Sans doute, comme ce fut le cas pour le sida et d’autres virus mortels que des personnes en soient mortes avant qu’on le «découvre» mais c’est en cette année 2020 qu’il fut le grand perturbateur de l’Humanité tout entière même si certains pays prétendirent avoir échappé à son épidémie, notamment en Afrique, sans qu’on puisse en vérifier la véracité du fait du manque de données.
Les conséquences de la covid19 sont encore présentes et marqueront durablement notre quotidien.
D’abord parce que la maladie n’a pas disparue.
Mais si elle est encore mortelle, elle n’est plus cette menace pour notre existence grâce aux vaccins et aux réactions immunitaires que nous avons développées à son encontre.
Encore qu’une mutation du virus pourrait être une nouvelle catastrophe sanitaire.
Au-delà du médical qui fut la première et normale préoccupation dans la lutte contre la covid19, celle-ci a révélé notre incapacité à être prêt devant une telle pandémie mais aussi, plus largement, contre toutes les catastrophes naturelles ou causées par l’humain.
Et peu semble avoir changé si, demain, un nouveau virus voit le jour ou si un cataclysme s’abat sur la planète.
Bien sûr, il est difficile de lutter contre une menace virtuelle et, surtout, contre laquelle nous sommes grandement démunis.
Néanmoins, notre impréparation mais également le déni dans les premiers temps et la responsabilité des autorités chinoises qui masquèrent tant qu’elles purent le problème, ce qui n’est guère étonnant venant d’un régime totalitaire, montre notre irresponsabilité collective, ont été inqualifiables mais tellement «déjà vues».
On voit d’ailleurs que nous n’avons pas appris grand-chose sur la prévention des crises mondiales avec le retour de la guerre et la menace d’un conflit mondial.
Il suffit de quelques boutefeux genre Poutine pour que le monde se rapproche du précipice comme ce fut le cas avec Hitler et, encore, celui-ci n’a pu bénéficier de la bombe atomique…
Le fait que le cinquième anniversaire de la première victime de la covid19 soit si peu évoqué alors que le monde fut sans-dessus-dessous à l'époque, en dit également beaucoup sur notre volonté, non pas d’oublier l’événement, ce qui peut se comprendre, mais d’oublier notre devoir de se préparer à la prochaine pandémie ou autre catastrophe.
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