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lundi 24 février 2025

Propos centristes. France – Elections allemandes / Trois ans d’invasion de l’Ukraine par Poutine / Il n’existe pas de Sud globale / Retraites / Salon de l’agriculture…


Voici une sélection, ce 24 février 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Elections allemandes] Je viens de m'entretenir avec Friedrich Merz pour le féliciter de sa victoire aux élections allemandes. J’ai aussi eu un échange avec Olaf Scholz pour lui dire mon amitié en cette soirée. Nous sommes plus que jamais déterminés à faire de grandes choses ensemble pour la France et pour l'Allemagne et travailler à une Europe forte et souveraine. Dans cette période d’incertitude, nous sommes unis pour faire face aux grands défis du monde et de notre continent.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Depuis trois ans, l’Ukraine se bat avec un courage qui force le respect contre un agresseur, la Russie. Pour sa souveraineté et sa liberté. Notre soutien à l’Ukraine restera inébranlable. Je suis à Washington pour le rappeler et avancer avec le Président Trump et nos alliés.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] J’ai pu échanger ces dernières heures avec Ursula von der leyen, Antonio Costa, Olaf Scholz, Keir Starmer, Recip Erdogan et Viktor Orban. Après les discussions des derniers jours avec les collègues européens et alliés, nous sommes engagés pour que la paix revienne de manière juste, solide et durable en Ukraine et que la sécurité des Européens sorte confortée à l’occasion de toutes les négociations à venir.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine et paix durable] Cette paix ne peut pas signifier la capitulation de l'Ukraine, cette paix ne peut pas être un cessez-le-feu sans garantie et cette paix doit prévoir les conditions d'une souveraineté de l'Ukraine.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Les Européens prendront leurs responsabilités aux côtés de l'allié américain qui prendra les siennes avec un message de clarté de l'engagement européen.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] l'Europe n'a pas ménagé, ni minoré ses responsabilités, notamment par des investissements dans la défense ukrainienne. Investi, car l'Ukraine a tenu ce front pour son indépendance, mais aussi pour notre sécurité collective.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Vous avez une puissance qui s'est surarmée (...) et qui continue de se surarmer. On ne sait pas où elle s'arrêtera aujourd'hui. Donc il faut qu'on agisse tous pour la contenir

> L'amitié franco-américaine vient de loin entre les deux pays. À chaque fois que l'histoire a sonné, elle nous a ramenés ensemble du bon côté de celle-ci. Une histoire qui nous oblige.

> Je suis conscients que les Européens doivent faire encore davantage pour la sécurité de l'Europe et sa défense. Nous somme prêts à partager de manière plus juste du fardeau sécuritaire que les États-Unis portent depuis de longues années. C'est notre devoir pour nous-mêmes, en tant qu'Européens.

> [Echanges commerciaux entre la France et les États-Unis] La solution est de nous réengager sincèrement vers une concurrence équitable et une volonté d'avoir des échanges plus fluide et encore davantage d'investissements.
Notre volonté est de voir plus de prospérité aux États-Unis et en Europe. Notre volonté est qu'il y ait une concurrence juste et au fond pas de biais dans la concurrence de nos industries pour pouvoir échanger.

> Nos agriculteurs ont engagé un immense travail de transition. Notre rôle est de mettre du bon sens et de bâtir notre autonomie agricole française et européenne.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> Pour sa liberté et pour la nôtre, pour sa démocratie et pour la nôtre, pour son destin de nation et pour notre Union : depuis trois ans, l'Ukraine est attaquée par la Russie de Poutine et l'Europe est menacée. Toutes ces vies sacrifiées méritent éternelle reconnaissance, éternel soutien. Slava Ukraini.

 

Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> L’École inclusive ne se décrète pas, elle se construit avec tous ! Nous avons réuni ce matin le Comité national de suivi de l’École inclusive pour partager notre objectif : permettre à chaque élève de réussir sa scolarité. Je remercie l'ensemble des acteurs, associations des maires, régions, départements, parents d'élèves, personnes en situation d'handicap, MDPH, organismes gestionnaires pour leur présence et nos échanges. Le travail se poursuit.

> Il y a trois ans, la Russie lançait une offensive militaire sur l’Ukraine, en violation du droit international. Depuis, le peuple ukrainien fait preuve d’une résistance héroïque, malgré la souffrance. La France et l’Europe restent plus que jamais unies dans leur soutien à la paix et la liberté face à ceux qui veulent le chaos et la guerre.

 

Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] 3 ans après l’invasion de l’Ukraine, nous renforçons la pression sur la Russie : nouvelles sanctions européennes contre 83 personnes et entreprises, 74 navires, 14 banques, 5 ports, 6 aéroports, 8 médias. Nous durcissons également la lutte contre le contournement des sanctions.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] L’ONU s’exprime clairement en soutien à l’Ukraine, à sa souveraineté et à son intégrité territoriale. L’Assemblée générale des Nations unies vient d’adopter largement deux résolutions réaffirmant ces principes et donc, la primauté du droit international.

> [Elections allemandes] Félicitations à la CDU/CSU pour sa victoire aux élections allemandes marquées par une participation record. La France se tient prête à renforcer encore davantage sa coopération avec l’Allemagne au service d’une Europe forte et souveraine.

> [Tribune : «Pour la France, il n'existe pas de Sud global»] L'Afrique du Sud, premier pays du continent à assurer la présidence du G20, accueille les ministres des affaires étrangères des grandes puissances mondiales ces 20 et 21 février. Parmi eux, Jean-Noël Barrot, pour qui le multilatéralisme se doit d'être réformé pour une meilleure gouvernance mondiale.
On voudrait nous convaincre que le monde est divisé entre un «Nord global» et un «Sud global». Mais de quoi parle-t-on exactement ? D'une différence économique ? Sur les vingt premières économies mondiales, sept sont des économies du "Sud". Dans le "Sud", certains pays sont 80 fois plus riches que leurs voisins. D'une différence climatique ? Le changement climatique touche tous les pays du monde, et à plus forte raison les petits Etats insulaires et les pays les plus pauvres. Et parmi les dix plus grands émetteurs, si l'on compte les émissions de CO2 par habitant, on en trouve autant au Nord qu'au Sud.
Parle-t-on d'une division migratoire ? La très large majorité des migrations sont des flux entre les pays du Sud. D'un clivage politique ? On trouve au Nord comme au Sud des partisans de solutions collectives ou, au contraire, des tentations de se retirer des affaires du monde. On trouve au Nord comme au Sud des compétitions entre puissances régionales. On trouve au Nord comme au Sud des pays qui respectent le droit international et d'autres qui le bafouent.
Oui, nous assistons à une fragmentation du monde, mais se fait-elle le long de lignes géographiques Nord-Sud ? Certainement pas. L'ONU ne reconnaît pas non plus cette distinction artificielle. Elle se concentre sur les catégories de pays qui ont le plus besoin du soutien international.
La vraie ligne de fracture, c'est celle qui sépare ceux qui soutiennent l'ordre international fondé sur les règles et les autres. Le débat que nous devons avoir, lors du G20 et partout ailleurs, ce n'est pas l'affrontement entre le Sud et le Nord, c'est l'affrontement entre les partisans du droit et les partisans de la force.
Nous, Français, avons une boussole qui n'indique ni le Nord, ni le Sud, mais la justice. Nous ne détournons les yeux d'aucune crise, d'aucune violation du droit international. Car un pays agressé est un pays agressé et un pays agresseur un pays agresseur, qu'il soit au nord ou au sud de l'hémisphère.
C'est pourquoi la France condamne à la fois les violations du droit international humanitaire à Gaza et en Cisjordanie, les attaques terroristes du 7 octobre contre Israël, la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine, les exactions menées par les forces armées soudanaises et les FSR au Soudan. C'est pour cela qu'elle est pleinement engagée pour maintenir le cessez-le-feu au Liban, après avoir œuvré à son adoption, aux côtés des Etats-Unis. C'est pour cela qu'elle est mobilisée pour que cessent les affrontements dans les Grands Lacs, où le M23 continue de violer la souveraineté congolaise. C'est pourquoi la France est à l'œuvre pour qu'enfin les Syriennes et les Syriens puissent vivre en paix et en liberté dans une Syrie souveraine, pacifiée, et réintégrée dans son environnement régional. Je me suis d'ailleurs rendu dans chacune de ces régions pour y réaffirmer nos convictions avec force.
Car la France ne tient pas de double discours. Et la voix de la France, qui inlassablement défend l'équilibre et le droit, restera entendue, à l'heure où le droit est contesté, si nous renforçons ce droit. Cela suppose que chacun trouve sa place dans la gouvernance mondiale, et, donc, la réformer. Chaque seconde que nous perdons sur le chemin de la réforme du multilatéralisme alimente le procès en illégitimité de ses institutions. La France souhaite qu'aboutisse à l'horizon 2026, quand notre pays présidera le G7, des chantiers cruciaux pour l'avenir de la paix et de la gouvernance mondiale.
Alors que l'ONU fêtera son 80e anniversaire, avançons résolument pour que nos institutions reflètent le monde d'aujourd'hui et qu'une juste place soit donnée à nos partenaires africains au sein de la gouvernance mondiale, du Conseil de sécurité, des institutions financières internationales. Avançons aussi pour la mise en œuvre concrète du "pacte de Paris pour les peuples et la planète" engagé par le président de la République.
Parce qu'aucun pays ne devrait avoir à choisir entre la lutte contre la pauvreté et la lutte contre le changement climatique. Parce qu'il faut des financements privés pour que l'aide au développement soit à l'échelle et parce qu'il faut innover pour soutenir les pays en développement. Je crois que c'est aussi l'une des directions majeures que l'Afrique du Sud veut donner à sa présidence du G20. Elle peut compter sur le plein soutien de la France.

> Le terrorisme a pour foyer des pays instables, des États faillis. Si nous voulons nous prémunir durablement, il faut l'attaquer à la racine.

>Tous les départements ministériels seront appelés à concourir à l'action du gouvernement pour maîtriser les flux d'immigration irrégulière.

> La diplomatie, c'est toujours la bonne démarche, c'est toujours la première ligne de défense des intérêts des Français. L'alternative à la diplomatie, c'est la guerre.

> L'Europe doit reprendre son destin en main.

> Beaucoup de pays européens, pas la France, ont trop compté sur le parapluie américain. Il est temps pour l'Europe de reprendre en main sa sécurité, son destin. (…) Il faut dépenser plus, dépenser mieux aussi. Parce qu'il n'y a pas que la quantité qui compte, il y a la qualité.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] 3 ans après le déclenchement du conflit, soutien absolu au peuple ukrainien. Nous ne vous abandonnerons pas. Slava Ukraini.

> On ne va pas supprimer la police de l’eau et de la nature, comme on ne va pas supprimer la police nationale ou la gendarmerie.

> Je fais partie de ceux qui ont toujours considéré qu’opposer écologie et agriculture n’avait aucun sens. D’abord, parce que les agriculteurs sont les premiers témoins et les premières victimes du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Ensuite, parce qu’eux-mêmes ont un rapport à la nature particulièrement ancré. C’est un des secteurs avec lesquels je travaille au titre de la Transition écologique. J’ai également dans mon périmètre une grosse partie des procédures administratives pour tous nouveaux projets, qu’ils soient industriels, agricoles, de logements ou d’infrastructures. J’ai face à moi des agriculteurs qui enragent de ne pas pouvoir aller assez vite dans la mise en œuvre de leurs projets. À moi de trouver des solutions.

> [Loi d’orientation agricole] Il y a de très bonnes choses dans cette loi, et notamment ce que nous avions porté initialement avec Marc Fesneau, dont la reconnaissance de la souveraineté alimentaire comme un principe fondamental, des éléments de simplification, des mesures pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs. Tout cela vient compléter les réponses que nous avions élaborées avec Gabriel Attal, quand il était Premier ministre, pour répondre à la colère des agriculteurs. La promesse a été tenue. Mais il y a aussi des choses dans cette loi que je regrette.
La requalification de certains délits en simple amende et les dérogations sur l’objectif de zéro artificialisation nette des sols (ZAN). Ces modifications, probablement introduites dans la loi pour des raisons de clientélisme politique, n’apporteront rien aux agriculteurs. Qui acceptera que quelqu’un puisse saccager une forêt ou implanter un bâtiment d’élevage sans aucune déclaration ni enregistrement préalable et n’écoper que d’une amende de 450 € ? Il faut simplifier et aider les agriculteurs, mais là, on est tombé de l’autre côté du cheval. Cela va trop loin.

> Les populistes font croire que le principe du « zéro artificialisation nette », qui est d’abord un objectif, rendrait tout projet de création ou d’agrandissement des installations impossible. C’est un mensonge.

> Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) font l’objet d’attaques indignes. Rappelons qu’ils sont notre police de l’eau et de l’environnement. Laurent Wauquiez, notamment, joue les shérifs « anti-OFB » comme si la protection de la nature était une conspiration. Au train où vont les choses, il va bientôt accuser les arbres de wokisme. (…) On ne va pas supprimer la police de l’eau et de la nature, comme on ne va pas supprimer la police nationale ou la gendarmerie. (…)
Il est logique que ses agents soient armés parce que ce sont les policiers qui contrôlent le plus de personnes armées, notamment au titre de la police de la chasse. Toutes ces polémiques politiciennes relèvent d’une méconnaissance profonde des missions de l’OFB. (…)
Des fonctionnaires ont été personnellement agressés, un véhicule a été saboté, ce qui aurait pu déboucher sur des drames absolus. Ceux qui mettent une cible dans le dos d’agents du service public jouent un jeu très dangereux. Le pire, c’est qu’ils le font par clientélisme et par sensationnalisme. J’ai bien compris qu’il y avait des élections à la tête des Républicains, mais qu’ils fassent donc campagne sur d’autres thèmes !

> On assiste effectivement à ce qu’on pourrait qualifier de « trumpisation » des esprits, à savoir la négation des faits scientifiques pour ne pas avoir à traiter de la question du dérèglement climatique. Ceci dit, je n’ai jamais vu autant d’élus locaux qui œuvrent à la transition écologique via leurs investissements, de maires qui me tirent par la manche pour me parler de la rénovation thermique de leur école, de renaturation, de transports décarbonés ou de production d’énergie renouvelable dans leurs territoires. Il y a quelques années, tout le monde parlait d’écologie au niveau national sans que ça suive vraiment sur le terrain. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Il est de bon ton de remettre en cause la transition écologique à Paris quand les élus locaux sont pleinement engagés. Pour eux, l’adaptation au changement climatique, c’est maintenant.

> Ceux qui ont voté la censure – dont les Écologistes qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie – ont mis l’écologie en difficulté. Au mois de janvier, j’ai eu zéro euro de budget pour le fond chaleur, MaPrimeRénov ou le fond vert. À cause d’eux, j’ai perdu 8 % de l’année, qui ne pourront pas être rattrapés.

> Le budget de ce qu’on appelle « la mission écologique » progresse de 650 millions d’euros. J’ai mis tout mon poids politique pour obtenir que des lignes soient...

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> La lutte contre les violences faites aux femmes ne devrait jamais être le terrain de règlements de comptes politiques. Personne ne devrait avoir à subir ce qu'a subi Julien Bayou. La vérité judiciaire est établie : "absence d'infraction". C'est son honneur qui a été piétiné, sa vie qui a été bousillée et en dommage collatéral évident, le combat essentiel contre les violences faites aux femmes. Ce combat est une urgence, une nécessité. Il doit nous rassembler et non subir ces instrumentalisations politiques qui le dégradent.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> La capitalisation des retraites est un tabou, pourtant 15 millions de Français l’utilisent déjà ! Le sujet n’est pas de remplacer un régime par un autre - la répartition doit demeurer le régime de base - mais d’explorer les leviers pour garantir la pérennité de nos retraites. Il revient aux partenaires sociaux de s’en emparer, s’ils le souhaitent.

> Ne monopolisons pas le débat sur les retraites. La Cour des comptes a identifié plusieurs leviers : laissons maintenant aux partenaires sociaux le soin de proposer des solutions tenant compte de notre contexte budgétaire.

> Il ne faut pas qu’on cherche à créer une guerre entre les générations. Misons plutôt sur une approche qui valorise l’effort de chacun au service du bien commun, plutôt que sur la division.

> Notre taux d'activité est plus bas que celui de nos voisins européens en raison d'une insertion plus tardive des jeunes et d'une sortie plus précoce des seniors du marché du travail. L’enjeu est double - la création de richesse et le financement de notre modèle de retraite par réparation.

> Le sous-emploi des seniors depuis 50 ans en France est un immense gâchis. Il faut absolument améliorer le maintien en emploi des seniors, leur accès à la formation et adapter leurs conditions de travail.

> Contrairement aux idées reçues, la publication des métiers en tension (hôtellerie, restauration, soin,…) ne mènera pas à des régularisations massives, mais permettra aux entreprises de régulariser certains travailleurs présents depuis 7 ans, toujours sous contrôle des préfets.

> L’immigration n’est ni une chance ni une fatalité. Il y a des personnes qui occupent un certain nombre de métiers en tension de recrutement. Il ne s'agit pas de régularisation massive, elles seront toujours à la main des préfets.

> Sur l’assurance chômage, nous n’avons pas besoin d’une multiplication des règles mais de travailler avec les partenaires sociaux sur le suivi de l’accord de novembre dernier, les plans sociaux et la simplification des reconversions.

> J’ai présidé la 5ème réunion CNE, aux côtés de ma collègue, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap. Un moment d’échange précieux avec les acteurs de l’emploi pour faire le point sur les avancées, les défis à relever et les leviers à activer pour un marché du travail plus inclusif et efficace.

> Le gouvernement vient de publier un décret qui établit les nouvelles règles des aides pour les employeurs embauchant des apprentis pour 2025. Cette aide marque le soutien fort et continu du gouvernement pour le développement de l’apprentissage et l’insertion professionnelle des jeunes de notre pays.

> La tension avec l’Algérie n’est pas nouvelle, et il n’y a plus de réciprocité entre nos pays. Il faut pouvoir remettre les accords France-Algérie sur la table; ils se justifiaient en 1968, mais doivent être questionnés aujourd’hui.

> J’adresse mon soutien à la famille de la victime de Mulhouse et mes remerciements aux policiers pour leur bravoure. Bruno Retailleau a raison : une personne sous OQTF demandée une dizaine de fois ce n’est plus tolérable, surtout face à de tels profils.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Il y a trois ans, la Russie attaquait l’Ukraine en violation du droit international. Depuis, le peuple ukrainien fait preuve d’un courage admirable face aux épreuves. Les Français et les Européens restent unis aux côtés des Ukrainiens, aujourd’hui, plus que jamais, pour la paix et la liberté.

> Un homme est mort et plusieurs personnes, dont des policiers municipaux, ont été blessées à Mulhouse, victimes du terrorisme islamiste. J'adresse tout mon soutien aux victimes et à leurs proches. Je salue également la réactivité et l'engagement des forces de l'ordre.

 

Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée du Tourisme)
> Le Gouvernement réaffirme son soutien à l’apprentissage. Une mesure importante pour favoriser l’insertion professionnelle de nos jeunes et répondre aux besoins des secteurs en tension, comme l’hôtellerie-restauration.

> En France, 12 millions de personnes sont en situation de handicap. Dans le monde, cela concerne 1 personne sur 6. J’ai souhaité redire aux acteurs du tourisme que l’accessibilité n’était pas une contrainte mais une opportunité.

> Face à la barbarie qui vient de frapper Mulhouse, mes pensées vont à la victime, à ses proches et aux policiers blessés. Soutien total aux forces de l’ordre, aux secours, et aux élus mobilisés sur place.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> [Elections allemandes] L’heure est grave. La percée historique de l’extrême-droite en Allemagne doit, cette fois-ci, nous réveiller. La démocratie est fragile, un régime démocratique peut tomber en quelques jours. Le faire renaître est hélas l’affaire de plusieurs années de combat, de souffrance, d’obscurantisme et de mort. Il ne faut plus rien lâcher sur le plan de nos libertés et ne plus renoncer à convaincre ceux qui osent la démagogie et la logique de la haine de l’autre pour prendre le pouvoir.

> Je pense aux victimes de l’attentat de Mulhouse, au mort, aux policiers gravement blessés à l’arme blanche. Un islamiste soumis à une OQTF est suspecté, la justice est en cours. Solidarité à l’égard des victimes, de toutes les victimes du terrorisme islamiste en France et à l’étranger.

 

Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger)
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Trois ans de guerre en Ukraine. Trois ans de courage face à l’agression russe. J’ai pu le constater lors de ma récente visite : l’Ukraine est d’une résilience admirable. La France et l’Europe seront toujours à ses côtés. Slava Ukraini (…)
La France et ses alliés européens ont toujours été là pour soutenir l’Ukraine. Nous continuerons à défendre sa souveraineté et à soutenir la paix, sans jamais laisser tomber nos engagements.

> Nous sommes déterminés à défendre les intérêts européens face aux déclarations de Donald Trump sur les droits de douane. Si les menaces se matérialisent, nous répondrons de manière ferme, rapide et proportionnée. L’unité européenne est essentielle pour notre force collective.

> L’accord UE-Mercosur tel qu'il est proposé est inacceptable. Il est hors de question d'abandonner nos agriculteurs face à la concurrence déloyale.

 

Autres ministres
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Les négociations pour un retour à la paix en Ukraine doivent se faire en prenant en compte les intérêts ukrainiens, et les nôtres. Pour les défendre, pour notre sécurité collective, nous devons accélérer notre réarmement.

> À Tallinn, pour assister à la Fête nationale estonienne, célébrant le 107e anniversaire de l'indépendance du pays. Fierté de voir défiler les canons CAESAR commandés en juin par notre partenaire et déjà livrés. Ainsi que la participation au défilé aérien de nos Rafale, déployés en Lituanie dans le cadre de la mission de police du ciel renforcée de l'OTAN. Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, nos armées restent engagées pour soutenir et réassurer nos alliés sur le flanc Est de l'Alliance. Remerciements aux autorités estoniennes pour leur invitation. Elagu Eesti !

> Afin de faire face aux menaces dans la durée et sur de potentiels multiples théâtres, nous devons encore monter en puissance. Pour la Marine nationale, passer de 15 à 18 frégates. Pour l’Armée de l’air, 20 à 30 Rafale supplémentaires. Pour l’Armée de terre, accélérer sur la guerre électronique et les drones, qui doivent entrer dans l’armement individuel du combattant.
Cette accélération de notre réarmement pose évidemment la question de son financement. Cela nécessitera des choix politiques et budgétaires, mais aussi de réfléchir à comment innover. Avec Eric Lombard, nous organisons le 20 mars un événement dédié à la finance de guerre, réunissant investisseurs privés et entreprises. Les programmes d’armement sont des investissements rentables et de long terme : nous réfléchissons aussi à proposer aux Français qui le souhaitent de mobiliser leur épargne pour soutenir l’effort national.

 

François Rebsamen (ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation)
> Il faut assurer l'avenir des retraites. Et s'il faut maintenir les 64 ans pour assurer l'avenir des retraites, c'est-à-dire financièrement, on restera à 64 ans, mais c'est aux partenaires sociaux, réunis ensemble, de trouver les solutions et j'ai confiance dans les partenaires sociaux. (…)
La réforme, elle n'a pas été adoptée par le Parlement. Elle a été adoptée par le 49.3, donc elle n'a pas été votée en tant que telle. Et déjà, moi, j'avais trouvé, avec la Fédération Progressiste que je préside, qu'il fallait entendre les organisations syndicales, patronales, et les mettre autour de la table pour essayer de lever ces ambiguïtés qui demeurent aujourd'hui. (…)
Je pense qu'il va falloir mieux travailler. Quand je dis ça, je veux dire que le taux d'emploi des seniors est insuffisant dans ce pays, la faute à nos dispositions sociales, mais également aussi aux entreprises, puis également à l'ambiance. (…)
Moi, j'étais favorable, pour vous dire la vérité, j'étais favorable à la retraite par points. Depuis le début, c'est une position qui me semble juste. Il y a des personnes qui veulent continuer à travailler après l'âge légal. Il faut leur permettre de le faire et il y en a qui, avant l'âge légal, ne peuvent plus travailler.

> Je pense que les Français, ça les désespère un peu de la politique, de voir des motions de censure à répétition dont ils ne comprennent pas l'enjeu. Ils avaient compris, je crois, l'enjeu des motions de censure sur le budget. Mais ils ont dit : maintenant, stabilité. J'espère que mes anciens camarades du Parti socialiste écouteront ce que disent les Françaises et les Français, c'est-à-dire, mettez-vous au travail et stabilisez le pays. On en a besoin.

> Pour une gauche européenne, social-démocrate, progressiste, il n'y a pas d'avenir, si elle est accrochée à rimer, à marrer, avec un parti qui, aujourd'hui, conteste tout. LFI, j'avais dit, c'est une sorte de surmoi marxiste, c'est un surmoi LFIste, aujourd'hui.

> Les collectivités territoriales, Il faut qu'elles participent, c'est ce que j'ai dit d'ailleurs, à l'effort de redressement des comptes de la Nation. Ça, c'est évident et je crois que les collectivités locales en ont conscience. À cet égard, d'ailleurs, les rapports de la Cour des comptes sont toujours très intéressants. Mais il faut que ça soit à hauteur de ce qu'elles représentent dans la dette publique. Et donc, on va essayer de faire autrement que ce qu'on a fait cette année, même si je salue et j'ai salué le travail du Sénat. (…)
Je pense qu'il faut rationaliser les dépenses, mais elles en sont bien conscientes, elles le font d'ailleurs. Ce qui agace les collectivités locales et non sans raison, je sais de quoi je parle, c'est souvent d'apprendre des décisions nationales sans y avoir été associés, donc, oui, j'ai confiance dans un dialogue avec l'ensemble des associations d'élus.

> Je vais faire une réunion dans mon ministère, à Roquelaure, sur l'assurabilité des collectivités locales, c'est-à-dire mettre autour de la table les assureurs et les associations d'élus pour voir qu'est-ce qu'on peut leur proposer. Je suis un praticien de la vie locale. En tant que maire de Dijon, j'assurais, par exemple, par le biais de la mutualisation onze communes, et le fait d'avoir mutualisé ces onze communes avec la ville de Dijon nous a permis d'assurer des communes qui ne trouvaient pas d'assurance. On l'a fait de gré à gré, donc, il y a plusieurs pistes à développer, d'abord, bien sûr, mettre autour de la table, je l'ai dit, les grandes assurances. Permettre à chaque commune de trouver une assurance. Faciliter la mutualisation. Enfin, en discuter ensemble et ce n'est pas possible que les communes ne trouvent pas d'assurance. Alors, il faut les assurer sur le temps long, c'est-à-dire face aux échéances climatiques que nous connaissons, mais aussi, je pense à notre collègue maire de Mâcon, face aux émeutes, aux violences urbaines qu'il peut y avoir face aux catastrophes naturelles.

> Moi, l'objectif que je me suis donné, et j'en ai parlé, bien sûr ; avec l'ensemble des élus corse que j'ai rencontrés, et j'en ai rencontré beaucoup, c'est d'avoir un projet constitutionnel déposé à la fin de l'année devant le Parlement.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] 3 ans de guerre d'agression en Ukraine, 3 ans de souffrance pour le peuple ukrainien, 3 ans de résistance farouche. 3 ans de soutien indéfectible à l’Ukraine. Nous continuerons à la soutenir fermement, jusqu’au jour où l’Ukraine retrouvera une paix juste et durable

> Profondément bouleversée par l’attentat terroriste à Mulhouse qui a fait un mort et cinq blessés, dont des policiers en accomplissant leur devoir. Mes pensées émues vont aux victimes et à leurs proches. Nous devons mobiliser tous les moyens pour lutter contre le terrorisme, sans jamais faiblir.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Le peuple ukrainien est sûr de lui. Il est fier de ses valeurs. Et il dit, après tant de sacrifices, son refus de signer un accord de paix qu’il saurait forcé, illusoire et fragile. C’est, avec Benjamin Haddad, le message que nous a exprimé Rouslan Stefantchouk, le président de la Rada.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Arrivé ce matin à Kiev pour réaffirmer, trois ans après le début de l’invasion russe, le soutien absolu que nous portons au peuple ukrainien, victime d’une guerre cynique et brutale, voulue, enclenchée et menée par Vladimir Poutine.
Ce conflit a vu le pire être commis, des civils ciblés, des exécutions sommaires, des villages massacrés comme à Bucha où des familles entières ont été traquées et abattues, parfois jusque sur le seuil de leur maison. Ce conflit a vu le viol des femmes ukrainiennes érigé comme une stratégie inhumaine et assumée par la Russie.
Ce conflit voit la déportation de milliers d’enfants ukrainiens vers la Russie. Des enfants arrachés à leurs familles. Comme s’il ne suffisait pas de bombarder un peuple, il fallait aussi le briser et le priver de son avenir.
Toute paix négociée sans l’Ukraine serait illusoire. Elle préparerait les conflits de demain, plus forts et plus violents encore. Elle marquerait l’avènement d’un nouvel ordre mondial fondé sur la loi du plus fort et les instincts de prédation.
La remise en cause de la légitimité démocratique de Volodymyr Zelensky doit constituer cet électrochoc chez les derniers Européens qui regardent ailleurs.
Alors, nous devons assumer le rapport de force. Livraison de canons Caesar, livraison de Mirage-2000, formation de militaires ukrainiens, ce soutien concret et tangible apporté au peuple ukrainien, est un honneur pour notre pays. Ce sont nos valeurs de liberté universelle en actes. Et ce sont précisément ces valeurs, le droit international et le multilatéralisme qui sont ici testés par le Kremlin. Abandonner les Ukrainiens serait abandonner ce que nous sommes.
Slava Ukraini ! Heroïam slava !

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Président du groupe d'amitié parlementaire entre la France et l'Ukraine, je serai demain à Kiev. Depuis 3 ans, les Ukrainiens se battent avec bravoure et héroïsme contre l'agresseur russe. Je viens leur dire toute la solidarité et le soutien de la représentation nationale dans la défense de leur souveraineté et de leur liberté.

> À Mulhouse, le terrorisme islamiste a frappé et, de nouveau, vient endeuiller la France. Je pense aux proches de notre compatriote tué et aux policiers municipaux blessés, certains grièvement. Je leur dis ma reconnaissance pour leur intervention rapide et les risques pris pour nous protéger. Le combat contre le fanatisme islamiste est un combat de tous les jours et sur tous les fronts.

 

● MoDem 
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> C’est avec une émotion particulière que j’ai eu plaisir à arpenter les allées de ce Salon de l’agriculture. Si les responsabilités avec lesquelles j’entends défendre nos agriculteurs ne sont plus ministérielles mais à nouveau parlementaires, le plaisir d’aller à la rencontre des exposants du salon et les agriculteurs reste le même, avec en plus la joie de pouvoir leur présenter les avancées de la loi d’orientation agricole, définitivement adoptée la semaine dernière ainsi que tout ce que nous avons pu construire et concrétiser ces derniers mois en Europe comme au niveau national. Félicitations aux organisateurs et à tous les exposants, qui cette année encore, donnent à voir à nos compatriotes, mais aussi au monde entier, ce que nos campagnes peuvent produire de mieux !
C’est par la défense de nos savoir-faire et en nous appuyant sur les spécificités de nos terroirs que nous saurons relever le défi de notre souveraineté alimentaire et d’une agriculture plus forte et plus durable.

> Ce soir, notre pays est à nouveau endeuillé du fait d’une attaque terroriste qui a frappé en plein cœur de Mulhouse. Mes pensées accompagnent les proches de la victime décédée, les blessés de cette attaque ignoble et lâche, ainsi que l’ensemble de nos compatriotes alsaciens qui ce soir sont frappés d’incompréhension et de stupeur face à une telle barbarie. Continuons de lutter pied à pied contre le terrorisme islamiste, qui jamais ne réussira ni à nous intimider, ni à nous diviser.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> De retour au Salon de l’agriculture avec une délégation de parlementaires de mon groupe politique Renew Europe pour une belle journée d’échanges avec les agriculteurs, pêcheurs et les acteurs des filières présents au salon. Leur savoir-faire est notre fierté !

> [Elections allemandes] Glückwunsch, Friedrich Merz! L'Union Européenne attend un gouvernement allemand fort et stable, le plus vite possible. Il est temps de repenser l'architecture de sécurité de l'Europe sans tabou pour tenir compte de la nouvelle situation géopolitique L'Europe a besoin d'une Allemagne forte. Défense, Ukraine, économie, migration : pour nos citoyens, nous devons être capables de relever les défis de notre temps. Main dans la main avec la France et avec tous nos partenaires de l'UE, nous pouvons et devons façonner ensemble notre avenir européen !

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Cela fait 3 ans que la Russie a lancé sa guerre d’invasion brutale contre l’Ukraine. Aujourd’hui, comme au premier jour, notre soutien à Kyiv est indéfectible. Il le sera jusqu’à l’obtention d’une paix durable et juste, négociée en leurs propres termes. Slava Ukraini.

> La CPAC est un rassemblement des mouvances réactionnaires les plus extrêmes. Que Jordan Bardella, qui s’est rendu à Washington exprès, prétende l’ignorer ne bernera personne. À l’heure où l’UE est insultée par l’administration Trump et que ses alliés ne cachent plus leurs sources d’inspiration, il est déplorable que des dirigeants européens y prennent part, sans honte.

 

Bernard Guetta (député)
> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Il faut, pour négocier avec Vladimir Poutine, lui avoir au préalable infligé une défaite claire et nette. (…) Bien entendu qu'il faudra un jour peut-être discuter avec Vladimir Poutine et son successeur. Mais discuter avec lui dans les conditions actuelles, je ne vois pas vraiment où ça mène.

> [Invasion de l’Ukraine par Poutine] Donald Trump n'a mis aucune proposition de paix concrète sur la table.

> [Elections allemandes] Les pressions américaines ont probablement joué en défaveur d'une progression encore plus spectaculaire de l'AfD.

> La dictature militaire algérienne (...) veut entretenir une tension permanente avec la France parce que ça leur permet de légitimer la pérennité invraisemblable de leur pouvoir.

 




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