Puis d’ajouter: «On ne veut pas de décroissance agricole, ni en France ni en Europe».
Et il affirmé qu’il défendrait «toujours le modèle de l’agriculture française, pour que nos agriculteurs continuent de produire et de nous nourrir, comme ils savent si bien le faire, avec cœur».
Comme tous les présidents de la République avant lui, Emmanuel Macron s’est érigé en soutien des agriculteurs et protecteur de l’agriculture française.
On a l’habitude d’expliquer cette amour des Français pour le monde rural par l’importance que l’agriculture a représenté dans notre pays et la mémoire que toutes les familles garderaient vivace avec nos racines paysannes.
C’est peut-être vrai mais, au-delà de cet attachement, l’agriculture est bien essentielle parce que sans elle nous ne pourrions vivre à moins de retourner à l’heure des chasseurs-cueilleurs.
De plus, ce secteur économique est primordial au moment où se posent des questions sur l’autosuffisance de la France et de l’Europe pour des produits qui garantissent notre indépendance et peuvent contribuer favorablement à notre balance commerciale.
Aujourd’hui, la France comme les autres pays européens, ne sont plus autosuffisants dans le cadre d’une globalisation qui est en train de montrer ses limites comme l’a prouvé l’agression de Poutine contre l’Ukraine avec, lors de son déclenchement, des inquiétudes qui se sont manifesté sur les productions, notamment de céréales, venant de ce pays qui étaient massivement exportées dans l’Union européenne.
Sans oublier que, désormais, les agriculteurs sont aussi ceux qui permettent à une grande partie du territoire national d’être occupé et d’être entretenu avec tout ce que la protection de l’environnement peut y trouver comme aide dans le cadre de productions de plus en plus écologiques.
Pour toutes ces raisons le monde agricole n’est ni dépassé, ni ringard, bien au contraire.
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