Au-delà de la motion de censure déposée par LFI qui n’avait aucune chance d’être adoptée puisque le RN avait déclaré ne pas la voter, c’est la décision du PS de ne pas s’associer à celle-ci qui a été le fait majeur politique de la semaine
En effet, cela ouvre de nouvelles perspectives au gouvernement centriste de François Bayrou mais également pour la gouvernance du pays dans les prochaines années.
Car si le PS réintègre sa place dans l’axe central (qui est le lieu politique où se situent les partis qui défendent la démocratie républicaine libérale face aux extrémismes et populismes), alors une coalition au moins de fait peut permettre de donner de l’air au régime démocratique en France.
Mais, pour cela, il faut que la responsabilité prenne le pas sur le clientélisme et la vision partisane, ce qui n’est guère assuré au PS mais aussi à LR et même à Renaissance.
De même, il faut un changement dans le mode de scrutin afin de permettre aux formations de gauche et de droite de l’axe central de ne plus dépendre de leurs extrêmes et de s’émanciper électoralement de leur emprise et de leurs diktats.
Il est trop tôt pour dire ce qui va survenir mais l’accord entre le Premier ministre François Bayrou et le premier secrétaire du PS Olivier Faure est un premier pas positif pour la démocratie.
Joe Biden quitte le
pouvoir qu’il aurait bien voulu occuper quatre années de plus.
Obligé par ses «amis» à se retirer devant des sondages préoccupants lors de la
campagne présidentielle, rien ne dit qu’il n’était pas capable de gouverner le
pays pendant un autre mandat malgré son âge et ses difficultés à s’exprimer.
En tout cas, c’est Donald Trump qui va le remplacer avec tous les risques
majeurs pour la démocratie aux États-Unis et dans le monde entier.
C’est pourquoi, avant de partir, le centriste a publié son bilan largement
positif et a délivré un message aux Américains pour les avertir des dangers
qu’ils courent ainsi que leur pays.
Défenseur intransigeant de l’ordre démocratique et de l’Etat de droit, Joe
Biden a demandé à ses compatriotes une grande vigilance face au péril Trump et
de se rapprocher les uns des autres pour faire face aux défis que les
États-Unis doivent relever.
Le cessez-le-feu entre
Israël et Gaza met-il fin à la crise au Moyen-Orient déclenchée par l’attaque
terroriste barbare du Hamas contre des civils de l’Etat hébreu?
On voudrait bien le croire mais la paix n’a jamais été une option crédible dans
la région et il faudra au moins attendre que cette «trêve» se transforme en une
vraie cessation des hostilités.
Mais si tel était le cas, ce ne serait pas un aboutissement mais la base d’un
processus qui, pour faire en sorte que tous les peuples concernés puissent espérer
vivre en sécurité, devra régler toutes les questions latentes depuis la
création de l’Etat d’Israël en 1948.
Pour cela, il faudra que les différentes parties fassent des compromis et se montrent
à la hauteur des enjeux ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent.
Et il faudra l’assurance
de la communauté internationale qu’elle accepte d’être la garante de la paix.
Même si cela semble une chimère, la récente chute du régime dictatorial en
Syrie ainsi que la fragilisation de l’Iran et du Hezbollah, son bras terroriste,
peut permettre de donner une vraie chance à la paix.
Reste qu’on en est
encore bien loin…
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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