► Emmanuel Macron (Président de la République)
> N’oublions jamais les
millions de victimes de la Shoah. Battons-nous inlassablement contre
l’antisémitisme et la haine, au nom de tous ceux qui ont péri. Soyons la mémoire
de leur mémoire.
> [Déclaration des membres du Conseil européen à
l’occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de
l’Holocauste]
En cette journée internationale dédiée à
la mémoire des victimes de l’Holocauste, nous célébrons le 80e anniversaire de
la libération du camp de concentration et d’extermination nazi allemand
d’Auschwitz-Birkenau. Nous commémorons les abominations sans précédent de
l’Holocauste. Six millions de Juifs et des millions d’autres personnes ont été
assassinés, dont 1,1 million rien qu’à Auschwitz.
Aujourd’hui, nous assistons à une montée
en puissance inouïe de l’antisémitisme sur notre continent, du jamais vu depuis
la Seconde Guerre mondiale. Nous condamnons avec la plus grande fermeté
l’augmentation alarmante du nombre d’incidents violents à caractère antisémite,
la négation et la déformation de l’Holocauste, ainsi que les théories du
complot et les préjugés à l’encontre des Juifs.
Plus que jamais, il est crucial que nous
nous acquittions du devoir de mémoire envers les victimes de l’Holocauste. Nous
sommes déterminés à lutter contre l’antisémitisme ainsi qu’à protéger et à
soutenir la vie juive en Europe. Nous dénonçons toutes les formes de
discrimination, d’intolérance, de racisme et de xénophobie, et nous prendrons
des mesures décisives pour faire face à ces menaces pesant sur les sociétés
démocratiques.
Le respect de la dignité humaine, de la
liberté, de la démocratie, de l’égalité, de l’État de droit et des droits de
l’homme, y compris les libertés d’expression et de religion ou de conviction,
ainsi que les droits des personnes appartenant à des minorités, doit guider et
guidera nos actions à tout moment, conformément aux valeurs sur lesquelles
repose notre Union européenne et qui sont communes à nous tous.
«Plus jamais ça», c’est maintenant !
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ;
néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres
centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de
coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne
disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
●
Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> Le 27 janvier 1945, le monde découvre l’horreur des camps de la mort,
la négation de l’humanité, la destruction de l’homme par l’homme. Ne jamais
oublier, ne jamais permettre de le nier, ne jamais cesser d'enseigner.
> Jour de rentrée scolaire à Mayotte. Merci au personnel enseignant de l'île qui œuvre sans relâche pour les meilleures conditions possibles. Les efforts de l'État et des collectivités se poursuivent pour que tous les établissements puissent rouvrir. Immense reconnaissance à tous.
> Elias, 14 ans. Il allait à l’entraînement de foot. Deux mineurs plus âgés veulent le racketter, voler son portable. Ils l’ont poignardé à l’épaule, il a succombé à sa blessure. Ces lignes sont insupportables à écrire. Sentiment d’impunité, violence adolescente, ennemi public.
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Enseigner, c’est prévenir.
Transmettre, c’est protéger.
Se souvenir, c’est résister.
Le 27 janvier 1945, le camp d’Auschwitz-Birkenau était libéré. Était révélé au
grand jour l’indicible horreur de la Shoah. En ce jour de mémoire, nous
honorons les 6 millions de Juifs exterminés, les 76 000 déportés de France,
dont 11 400 enfants, ainsi que toutes les victimes du nazisme. Transmettre cette
mémoire est un devoir.
Contre l’antisémitisme, contre l’oubli, nous devons enseigner et se souvenir.
En France, la Shoah doit pouvoir être abordée sans aucune censure, sans aucune
restriction, sans aucune contestation. 80 ans après la tragédie, il est
toujours aussi urgent, de rappeler cette histoire.
Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> C’est un terme qui est dur mais qui reflète la réalité que personne ne
peut ignorer. Mayotte est nécrosé » par l’immigration
> Mayotte plie déjà depuis des années sous le poids de
deux fléaux: l’immigration irrégulière et l’habitat illégal qui ’autonourrissent.
50 % de la population de Mayotte est étrangère dont une majorité en
situation irrégulière. Cela pèse sur tous les aspects de la vie
quotidienne de nos compatriotes. (…)
Il nous faut rétablir nos moyens de détection des entrées illégales, dont une
partie a été détruite par le cyclone. Il faut des radars performants. Ces
outils vont monter en gamme avec l’objectif de passer de 25 000 à
35 000 reconduites à la frontière
> Est-ce qu’on a besoin d’immigration nouvelle ? Dans certains secteurs, oui, mais la circulaire modifiée ne l’interdit pas. (…) Je suis favorable à une immigration la plus proche de zéro.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> Aujourd’hui, nous commémorons
les 80 ans de la libération d’Auschwitz. Nous nous souvenons des heures les
plus sombres de notre histoire, nous saluons la mémoire des victimes de
l’Holocauste et nous affirmons notre rejet absolu de l’antisémitisme sous toutes
ses formes.
> En Afrique, dans la région des Grands lacs, les combats font rage alors que Goma s’apprête à tomber. La France exprime sa solidarité à l’égard de la République démocratique du Congo, de son intégrité territoriale. La France condamne fermement l’offensive menée par le M23 soutenue par les forces armées rwandaise qui ont entraîné la mort de six casques bleus et provoqué le déplacement de plusieurs dizaines de milliers de personnes civiles. Les combats doivent cesser et le dialogue doit reprendre. C’est en ce sens que la France s’exprimera au Conseil de sécurité des Nations Unies.
> À un mois du troisième anniversaire du début de la guerre d’agression russe en Ukraine, l’Europe continue de soutenir les Ukrainiens pour leur permettre d’entrer au moment où ils le jugeront opportun dans des négociations de paix en situation de force. Nous renouvelons le régime de sanctions qui a permis de priver la Russie de Vladimir Poutine de 400 milliards d’euros, c’est-à-dire de le priver de l’équivalent de trois années de financement de son effort de guerre. Nous allons également sanctionner trois citoyens russes, deux citoyens de 26 ans et un citoyen de 45 ans qui se sont rendus coupables d’attaques cyber qui ont visé et déstabilisé l’Estonie. Et puis nous annonçons un paquet de soutien à l’égard de la Moldavie qui fait l’objet d’une asphyxie énergétique de la part de la Russie qui entend, comme elle l’a fait à de nombreuses reprises ces derniers mois, perturber le débat démocratique et les processus électoraux dans ce pays qui aspire à rejoindre l’Union Européenne.
> Au Proche-Orient, le cessez-le-feu au Liban et l’accord que la France a obtenu de haute lutte aux côtés des Américains est prolongé jusqu’au 18 février. La France déplore les pertes humaines provoquées par les tirs israéliens qui ont eu lieu hier et appelle à un respect de l’accord du cessez-le-feu qui doit conduire à un retrait complet des forces israéliennes au sud du Liban et un désarmement complet du Hezbollah au sud du fleuve Litani.
> Pour la Syrie, nous allons décider de suspendre certaines sanctions qui s’appliquent au secteur de l’énergie, du transport ou des institutions financières et qui entravent la stabilisation économique du pays et le démarrage du processus de reconstruction. Ces suspensions dans les sanctions doivent avoir pour contrepartie une transition politique qui associe toutes les Syriennes et tous les Syriens ainsi que des mesures résolues pour garantir la sécurité et en particulier une lutte sans relâche contre toute forme de résurgence du terrorisme de Daesh ainsi que la détection, la maîtrise et la destruction des stocks d’armes chimiques du régime de Bachar al-Assad. La France accueillera le 13 février prochain la troisième édition de la Conférence d’Aqaba associant les partenaires internationaux de la Syrie pour apporter ce soutien et veiller à la mise en œuvre des mesures de transition politique et d’assurance s’agissant de la sécurité puisque c’est aussi la sécurité des Européennes et des Européens, des Françaises et des Français qui se joue en Syrie.
> À Gaza, nous accueillons avec beaucoup de soulagement cette première phase du cessez-le-feu qui a permis des premières libérations d’otages. Nous appelons toutes les parties à respecter les termes de l’accord. Il doit permettre la libération de tous les otages, notamment des deux otages français, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi. Il doit permettre aussi de mettre fin à cette guerre qui a trop duré et qui a fait tant de victimes, et ouvrir un chemin vers une solution politique seule susceptible d’apporter la paix et la stabilité dans la région. Il faut que l’aide humanitaire puisse désormais être acheminée sans entrave dans l’enclave et de ce point de vue-là, l’UNRWA doit pouvoir continuer à exercer sa mission essentielle en soutien des populations civiles. Dans quelques semaines, les gendarmes français et européens de la mission EUBAM seront déployés à Gaza pour pouvoir assurer le bon fonctionnement du point de passage de Rafah.
> S’agissant de l’Iran, la France condamne les conditions de détention arbitraire des otages français détenus sur place et dont les conditions sont assimilables en droit international à de la torture. Nous avons appelé nos ressortissants à ne plus se rendre en Iran, appelé nos ressortissants de passage là-bas à revenir en France, et j’annoncerai aujourd’hui que nous proposerons que les responsables de ces détentions arbitraires puissent être sanctionnés par l’Union Européenne dans les mois qui viennent.
> Nous décidons de suspendre l’exemption de visa qui s’applique aux diplomates, aux officiels du gouvernement géorgien que nous appelons une nouvelle fois, et avec beaucoup de fermeté, à mettre fin à la répression qui vise les manifestants, les journalistes et les représentants d’organisations de la société civile. Le peuple géorgien a exprimé constamment et avec beaucoup de persévérance son aspiration européenne, son aspiration à la démocratie et à la liberté. Elle doit être entendue.
> La France est très attachée au fait que les Kurdes sont complètement intégrés dans la transition politique en Syrie. Il faut qu’il y ait une solution politique qui respecte les droits des Kurdes, et qui prenne en compte les intérêts de sécurité de la Turquie. Il faut qu’il y ait un processus pacifique qui respecte et prenne en compte le fait que les Kurdes ont joué un rôle important dans la lutte contre l’État islamique, et le fait que les guerriers terroristes de l’État islamique sont maintenant détenus en prison, plutôt que de diffuser l’insécurité en Syrie et en Europe.
> Le « groupe de Bakou » a de nouveau cherché, en Nouvelle-Calédonie, à déstabiliser notre vie politique nationale. Ces tentatives vaines menées par l’Azerbaïdjan dans nos territoires d’Outre-mer sont inacceptables et doivent cesser immédiatement.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> 80 ans après la libération du camp d’Auschwitz, la mémoire demeure
notre rempart le plus puissant contre la haine. Plus d’un million de vies
brisées, sacrifiées sur l’autel de la barbarie. Auschwitz n’est pas qu’un lieu
: c’est un cri, un avertissement gravé dans l’histoire. Un symbole de la
déshumanisation à son paroxysme, qui nous rappelle la « banalité du
mal » et la facilité avec laquelle l’humanité peut basculer dans
l’horreur. Se souvenir, c’est résister : résister à l’oubli, à l’indifférence,
et à la résurgence de l’intolérable.
> Je suis contre la suppression de l’AME. Quand des personnes arrivent aux urgences dans un état dramatique parce qu'elles n'ont pas vu un médecin au tout début de leur maladie, c'est irresponsable et c’est l’hôpital qui paye les pots cassés. Et je ne parle pas des maladies contagieuses. Elisabeth Borne avait demandé un rapport sur le dispositif, qui a proposé des améliorations : j'y suis favorable. Mais ne faisons pas courir des risques inutiles à notre système de santé et aux Français !
> Je souhaite que l'on soit intraitables avec les passeurs qui vivent de l'immigration illégale. Mais soyons aussi honnêtes avec nous-mêmes : de nombreux secteurs ne peuvent pas fonctionner sans leurs travailleurs immigrés. Ne nous mentons pas.
> Je l'entends partout sur le territoire : les Français souhaitent que ce qui nous rassemble prenne le pas sur ce qui nous divise. Ils veulent de la stabilité, et donc un budget.
> Quand on donne des crédits budgétaires aux collectivités territoriales, on en donne à l'écologie ! Je le vois tous les jours dans le Pas-de-Calais : qu’il s’agisse de rénover des bâtiments publics ou d’aménager des zones de biodiversité, elles sont à la manœuvre ! Les élus locaux sont mes meilleurs alliés !
> Fausses informations, contre-vérités sur l’Office français de la Biodiversité... Je suis consternée par les propos de certains responsables politiques, comme Laurent Wauquiez ou encore Eric Ciotti avant moi sur ce plateau de France 3. Le jour où il y aura une crise avec des produits chimiques dans notre eau potable, nous serons bien contents d'avoir la police de l’eau, c’est-à-dire l’OFB, sur le terrain. Leur rôle est essentiel et crucial. J'appelle chacun à la responsabilité sur ce sujet.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> Il y a 80 ans, le camp d'Auschwitz-Birkenau était libéré. L’humanité,
terrassée par la barbarie, retrouvait un souffle fragile. A Strasbourg, sur les
ruines de l’ancienne synagogue, un jardin mémoriel est né aujourd'hui. Parce
que la vie doit l'emporter. Parce que la mémoire ne doit pas s'éteindre avec
les derniers rescapés de la Shoah. Et la mémoire n’a de sens que si elle est un
guide. L’antisémitisme n’a pas disparu : il rampe encore, insidieux, renouvelé.
C’est le sens de mon engagement : rendez-vous le 13 février aux Assises de
lutte contre l’antisémitisme. Pour que la France ne cède jamais.
Astrid
Panosyan-Bouvet (ministre
déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des
Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> Réunion du comité de suivi des salaires ce matin avec les
organisations syndicales et patronales. La baisse continue du nombre de
branches professionnelles structurellement non conformes depuis fin 2023 montre
le dynamisme des négociations salariales de branches. J’ai rappelé ma confiance
aux partenaires sociaux pour qu’ils poursuivent leurs travaux notamment sur la
question des classifications. S’il ne faut pas négliger le besoin de préserver
la compétitivité de nos entreprises, je sais que nous sommes tous mobilisés en
faveur d’un travail qui paie, avec une réelle progression salariale au cours de
la carrière.
Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée des Comptes publics)
> Le budget voté par le Sénat ne remplit pas la condition d'être le
budget du compromis.
> Il n'y a pas de renoncement écologique.
> Il faut réduire le déficit (...) sans augmenter les impôts, donc il faut faire des économies.
> Si nous avons un budget (…) une de nos boussoles c'est que les impôts n'augmentent pas pour les classes populaires.
> [Censure] Nous avons perdu 6 milliards d'euros" le 1er janvier.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Il y a 80 ans, Auschwitz révélait l’horreur et la barbarie.
Aujourd’hui encore, le combat contre l’antisémitisme reste un devoir constant.
Transmettre, expliquer et ne jamais oublier : telle est notre responsabilité
collective pour que l’histoire ne se répète pas.
Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée du Tourisme)
> Il est des lieux dont la beauté ferait presque oublier l’horreur des
faits qui s’y sont déroulés. La maison des enfants d’Izieu est de ceux-là.
Parce qu’il ne faut jamais oublier le pire, ne jamais effacer la monstruosité
de notre Histoire, toujours dénoncer l’ignominie.
Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre
des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Pour mémoire, c’était il y à 80 ans, le 27 janvier 1945, les troupes
soviétiques découvraient le camp d’Auschwitz-Birkenau.
> Au Mémorial de la Shoah en hommage aux 80 ans de la libération d’Auschwitz. « Pour que par la mémoire, l’histoire, à travers ce mémorial, nous ne cédions rien face à l’antisémitisme dans toutes ces formes. » Merci au Président de la République Emmanuel Macron pour ces mots.
> Aller à Auschwitz-Birkenau est la meilleure façon de témoigner et de se rendre compte de l’horreur. Aux côtés d’Esther Sénot et d’une classe de collégiens, j’ai vu combien ce lieu les a marqués à jamais. Il faut donc continuer à témoigner.
> Transmettre la mémoire | Quand je me rends dans des écoles, je dis aux jeunes : l’histoire, la mémoire, vous devez la connaître, c’est la seule façon de ne pas la reproduire. Mais aussi : aujourd’hui, au présent, quel est l’avenir que vous souhaitez?
Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques libéraient le camp
d’Auschwitz-Birkenau, révélant au monde l’indicible horreur de la Shoah. En ce
jour de mémoire, nous rendons hommage aux 6 millions de victimes exterminées
pour ce qu’elles étaient. Nous rendons également hommage aux survivants,
gardiens de la mémoire de cette tragédie et dont les témoignages éclairent
l’histoire. Le combat contre l’antisémitisme est permanent. Nous ne lâcherons
rien.
> J’espère que les Américains vont se ressaisirent et qu’à l’exercice du pouvoir Donald Trump va être rattrapé par la réalité de la vie, par la nécessité d’être plus respectueux des autres et aussi chercher la paix.
Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des
Français de l’étranger)
> Protéger nos filières agricoles qui exportent est une priorité. Aux
représentants des vins et spiritueux, j’ai rappelé que la France est déterminée
à les défendre et à promouvoir leur savoir-faire, véritable porte-drapeau de
l’excellence française à l’international.
Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats
internationaux)
> Il y a 80 ans, le camp d’Auschwitz-Birkenau était libéré.
Horreur de la réalité des camps de concentration et d’extermination. Nous
devons plus que jamais continuer d’enseigner, de faire connaître et de
combattre les ravages de l’antisémitisme et de la haine de l’autre.
> Aux côtés du Premier ministre aux vœux de l’Assemblée des départements de France organisé par son Président. Ils ont été l’occasion d’assurer les élus de notre écoute et disponibilité et de leur proposer de dialoguer autour d’un prochain rendez-vous de refondation. Les élus locaux sont des acteurs incontournables dans la réponse aux attentes de nos concitoyens. Amplifier leur participation en tant que relais de notre diplomatie pour mieux la partager avec les Français est un objectif réaffirmé à l’occasion de la Conférence des ambassadeurs.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> J’ai réuni, à Paris, l’ensemble des Procureurs Généraux et des
Procureurs de République, placés sous mon autorité, afin de leur donner les
instructions de politique pénale à mettre en œuvre. Cette instruction, courte
et claire, leur assignera deux priorités qui permettront d’apporter une réponse
pénale rapide et ferme. Je rendrai cette circulaire publique dès lundi soir.
Les faits de violences inacceptables de ces derniers jours et de ces dernières
semaines nous imposent collectivement de parvenir à cet objectif. Le peuple
français peut compter sur des magistrats très engagés que je remercie très
sincèrement pour leur travail. Ils dirigent les services enquêteurs et mènent
l’action publique avec humanité, écoute des victimes et efficacité.
Bruno Retailleau (ministre d’Etat, ministre de
l’Intérieur)
> À propos de la mort affreuse d’Elias : À titre personnel, je suis
favorable à la privation des allocations familiales. Ce n’est pas un dû, mais
un droit qui donne des devoirs à la famille.
> Il faut tout changer ! Je suis pour des peines courtes dès le premier écart grave. Dès qu’il y a une menace, une gravité dans l’infraction, il doit y avoir une sanction.
> La lutte contre le narcotrafic demande la mobilisation de tous. Ce combat doit être débarrassé des postures politiciennes. La loi qui arrive demain au Sénat doit permettre de réarmer l’Etat pour que cette guerre soit implacable et totale.
> « Dans la haine nazie, il n'y a rien de rationnel. Nous ne pouvons pas la comprendre ; mais nous pouvons et nous devons comprendre d'où elle est issue, et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer, les consciences peuvent à nouveau être déviées et obscurcies : les nôtres aussi. » (Primo Levi)
> La semaine dernière, en Loire-Atlantique, 16 opérations ont été menées à ma demande afin de lutter contre le trafic de drogue et la délinquance itinérante. Elles ont permis d’effectuer 53 interpellations et 12 placements en CRA. Je remercie les services de la préfecture et l’ensemble des forces mobilisées pour l’efficacité de ces opérations.
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des
Solidarités et des Familles)
> Il y a 80 ans, le paroxysme de l’horreur était exposé à la face du
monde. Que ce souvenir soit un avertissement pour les générations futures. Il
nous faut lutter chaque jour contre l’antisémitisme et toute forme de haine.
Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de
la Souveraineté industrielle et numérique)
> Nous avons besoin de travailler plus, les Français ont besoin de
travailler plus. Je suis favorable à l'idée de trouver les voies et moyens pour
travailler plus
> Nous devons poursuivre la réforme des retraites. (…) On ne pourra pas ramener tout le monde à 62 ans mais les travailleurs occupant un emploi pénible seraient légitimes à partir plus tôt. Je crois beaucoup à la différenciation des traitements.
> [Retraites] La capitalisation est une très bonne solution qui existe d'ailleurs pour la fonction publique mais ne sera sans doute pas un élément central de la discussion.
> Nous avons besoin d'une immigration de travail, les entrepreneurs le souhaitent. On a besoin de l'immigration pour remplir les jobs dans les entreprises, les usines, à l'hôpital. La France doit rester un pays d'immigration.
> Il est nécessaire de s’attaquer maintenant à la réduction des dépenses de santé, et d’abord, la dépense de médicaments.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Faire vivre la mémoire, pour que jamais l'horreur ne se répète. En ce
80e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, n’oublions rien
du martyr des millions de morts de la Shoah et du témoignage des survivants. En
leur nom, ne cessons jamais de lutter contre l'antisémitisme, la haine et la
barbarie.
Rachida Dati (ministre de la Culture)
> Il y a 80 ans, la libération du camp d'Auschwitz a permis au monde de
découvrir l'horreur que fut l’extermination des Juifs. La culture se doit de
jouer tout son rôle dans la transmission d’une mémoire qui permette de lutter
chaque jour contre le racisme et l'antisémitisme.
François Rebsamen (ministre de l’Aménagement du
territoire et de la Décentralisation)
> 80 ans après, se souvenir, toujours, pour ne jamais oublier. Gratitude
immense aux porteurs de Mémoires qui sèment inlassablement contre
l’antisémitisme, la haine et l’intolérance.
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire)
> Le Gouvernement ne supprime pas l’Agence Bio. Le soutien à
l’agriculture biologique est une des grandes politiques de mon ministère avec
180 millions d’€ de financement par an. Et je suis personnellement très
attachée à la filière bio. Ce qui doit être interrogé, c'est la multiplication
des organismes qui s'occupent du bio, qui pour la plupart reçoivent des
financements de l'Etat et qui remplissent parfois des missions identiques. J'en
ai dénombré plusieurs dizaines. Est-ce un gage d'efficacité à un moment où le
secteur en difficulté a besoin de synergies efficaces ? Je trouve légitime de
se poser la question.
Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier
ministre, porte-parole du Gouvernement)
> Il y a 80 ans, le plus grand camp de concentration et d’extermination,
celui d’Auschwitz-Birkenau, était enfin libéré, dévoilant l’horreur.
Aujourd’hui, c'est notre devoir de nous souvenir des 6 millions de juifs
torturés, affamés, assassinés pendant la Shoah, et de toutes les victimes du
régime nazi. Notre responsabilité est de ne jamais oublier, pour ne pas
reproduire les atrocités du passé. Et de ne jamais abandonner la lutte contre
l’antisémitisme.
> Le gouvernement souhaite légiférer rapidement sur la fin de vie. Le calendrier du texte pourra être programmé une fois que le budget sera voté. C’est la pierre de base pour construire l’édifice de ce texte.
> Ce que le gouvernement souhaite, ce n’est ni un budget de gauche, ni un budget de droite. C’est un budget qui trouve le chemin du compromis.
Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre
d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> L’Université de Mayotte organise cette semaine un accueil social et
solidaire pour tous ses étudiants. Le but : proposer à chacun un accompagnement
personnalisé incluant soutien médical, mentorat… ainsi que des espaces de
travail et un accès à Internet. 6 semaines après le cyclone Chido, c’est une
nouvelle étape importante dans la reprise des activités de l’Université.
François-Noël Buffet (ministre délégué auprès du ministre
d’Etat, ministre de l’Intérieur)
> 80 ans après la libération du camp d’Auschwitz rendons hommage à la
mémoire des hommes & des femmes de notre région emportés par la folie
génocidaire. La mémoire n’est pas une garantie absolue contre l’oubli mais elle
est une condition substantielle de notre avenir.
> Elias, 14 ans, a tragiquement perdu la vie. Une existence fauchée pour un simple téléphone, symbole d’une ultraviolence insupportable où la vie humaine semble n’avoir plus aucune valeur. Cette violence doit cesser ! Pensées émues à sa famille, à ses amis et à ses proches.
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> 80 ans après la libération d’Auschwitz-Birkenau, le travail de mémoire
reste plus que jamais essentiel. Nous ne devons jamais oublier et nous devons
continuer à lutter, inlassablement, contre toute forme de haine, de racisme,
d'antisémitisme.
> J’étais à la Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP) Cœur de Ville de Châtillon pour échanger avec les professionnels de santé et leurs étudiants sur l’accueil en stage. Une conversation riche qui a permis de mieux cerner leurs besoins et leur vision de la formation. L’occasion de présenter et de rassurer sur les grandes lignes de la feuille de route pour la mise en place de la 4ᵉ année d’internat en médecine générale dès novembre 2026. Une étape essentielle pour renforcer l’accès aux soins dans nos territoires avec la nécessaire implication de tous les élus locaux et des ARS.
> Nous devons former plus de professionnels de santé, c’est une de mes grandes priorités et c'est une attente majeure des Français. Les régions ont un fort rôle à jouer dans ce domaine et je sais pouvoir compter sur elles pour que nous nous mobilisions collectivement.
Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de
la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée
de l’Autonomie et du Handicap)
> Le budget 2025 est le fruit de nombreuses concertations pour répondre
au mieux aux attentes des Français. Ce projet prévoit de nombreuses avancées
pour nos EHPAD et nos aides à domicile, pour les personnes en situation de
handicap ainsi que nos aînés. L’objectif du gouvernement est de les mettre en
œuvre au plus vite.
> Il y a 80 ans, le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau était libéré, dévoilant l’horreur absolue. Ce lieu incarne désormais la mémoire des millions de vies brisées par la barbarie nazie. Nous leur rendons aujourd’hui hommage. N’oublions jamais.
Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de
l’Economie sociale et solidaire)
> La période d’instabilité politique a engendré de l’attentisme au
niveau économique, avec un impact sur la croissance. Redonner de la confiance
au monde économique passe par un budget qui doit très vite apporter de la
lisibilité. Pour relancer la compétitivité de nos entreprises, il nous faudra à
terme réduire les prélèvements fiscaux et sociaux, au prix d’une diminution de
la dépense publique. D’ici là, nous agissons sur la simplification : la
complexité de la norme a un coût et nous met en difficulté par rapport à nos
voisins. Les travaux sur le projet de loi de simplification de la vie
économique ont repris et je lancerai une méthode pour agir sur la
simplification de la vie des entreprises dans les jours qui viennent. Je vais
mettre en place des « tests PME » qui mesurent l’impact des normes.
Ce dispositif, qui a été voté au Sénat, a fait ses preuves en Europe.
> Près de 700 000 entreprises ont bénéficié du PGE à hauteur de 145 milliards d’euros. Il reste 38 milliards d’encours. Le taux de défaut, de l’ordre de 3 %, est assez faible, et le recours au médiateur du crédit fonctionne. Je souhaite que toutes les demandes de rééchelonnement soient examinées pour apporter à chaque entreprise une réponse adaptée, avec une attention particulière pour les plus petites. Je veille aussi au respect des délais de paiement entre les entreprises. L’impact global sur les trésoreries est évalué à près de 15 milliards d’euros. J’ai notamment demandé à mes services de lutter contre la récidive. Il est anormal de continuer à contourner les règles lorsqu’une sanction a été prononcée.
> L’apprentissage est une voie d’excellence et un véritable ascenseur social, comme je l’ai encore mesuré au Sirha (Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation) ce samedi. Le gouvernement envisage de maintenir une prime d’apprentissage de 5 000 euros par an pour les entreprises de moins de 250 salariés et de 2 000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. Je fais confiance au Parlement pour soutenir cette volonté. Il y a urgence !
> Il faut d’abord retrouver plus de croissance. Cela
passe par la confiance. Les artisans sont au cœur de la vitalité de tous les
territoires : le bâtiment, c’est 1,2 million de salariés, et je veux saluer la
manière dont ces professionnels se sont adaptés à un certain nombre
d'évolutions en matière de rénovation thermique, de formation, de numérisation…
Il est essentiel de les soutenir : l’apprentissage est une réponse pour
perpétuer ces savoir-faire, les mettre en avant et les soutenir. Soyons fiers
que le nombre d’apprentis ait doublé en dix ans avec plus d’un million
d’apprentis en 2024. Je rencontre la Chambre des métiers et de l’artisanat la
semaine prochaine. Je connais leurs attentes en matière de simplification.
> Il faut valoriser les métiers et agir sur le sujet des transmissions et reprises d’entreprise. Dans les dix années qui viennent, entre 500 000 et 700 000 chefs d'entreprise vont partir à la retraite. Il faut donc que nous accompagnions, que nous communiquions pour attirer nos jeunes, pour leur dire qu'il y a des métiers dans lesquels il y a des opportunités. Il y a des messages à faire passer ! Je veux aussi encourager les micro-entreprises à embaucher, en leur facilitant la tâche, notamment par la simplification administrative que j’évoquais.
> Les modes de restauration ont changé, les modes de travail aussi, mais les salariés y sont attachés, et c’est un outil de la politique salariale des entreprises. Le Parlement a reporté jusqu’au 31 décembre 2026 la dérogation qui permet aux Français d’acheter des aliments non directement consommables. Je réunirai avant la mi-février l’ensemble des acteurs pour bâtir une réponse claire et pérenne, sans forcément attendre la date butoir de 2026.
> Les soldes est un rendez-vous incontournable : près de la moitié des Français ont déjà profité des soldes d’hiver, alors que la période n’est pas terminée. C’est un moment bénéfique pour les commerçants qui écoulent leurs stocks et pour les consommateurs qui font de bonnes affaires. Toutefois, les modes de consommation évoluent et je réunirai prochainement le Conseil national du commerce pour discuter d’éventuelles évolutions, sans tabou.
> J’ai toujours été opposée aux augmentations d’impôts.
Comme députée déjà, je n'étais favorable qu'à des augmentations d'impôts
ciblées, exceptionnelles et limitées dans le temps : la surtaxe d'impôt sur les
sociétés ne doit s'appliquer que sur une seule année, au lieu de deux dans le
précédent projet, cela va dans le bon sens.
Je rappelle qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour les ménages :
c’est une première réponse. De même, la revalorisation du barème de l’impôt sur
le revenu est sur le point d’être adoptée. Enfin, le prix de l’électricité
baisse au 1er février. Tout cela est de nature à restaurer la confiance.
En tant que ministre de la Consommation, je suis là pour protéger le
consommateur : titres-restaurant, lutte contre les arnaques, contrôle
renforcé de la transparence des prix, etc. Je continuerai d’accompagner et de
simplifier le quotidien des consommateurs.
> Pour les investissements de collectivités locales, en particulier en matière de projets structurants, qui ont besoin de crédits aujourd’hui bloqués. De même pour les ménages, avec les dispositifs comme MaPrimeRénov’ dont les paiements sont hélas suspendus en l’absence de budget. Autre exemple, le Fonds de développement de la vie associative qui est temporairement bloqué.
Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> Réduire la fracture numérique et accélérer les compétences numériques
dans les pays francophones : les pistes de collaboration entre IA, numérique et
francophonie sont nombreuses.
> Si au gouvernement, nous quittons X, nous tournons le dos aux 5 millions de personnes qui vont dessus.
Valérie Létard (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée du Logement)
> 80 ans après la libération d’Auschwitz, nous honorons la mémoire des
victimes de la barbarie nazie. Ne jamais oublier, c’est refuser que
l’antisémitisme et la haine aient une place dans notre République. Se souvenir,
c’est agir. L’État ne cédera jamais dans ce combat.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Aujourd’hui aux commémorations de la libération d’Auschwitz-Birkenau
avec Emmanuel Macron. Pour ne jamais oublier, pour combattre l’antisémitisme
partout il se trouve, pour défendre sans relâche nos valeurs démocratiques.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> « Si Auschwitz n'a pas su guérir l'Humanité contre l'antisémitisme
alors comment le guérir ? » s’inquiétait Elie Wiesel avant sa mort. 80 ans
après la libération du camp, son angoisse est plus actuelle que jamais. Face au
retour de la haine antisémite, un seul devoir, impératif et impérieux :
transmettre pour ne jamais oublier.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> Il y a 80 ans, le camp d’Auschwitz-Birkenau était libéré. En ce 27
janvier, 80 ans après, nous avons un devoir : ne jamais oublier.
Ne jamais oublier les mémoires et les souffrances des 6 millions de juifs, et
celles de toutes les victimes de l’Holocauste.
Ne jamais oublier les ravages de la haine et l’horreur de la folie des hommes.
Mais alors que tous ces mots semblent dérisoires face aux traumatismes d’hier :
que faire aujourd’hui ? 80 ans après, nous avons toujours le même devoir : se
souvenir, montrer, enseigner.
Enseigner, grâce à l’École. Sans rien cacher. Pour qu’aucun petit Français
d’aujourd’hui ou de demain ne reste dans l’ombre de l’ignorance. Et pour que
jamais, jamais, tout cela ne puisse advenir à nouveau. Alors, face à l’immense
défi du souvenir, et face au poison de l’antisémitisme qui ressurgit d’entre
les ténèbres, je veux réaffirmer auprès de nos compatriotes juifs qu’ils
trouveront toujours en la République, en nous, leurs frères, un indéfectible
bouclier. Se souvenir, ensemble.
Et faire bouclier, ensemble, contre haine et contre la folie des hommes : voilà
la raison de vivre d’une Nation.
Roland Lescure (député)
> En janvier 2022, j’ai visité Auschwitz. Le cœur serré, j’ai découvert
l’horreur. Je n’oublierai jamais. N’oublions jamais.
> Face aux enjeux d’immigration, il faut être ferme et pragmatique à la fois. La circulaire Valls fonctionnait et a démontré ses résultats. La durcir comme l’a demandé Bruno Retailleau, c’est aller trop loin sans prendre en compte les besoins en matière d’immigration économique.
● MoDem
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Il y a 80 ans, le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau était
libéré. Il y a 80 ans, la conscience collective de l’humanité a été confrontée
à l’indicible.
Auschwitz-Birkenau fut le lieu de l’assassinat froid et organisé de millions de
femmes, d’hommes et d’enfants, traqués, déportés, exterminés parce qu’ils
étaient nés juifs, parce qu’ils étaient résistants, Roms, homosexuels ou
simplement jugés indésirables par une idéologie de haine.
En ce jour de commémoration et de recueillement, nous nous inclinons devant la
mémoire des victimes de la barbarie nazie et honorons celles et ceux qui,
revenus, ont dû porter toute leur vie le poids insoutenable de ce qu’ils ont
vu, vécu, perdu. Leur courage, leur témoignage, sont autant de lumières pour
éclairer notre travail de mémoire.
Transmettre l’horreur de notre Histoire est un impératif pour éviter que la
mémoire ne s’efface. Cette mémoire est l’antidote à toutes les formes de haine,
de révisionnisme et de relativisme, qui guettent chaque moment de faiblesse de
notre part pour travestir les réalités et obscurcir les consciences.
Sous-estimer l’importance de cette transmission n’est pas seulement une insulte
envers celles et ceux qui ont péri ou souffert, mais une faute morale à l’égard
des générations à venir. Ne jamais oublier. Ne jamais laisser l’Histoire se
répéter.
● Parti radical
Véronique Guillotin (sénatrice)
Le 27 janvier 1945, Auschwitz-Birkenau était libéré. Aujourd’hui,
nous rendons hommage aux 6 millions de Juifs victimes de la Shoah. Lutter
contre l’oubli et l’antisémitisme est essentiel. Ne jamais oublier.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
> Le groupe Renew
Europe du Parlement européen se réjouit de la réunion constitutive de la
nouvelle commission sécurité et défense. Cette étape importante résulte
directement du leadership et de l'engagement inébranlable de Renew Europe pour
remodeler les politiques de sécurité et de défense de l'Europe.
Grâce à nos efforts collectifs, nous avons réussi à forger un consensus
entre les groupes politiques, garantissant que cette commission est équipée
pour répondre aux défis urgents et évolutifs d'aujourd'hui en matière de
sécurité. En tant que force motrice de cette transformation, Renew Europe
continue à diriger l'Europe dans le renforcement de son cadre de sécurité, en
mettant l'accent sur le fait de rendre l'Europe non seulement plus sûre, mais
aussi à l'épreuve du temps.
Nos principales priorités politiques sont les suivantes : renforcer le soutien
militaire à l'Ukraine, consolider la base industrielle de défense européenne,
obtenir des fonds supplémentaires pour la défense, établir un marché intérieur
unifié pour la défense et garantir des chaînes d'approvisionnement sûres et
résilientes dans l'ensemble du secteur.
Ce leadership s'étend au-delà du Parlement européen. La nomination de Mark
Rutte en tant que nouveau secrétaire général de l'OTAN et le rôle de Kaja
Kallas en tant que haute représentante de l'Union européenne pour les affaires
étrangères et la politique de sécurité illustrent la vision plus large de Renew
Europe pour la défense et la sécurité de l'Europe.
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Il y a 80 ans, les survivants d’Auschwitz et Birkenau étaient libérés
de l’horreur. Nous rendons hommage aux millions de personnes mortes aux mains
de la barbarie. Au nom de toutes les victimes, n’oublions jamais à quoi mènent
l’antisémitisme et la haine. Plus jamais ça.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.