentales de notre République sont de plus en plus contestées. Les violences faites aux femmes, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, toutes les formes de discriminations… sont des fléaux que nous devons combattre ensemble.
Ma République est féministe. Aucune avancée n’est possible si nous laissons nos filles, nos sœurs, nos mères dans l’ombre, dans l’injustice ou la peur. Chaque féminicide, chaque violence faite aux femmes est un échec collectif. C’est pourquoi je milite pour inscrire le consentement dans la définition du viol, contre le contrôle coercitif et pour que la société entière devienne un acteur dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Le silence n’est pas une option !
L’antisémitisme, sous toutes ses formes, est une menace directe à l’unité de notre République. Il fragilise nos valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de fraternité. La haine des juifs, de plus en plus exacerbée et assumée est un sujet de société qui doit tous nous concerner.
2025 doit être l’année du réveil collectif. La République est une œuvre collective, et chaque citoyenne et citoyen doit y participer. L’égalité n’est pas un choix, c’est un projet de société. Ensemble, faisons de notre engagement une force pour construire une France plus unie, plus juste, plus forte.
Voilà les mots que j'ai prononcés devant l'ensemble des acteurs, publics, privés, associatifs, de mon ministère.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> La France et l'Europe ont toute leur place dans la compétition internationale en matière d'IA. Cela demande de s'en saisir et de passer d'un usage individuel à une diffusion collective, d'investir dans la formation continue et de construire un dialogue social fort au sein des entreprises pour maîtriser les impacts sur les métiers.

> Il faut rappeler que c’est parce que les entreprises françaises ont moins investi dans les dernières révolutions numériques qu’elles sont aujourd’hui moins performantes et créatrices d’emploi à l’échelle européenne - comme internationale. Ne répétons pas la même erreur avec l’IA.

> Contrairement aux idées reçues, l’IA concerne tout le monde. Ce n'est pas un truc de geek, mais concerne toutes les entreprises, les artisans, salariés, commerçants, start-ups, indépendants, les CFA… C’est lorsque nous passerons d’une logique individuelle à une approche collective que les gains de l’IA pourront être largement diffusés.

> L’intelligence artificielle aura un impact considérable sur la recherche d’emploi quand on voit que 53% des demandeurs l’intègrent déjà dans leurs démarches. Le partenariat récent entre France travail et Mistral va dans ce sens : améliorer la qualité des services publics et favoriser l'insertion professionnelle.

> L’impact de l'IA sera particulièrement fort sur la question des femmes dans le monde du travail. Un radiologue, souvent un homme, verra son métier transformé, une secrétaire médicale, souvent une femme, verra son métier potentiellement détruit. Il nous faut être vigilant et permettre à l'IA d'être un progrès pour tous.

> 70% des élèves et étudiants utilisent l’IA contre 20% des professeurs. Il y a donc nécessité d’intégrer l’IA à la formation initiale et continue pour titrer le meilleur de cette technologie. L’État va jouer son rôle, notamment avec le CPF, les organismes de formation doivent en faire de même.

> L’IA, c’est une question de travail plus que d’emploi. Différentes études prévoient une destruction de 5% à 10% des emplois, mais 50% d’impact sur les métiers existants. L’IA représente une transformation profonde du travail, concernant tous les secteurs, à laquelle nous devons nous préparer.

> Le principal risque avec l’intelligence artificielle, c’est sa non-adoption. Ce qui fera la différence en matière de gains - productivité et croissance économique - c’est son adoption et sa diffusion à l’ensemble de la chaîne de valeur de notre économie.

> [Tribune : «Intelligence artificielle : Les entreprises doivent passer à l’action»]
Le sommet international sur l’IA, initié par le président de la République, est placé sous un triple impératif : innover, déployer et maîtriser.
En matière de compétitivité, d’emploi et de travail, le vrai risque de l’IA est que nous passions à côté. L’Union européenne s’est dotée d’une législation ambitieuse pour protéger les citoyens, les salariés et les consommateurs, il est temps d’accélérer sur l’adoption de cette innovation dans toutes nos entreprises. Comme la machine à vapeur, l’électricité, les robots ou l’ordinateur, cette innovation de rupture concerne tous les secteurs. Son perfectionnement, son accès facile et la multiplicité des usages permettent une dissémination très rapide.
Son irruption ravive un débat vieux d’un siècle et demi : la fin du travail. Mais depuis les révolutions industrielles, les destructeurs de machines ont toujours eu tort. Après des prédictions cataclysmiques, les estimations actuelles convergent vers la disparition possible de 5 à 10 % des emplois existants, tout en annonçant la création d’emplois nouveaux. Pour la France et l’Europe, l’adoption de l’IA est d’autant plus critique que nous n’avons pas assez profité de vingt années de révolution numérique : les gains de productivité ont été deux fois moindres en France qu’aux États-Unis. Aujourd’hui, seules 25 % de nos entreprises, dont 10 % des PME seulement, utilisent l’IA. Sans un sursaut, l’OCDE estime que la France bénéficierait des gains de productivité les plus faibles parmi les pays du G7.
Face à l’« illectronisme »
La moitié des emplois pourraient être substantiellement transformés, avec des impacts inégalement répartis : les femmes, qui exercent davantage les métiers automatisables, les jeunes, dont les premières tâches, pour apprendre, sont souvent routinières, ou les 10 % d’actifs confrontés à l’illectronisme.
Abordons la révolution de l’IA sans paniquer, avec humilité mais aussi des convictions. Elle n’est pas réservée aux geeks, aux grandes entreprises ou aux start-ups mais concerne toutes les entreprises et tous les métiers, qu’ils soient cognitifs, manuels ou relationnels. Le mouvement a commencé : maintenance chez un sous-traitant de l’aéronautique, nouvelle méthode d’apprentissage dans un CFA de carrosserie, création en quelques clics de supports publicitaires par un patron de salle de sport ou encore un meilleur appariement entre offre et demande d’emploi chez France Travail… Son déploiement peut se faire pas à pas, en déléguant progressivement des tâches, en repensant le travail pour y intégrer la contribution de l’IA, avant de passer à l’échelle.
Faisons sortir de l’ombre l’IA en entreprise. Beaucoup de salariés précèdent leurs managers dans l’adoption. Ils « bidouillent » discrètement, non sans risque pour la sécurité des données sensibles des entreprises d’ailleurs. Et paradoxalement, trop de dirigeants d’entreprises – plus de 50 % selon Terra Nova – envisagent de chercher la compétence en IA à l’extérieur, alors que leurs propres salariés s’en sont déjà largement emparés. Chaque entreprise est en première ligne et doit maintenant examiner sa manière de travailler. Dirigeants, salariés, indépendants, quelles tâches sont devenues centrales simplement parce que chronophages et répétitives ? Quelles tâches font vraiment le sens et le sel du métier que vous faites ? Comment se recentrer sur l’essentiel ?
Branches, organisations professionnelles, chambres consulaires, syndicats de salariés et syndicats patronaux : vous avez tous un rôle à jouer !
Adaptons la formation continue. L’État jouera son rôle en revoyant les référentiels métiers, en mobilisant le compte personnel de formation (CPF). Les certificats de qualification professionnelle (CQP) délivrés par les branches professionnelles peuvent aussi être un accélérateur car celles-ci sont au plus près des métiers. Les acteurs de la formation doivent aussi adapter leur pédagogie et leurs programmes. L’IA a besoin d’ingénieurs mais surtout de nos 30 millions de travailleurs qui sont autant d’utilisateurs ! Un changement d’une telle ampleur n’arrive pas tous les jours. Pour les embarquer tous, la verticalité ne fonctionnera pas. Branches, organisations professionnelles, chambres consulaires, syndicats de salariés et syndicats patronaux : vous avez tous un rôle à jouer !
Cadre de confiance 
C’est le dialogue social qui permettra de créer le cadre de confiance nécessaire, de développer la formation et de passer de l’utilisation individuelle à l’adoption collective, comme le souligne l’OCDE. C’est le dialogue social qui embarquera les salariés pour parler usages, compétences et organisation. Qui redonnera ainsi du sens au travail, en écartant l’intensification subie et en renforçant l’autonomie des travailleurs. De répartir équitablement les gains de productivité et de valeur. Et de déterminer la meilleure manière d’utiliser l’heure quotidienne que l’IA peut faire gagner à chaque salarié et de faire que l’IA soit un progrès partagé pour tous !

 

Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée des Comptes publics)
> [Sujet d’un référendum] Poser la question du modèle social français n'est pas inintéressant. C'est une bonne question de savoir qui finance notre modèle social, pour répartir différemment l'effort de la nation.

> [Droit du sol] Je ne suis jamais contre le débat. Il faut poser les choses, et ouvrir un débat public posé rationnel et apaisé. Comme sur les retraites.

> [Crédit d’impôt du service à la personne] C'est un sujet très sensible. Nous ferons une revue des dépenses efficaces ou pas efficaces, et un budget de compromis. Si ça fonctionne on le garde, sinon, on le change.

> [TVA autoentrepreneurs] Écouter les Français, ce n'est pas reculer. Il y a des positions contradictoires. Dans le mois de février, Véronique Louwagie proposera une méthode qui permettra d'avancer. (…)
Il y a un très grand opportunisme de la part des oppositions : LFI voulait supprimer le régime des autoentrepreneurs ! Ils n'en ont rien à faire, ils veulent juste faire tomber la République. On est revenu aux purges staliniennes !

> Il n'y a pas eu de suppression de crédits pour la recherche sur les cancers pédiatriques. On ne fait pas d'économies sur un sujet aussi grave.

> Nous serons, au plus tard en 2029, à 3% de déficit. Nous suivrons cette année, tous les mois, l'état du déficit. Pas besoin pour l'instant de projet de loi de finances rectificative.

> Nous continuerons pour 2026 le dialogue, l'écoute. Nous ferons ces réformes avec méthode et compromis.

> Pour l'immense majorité des entreprises, le taux d'imposition sur les sociétés n'augmente pas. Nous serons aux côtés des entreprises, à la hauteur de leur effort exceptionnel.

> Aujourd'hui, l'IA nous permet de lutter contre la fraude. La moitié des contrôles sont guidés par de l'IA.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> L’intelligence artificielle est un enjeu stratégique pour notre industrie et notre souveraineté numérique. Au Sommet de l’IA, organisé sous l'égide du président de la République, j’ai échangé avec des acteurs clés du secteur pour renforcer nos écosystèmes d’innovation.
Avec Christophe Fouquet (ASML), nous avons discuté du rôle essentiel des semi-conducteurs dans la compétitivité européenne. Avec Lisa Su (AMD), nous avons échangé sur l’informatique de haute performance et son impact sur l’IA. Olivier Micheli (Data4) a souligné l’importance des infrastructures adaptées pour accompagner ces transformations. J’ai également rencontré René Haas (Arm) pour évoquer le rôle clé des architectures de processeurs dans l’optimisation des performances IA puis Jan Goetz de IQM une entreprise qui développe des ordinateurs quantiques de pointe.
L’Europe a les atouts pour rester en tête, mais cela nécessite aussi de poursuivre les efforts de simplification engagés.
Nous continuerons à soutenir l’innovation et les investissements stratégiques.

 

Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée du Tourisme)
> IA, la France franchit une nouvelle étape dans la course internationale ! Emmanuel Macron vient d’annoncer un investissement historique de 109 milliards d’euros. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre, porté par l’innovation de l’ensemble de nos acteurs.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Veiller à la dignité des conditions de vie dans les parties communes des immeubles des quartiers, c’est garantir des ascenseurs en bon état, des halls d’immeuble propres, des caves et des parkings sécurisés… Je serai la ministre des ascenseurs qui marchent. Des résultats concrets d’ici six mois pour que la vie dans les logements sociaux soit améliorée.

 

Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger)
> Faire de l’Europe un leader mondial de l’IA : un défi à relever ensemble ! Au Sommet de l’IA, notre message est clair: l’ IA n’est pas qu’une révolution technologique, c’est un enjeu stratégique, économique et géopolitique. L’heure est à l’action !

> Au Sommet de l’IA, échange stratégique avec Ngozi Okonjo-Iweala, directrice de l’OMC pour défendre les intérêts de la France et de l'Europe!
- Garantir une concurrence internationale équitable
- Promouvoir des échanges durables
- Réaffirmer le soutien au multilatéralisme commercial.

> Avec le Sommet de l'IA, la France accélère ! Comme l’a annoncé le Président de la République Emmanuel Macron, 109 Mds€ seront investis dans l’IA dans les prochaines années. Une ambition qui attire toujours plus d’investisseurs étrangers aux côtés de nos champions tech !

> Le vin français représente l’une des premières exportations agricoles, avec plus de 40% de la production destinée aux marchés internationaux. Fier de soutenir ce secteur vital pour notre économie. (…) L'internationalisation de nos vins et spiritueux est une priorité. (…) Soutenir l’exportation de nos spiritueux, c’est défendre un savoir-faire unique et conquérir de nouveaux marchés. Mobilisés pour une politique commerciale protectrice.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Pour être en France, lorsque l’on est étranger, il faut s’intégrer. Pour devenir Français, il faut s’assimiler.

> Être Français ne peut pas être automatique. La Nation est composée de personnes qui expriment un consentement collectif d’être ensemble.

> Au ministère de l’Intérieur, j’avais créé une officine spécifique pour lutter contre les violences faites aux mineurs et mobilisé des moyens inédits pour les protéger. Nous devons faire la même révolution à la Justice.

> En mon âme et conscience, au regard de mon histoire personnelle, je suis favorable aux deux textes sur la fin de vie et les soins palliatifs. La question de la fin de vie suscite un débat très important tant elle touche aux convictions personnelles de chacun.

> Je suis favorable à ce que la loi change pour que les maires puissent s’opposer au mariage d’un étranger en situation irrégulière. Du bon sens !

> Bien sûr qu'il y a un ensauvagement de la société. (…) Les mineurs d'aujourd'hui ne sont plus les mineurs de 1945.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Enjeu essentiel : l’infertilité. Un couple sur six est concerné, soit près de 3 millions de personnes en France. C'est le premier défi du plan démographique dans lequel je m'engage.

 

Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique)
> Le Budget 2026, je veux le faire en parlant avec les patrons, les syndicats de salariés et tous les partis politiques qui le souhaitent pour qu'on trouve non pas un consensus, mais quelque chose que le gouvernement peut porter et qui peut passer la barre du vote à l'Assemblée nationale et au Sénat, parce qu'effectivement, nous sommes minoritaires.
Nous allons travailler avec les chefs d'entreprise pour préparer un budget 2026 avec le temps qui nous a manqué pour le budget 2025.
Je fais confiance dans le sens de l'intérêt général des patrons français qui ont toujours été au rendez-vous et qui investissent en France, qui recrutent, qui forment.
Nous allons travailler avec eux et ce budget 2026, on va commencer à le préparer dès demain, dès lundi, avec eux pour veiller à ce que les industriels, par exemple, nous disent que le 1,6 milliard d'augmentations de charges pèse beaucoup plus sur l'industrie que sur les autres activités. 

> Il n'y aura pas de surtaxes sur les grandes entreprises en 2026.

> Le droit du sol n'est pas une procédure automatique. Les jeunes qui naissent en France quand leurs parents sont étrangers doivent faire la demande de l'acquisition de nationalité.
Le dispositif législatif actuel est tout à fait satisfaisant. En matière de politique publique, ce n'est pas un problème qui se pose",
Il n'y a pas de conflit, il y a des histoires personnelles et des expressions politiques diverses, et il y a une ligne dont François Bayrou est garant et dans laquelle je me reconnais.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Comme l’atome en son temps, la maîtrise de l’IA de défense est un outil indispensable de souveraineté. La France prend les devants pour en être l'un des leaders européens et mondiaux.
Parce que nous en avons le besoin : pour l'aide à la décision et au commandement, les systèmes d'armes assistés ou autonomes, la cyberdéfense, ou encore l'entraînement.
Parce que nous en avons les capacités : grâce à nos formations de premier plan, comme à l'école Polytechnique, et aux partenariats avec nos grands champions comme Mistral.
Enfin, parce que nous en avons la volonté : en arsenalisant l'IA de défense avec une agence ministérielle dédiée, l'Amiad, ainsi qu'en commandant le plus puissant supercalculateur classifié dédié à l'IA d'Europe.
Cette souveraineté garantit une IA de défense éthique, utilisée par nos armées en cohérence avec nos valeurs et nos alliances. Au service de notre vision du progrès : que demain soit meilleur qu'aujourd'hui, pour notre sécurité collective.

> Commande passée pour 530 véhicules blindés Serval Appui SCORPION au profit de l'Armée de terre. Un investissement dans notre réarmement de plus d'un milliard d'euros, prévu en loi de programmation militaire, qui mobilisera l'activité de notre industrie de défense à Roanne, Bourges, Limoges, Satory, au Plessis-Robinson ou encore à Toulon, ainsi qu'un vaste réseau de sous-traitants. Premières livraisons prévues dès fin 2025 et jusqu'en 2031.

 

Rachida Dati (ministre de la Culture)
> L’intelligence artificielle est une révolution technologique majeure sur le plan culturel et industriel.
Cette révolution va redéfinir notre rapport à la création, au savoir et à l’information. Alors ques’ouvre le Sommet de l’IA, une question centrale se pose : quel modèle voulons-nous construire ?
L’Histoire l’a prouvé : encadrées et mises au service de l’intérêt général, les grandes révolutions technologiques deviennent des moteurs puissants de progrès.
Mais l’IA soulève aussi des enjeux cruciaux : respect des droits d’auteur, rémunération des créateurs, transparence des algorithmes, souveraineté numérique…

 

Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Accident climatique, guerre commerciale, crises sanitaires : rien n'aura épargné notre excédent commercial français en produits agricoles et agroalimentaires en 2024, qui est tombé à 4,9 Md€, en baisse de 1,6 Md€ par rapport à 2023. 
Mais la conjoncture n'explique pas tout : notre excédent était de 11 Md€ il y a moins de quinze ans. C'est un retour à des niveaux inconnus depuis les années 1980. 
Dans ce monde incertain, l'heure est à la mobilisation générale pour que la France conserve son statut de grande puissance agricole. 
Compétitivité, innovation, diplomatie : nous devons agir par tous les moyens pour renforcer notre souveraineté et réarmer au plus vite notre puissance alimentaire !

> Le vin est un patrimoine vivant, un élément-clé de notre identité. Il joue un rôle central dans le rayonnement économique et culturel de la France. Il est de notre devoir de préserver et de valoriser cet héritage exceptionnel. Vous pouvez compter sur mon engagement total pour défendre et faire croître ce secteur essentiel.

 

Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement)
> Lorsque nous parlons d’immigration, nous devons le faire de manière modérée et responsable. Mais nous devons en parler, car c’est une préoccupation pour les Français.

> Pour réformer le fonctionnement de l’Etat, le Gouvernement souhaite partir des besoins des Français. Et ce que j’entends le plus lors de mon Tour de France des territoires, c’est leur demande de simplification. Les Français ont besoin qu’on les libère des normes qui se sont entassées au fil des années.

> Les Français ont envie d’être consultés, qu’on leur demande leur avis sur de grands sujets, à travers le référendum. C’est une bonne nouvelle mais il faut que ce soit un moment d’apaisement et non de confrontation.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Aujourd'hui marque le premier jour du Sommet mondial pour l'action sur l'Intelligence Artificielle en France. J'ai eu l'honneur de rencontrer plusieurs entreprises innovantes engagées dans la recherche en IA pour la santé.
- Owkin qui accélère la recherche clinique et la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques grâce à l'IA.
- Dassault Systèmes qui développe des jumeaux virtuels pour améliorer la qualité des soins, au bénéfice d’une santé plus sûre et accessible, avec le projet MEDITWIN soutenu par l’État et en partenariat avec sept Instituts Hospitalo-Universitaires, l'Inria et des startups associées.
- InstaDeep, quant à elle, collabore avec des institutions de recherche pour développer des modèles prédictifs basés sur l'IA, notamment pour anticiper l'évolution des maladies infectieuses. En partenariat avec BioNTech, ils travaillent sur la détection des variants du SARS-CoV-2.
L’intelligence artificielle représente un levier majeur pour améliorer le système de santé, et ces entreprises l'ont compris. Je tiens à les remercier pour leur engagement au service de la santé des Français.

> Chaque année le cancer frappe 2500 enfants et adolescents. C’est un fléau contre lequel nous luttons sans relâche ! Si de nombreux cancers pédiatriques guérissent, pour 20% d’entre eux les progrès de la recherche sont le seul moyen d’améliorer le pronostic et la prise en charge de nos enfants.
Parce que la recherche est essentielle, nous nous engageons totalement au Gouvernement. Depuis 2020, le budget de l’Institut National du Cancer a presque doublé.
Nous abondons de 15 millions d’euros le budget 2025 consacré à la lutte contre les cancers pédiatriques.
Avec Philippe Baptiste, nous recevrons dans les prochains jours tous les acteurs de l'oncologie pédiatrique ainsi que les associations. Cette rencontre permettra de dresser le bilan des actions menées et d’identifier collectivement les améliorations de nos dispositifs et leurs financements.

> Rencontre inspirante avec l'Ordre National des Infirmiers aujourd’hui ! Que ce soit en ville, au domicile ou en établissement, dans chaque territoire, les infirmières et les infirmiers ont un rôle clé auprès des patients. L'évolution de leur métier et de leur formation représentent des avancées majeures pour l'accès aux soins de nos concitoyens.
C’est dans ce sens que nous avons abordé plusieurs points clés:
- Reconnaissance des expertises: une valorisation des compétences spécifiques et des spécialités infirmières ;
- Future loi DE: une évolution majeure pour moderniser le cadre d’exercice et mieux reconnaître les rôles clés de ces professionnels de santé ;
- Formation et carrière: un parcours structuré, une formation rénovée et plus ambitieuse pour une carrière offrant de vraies perspectives d’évolution ;
- Recherche infirmière : un engagement fort pour développer l’innovation et confirmer l’expertise scientifique de la profession ;
- Santé connectée: une formation essentielle aux nouvelles technologies prenant en compte l'intelligence artificielle pour améliorer la qualité des soins et optimiser l’organisation du travail ;
- Santé des soignants : l’importance de protéger nos soignants en luttant contre toute forme de violence et en travaillant au bien-être des soignants.
Un temps de discussion essentiel pour porter ensemble l’avenir de la profession infirmière et répondre aux défis de notre système de santé.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> On accueille aujourd'hui toutes les personnes du monde entier qui parlent d'IA parce qu'on est crédible. Cet avantage compétitif et concurrentiel fait qu'on peut avoir ces conversations à l'échelle du monde entier. Mais cette attractivité nous oblige car ce n'est pas seulement un enjeu économique, c'est aussi un enjeu démocratique et politique.

> Aujourd'hui au Grand Palais, j'ai eu l'honneur de participer aux premiers échanges de ce Sommet pour l'Action sur l'IA, qui rassemble les grands décideurs et innovateurs du secteur. Deux tables rondes ont permis d'aborder des sujets clés pour notre souveraineté technologique :
- Investissement et financement de l'IA
- Compétitivité IA
Quelques chiffres clés :
- 109 milliards d'euros investis dans l'IA en France
- 131 milliards d'euros levés par les startups IA en 2024 (+52% vs 2023)
- 30% d'investissements en capital-risque en France sont dirigés vers l'IA, un ratio supérieur aux États-Unis (28%)

> En tant qu'Européens, le cadre est simple : il est proprement interdit que l'IA puisse nous donner une notation sociale ou utilise les émotions.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Une vision optimiste et ambitieuse pour notre pays dans l’intelligence artificielle. Investissement massif, soutien aux innovateurs, pari européen et alliance avec l’Inde: Emmanuel Macron projette la France au premier rang de l’IA. N’ayons pas peur de la tech, ne laissons pas les autres décider de notre avenir à notre place: faisons confiance à nos talents pour conquérir le monde.

> 109 milliards investis pour innover, créer, assurer notre souveraineté demain. Avec Emmanuel Macron, notre pays rivalise avec la Chine et les États-Unis dans l’intelligence artificielle.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Maud Bregeon (députée)
> Gérald Darmanin pose un débat fondamental, qui traverse notre société : qu'est-ce que la communauté nationale et comment on la rejoint ? Le modèle républicain doit être un modèle d'adhésion à des valeurs, de reconnaissance d’une culture et d’une histoire.

> [Droit du sol] Je pense qu'il ne doit pas y avoir d'automaticité (...) le modèle républicain est un modèle d'adhésion.

 

● MoDem
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> La stabilité institutionnelle, économique, sociale ne peut se réduire au seul vote d’un budget. On peut exprimer les désaccords autrement que par la censure, comme les socialistes viennent de le démontrer en opposants libres. On ne peut pas dire qu’il faut plus de résultats pour faire face aux urgences de santé, d’éducation ou de sécurité, prétendre défendre les intérêts de la France, et faire sans cesse tomber des gouvernements.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> L’Europe possède des atouts immenses pour tirer son épingle du jeu dans l’intelligence artificielle. Et c’est l’IA qui le dit. Investissons dans l’excellence de l’Europe.

 

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