De l’arrivée au pouvoir de Donald Trump à l’instabilité politique en France et en Allemagne en passant par l’agressivité grandissante des régimes autocratiques et totalitaires sans oublier les possibles attentats des organisations terroristes, une pression sans pareille depuis longtemps va s’exercer à son encontre.
Et les menaces qui pèsent sur son fonctionnement seront peut-être une étape supplémentaire au projet de ses ennemis, mettre en jeu son existence même.
Mais 2025 ne sera que la suite logique de ces dernières années où lentement mais sûrement les forces antidémocratiques deviennent de plus en plus structurées et consistantes.
Ainsi du deuxième mandat de Donald Trump qui, depuis son premier passage à la Maison blanche et sa tentative de coup d’Etat, a planifié son plan pour abattre les institutions démocratiques américaines et établir un régime autocratique.
Il ne voudra pas commettre les mêmes «erreurs» et les nominations de son gouvernement démontrent qu’il sera prêt dès le premier jour à être «un dictateur» comme il l’a annoncé.
Que ce soit Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, tous deux poursuivent le même objectif: créer le chaos dans les institutions de la république et fomenter des troubles dans la rue afin de forcer Emmanuel Macron à démissionner pour que de nouvelles présidentielles aient lieu le plus rapidement possible, avant, pour Le Pen, qu’elle soit condamnée définitivement par la justice pour ses escroqueries envers l’Union européenne.
Le danger n’est pas qu’Emmanuel Macron cède à leur pression, il a dit et redit qu’il irait jusqu’au bout de son mandat, mais que le chaos et la chienlit dérèglent les institutions du pays et suscitent de la violence, affaiblissant la démocratie.
Ces menaces sur le fonctionnement de la démocratie aux États-Unis et en France vont évidemment être récupérées par les régimes autocratiques comme ceux de la Hongrie et de la Turquie ainsi que par les totalitarismes comme les régimes de Poutine en Russie et de Xi en Chine afin de continuer leur travail de sape qui consiste, in fine, à fragiliser le plus possible le monde libre pour que celui-ci soit incapable de résister aux coups de boutoir qu’ils lui assèneront alors, le faisant tomber comme un fruit mûr.
L’arrivée de Trump, ami, admirateur et, surtout, débiteur de Poutine n’augure rien de bon, par exemple, pour l’Ukraine mais aussi pour la Géorgie et les, pays africains sans oublier la pression qui risque de toucher l’Union européenne où la Russie aura comme partenaire précieux, la Chine «communiste».
Plusieurs élections pourraient également fragiliser ce monde libre comme les législatives en Allemagne où le parti néo-nazi, AfD réalise de bons scores dans les sondages, comme celles en Roumanie où le populisme proche de Moscou pourrait s’imposer alors même qu’il est déjà au pouvoir en Italie et victorieux aux dernières législatives aux Pays-Bas.
Et dans cette atmosphère inquiétante, n’oublions pas le terrorisme islamique – qui vient à nouveau de frapper à La Nouvelle-Orléans – dont il faut rappeler que les attentats n’ont pas pour objectif de détruire un pays mais de susciter une réaction contre l’islam et la communauté musulmane dans les pays démocratiques afin de permettre aux extrémismes d’arriver au pouvoir et de provoquer, en retour, la mobilisation de cette communauté afin d’installer le chaos en Occident qui, lui, amènera à son effondrement.
Il y a donc un objectif commun entre le terrorisme islamique, les extrémismes populistes et les totalitarismes pour faire que la démocratie républicaine libérale ne soit plus qu’un objet historique.
2025 pourrait bien être ce moment-clé où le processus s’enclenche.
Bonne année à la démocratie qui en aura bien besoin.
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