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samedi 25 janvier 2025

Propos centristes. France – L’enfance, priorité du gouvernement / Il y 80 ans, libération d’Auschwitz-Birkenau / Qualité de l’eau, sujet majeur / Les Français demandent de la stabilité / Il faut un Budget à la France / Malgré Trump, les Etats-Unis demeurent des alliés…


Voici une sélection, ce 25 janvier 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> Je voudrais simplement rappeler les efforts que nous avons faits dans ce budget en faveur du service public. Dans le domaine de l'éducation, j'ai souhaité que nous abandonnions la proposition du gouvernement de mon prédécesseur Michel Barnier visant à supprimer 4 000 postes de professeur. Lorsque j'ai fait cette annonce – c'était d'ailleurs dans cet hémicycle –, je n'ai pas caché que le vrai problème était celui des difficultés de recrutement des enseignants, pour des raisons que vous avez évoquées en partie et qui tiennent notamment aux conditions de travail et au niveau des salaires.
Nous avons aussi annulé la suppression envisagée de 500 postes au sein de France Travail. Nous avons relevé l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam), ce qui est très important, de 3,3 % et l'Ondam hospitalier sera même rehaussé de 3,6 % – nos hôpitaux en ont bien besoin.
Dans le domaine de la justice, nous avons acté, dans le projet de loi de finances, la création de plus de 1500 postes. Nous avons aussi augmenté le budget consacré à l'outre-mer, notamment pour faire face à la reconstruction de Mayotte et de la Nouvelle-Calédonie.
En ce qui concerne l'écologie, nous avons accepté un amendement visant à augmenter les crédits de 150 millions d'euros. (Marques d'ironie sur les travées du groupe GEST.)
Tout cela ne traduit nullement un abandon de la fonction publique, même dans les temps budgétaires très difficiles que nous connaissons et que personne ne peut ignorer. Au contraire, je souhaite réaffirmer, en réponse à votre question, ma volonté de soutenir la fonction publique, notamment territoriale.

> Nous avons remis en chantier la réforme des retraites. C'est un fait suffisamment rare pour que l'un des intervenants à cette conférence sociale ait rappelé à ses collègues que la France est le seul pays où les partenaires sociaux se voient confier une responsabilité aussi importante

Je peux en témoigner, la réunion que nous avons organisée s'est très bien déroulée et s'est révélée utile. Nous sommes parvenus à trouver des chemins d'accord sur le budget, tels que l'augmentation de l'Ondam et la restauration des postes d'enseignants à l'éducation nationale, entre autres.

Pour autant, avons-nous relevé le défi budgétaire qui se présente à nous ? Existe-t-il un puits sans fond dans lequel nous pourrions puiser tous les crédits possibles afin de répondre à l'ensemble des problèmes ? Non, je ne le crois pas. Il ne suffit pas de signer des chèques pour que notre pays résolve enfin les difficultés qui se posent.

 

Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> L’Éducation nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche jouent un rôle crucial pour faire de la France un leader mondial de l’intelligence artificielle. En cette journée internationale de l’éducation dédiée à l’IA, nous étions sur le plateau de Saclay aux côtés d’enseignants, chercheurs et étudiants qui contribuent à l’excellence française dans ce domaine. Notre feuille de route est claire : faire émerger une véritable filière française de l’IA en massifiant la formation et en démocratisant son accès. Nous sommes en bonne voie, l’Etat investit 360M€ dans 9 « IA Clusters » grâce à France 2030 !

> Pour être au plus proche des réalités de chaque territoire, le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité doit s’appuyer sur la mobilisation et la formation des professeurs et de l’ensemble des équipes éducatives!

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Ce qui se passe au Moyen-Orient nous concerne tous. Notre sécurité, notre économie et notre quotidien en dépendent. La crise migratoire liée au régime syrien de Bachar al-Assad en est un exemple. Agissons.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> La qualité de l’eau est un sujet majeur. Je crois profondément que nous ne mesurons pas encore l’entendue du travail qui nous attend pour protéger notre eau potable et les captages dont elle est issue, et pour lutter contre les pollutions dans nos écosystèmes qui impactent nos ressources. Je pense notamment à nos pêcheurs et nos conchyliculteurs qui subissent des pollutions importantes d’origine terrestre. Je veux aussi éviter des situations où des milliers de Françaises et Français seraient brutalement privés d’eau potable en situation de crise.
À ce titre, je réengagerai le dialogue avec toutes les parties prenantes : agriculteurs, industriels, élus locaux… Pour construire une feuille de route claire et méthodique, permettant de financer la protection de notre ressource et de nos captages et accompagner les investissements des acteurs de terrain. Nous le ferons ensemble, pour la santé et la qualité de vie de chacun, et pour la pérennité de nos activités économiques.

> La France regrette évidemment la décision des États-Unis de sortir de l'accord de Paris et de se retirer de l'Organisation mondiale de la santé. Je tiens à vous rassurer : cette annonce ne fait que renforcer notre ambition de porter avec force les combats sur ces thématiques au niveau international et au sein de l'Union européenne. Ursula von der Leyen a d'ailleurs pris une position très claire sur la question des accords de Paris.
Voilà dix ans, 195 États ont signé un accord historique à Paris visant à accélérer de manière décisive la lutte contre le dérèglement climatique. Cet accord, qui fait notre fierté et qui a été défendu par les ministres de l'époque, a permis de ralentir la courbe de progression des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Ce n'est sans doute pas suffisant, mais cela a constitué une avancée majeure dans cette lutte pour faire face au défi climatique.
Alors que Mayotte est victime des conséquences du changement climatique – j'associe d'ailleurs à ma réponse M. Thani Mohamed Soilihi, qui représente aujourd'hui le Quai d'Orsay –, la France compte maintenir ses ambitions en la matière.
Notre diplomatie travaillera auprès d'une partie importante des États américains fédérés, afin que nous puissions continuer à agir, au sein de différentes coalitions, aux États-Unis. Nous chercherons également à sécuriser le soutien des autres pays, continent par continent.
C'est une question de survie et de protection des populations – ceux qui ont vécu les inondations, les cyclones ou les incendies récents le savent. C'est aussi une question régalienne, de souveraineté, car il y va de l'accès à des biens communs essentiels : l'eau, l'énergie, les matières premières.
Vous pouvez donc compter sur la France pour ne rien lâcher sur ces sujets !

> La transition automobile vers l'électrique est l'un des plus grands défis industriels et économiques de la décennie. Pour 3,5 millions de salariés européens qui vivent de l'industrie automobile, pour notre souveraineté et notre stratégie climatique, nous ne pouvons pas nous permettre de manquer cette transformation. Nous continuerons à porter haut et fort notre ambition climatique, en permettant aux constructeurs européens de rester compétitifs.

> La France peut être fière de son industrie. Je dirais même : fière de son industrie verte. Extrêmement émue d’être ce matin à Hayange, en Moselle, pour assister à la signature du contrat entre SNCF Réseau et Saarstahl Rail. Et encore plus d’être là à l’invitation des organisations syndicales, aux côtés de qui j’ai tant bataillé depuis 2018 pour y installer la production d’acier vert. Ici seront produites 1,5 million de tonnes de rails, à partir d’acier usagé recyclé à Saint-Saulve. Un contrat à 1 milliard d’euros, qui vient sécuriser l’avenir d’une usine qui, avec sa petite sœur Ascoval dans les Hauts-de-France, a connu des matins moins heureux. Ce contrat est la plus belle preuve qu’industrie rime avec écologie et que quand il y a la volonté, il y a un chemin. Un chemin que l’on continuera de tracer, partout en France. Vive notre industrie. Vive l’acier vert !

> Tant que je n’ai pas de budget, je ne peux pas démarrer l’année : je ne peux pas soutenir des projets de décarbonation, ni accompagner les Français dans leur transition écologique. C’est ça, la réalité de la censure ! C’est le coût de l’irresponsabilité. Et ce sont les Français qui en paient le prix.

> Face à la multiplication des attaques contre les agents de l'OFB, je souhaite leur manifester à nouveau mon soutien le plus ferme. Je veux rappeler qu'il s'agit d’agents publics qui exercent des missions de police et qui agissent pour protéger les Français. Des agents de police qui luttent contre les atteintes à la nature, la pollution de l'eau, contrôlent les chasseurs, etc. Ils méritent notre respect. Si la loi génère des situations incompréhensibles, c'est à nous, ministres, parlementaires, de nous en saisir. Mais c'est aussi à nous, ministres, parlementaires, d'apaiser la situation.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Les Français nous demandent de la stabilité. Les Français en ont marre du yo-yo permanent, de la conflictualité permanente. Nous sommes prêts au compromis pour faire ce qu'il y a de mieux pour notre pays. Nous appelons chacun à la responsabilité.

> Ne pas dire non ne veut pas dire oui. Il y a bien des situations où ne peut pas dire non. C'est pour cela que le consentement doit être précisé dans notre droit.

> Neuf Français sur 10 sont favorables aux cours d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité. Pour lutter contre le fléau des violences sexuelles, pour développer une culture du respect et de l'égalité, pour éviter que nos adolescents se déforment au travers de la pornographie.

> Aucune femme n'appartient à son mari. Les femmes sont libres. Libres ou non d'avoir des relations sexuelles. Je me réjouis de la décision de la CEDH face à une décision inique et anachronique de la Cour d'Appel.

> Égalité professionnelle, lutte contre les violences faites aux femmes, entrepreneuriat au féminin (et un peu de politique !). Le changement ne viendra pas de ceux qui se conforment mais de ceux qui transforment !

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> Rapprocher la formation des entreprises : une priorité pour une insertion optimale dans le monde du travail.

> Dans un pays qui survalorise la formation initiale et le diplôme, restons mobilisés pour faire de la formation professionnelle et de la certification le levier de notre emploi, de notre montée en gamme et de notre adaptation à l'économie de demain !

 

Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée des Comptes publics)
> Nous vivons un moment inédit pour notre pays. La dernière fois que la France n'a pas eu de budget avant la fin de l'année antérieure, c'était en 1979 ; le PLF avait été adopté le 18 janvier 1980. Nous sommes le 23 janvier et le budget, s'il a sans doute franchi aujourd'hui une étape importante, a devant lui un chemin encore long avant d'atteindre le vote dans les mêmes termes dans les deux chambres et la promulgation. Cette période est donc réellement inédite ; elle a marqué nos esprits et a influencé la qualité et la tonalité de nos débats.
Nous le savons tous, parce que nous rencontrons tous des Français, des artisans, des agriculteurs, des patrons de PME, le budget est attendu, son adoption est urgente. L'esprit dans lequel vous et nous avons travaillé, avons dialogué, démontre que nous pouvons être rassurés : le sens des responsabilités existe bel et bien dans notre pays dans ce genre de situation inédite.
La version initiale de ce budget avait été préparée dans un délai raccourci, dans des circonstances compliquées. Puis, le gouvernement précédent a été censuré, il y en a eu un nouveau, la croissance économique s'est dégradée et l'on a enregistré une hausse mécanique du déficit lié à la censure. Pourtant, malgré tout cela, nous avons pu avancer collectivement, trouver des points d'accord.
Je souhaite souligner quelques-uns de ces points d'équilibre, qui figurent dans le texte qui vient d'être voté par la plupart d'entre vous aujourd'hui. D'abord, nous avons trouvé un point d'équilibre en ce qui concerne les collectivités territoriales, et je connais votre attachement à ce sujet, monsieur le président. Les collectivités participeront à l'effort collectif de redressement, mais leur investissement sera préservé ; je salue le compromis trouvé sur ce point. Ensuite, nous avons fait le choix de préserver l'hôpital.
Ces deux choix ont un coût. C'est parce que les économies présentées ont été adoptées et que, je tiens à le saluer, vous en avez présenté d'autres que nous sommes en mesure de projeter pour cette année un déficit de 5,4 %, qui est crédible.
La nuit dernière, à une heure assez tardive, il y a eu un moment étonnant, car le déficit qui ressort du texte adopté par le Sénat est un chiffre technique : si l'on appliquait exactement le budget adopté par le Sénat, le déficit s'établirait à 5,3 % du PIB. Mais ce chiffre n'a pas de réalité concrète, puisqu'il ne prend en compte ni la dégradation de la croissance intervenue depuis le début de l'examen du budget, ni le coût de la censure, ni les recettes décidées dans la première partie du PLF mais non mises en œuvre, ni les économies décidées dans la seconde partie du texte mais qui ne sont pas encore entrées en application.
Cela dit, je tiens à me réjouir de deux éléments. D'abord, grâce à votre travail, à notre travail collectif, cette copie acte bien une réduction, en valeur, des dépenses de l'État et de ses opérateurs de près de 2 %. C'est un effort inédit, mais cela reste un effort : ce sera difficile, ce sera exigeant. Ensuite, nous avons tâché de fixer cet effort sans dégrader les services ni les missions publics, en recherchant l'efficacité et des transformations
Cet objectif est conforme à la vision du Gouvernement, mais il reste encore beaucoup d'ajustements à faire pour que ces économies soient inscrites dans des missions, dans les actions des ministères, afin de les rendre opérationnelles, effectives, de sorte que ce que vous avez décidé ait un sens dans la réalité des Français.
C'est la raison pour laquelle la réunion de la commission mixte paritaire de jeudi prochain est primordiale, essentielle. C'est dans cette instance, où le Gouvernement n'intervient plus, où le Parlement est souverain et a le dernier mot, que se construira le compromis d'un budget pour notre pays, pour conforter notre souveraineté nationale, notre souveraineté financière, et pour retrouver la confiance.
Pour avoir été moi-même parlementaire dans l'autre assemblée pendant deux ans, chargée notamment de coordonner la conduite des travaux budgétaires à l'Assemblée nationale au sein de la majorité de l'époque, je mesure à quel point la façon dont l'examen du texte s'est déroulé était perfectible : nos amendements sont arrivés tard, rendant leur discussion difficile. Je tiens donc à vous assurer, au nom du ministre de l'Economie et des Finances, du ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de moi-même, de notre engagement pour que le prochain budget, si c'est nous qui vous le présentons, soit élaboré dans des conditions très différentes, plus respectueuses de vos délais de travail et de la qualité des débats.
Pour élaborer le budget de 2026, nous aurons d'ailleurs besoin de vos travaux. La création d'une commission d'enquête sénatoriale sur les agences et les opérateurs a été annoncée ; cela nous aidera. De nombreux autres travaux ont été annoncés hier soir, notamment sur la répartition de la fiscalité des éoliennes ; c'est précieux. Tous ces travaux nous aideront, parce qu'il faudra chercher de nouveaux compromis, de nouveaux accords.
Enfin, l'exécution de ce projet de loi de finances, en espérant qu'il aille au terme du parcours parlementaire et qu'il soit promulgué, sera pour moi une priorité essentielle. La confiance des parlementaires et des Français, que nous devons retrouver, passera par la transparence de l'exécution, mois par mois, de ce budget, afin d'éviter toute surprise ; et tout événement imprévu sera partagé avec vous le plus rapidement possible.

> Sans budget, "18 millions de Français vont voir leurs impôts augmenter.

> La censure a un coût de 12 milliards d'euros pour les Français.

> Le 1er janvier 2025, ceux qui ont voté la censure, ont fait que notre réveillon à tous nous a coûté 6 milliards. On peut dans notre pays s'opposer sans censurer, sans tout bloquer.

> C'est un budget d'urgence. C'est un budget qui ne sera ni de la droite, ni de la gauche, ni du Centre.

> L’adoption du projet de loi de finances 2025 par le Sénat marque une étape décisive pour sortir du service minimum que subissent les Français depuis la censure et doter la France d’un budget. Je tiens à saluer le travail des parlementaires, qui démontre une volonté commune d’avancer dans l’intérêt de tous les Français. Nous espérons qu'un accord soit trouvé entre députés et sénateurs jeudi prochain lors de la commission mixte paritaire. Avec Eric Lombard, nous le réaffirmons : le compromis est la seule voie possible. Au fil des nombreux échanges que j'ai eus ces dernières semaines, une chose s'est imposée : nous sommes nombreux à vouloir faire preuve de responsabilité pour répondre à l'urgence et permettre à la France d'avoir un budget au plus vite. J'ai confiance dans notre capacité collective à y parvenir.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> [Il faut] renforcer la coopération franco-allemande, moteur de l’Europe, et identifier des pistes pour développer ensemble une industrie européenne plus verte, innovante et compétitive. Les liens économiques entre la France et l’Allemagne sont un atout précieux pour relever les défis industriels, créer des emplois et garantir notre souveraineté économique en Europe.

> Pas de lutte contre le dérèglement climatique sans une industrie automobile européenne forte. Soutenons nos constructeurs, adaptons nos règles et investissons dans l’avenir pour protéger emplois et compétitivité.

> Framatome illustre l’excellence et le savoir-faire français dans le domaine du nucléaire, essentiel pour notre souveraineté énergétique. La mobilisation de cette filière est déterminante pour garantir une énergie décarbonée, compétitive et source d’emplois.

 

Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée du Tourisme)
> Rencontre avec Apostolos Tzitzikostas, commissaire européen aux Transports et au Tourisme durable. Ensemble, renforçons notre action au service d’un tourisme plus innovant, plus durable et plus inclusif en vue de la prochaine stratégie européenne pour le tourisme.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> À 99 ans, Ginette Kolinka témoigne encore de l’horreur. Pour les plus jeunes fassent vivre cette mémoire. Pour que, face à l’antisémitisme qui tue encore chaque jour, jamais personne ne puisse dire : « Nous ne savions pas. » Merci, Ginette Kolinka, pour votre courage.

> « Ma sœur m’a dit : si tu as une chance de revenir, promets-moi que tu raconteras ce qui nous est arrivé. Pour qu’on ne soit pas les oubliées de l’Histoire. » À l’aube des 80 ans de la libération d’Auschwitz-Birkenau, ces mots résonnent tout particulièrement. Merci Esther Sénot.

> Il y a 20 ans, Simone Veil et Serge Klarsfeld inauguraient le Mur des Noms au mémorial de la Shoah. Gravés dans la pierre, 76 000 noms, prénoms et dates de naissance des Juifs déportés de France. Un mur pour redonner une identité à ceux que l’on voulait exterminer.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Je veux donner le pouvoir aux femmes dans les quartiers, par la formation, par le travail, par l’émancipation.

> En cette Journée internationale de l’éducation [24 janvier], rappelons son importance dans le développement individuel et collectif. Soulignons le rôle fondamental de l'éducation dans la promotion de la paix, de l'égalité des genres, de la lutte contre la pauvreté et de la protection de la planète.

> Il faut avoir une mobilisation collective, ce que j'ai demandé aujourd'hui aux préfets et aux élus, avec les bailleurs sociaux, c'est qu'on travaille sur une amélioration des conditions de vie et oui, qu'on travaille à une amélioration des délais de réparation des ascenseurs.

 

Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger)
> L'export est un levier majeur pour la croissance de nos entreprises. Dans la région Occitanie, ce sont 51 Mds€ d’exportations en 2023, plus de 2 200 entreprises accompagnées. Exporter, c'est faire rayonner la France et son savoir-faire.

 

Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> Je voudrais continuer de marteler que les Etats-Unis sont et resteront un partenaire important pour la France comme pour l'Europe, avec lequel nous ne pouvons que travailler étroitement sur tous les sujets. Nous avons déjà l'expérience de cette administration. Il est clair que le président Trump cherchera à pousser son avantage sur un certain nombre de sujets, parfois brutalement, mais nous serons fermes, en européen, pour assurer la défense de nos intérêts.
Grâce à l'impulsion donnée par le Président de la République depuis 2017, l'Europe dispose de tous les outils pour se défendre contre les pressions commerciales, soutenir notre industrie et assurer notre souveraineté numérique. L'unité européenne est la condition pour peser dans les rapports de force. Je rappelle que nous sommes un marché de 450 millions de citoyens qui peut tout à fait décider de son avenir. Pour cela, il faut s'affirmer, et c'est le message que la France porte. Nous sommes capables de résister aux pressions commerciales et aux pratiques déloyales. L'Europe l'a montré sur les véhicules électriques chinois. Nous disposons d'un instrument anti-coercition, et il appartient à la Commission de l'activer si nécessaire, puisque c'est elle qui a une compétence exclusive en la matière.
L'Union européenne doit aussi faire un effort spécifique pour améliorer sa compétitivité et développer de nouveaux partenariats. Nous ne sommes pas opposés par principe aux accords commerciaux. Nous regardons au cas par cas le résultat des négociations en fonction de nos intérêts. C'est la raison pour laquelle, par exemple, nous nous sommes opposés à l'accord UE-Mercosur, qui en l'état n'est pas satisfaisant.
Plus que jamais, face au retrait américain, la France est attendue et sera à la hauteur de ses responsabilités pour relever les défis.

> Les Etats-Unis pour la France, ce sont nos plus vieux alliés. Nous avons deux siècles de relations avec les Etats-Unis. Le Président Macron a l'habitude de travailler avec Donald Trump. Et la réponse face aux Etats-Unis doit être européenne, notamment en matière stratégique de défense. Nous ne sommes pas naïfs vis-à-vis des Etats-Unis, mais il ne faut pas non plus partir en se disant que tout va aller mal. Nous allons agir en européen. C'est surtout ça : être prêt, en européen, pour être prêt à négocier avec Donald Trump.

> [Relations franco-camerounaises] J'aimerais souligner le travail diplomatique qui est fait depuis 2017, patiemment, peut-être sous les radars médiatiques, par la diplomatie française, depuis le discours du Président de la République en 2017, et qui tend à des relations partenariales nouvelles où, avec les pays africains, nous traitons ensemble sur nos sujets économiques, culturels, sportifs, mutuels. Dans plus de 50 Etats africains, il y a une demande de France. Moi, je l'ai vue depuis que j'ai pris mes fonctions. C'est dans ce contexte qu'intervient ce travail très important, très intéressant fait avec le Cameroun. Hier, devant le Président Macron, il y a eu une première étape de restitution. Je tiens vraiment à féliciter le travail très important qui a été accompli par Karine Ramondy et Blick Bassy, les deux coprésidents de cette commission mixte et qui va d'abord regarder la vérité sur le passé de façon transparente. Il y aura une deuxième étape, le 28, je serai auprès du président Biya pour remettre ce rapport.

> Les Français tiennent beaucoup à ce qu'on appelle l'aide au développement. C'est ce qui nous permet de tenir notre rang auprès de nos partenaires. (…) Aujourd'hui, avec la situation budgétaire que vous connaissez, il faut, en responsabilité, prendre des décisions pour qu'à l'horizon 2026, comme l'a précisé le Premier ministre, nous puissions repartir avec une politique d'aide au développement conforme à notre rang. (…) De 2017 à 2023, nous avons doublé l'aide au développement et nous restons encore sur cette lancée positive. La discussion budgétaire en cours, quoi qu'elle donne, ne remettra pas en cause cette évolution formidable depuis 2017.

> Les Français sont très attachés à notre politique d’aide au développement. C’est un instrument de lutte contre l’extrême pauvreté, un outil du temps long pour amortir les crises, un vecteur du rayonnement de la France. Le meilleur outil pour protéger les Français, leur sécurité et leur pouvoir d’achat, c’est un monde plus stable, moins chaotique : l’aide au développement sert précisément à cela. Quand nous intervenons pour financer l’entrepreneuriat des écoles ou des infrastructures de santé, nous travaillons pour la solidarité internationale, pour notre influence dans le monde, mais aussi de manière à agir sur les causes profondes d’enjeux qui touchent et préoccupent les Français : mouvements migratoires, instabilités politiques ou économiques dont les effets se font fortement sentir jusque dans notre pays.
Je tiens cependant à rappeler que les crédits alloués par la France à l’aide au développement ont plus que doublé entre 2017 et 2023.
Notre réponse aux défis globaux – pandémies, dérèglement climatique, chocs migratoires – va ainsi se poursuivre. Le premier ministre a d’ailleurs ouvert un horizon pour retrouver, en 2026, une dynamique en la matière. Le contexte budgétaire est très dur et, les Français le savent, nous n’avons pas de baguette magique mais seulement des responsabilités, sans autre choix que de faire des économies. Le ministère des affaires étrangères, notamment à travers l’aide au développement, a pleinement pris sa part à ces efforts collectifs. Vous le savez, les débats budgétaires suivent leur cours au Parlement et seront pour nous l’occasion, dans cet effort qui s’impose à nous, d’examiner toutes les solutions sans faire pour autant obstacle aux priorités de la France.
Il faudra, enfin, continuer à renforcer le pilotage et l’efficacité de notre aide, afin que chaque euro dépensé serve effectivement nos objectifs.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Tout changer. À l’École nationale d’administration pénitentiaire d’Agen ce matin, j’ai annoncé des changements profonds pour le milieu carcéral.
Nous allons mettre en place la différenciation des régimes de détention selon la dangerosité des détenus. Dès aujourd’hui, 4 millions d’€ seront débloqués pour aménager une prison de haute sécurité.
Le transfèrement dans cet établissement des 100 plus gros narcotrafiquants français aura lieu à partir du mois de mars. L’établissement sera pleinement opérationnel le 31 juillet et inaugurera des dispositifs nouveaux.
En premier lieu, la création de 4 nouvelles sections d’intervention ERIS dans cette prison avec un changement majeur : ils seront désormais basés à l’intérieur même de l’établissement pour davantage de sécurité et de réactivité.
Notre approche dans la conception des prisons va profondément changer : nous allons créer des établissements de haute sécurité sur ce modèle. 3 nouveaux établissements de ce type verront le jour dans les 2 ans à venir.
En parallèle, nous doublerons le nombre de places en semi-liberté.
En 2026, nous installerons la police pénitentiaire, la 3ème force de sécurité intérieure du pays, qui exercera les missions de sécurité, de contrôle et de surveillance. Le statut d’officier de probation sera créé en appui des SPIP.
Nous créerons également une inspection générale de l’administration pénitentiaire, sur le modèle de l’IGPN. Nous renforcerons significativement les moyens du Service de renseignement pénitentiaire.
L’administration pénitentiaire deviendra une direction générale qui s’appuiera sur deux directions fortes de la sécurité pénitentiaire et de l’insertion et de la probation.
En parallèle, nous lancerons des États généraux de l’insertion et de la probation très prochainement . J’engagerai un Tour de France des services pénitentiaires à cette occasion, qui s’étendra d’avril à décembre.

> La déontologie va de pair avec l’uniforme de la République, il est l’honneur des agents du service public.

 

Bruno Retailleau (ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur)
> Les Français nous demandent de reprendre le contrôle et de réduire l’immigration irrégulière. Je l’assume pleinement et je suis déterminé à lutter pied à pied contre l’immigration irrégulière. C’est l’objectif de cette circulaire.

> [Détention de Boualem Sansal] Je pense qu'il est sans doute l'otage de cette relation tendue entre les 2 pays (...) Boualem Sansal est très malade et âgé, je demande au régime algérien un geste humanitaire.

> Rima Hassan est une alliée du régime algérien. Elle a voté contre la résolution demandant la libération d’un homme âgé et malade. C’est inhumain et scandaleux.

> Il n'y a pas de droit automatique et général à la régularisation. Le droit de l’État souverain est d’admettre ou de ne pas admettre sur son sol, qui il souhaite admettre ou non.

> Le maire de Grenoble veut un modus vivendi avec les dealers dans sa ville. Il veut littéralement trouver une « manière de vivre » avec ces marchands de mort. Le seul modus vivendi acceptable avec les narco-racailles, c’est la prison.

> On ne reconstruira pas Mayotte si l'on n'apporte pas des solutions concrètes et très fermes pour faire face à l'immigration illégale. Cela suppose une volonté, que Français Bayrou et moi-même partageons, une stratégie globale, et des moyens renforcés et concrets, comme vous le demandez, dans quatre directions.
Il faut d'abord détecter les migrants. Nous comptons employer tous les moyens disponibles à cette fin. Les quatre radars seront réinstallés en février, après avoir été réparés. Afin de repérer les kwassa-kwassa, nous allons aussi déployer, outre le Falcon 50 de la marine nationale, quatre aéronefs de surveillance, un satellite, des drones.
Puis il faut les intercepter. Nous construisons une base avancée sur l'îlot de Mtsamboro. Nous pourrons ainsi aller beaucoup plus vite au-devant des kwassa-kwassa. De même, la marine nationale déploiera sur le canal de Mozambique, l'autre grande voie d'immigration illégale, une frégate équipée d'un hélicoptère Panther.
Ensuite, il faut procéder à leur éloignement. En plus du centre de rétention administrative (CRA), qui est désormais restauré et qui compte 136 places, nous construirons une zone d'attente pour pouvoir retenir, dans des conditions dignes, des individus en situation irrégulière susceptibles d'être expulsés immédiatement. Je visiterai prochainement les pays africains d'origine pour passer des accords, notamment bilatéraux, afin de faciliter l'éloignement.
Enfin, il faut s'attaquer aux causes : un changement législatif s'impose, afin de durcir le droit au séjour et traiter le problème des reconnaissances de paternité frauduleuses.
Comme vous le constatez, le Gouvernement est totalement mobilisé. Nous apporterons des réponses très concrètes à une question brûlante.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Je tiens à vous dire que l’enfance constitue une priorité pour le gouvernement en général et pour la ministre qui se trouve devant vous en particulier. Je m’engage à ce que nous avancions en faveur de la petite enfance.
Le plus important est l’articulation de la vie professionnelle des parents à l’épanouissement et au développement de l’enfant. Pour répondre en partie à la baisse de la natalité que connaît notre pays, nous devons faire en sorte que les parents soient certains de la qualité de l’accueil dont bénéficient leurs enfants. Cette certitude est un facteur indispensable de concrétisation du désir d’enfants que nourrissent les familles. L’instauration du service public de la petite enfance en 2025 y contribue.
Je citerai quelques chiffres, que vous connaissez. L’offre d’accueil connaît une diminution relative. Si, en 2022, on comptait 507 000 places en crèche contre 436 000 en 2016, cette augmentation n’en demeure pas moins insuffisante pour répondre aux besoins exprimés par les familles. Il faut le dire car, si notre préoccupation est bien sûr d’ordre quantitatif, elle est surtout d’ordre qualitatif. C’est le sens de la proposition dont nous discutons.
Dans le développement de l’offre d’accueil, les microcrèches privées jouent un rôle important. Comme l’autrice de ce texte y insiste à raison, la majorité des nouvelles places créées l’ont été dans des microcrèches, principalement gérées par le secteur privé. Ainsi, entre 2021 et 2022, 11 900 places ont été ouvertes en microcrèches, contre 2 900 dans des crèches financées par la prestation de service unique, ou PSU.
Au cours de la même période, la capacité d’accueil des assistantes maternelles a baissé. En 2019, elles accueillaient 33 % des enfants de moins de 3 ans ; en 2024, ce taux est tombé à 31,9 %, notamment en raison de départs en retraite insuffisamment compensés.
En outre, il existe des places en crèches gelées faute de personnel. Pour faire face à cette situation, nous devons faire en sorte de disposer de davantage de personnel correctement formé, comme vous l’avez bien indiqué dans votre texte. Le rapport de la commission d’enquête sur le modèle économique des crèches et sur la qualité de l’accueil des jeunes enfants au sein de leurs établissements souligne l’effet du défaut de personnel sur les taux d’encadrement obligatoires.
Ce manque pèse également sur le nombre de places réellement accessibles. La Caisse nationale des allocations familiales, la Cnaf, estime en effet qu’il faudrait 10 000 professionnels formés supplémentaires pour répondre aux besoins des crèches. C’est tout le sens du travail que nous conduisons sur les métiers de l’humain.
Nous constatons également un effet d’éviction du public par le privé. Le développement des crèches privées ne conduit pas à une augmentation significative des places : selon l’Association des maires de France, l’implantation des crèches privées ne se traduit pas forcément par une hausse nette du nombre de places. Certaines communes s’appuient sur des structures privées pour maintenir leur offre d’accueil sans alourdir leur budget mais cela ne répond pas totalement à la demande.
Les microcrèches privées dominent donc dans le paysage de l’accueil, et 75 % d’entre elles sont gérées par des structures privées lucratives. Initialement conçues pour satisfaire les besoins des territoires ruraux, elles se développent malheureusement surtout dans les grandes métropoles, en contradiction avec l’objectif initial, comme le démontre un rapport de l’IGF, l’Inspection générale des finances, et de l’Igas, l’Inspection générale des affaires sociales, publié en janvier 2024.
L’offre d’accueil du jeune enfant ne permet donc pas de faire face aux besoins des familles, que ce soit en termes quantitatifs ou d’implantation territoriale.
Autre question : l’accessibilité financière, qui demeure inégale. Un enfant sur cinq est gardé par son parent, pas toujours par choix. Vous en connaissez les conséquences, en particulier sur le travail des femmes, car ce sont souvent elles qui assument cette responsabilité.
Nous nous devons de protéger nos enfants et de faire un bon usage des fonds publics. Je partage votre constat, madame Hervieu. D’abord, la protection des enfants ne devrait jamais être subordonnée à une exigence de rentabilité. Deuxièmement, à l’heure où, suivant un sondage Elabe de février 2024, pour 15 % des Français, la diminution du nombre d’enfants s’explique par les difficultés qu’ils rencontrent lorsqu’ils cherchent des solutions de garde pour les enfants en bas âge, il est important d’examiner ensemble le modèle économique et la qualité de l’accueil.
Nous partageons plusieurs objectifs : assurer un accueil de qualité, favoriser la pratique de prix raisonnables, instaurer des conditions de travail adéquates. J’ai engagé ou soutenu des projets de décrets en ce sens et je suis favorable à l’esprit de la présente proposition.
Autres objectifs communs : éviter la financiarisation excessive du secteur et garantir la qualité de la formation des professionnels et de la prise en charge des enfants, quel que soit le mode d’accueil – public, privé ou associatif.
La création du service public de la petite enfance constitue une formidable occasion d’y parvenir et, bien sûr, nous ne ferons rien sans le concours de professionnels suffisamment nombreux et formés.
Votre proposition apporte d’utiles compléments à nos démarches et, malgré quelques réserves relatives à la rédaction du texte dont j’ai déjà fait état, je considère favorablement l’intention dont elle procède.
Je vous propose de bâtir une société dans laquelle chaque enfant bénéficiera d’un accueil de qualité, chaque professionnel exercera dans des conditions dignes et chaque famille pourra faire confiance aux structures qui prennent soin de leurs enfants.
Mes derniers mots seront pour les parents et les élus de nos territoires. Dans le contexte que nous connaissons, que chacun d’entre eux entende bien notre message d’engagement transpartisan, qui vise un seul objectif : le bien-être de nos enfants !

> L’étude que l’Anses a fait paraître en 2023 a notamment montré que, sur 54 000 produits analysés, 77 % contiennent du sucre ajouté. Ce qui nous préoccupe, ce sont aussi bien les ingrédients sucrés que les vecteurs de goût sucré. Nous tenons là une des clés du problème : nos concitoyens sont habitués à consommer sucré et nous connaissons les conséquences de cette habitude sur la santé publique.
Vous les avez rappelées : 4,2 millions de personnes souffrent d’une forme de diabète, 5,3 millions sont atteintes de maladies cardiovasculaires et 3,4 millions ont des cancers ou des pathologies liées à l’obésité et au surpoids.
Je reprends également à mon compte l’enquête publiée par Foodwatch la semaine dernière, avec notamment ce point qui doit tous nous interpeller : plus les prix sont bas, plus les produits sont sucrés. En d’autres termes, nous ne devons pas seulement mener ensemble un combat pour des prix bas, mais aussi pour des produits de qualité, bons pour la santé. Nous devons également lutter pour un étiquetage fiable, disponible pour chacun.
C’est la raison pour laquelle, avec le ministre de la santé mais aussi avec la ministre de l’agriculture et avec le ministre de l’industrie, nous devons travailler avec les industriels et avec la commission d’examen des pratiques commerciales. C’est de cette manière que nous pourrons apporter à nos concitoyens des réponses claires et concrètes.

> Je me suis rendue dans la crèche à vocation d’insertion professionnelle (AVIP) de Villeneuve-sur-Aisne pour échanger avec les professionnels de la petite enfance et des familles. Cet établissement permet aux parents de confier leur enfant à la crèche pendant leurs démarches de recherche d’emploi. Un bel exemple de coopération entre l’État, les collectivités locales et les opérateurs en faveur de l’enfance et de l’insertion professionnelle. La petite enfance est une priorité, et je serai très attentive au renforcement des contrôles dans les crèches.

> Rencontre ce matin avec les agents et les bénéficiaires de l’agence France travail de Laon, au cœur d’une réforme majeure pour l’insertion professionnelle. L’Aisne était en première ligne de l’expérimentation du RSA, désormais généralisé à toute la France, et les résultats sont au rendez-vous :
- 1204 retours à l’emploi sur Laon, 87 en Thiérache.
- 57 % d’accès à l’emploi pour les bénéficiaires, 3 points de plus que la moyenne nationale.
- 32 % d’emplois durables, 5 points au-dessus de la moyenne nationale.
En responsabilisant et en accompagnant mieux, nous remettons le travail au cœur du pacte républicain !

> J’étais ce matin aux côtés des jeunes de l’Établissement pour l’Insertion dans l’Emploi de Saint-Quentin. Comme dans les 19 autres centres EPIDE en France, ces volontaires s’engagent dans une aventure humaine exigeante : celle de la seconde chance. Une promesse républicaine qui leur ouvre de nouvelles perspectives. Bravo à eux pour cet engagement au quotidien, et merci aux agents de l’EPIDE Saint-Quentin pour leur énergie déployée.

> Les agences régionales de santé. Elles sont le premier allié du ministère pour le dernier kilomètre, notamment pour améliorer notre offre de soins et l’accès aux professionnels santé sur nos territoires. Leur rôle est clé pour anticiper le virage démographique et adapter notre système de santé aux défis de demain.

> Une nouvelle étape a été franchie pour l’interdiction des puffs et autres dispositifs électroniques de vapotage à usage unique. Après avoir été adopté par les deux chambres, le texte vient d’être validé par la commission mixte paritaire. Je tiens à saluer cette décision. C’est une bonne nouvelle que cette interdiction aboutisse pour mieux protéger les jeunes de notre pays face à un produit addictif et nocif pour leur santé. Je m’étais engagée personnellement sur le sujet dès mon arrivée au Gouvernement. Je poursuivrai cet engagement jusqu’à la concrétisation finale de cette interdiction.

 

Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique)
> Ce budget est important en ce qu'il marque le début d'une phase de réduction des déficits excessifs. Si vous le permettez, je vais vous donner quelques chiffres.
Le premier, vous ne le connaissez peut-être pas encore, est celui de l'exécution du budget de 2024. Alors que l'on attendait un déficit de 6,1 %, le solde budgétaire devrait se situer légèrement au-dessus de 6 % ; les bonnes nouvelles dans ce domaine sont rares ces temps-ci… Nous avons transmis cette donnée hier au Haut-conseil des finances publiques.
J'ai confirmé en début de semaine à nos partenaires européens que nous maintenions l'objectif de 3 % de déficit en 2029 et celui de 5,4 % en 2025, grâce au budget que vous avez adopté. Un tel niveau de déficit doit se comparer favorablement avec celui de l'année dernière.
Pourquoi entreprenons-nous, ensemble, ce travail incroyablement rigoureux et difficile, d'autant plus difficile que nous souhaitons privilégier la baisse des dépenses aux augmentations d'impôts, notre pays détenant déjà le record du haut niveau de prélèvements obligatoires ? Non pas pour le simple plaisir de respecter les règles européennes – quoique… –, mais parce qu'il y va de l'avenir de notre pays. Voici notre situation : chaque année la dette s'accroît, les taux d'intérêt ont augmenté et le coût de la dette, c'est-à-dire les intérêts versés annuellement, dépasse 50 milliards d'euros. Si cela continue ainsi, nous perdrons notre souveraineté, notre indépendance, notre capacité de préparer l'avenir.
Le tournant que représente le budget de 2025 représente une étape extrêmement importante et vous pouvez compter sur le Gouvernement, notamment sur la ministre chargée des comptes publics et moi-même, pour préparer avec vous, dans l'esprit de dialogue que nous avons insufflé dès notre arrivée aux responsabilités, le projet de loi de finances pour 2026, qui visera toujours la diminution de nos déficits, afin de stabiliser notre dette et de redonner un avenir à notre pays.
La réduction des déficits constitue, pour notre pays, si je puis me permettre de reprendre une formule célèbre, « une ardente obligation ». Je vous remercie donc de votre vote.

> Notre ambition c'est la croissance, notre levier ce sont les entreprises, notre méthode c'est la confiance.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Donner le choix de servir, pour que chaque Français qui le souhaite puisse s'engager dans la réserve opérationnelle, en soutien de nos armées. En 2024, près de 4.000 nouveaux réservistes, dépassant la cible fixée en loi de programmation militaire et portant leur nombre à près de 45.000 En 2025, notre objectif sera qu'ils soient au moins 3.800 supplémentaires.

> Cher Boris Pistorius, Alors que je vous remets les insignes de commandeur de la Légion d'honneur, je voulais très simplement vous dire merci. Et vous témoigner de la reconnaissance de la France, qui au-delà de notre relation a su trouver en vous un allié et un ami, courageux, fiable et franc. Au fond, toute la force de l’amitié franco-allemande réside dans ces qualités. C’est d’abord le courage de la réconciliation. La fiabilité, pour construire l’Europe et développer nos économies en les entremêlant pour lier nos intérêts. C’est enfin la franchise, car souvent notre vision du monde et de l’Europe peuvent ne plus parfaitement converger. Il faut alors avoir le courage de se dire les choses pour trouver des chemins de traverse, des échappées qui nous relient. Parce que la France comme l’Allemagne ont besoin l’une de l’autre, elles y parviennent.

> Il faut que l'Europe consacre plus d'argent à sa défense.

> Nous n'avons pas attendu la guerre en Ukraine pour commencer à nous réarmer (...) Il faut aller plus loin, nous sommes trop lents.

> Notre réarmement est indispensable. Depuis 2017, le budget de nos Armées sera passé de 32 à 50,5 milliards d’euros dans le projet de budget actuel pour 2025. L’objectif voté en loi de programmation militaire est d’atteindre 67 milliards en 2030 : nous continuerons cet effort.

> Aux côtés des États-Unis, la France contribue au mécanisme de surveillance du cessez-le-feu au Liban. Ce dispositif lui permet d’appuyer le déploiement des Forces armées libanaises (FAL) dans le sud du pays, une condition essentielle pour instaurer une paix durable.

> La Commission européenne doit défendre l’autonomie stratégique du continent. Utiliser l’argent des contribuables européens pour financer des équipements militaires non européens serait un contre-sens historique.

> Notre modèle de sécurité repose sur l’autonomie totale de notre dissuasion nucléaire et donc en conséquence sur l'excellence de notre industrie de défense. Fidèles à notre héritage gaullien, nous n'avons jamais délégué notre souveraineté en la matière.

 

François Rebsamen (ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation)
> La gestion de l'eau potable, le maintien de sa qualité et la lutte contre son gaspillage constituent un enjeu actuel majeur.
Nos objectifs communs sont de trois ordres : premièrement, la sécurisation de l'accès à une ressource qui, pour des raisons liées au changement climatique et à l'adaptation, se raréfie ; deuxièmement, le soutien à une meilleure efficience du service public de l'eau ; troisièmement, la garantie d'une évolution contenue des prix pour le consommateur.
L'État est à l'écoute des élus locaux sur ce sujet, comme en témoigne le travail réalisé avec le Sénat pour assouplir les dispositions légales et faire le pari de la différenciation territoriale.
Vous évoquez, monsieur le sénateur, le sujet du financement du remplacement des canalisations d'eau potable en raison de la présence de CVM.
Ce problème se rapproche de celui du dépassement du niveau de concentration maximale de nitrates dans l'eau dans certaines communes rurales, en raison d'un défaut d'investissement soit dans la protection des sources, c'est-à-dire des puits de captage, soit dans l'assainissement.
Sur ces sujets, il est évident que les investissements nécessaires peuvent dépasser les moyens de certaines petites communes isolées.
Tout d'abord, la mutualisation des moyens techniques et financiers des collectivités, même si elle n'est plus obligatoire, peut constituer l'un des leviers d'amélioration de la maîtrise des réseaux de distribution d'eau potable et d'assainissement.
Ensuite, l'État, par l'intermédiaire des préfets, mais également des agences régionales de santé (ARS), puisque vous évoquez un problème de santé, et des agences de l'eau, établira une cartographie nationale de ce phénomène et une estimation des coûts que son traitement engendrerait.
Le cas échéant, il conviendra d'apporter un appui aux collectivités qui seraient incapables de réaliser les investissements nécessaires.
J'ajoute que chacun prendra sa part, sans pour autant remettre en cause le principe de la compétence des collectivités territoriales dans ce domaine, auquel ces dernières sont très attachées.

 

Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> L’accès de tous les étudiants à une alimentation de qualité constitue un enjeu majeur, sur le plan social mais aussi du point de vue de l’équilibre alimentaire, de la santé, du bien-être et, in fine, de la réussite des études.
Pour relever ce défi, nous avons la chance de disposer d’un levier formidable : le réseau des restaurants universitaires gérés par les Crous. Il réunit 950 points de vente à travers la France, qui ont servi plus de 43 millions de repas l’an dernier, un chiffre en forte croissance puisqu’il a augmenté de 10 millions en trois ans. La qualité du service apporté est reconnue puisque 71 % des étudiants recommandent les structures de restauration des Crous.
Cette situation est aussi le fruit du déploiement très large, à compter de 2020, du repas à 1 euro, ouvert aux étudiants boursiers et aux étudiants précaires qui en font la demande, et qui représente aujourd’hui un repas servi sur deux et a bénéficié à plus de 480 000 boursiers l’an dernier, soit plus de la moitié d’entre eux.
Notre première responsabilité consiste donc avant tout à poursuivre le développement de cette offre pour la rendre accessible à davantage d’étudiants encore, quel que soit le territoire où ils se trouvent, tout en continuant de travailler sur sa montée en qualité. Telles sont les tâches auxquelles, avec les Crous, nous nous sommes d’ores et déjà attelés.
Le premier défi est celui de l’accessibilité territoriale. Nous l’avons relevé grâce à la loi Levi, qui nous a conduits à signer plus de 200 conventions entre les Crous et des offres de restauration collective de proximité pour offrir des solutions à tarif modéré dans les zones peu denses.
Ce dispositif sera complété dès cette année par une aide financière individuelle, allant de 20 à 50 euros par mois, pour les étudiants en zone blanche. Je saisis cette occasion pour vous informer que les étudiants concernés recevront leur aide, avec effet rétroactif au 1er janvier, entre le 10 et le 15 février.
Le deuxième défi est de combattre la saturation dans les villes universitaires. De trop nombreux étudiants renoncent à manger en raison des files d’attente interminables.
Tel est, à mon sens, le défi majeur qui se pose à nous : que l’offre de restauration, là où les besoins sont les plus importants, ne soit plus en tension.
C’est pourquoi le budget initial pour 2025 voté par le conseil d’administration du Cnous, le Centre national des œuvres universitaires et scolaires, prévoyait bien des moyens supplémentaires pour porter à près de 6 000 le nombre de nouvelles places entre les rentrées 2024 et 2025.
Le troisième défi est de poursuivre la montée en qualité. C’est tout l’enjeu de la mise en œuvre de la loi Egalim 1, déployée de manière particulièrement volontariste par le réseau des œuvres universitaires. Le budget voté par le conseil d’administration du Cnous pour 2025 visait à progresser encore en la matière, avec, dès cette année, une hausse de 4 points du taux de repas certifiés sous label de qualité. 
Face à tous ces défis, la généralisation du repas à 1 euro est en réalité une mesure injuste socialement. Elle passe à côté de l’ambition sociale que je partage avec vous et fragiliserait durablement les Crous.
Cette généralisation entraînerait une perte de recettes considérable – plus de 50 millions pour les seuls coûts directs – pour le réseau des Crous, le privant des moyens nécessaires au développement de nouvelles solutions de restauration.
La priorité est de développer l’offre pour la rendre accessible à davantage d’étudiants et, en particulier, à ceux qui ont en le plus besoin.
Je passe rapidement sur les problèmes matériels immédiats que créerait une hausse subite de la fréquentation des restaurants : construire de nouvelles places prend plusieurs années, quels que soient les moyens mobilisés. Nous nous retrouverions face à un problème de saturation plus important, qui empêcherait de nombreux étudiants boursiers d’accéder aux restaurants universitaires.
Je veux marquer ici une différence d’approche fondamentale. Je ne crois pas en un système qui ferait jouer cette solidarité au bénéfice des plus privilégiés. Je crois en la justice d’un système au sein duquel chacun contribue en fonction de ses moyens. Je crois en la solidarité nationale au bénéfice des plus précaires. Avec votre dispositif, les étudiants les plus aisés paieraient moins et les étudiants qui en ont le plus besoin auraient plus difficilement accès à l’offre de restauration. La mesure serait d’autant plus injuste que les autres activités perdraient leurs financements, à commencer par la réhabilitation et la construction de logements, dont les étudiants les plus précaires sont les premiers bénéficiaires.
Pour autant, le système actuel est-il parfait ? Non. Est-il perfectible ? Oui, j’en suis convaincu.
Ainsi de la part grandissante des étudiants qui ont recours à l’aide alimentaire, voire qui sautent des repas pour des raisons financières. C’est une réalité, nous ne pouvons la nier.
Deux axes, sur lesquels nous pourrions nous retrouver, guident l’action de mon ministère. D’abord, nous poursuivons de manière volontariste le déploiement de l’offre. Nous donnons la priorité à la construction de places en zone tendue pour diminuer les files d’attente et permettre à davantage d’étudiants de bénéficier d’un repas – plus 25 millions dans la loi de finances initiale pour 2024, reconduits dans le PLF pour 2025. Nous renforçons le maillage territorial avec des structures conventionnées, pour mieux couvrir les zones peu denses.
Ensuite, nous luttons contre le non-recours en renforçant les actions de communication pour que les étudiants non-boursiers qui en ont besoin accèdent au repas à 1 euro.
Je vous soumets une piste à laquelle nous pourrions réfléchir. Certains amendements prévoient une meilleure progressivité de la tarification des repas : cela permettrait, à l’image de ce qui existe presque partout dans le secteur de la restauration collective, de disposer d’une tarification adaptée aux moyens de chacun et de respecter ainsi les principes de justice et d’efficacité sociale auxquels je suis attaché.
En tout état de cause, c’est à la seule condition d’une concertation avec l’ensemble des parties prenantes, à commencer par les organisations étudiantes, que le dispositif pourra être réformé.
Enfin, je rappelle que le logement est la première source d’inégalités parmi les étudiants. Comme l’a indiqué le premier ministre lors de son discours de politique générale, nous construirons 15 000 logements étudiants par an en mobilisant le foncier d’État, un dossier sur lequel je travaille avec Valérie Létard.

 

François-Noël Buffet (ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur)
> Il y a une volonté du Premier ministre de laisser chacun d'entre nous pouvoir s'exprimer librement, sans relecture. Cela a été évoqué tout à l'heure, d'interview ou autre. Je crois que c'est, d'abord, une marque de confiance, il faut la saluer.  (…) Ensuite, il faut que chacun se… J'allais dire s'autopilote, et n'oublie pas, ni les uns ni les autres, moi-même le premier, que nous appartenons à une équipe gouvernementale et qu'on a tout intérêt, préalablement quand même, à se parler et à échanger ensemble. Cela me paraît beaucoup plus profitable.

> Sur le fond et sur le principe, je suis plutôt extrêmement réservé sur le fait qu'on taxe encore les Français, et d'une façon générale, au-delà de ce principe.

> Il y a le sujet de taxer travail et la question qui se pose, est-ce que tous les retraités ont cotisé pour pouvoir percevoir leur retraite ? Donc, faisons d'abord le maximum d'effort sur les dépenses, la limitation des dépenses et les réformes structurelles qui vont générer des économies. Et, ça, c'est, à mon avis, essentiel et reportant, à plus tard, les taxations nouvelles. Je crois que quand vous allez dans la rue, j'ai vu beaucoup de monde ces derniers temps. Les gens ont besoin de stabilité. Nos compatriotes ont besoin de stabilité et ont besoin de dire qu’on a besoin de souffler par ce pouvoir d'achat00.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]

> Le groupe Ensemble pour la république propose l'introduction de la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol.

 

Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Les opérations d’ingérence et de déstabilisation de l’Azerbaïdjan, qui souffle sur les braises et insulte notre pays, méritent une condamnation unanime et je les ai toujours dénoncées. Dernière provocation en date : l’organisation d’un Congrès de « décolonisation » à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où nos gendarmes sont diffamés et où les appels à insurrections sont multipliés. La France et l’Europe doivent se dresser contre ce régime criminel qui, à visage découvert, s’attaque à notre intégrité territoriale et à nos principes fondamentaux.

 

Roland Lescure (député)
> Face aux enjeux d’immigration, il faut être ferme et pragmatique à la fois. La circulaire Valls fonctionnait et a démontré ses résultats. La durcir comme l’a demandé Bruno Retailleau, c’est aller trop loin sans prendre en compte les besoins en matière d’immigration économique.

> Œil pour œil, dent pour dent. Si l’Amérique taxe des produits européens, il faut que l’Europe taxe des produits américains. Il faudra être ferme, collectivement.

 

Sylvain Maillard (député) 
> Moment d’émotion lors de la visite du Mont-Valérien. Une pensée pour ces combattants, fusillés pour que « la France vive libre ». Ils étaient des femmes et des hommes de valeurs et de fierté, ils ont permis de maintenir le pacte maintes fois séculaire entre la France et la Liberté. N’oublions jamais leur cri d'amour qui est celui de la Résistance. Amour pour la France, pour son honneur et pour l'esprit qui anime notre patrie. Il exhorte au courage, à la passion et à l'engagement. Ce souffle français ravive constamment la flamme du souvenir.

> Les coopérations franco-allemandes sont nombreuses. L’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis en est une parfaite illustration. Depuis 65 ans, nos 2 pays coopèrent dans le domaine de la Défense pour inventer les technologies de demain.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Dialoguer avec la gauche ? Oui, et c’est une bonne chose. Faire des concessions ? Oui, mais pas au détriment de nos finances. On ne peut pas tout sanctuariser : collectivités, retraités, régaliens… La non-censure ne doit pas coûter plus cher que la censure.

> 12 milliards, 0,4 points de déficit à cause de la censure. Malgré les lignes rouges, il y a une réalité économique qu’on ne peut dépasser. Je voterai le budget tant qu’on reste sous les 5,4% de déficit. C’est vital pour nos entreprises, pour les Français.

> Le déficit de l'Etat s'est amélioré de 17 Md€ en 2024 (vs 23). Mais avec les déficits de la Sécu et des Collectivités territoriales, le global reste à -6.1%.

> Les femmes jouent un rôle essentiel dans notre agriculture, leur représentativité dans les chambres et à la MSA doit augmenter. La parité est une évidence, mais à quelques mois des élections, ce n’est pas le bon timing. Fixons-nous l'objectif de l'élection de 2030.

> Le Sénat réduit l’effort à 2 milliards pour les collectivités : je le regrette. Face aux défis budgétaires, chacun doit prendre sa part.

> Trouver 30 milliards d’économies est indispensable. Refuser toutes les pistes de baisses de dépense, c’est fuir ses responsabilités. L’effort doit être juste : pas question de tout faire peser sur les mêmes !

> Les socialistes doivent entendre l'appel des Français sur le terrain : apaisement et compromis. Stop aux lignes rouges qui aggravent le déficit ! À 5,4%, c'est déjà critique pour notre crédibilité, le coût de nos intérêts et le creusement de la dette.

 

Olivia Grégoire (députée)
> Des Jeux de Paris à la réouverture de Notre-Dame en passant par l’anniversaire du débarquement, cette année ne pouvait qu’égaler nos records. +12% de recettes touristiques internationales en 2024 et 100 millions de visiteurs, la France reste championne.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Face aux grands bouleversements du monde et aux menaces qui s’accumulent, seule une Europe forte, unie et souveraine nous permettra de défendre nos intérêts et de façonner notre avenir.

> Ne cédons pas au déclinisme et de l’esprit de défaite, mais faisons preuve au contraire d’audace et de la plus grande ambition pour l’Europe. Nous avons tous les atouts nécessaires pour réussir et continuer à faire de notre continent une grande puissance.

 

Violette Spillebout (députée)
> Osons changer profondément sur les économies dans le secteur public : salaires des hauts fonctionnaires, train de vie des ministères, millefeuille des administrations !

> Avec l’extrême-gauche et les écologistes rouges, comme avec l’extrême-droite, aucun sens des responsabilités pour l’avenir de notre pays comme de nos villes. Aucune volonté de protéger nos citoyens. Aux législatives, aux municipales, aux présidentielles, il faudra être solides et protéger les Lillois comme les Français !

> Il est insupportable d’être systématiquement assimilée à l’extrême-droite par nos opposants politiques d’extrême-gauche. C’est caricatural, faux, dangereux. Ça m’est arrivé pendant la campagne des Législatives 2024. Oui à la critique, à l’opposition des arguments, à l’humour, mais attention à cette dérive croissante, relayée par certains journalistes ou humoristes de gauche, qui ne fait que renforcer la désinformation et les populismes.

> Je souhaite que pour les associations qui permettent l'accès au sport pour tous, le budget soit maintenu. Mais rien n'empêche les économies dans ce secteur aussi !

> La réduction du train de vie pour les anciens présidents et Premiers ministres, je suis pour.

> Les lenteurs administratives et les décalages entre la loi et la réalité des usagers nuisent à notre efficacité. Il est urgent de simplifier, d'être plus réactifs et de favoriser l'innovation pour rester performants.

> Le message est désormais clair : il n'y aura pas d'augmentation d'impôts pour les classes moyennes et les familles.

 

David Amiel (député)
> Le déficit de l'Etat s'est amélioré de 17 milliards d'euros en 2024 par rapport à 2023. Le résultat des économies menées par Gabriel Attal, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. La préoccupation reste forte en ce qui concerne les dépenses sociales et les collectivités locales.

 

● MoDem 
Bruno Millienne (porte-parole)
> Afin que vous soyez bien informés des conséquences néfastes de la censure du gouvernement Barnier, voici une liste non exhaustive de ses effets :
- Coût : 12 milliards d'euros. 6 dès le 1er janvier puis 100 millions d'euros par jour durant les deux premiers mois de l'année.
- -0,2 points de croissance
- 140M d'euros de perdus pour la protection de la biodiversité
- 0 création d'emploi pour la justice (vs. 1543 prévues), ni pour l'intérieur
- 0 création de poste dans les EHPAD (vs. 6 500 prévues)
- 4 000 entreprises industrielles françaises pénalisées fortement par l'arrêt des investissements dans le secteur de la défense (modernisation de la dissuasion nucléaire, cybersécurité, etc.)
- 0 euro disponible pour l'investissement des collectivités dans les territoires (pas de rénovation de route, pas de construction d’école, etc.)
- Pas d’élargissement du prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes.
- Pas de TVA à 0% en Martinique ou en Guadeloupe.
- Sans budget, le déficit spontané de la sécurité sociale atteindrait 30 Md d'euros À compléter au gré de vos connaissances.
Toujours est-il que cela n'a rien d'anodin. Je ne suis pas sûr que renouveler l'expérience soit la meilleure des choses pour le pays et les Français.

 

Erwan Balanant (député)
> Préservons l’indépendance de nos médias, garante de notre démocratie! J’ai déposé en ce sens une proposition de loi qui vise à défendre les droits voisins de la presse afin de protéger nos médias, notamment face aux géants américains du numérique.

 

Bruno Fuchs (député)
> Une autre vision du monde: Alors qu’à Davos, Trump prône le repli nationaliste et tourne le dos aux enjeux climatiques Nous parlementaires francophones défendons la voie de la coopération, de la solidarité et du progrès partagé.

> La France souhaite un dialogue apaisé avec l'Algérie. Des choix récents d'Alger interrogent sur son engagement à respecter la feuille de route de 2022. Comme tous mes amis algériens et français je reste attaché à une relation constructive et fraternelle.

> La sortie des Accords des Paris annoncée par Donald Trump est un signal glaçant. Son discours d’investiture menace nos standards démocratiques européens. C’est le moment de faire de l’Europe une vraie puissance. Pour l’enfance, Pour le climat, Pour nos démocraties.

 

Maud Petit (députée)
> Le Parlement européen adopte une résolution exigeant la libération de Boualem Sansal et de tous les prisonniers militants politiques, défenseurs des droits de l'Homme :
- Rima Hassan (LFI) vote contre.
- Anthony Smith, Arash Saeidi et Emma Fourreau (tous LFI) votent aussi contre.
- Manon Aubry (LFI) et Younouss Omarjee (LFI) s'abstiennent.
C'est indigne des valeurs de notre République, et encore plus 10 ans après Charlie!

> Je remercie infiniment le Premier ministre pour ce choix de dissocier la fin de vie des soins palliatifs. C'est la voie qui me paraît la plus juste, la plus raisonnable, la plus humaine, pour bien faire la part des choses. Et j'espère sincèrement qu'un texte sur les soins palliatifs sera examiné avant celui sur la fin de vie, car ces unités et services, remarquables, ont besoin de moyens et doivent absolument être déployés sur l'ensemble du territoire français.

 

● Parti radical 
> [Journée Internationale de l’éducation 2025: « IA et Éducation »] Pour le Parti radical, il est essentiel de veiller à ce que les individus conservent leur capacité à penser de manière critique et gardent un contrôle sur leur propre vie.
Dans un monde où les technologies de l’intelligence artificielle (IA) prennent une place de plus en plus grande, la question de l’autonomie des individus devient centrale. L’automatisation, bien qu’elle offre de nombreuses opportunités, présente également des défis importants, notamment en matière d’éducation et de préservation de l’autonomie personnelle.
L’IA et les technologies automatisées ont permis des avancées importantes dans de nombreux domaines. En éducation, l’IA peut personnaliser l’apprentissage, fournir un soutien adapté aux besoins individuels des étudiants et automatiser les tâches administratives, permettant ainsi aux enseignants de se concentrer davantage sur l’accompagnement pédagogique.
Toutefois, cette automatisation croissante s’accompagne de défis majeurs. L’un des plus importants est la préservation de l’autonomie des individus.
Pour Pierre Aselmo, vice-président de l’Atelier du Parti radical, « Dans un contexte où les outils automatisés prennent en charge de plus en plus de décisions et de tâches, il est essentiel de veiller à ce que les individus conservent leur capacité à penser de manière critique, à prendre des décisions éclairées et à maintenir un contrôle sur leur propre vie. Il sera donc nécessaire de mettre en place des cadres éthiques et réglementaires pour encadrer l’utilisation de l’IA. Ils devront garantir que les technologies sont utilisées de manière transparente et respectueuse des droits des individus et que les utilisateurs conservent un contrôle significatif sur les décisions automatisées qui les affectent. »
Pour Patrick Fournie, secrétaire national à l’Éducation du Parti radical : « L’éducation joue un rôle central dans la préservation de l’autonomie. Il est crucial d’intégrer des compétences de pensée critique, de résolution de problèmes et de prise de décision dans les programmes éducatifs. Les étudiants doivent être équipés pour comprendre et interagir avec les technologies de l’IA, tout en développant leur propre jugement et leur capacité à agir de manière autonome. »

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)

> LFI refuse donc de soutenir la résolution du Parlement européen condamnant l’arrestation et la détention de l’écrivain Boualem Sansal par les autorités algériennes et appelant à sa libération immédiate. Une honte. Rien de plus.

 

Valérie Hayer (députée, présidente)
> La construction d'une économie européenne compétitive, diversifiée et résiliente est plus importante que jamais. Ni les États-Unis, ni la Chine ne nous attendent. L'UE doit se remettre en selle dans le jeu mondial en stimulant la compétitivité économique, en encourageant l'innovation, en réalisant des investissements stratégiques et en garantissant l'achèvement du marché unique, qui n'a que trop tardé et qui est primordial pour la durabilité et l'indépendance de l'UE.

> En Ukraine, aidons le peuple ukrainien pour sa victoire. En Géorgie, soutenons le peuple qui aspire à la démocratie, à l’Europe. Au Moyen-Orient, œuvrons pour la paix.

> Aujourd'hui, le leader du Fianna Fáil [parti centriste] Micheal Martin devient le nouveau premier ministre irlandais. Cette élection est une excellente nouvelle pour l'Irlande, ainsi que pour l'Europe. L'équipe de Renew Europe au sein du Conseil européen s'agrandit et se renforce. Mes plus chaleureuses félicitations !

> Monsieur le Premier ministre Donald Tusk, nos attentes envers la présidence polonaise sont immenses. Vous avez six mois, et vous devez réussir. Face aux remous du monde, notre sécurité européenne est en jeu. Alors décidons-nous enfin à conduire la voiture au lieu de courir après.

> L'alliance transatlantique est puissante et précieuse. Elle doit être entretenue et non affaiblie. Une guerre commerciale inutile ou des différends diplomatiques ne profiteront qu'à Pékin et à Moscou. Les Européens doivent faire leur part et montrer clairement qu'ils ont l'ambition d'assumer un véritable leadership, en renforçant leurs capacités de défense et en élevant la voix pour défendre l'Europe. La nouvelle administration américaine pourrait interpréter un tel manquement comme de la faiblesse ou de la complaisance. Nous mettons explicitement en garde contre le danger réel d'une nouvelle ère de perturbation totale de l'État de droit, de l'ordre mondial et d'un programme antidémocratique caché, sous l'impulsion de Donald Trump. L'Europe ne doit pas tolérer cela, notre capacité à agir sera notre force.

> Pas un mot sur l’Europe. Pas un mot sur l’OTAN. Pas un mot sur l’Ukraine. Donald Trump est le chantre du repli national et ses premières décisions inquiètent déjà. Alors le syndrome du petit frère, ça suffit. Vive l’Europe !

> [Ses premiers propos et décisions] en disent long sur la vision de Donald Trump pour les États-Unis. Un Président réactionnaire, radical et brutal. L’Europe est la meilleure réponse pour protéger vos intérêts, à vous, Européens.

 

Bernard Guetta (député)
> L’indignation de voir l'Algérie emprisonner un écrivain de renom, Boualem Sansal, septuagénaire et détenteur, pour citer Kateb Yacine, de ce « butin de guerre » qu’est le Français.

 

Pascal Canfin (député)
> Pour notre souveraineté. Pour notre indépendance. Pour notre balance commerciale. Pour notre prospérité et nos emplois. Nous devons avancer en faveur de l'action pour le climat. Ce n'est pas seulement une question morale. C'est aussi notre intérêt économique

> La nouvelle administration américaine vient d'annoncer qu'elle gèlerait le financement de nouveaux projets dans le cadre de l'IRA. C'est une mauvaise nouvelle pour le climat mais une très bonne nouvelle pour l'Europe dans la course à la localisation des technologies vertes.

> Donald Trump a un rapport de domination vis-à-vis de la nature. À ses yeux, celle-ci est au service de l’homme : on peut l’exploiter au maximum et sans limite. Il nie aussi de façon catégorique le lien entre l’activité humaine et le dérèglement climatique. Cela fait de lui un négationniste climatique. À ses yeux, toute action pour le climat est considérée comme antiaméricaine puisqu’elle pose des questions sur l’usage des énergies fossiles et sur les limites de notre activité économique.

> [Retrait de l’Accord de Paris de Trump en 2016] Au-delà de l’affichage politique, évidemment très fort, les conséquences ont été relativement faibles. Donald Trump n’a réussi ni à créer une coalition de pays contre l’Accord de Paris, ni à remettre en cause l’architecture du texte, ni à enrayer dans son pays la dynamique des investissements verts.
À l’échelon des États américains, l’écosystème pro-climat a bien résisté à travers la coalition We Are Still In, qui a rassemblé plus de la moitié de l’économie américaine. Dans le reste du monde, il existait en 2016 un environnement favorable à l’action climatique. On avait alors la conviction que la mandature Trump serait une parenthèse et on a fait le dos rond.

> On assiste aujourd’hui à deux dynamiques contradictoires. La première relève des tensions multilatérales, notamment la rivalité entre les États-Unis et la Chine, qui paralysent les négociations et l’action politique onusienne dans tous les domaines : politique, commercial, environnemental… L’offensive annoncée de Donald Trump contre le principe même d’un cadre multilatéral d’action pour le climat interviendrait donc dans un contexte globalement plus fragile.
À l’inverse, la dynamique des investissements dans les technologies décarbonées s’est renforcée par rapport à 2016. Nous vivons à l’heure de la concurrence mondiale pour le déploiement des chaînes de valeur de l’économie zéro carbone. C’est vrai pour les énergies avec le renouvelable, pour l’automobile avec la voiture électrique, pour les batteries, pour l’acier décarboné, etc. On est passé des intentions à la réalité.

> Il existe de fortes pressions au sein même des élus républicains, des gouverneurs, des industriels, pour que l’équipe Trump ne touche pas au grand plan d’investissement de Joe Biden en faveur de la transition énergétique, notamment parce que ces investissements sont largement localisés dans des États républicains. Si le président américain renonce aux projets engagés, cela favorisera la compétitivité européenne dans la bataille des technologies vertes, mais ne rendra vraiment pas service à la planète.
Concernant l’industrie fossile américaine, il ne faut pas s’attendre à des bouleversements majeurs. Elle occupe déjà la première place mondiale et peut difficilement se renforcer davantage. Donald Trump essaiera sans doute de vendre plus de gaz aux Européens, en agitant la menace de la hausse des tarifs douaniers s’il n’est pas entendu. Or, les Européens ont tout intérêt à diminuer leur consommation d’énergies fossiles qui pénalisent leur compétitivité tout en renforçant leur dépendance aux importateurs étrangers.
La transition écologique a connu trois phases au sein de l’Union européenne. La première, qui a duré jusqu’à l’Accord de Paris, consistait à parler beaucoup et agir très peu. L’Accord de Paris puis l’adoption du « pacte vert » européen en 2019 ont, par la suite, changé les règles du jeu. Grâce à la réduction de la consommation de charbon, à la hausse des énergies renouvelables et la décarbonation des sites industriels, les émissions de CO2 ont décru de 7 % sur la seule année 2023.
Désormais, nous sommes entrés dans une troisième séquence : l’écologie est devenue l’objet d’une guerre culturelle qui a d’abord été menée par les trumpistes aux États-Unis et maintenant par l’extrême droite et une partie de la droite en Europe. Le discours anti-écolo est désormais un élément de l’identité politique du Rassemblement national en France, de l’AfD en Allemagne, de Vox en Espagne, de Viktor Orban en Hongrie… L’extrême droite européenne a repris au fond le logiciel trumpiste. À nous de faire en sorte que cela ne nous fragilise pas face à l’offensive idéologique du président américain.

 

 

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