A garantir à tous ses membres la sécurité.
Cette sécurité se décline en de multiples aspects, de la sécurité des biens et des personnes face à des criminels, de la sécurité sanitaire face aux maladies et aux pollutions, de la sécurité politique qui permet d’exercer sa liberté – de celle d’opinion à celle du vote en passant par celle de vivre son projet de vie tout en respectant la dignité de l’autre – de la sécurité alimentaire, de la sécurité vis-à-vis de possibles dangers extérieurs, de la sécurité autant que possible face aux catastrophes naturelles, de la sécurité vis-à-vis de produits, de la sécurité du travail et dans son travail, de la sécurité pour ses premiers pas dans la vie et pour ses vieux jours, de la sécurité de ne pas tomber dans la pauvreté, etc.
Toutes ces sécurités sont légitimes à réclamer de la société, n’en déplaisent à la Gauche qui dénonce l’obsession sécuritaire de la Droite tandis que celle-ci dénonce l’obsession de la protection sociale et économique de la Gauche.
La sécurité garantit de pouvoir vivre une vie où l’on n’est pas, à chaque instant, dans la précarité.
On voit bien que la sécurité est un processus en progression, en constante remise en question et toujours imparfait comme le témoigne les attentats terroristes comme ceux qui se sont déroulés récemment en Allemagne et hier en France, à Mulhouse que les sociétés ont bien du mal à anticiper même si elles parviennent à en déjouer de nombreux.
Mais la sécurité devrait faire l’objet d’un consensus entre toutes les forces politiques de gauche, du centre et de droite et ne pas être sujet à constantes polémiques politiciennes.
Ce n’est pas le cas, malheureusement et ces disputes se font souvent au détriment de la sécurité de la population.
Une sécurité qui a évidemment besoin d’un juste équilibre en se référant constamment aux valeurs humanistes.
Quant à ceux qui veulent vivre une vie dangereuse et se moquent de la sécurité, libre à eux de le faire mais il ne faut jamais qu’ils mettent en péril la vie des autres qui n’ont rien demandé et qu’ils refusent l’aide de la société lorsqu’ils ont commis consciemment des imprudences, libre à cette dernière de les secourir si elle le souhaite.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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