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mercredi 8 janvier 2025

Propos centristes. Monde – Elections allemandes / Biden essaie de protéger la démocratie de Trump / L’inqualifiable comportement de Musk / Le départ de Justin Trudeau / Sept mois sans gouvernement en Belgique…


Voici une sélection, ce 8 janvier 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> Une Union européenne renouvelée ne peut être construite qu’à partir du centre politique ! La majorité du Centre est la seule à soutenir :
- l’Ukraine
- l'état de droit
- la prospérité
- l'environnement
- la liberté
La seule majorité avec un agenda positif pour l’Europe !

 

Yvan Verougstraete
> Echec des negociations pour un traité global sur la pollution plastique! Les plastiques représentent un danger immédiat pour notre santé et notre environnement; leur nombre continue de s'accroître de jour en jour à travers le monde. Il est exaspérant que les gouvernements tardent à agir : aucun traité mondial n'a été conclu sur la réduction de la production de plastique, les négociations reprendront l'année prochaine. Une année de perdue !

> Faiblesse européenne, instabilité mondiale et un imprévisible Trump La guerre est de retour en Europe, les tensions sont immenses au Proche-Orient, l’élection américaine rebat les cartes.
Dans cette instabilité notoire, l’économie européenne ne dépareille pas, victime notamment de la faiblesse du commerce mondial, de la hausse des prix de l’énergie et d’un manque d’anticipation européen au niveau politique, industriel et environnemental. Il nous faut plus que jamais une Europe forte. Seulement voilà, les locomotives européennes sont au bord du déraillement.
La France depuis la dissolution de son assemblée est à l’arrêt, son gouvernement provisoire n’a que peu de chance de passer l’hiver.
Tous les regards sont alors tournés vers l’Allemagne. Mais la situation n’y est guère plus rassurante et les Allemands vivent là également les dernières heures de leur coalition gouvernementale.
Mauvaise séquence pour l’Union européenne dans la mesure où militairement, Trump a plutôt une approche transactionnelle. Mais ce peut être une bonne chose si l’Europe prend enfin conscience qu'une défense commune est un impératif urgent. Elle serait dès lors + autonome qu’en restant dans les mains d’un leader outre atlantique qui préfère tendre l’oreille à des propos populistes et ses humeurs imprévisibles. Avec l’élection de Trump, le principal partenaire commercial de l’Allemagne voit un président américain prêt à instaurer des droits de douane de 20% sur toutes les importations avec également une politique fiscale agressive aux répercussions mondiales.
Cette période s’annonce comme l’une des plus ardues économiquement pour l’Europe, a fortiori pour l’Allemagne. En 2023 le montant des exportations de l’Allemagne vers les US en biens et services étaient supérieures à 200 milliards d’euros. Il est évident que des droits de douane revus à la hausse aurait de sévères conséquences sur de nombreux secteurs comme le secteur automobile, mécanique ou encore chimique. Il ne serait d’ailleurs pas déraisonnable, pour les autorités allemandes de s’inquiéter d’éventuelles délocalisations d’entreprises allemandes vers les États unis avec, pour objectifs, d’éviter les droits de douane bien sûr, mais aussi de bénéficier des subventions américaines et le bénéfice pour le futur chef d’État US d’être à la base de nouvelles créations d’emplois.
Au passage, on comprend d’autant mieux pourquoi l’Allemagne fait partie des plus grands supporters de l’accord UE-Mercosur.
Le destin de l’Europe et de l’Allemagne sont intimement liés, elles doivent prendre les mesures nécessaires pour devenir résiliente face à l'instabilité mondiale. L’Europe plus que jamais se doit d’être unie et proactive, avoir le courage de se remettre en question et repenser ses approches politiques, commerciales, énergétiques, géopolitiques.
L’Allemagne, la France et a fortiori l'Europe sont à un tournant de leur Histoire et doivent urgemment réagir si elles ne veulent pas perdre toute maîtrise de leur avenir.

> Je regrette, en toute sincérité, que les institutions européennes, à l'heure actuelle, ne soient pas assez alignées sur les valeurs démocratiques fondatrices, pourtant si nécessaires pour relever les défis qui sont devant nous, qu'ils soient socio-économiques, écologiques, géopolitiques ou énergétiques. (…) À nous, à présent, progressistes, démocrates, proeuropéens et tous ceux qui veulent se battre pour l'intérêt général, de la Commission européenne et du Parlement européen de nous entendre pour faire avancer les choses, c'est encore la meilleure manière de lutter contre l'euroscepticisme.

> Plus d’une femme sur trois subit une forme de violence au cours de sa vie ? Cela représente plus d'un milliard de femmes à travers le monde... Pire encore... une femme est tuée toutes les dix minutes. C'est simplement inimaginable et inacceptable Violences domestiques, harcèlement, agressions sexuelles, mariage précoce ou forcé, exploitation sexuelle, crimes dits "d’honneur", mutilations génitales: les violences et les atrocités que de très nombreuses femmes subissent peuvent prendre bien des formes. Mais elles ont en commun une chose: toutes ces violences trouvent leur origine dans les inégalités que les femmes et les filles d’aujourd’hui doivent encore affronter, et ce, toute leur vie durant. (…) La violence à l’égard des femmes demeure l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde, il est impératif de tout faire pour changer les choses.

 

Petras Auštrevičius
> En réponse à l'élargissement par la Russie du cercle des membres de l'Axe du mal en utilisant pleinement les unités militaires nord-coréennes, nous devons continuer à mobiliser un soutien financier et militaire pour l'Ukraine sans aucune restriction sur l'utilisation des armes. Nous devons également fournir à l'Ukraine des garanties de sécurité de la part des organisations de sécurité occidentales, assurant ainsi l'adhésion future de l'Ukraine à l'OTAN. Enfin, nous devons renforcer le régime mondial de sanctions contre la Russie et ses alliés, y compris ceux qui contribuent à échapper aux sanctions.

 

Vlad Vasile-Voiculescu
> En tant qu'Européens, nous devons nous efforcer de mettre en place une Union européenne de la santé véritablement solide. Chaque Européen, quel que soit son lieu de résidence, a droit à des soins de santé de qualité. Ce n'est pas négociable, surtout pour nos enfants et ceux qui luttent contre des maladies graves. Nous attendons du commissaire à la santé qu'il adhère rigoureusement à ces principes et qu'il défende les valeurs fondamentales de l'Europe avec un engagement inébranlable. Toute autre attitude est inacceptable. Il est temps d'agir : les citoyens européens comptent sur nous pour tenir nos promesses.

 

Stine Bosse
> Il nous appartient, en tant que membres du Parlement européen, de veiller à ce que nos commissaires disposent de l'expertise nécessaire, mais aussi, et c'est important, à ce qu'ils puissent représenter l'Europe et tous les Européens en fonction de leurs valeurs. (…) Ma position est claire : les droits sexuels et reproductifs des femmes sont des droits humains fondamentaux. Je veux m'assurer que nos filles et nos petites-filles bénéficieront également de ces droits.

 

Gerben-Jan Gerbrandy
> Les navires fantômes transportant du pétrole russe illégal sont des catastrophes naturelles en puissance. Ils traversent nos eaux et longent nos côtes. Nous voulons que la Commission européenne et les États membres de l'Union européenne interdisent l'accès de nos eaux à ces navires dangereux, et qu'ils appliquent par la même occasion nos sanctions européennes.

 

Raquel García Hermida-van der Wall
> Les actions de la Russie représentent un danger clair et actuel pour les Européens. La guerre de Poutine contre l’Ukraine et le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la corruption en Russie montrent clairement que nous ne pouvons pas reculer. Nous devons agir sans relâche et utiliser tous les instruments à notre disposition pour arrêter la Russie dans son élan.

 

Dan Barna
> L'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen, un droit acquis par les Roumains il y a plus de dix ans, est enfin devenue une réalité. Cette réussite est celle d'une nation qui, à la suite d'une révolution anticommuniste sanglante, s'est tournée vers l'Europe et n'a jamais dévié de son objectif. C'est un témoignage des personnes qui envisagent la famille européenne comme une union fondée sur la liberté, la prospérité et la sécurité partagée. Depuis sa création, l'USR [Save Romania Union] a défendu cette aspiration, tant au sein du gouvernement que dans l'opposition. Avec nos partenaires de la famille libérale européenne en Autriche, NEOS, et en Bulgarie, le Mouvement des droits et des libertés, nous applaudissons la décision du gouvernement autrichien de lever son veto injustifié et de contribuer à la pleine intégration européenne de nos pays.

 

Ilhan Kyuchyuk
> Je suis né sous le communisme et je me souviens de l'espoir de liberté et d'unité européenne de générations entières d'Européens de l'Est, marqué par la chute du mur de Berlin. Je me souviens des larmes de joie lorsque la Bulgarie a rejoint l'UE. Malheureusement, l'adhésion tardive de la Bulgarie et de la Roumanie à l'espace Schengen a été très éprouvant, puisqu'elle a nous a fait attendre plus de dix ans après que les deux pays aient rempli les critères nécessaires. Ce retard a créé un sentiment d'injustice et une Europe à deux vitesses. Aujourd'hui, nous y mettons enfin un terme et nous ramenons l'espoir et la foi dans l'égalité européenne - dans une communauté européenne véritablement unie et inclusive, dans une Europe aux frontières libres et sans barrières, dans la promesse que l'Europe ne laisse personne de côté.

 

Helmut Brandstätter
> Aujourd'hui est un jour décisif pour l'Europe. L'intégration de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen est une étape attendue de longue date qui unit l'Europe, renforce notre sécurité et débloque des progrès qui profitent à tous les États membres de l'UE. NEOS, en tant que plus fervent opposant autrichien au veto Schengen, a toujours été en première ligne pour s'opposer à ce blocus néfaste.
Depuis des années, nous soulignons ses effets nuisibles sur l'unité et la sécurité européennes. Avec nos partenaires libéraux en Roumanie et en Bulgarie, le Mouvement des droits et des libertés et l'USR [Save Romania Union], nous avons travaillé sans relâche pour plaider en faveur de cette avancée. Aujourd'hui, le fait que le gouvernement autrichien ait finalement levé son veto est une victoire non seulement pour les Roumains et les Bulgares, mais aussi pour tous ceux qui envisagent une Europe unie. C'est un tournant pour l'Union, qui nous rappelle que l'Europe prospère lorsque nous avançons ensemble, en nous concentrant non pas sur la division, mais sur la construction d'un avenir plus fort et plus uni.

 

Nikola Minchev
> Il s'agit d'une victoire obtenue de haute lutte et attendue depuis longtemps. J'adresse mes félicitations à tous les Bulgares et Roumains pour la réalisation d'un objectif national aussi important. Pour nous, cela signifie que nous sommes au cœur du projet européen. L'impact positif de cette décision a de nombreuses dimensions - économiques, politiques et culturelles.

Pendant plus d'une décennie, l'entrée de la Bulgarie dans l'espace Schengen a été bloquée en raison de préoccupations liées à l'État de droit, mais les récents progrès réalisés sous les deux derniers gouvernements dirigés par Nous continuons le changement ont eu un impact. Notre poursuite des réformes et des mesures de lutte contre la corruption a permis de démontrer que la Bulgarie était prête à s'intégrer pleinement à l'Europe. Cette réussite témoigne de ce qui peut être accompli grâce à la détermination, ainsi qu'à une volonté politique et à des priorités claires.

 

Eugen Tomac
> En tant que l'un des plus ardents défenseurs de cette cause, malgré les nombreux obstacles rencontrés en cours de route, je suis heureux que les Roumains puissent enfin jouir d'un droit fondamental qu'ils méritent depuis longtemps. Si nous devons prendre un moment pour célébrer enfin l'adhésion totale de la Roumanie à l'espace Schengen, nous devons également nous souvenir des 13 longues années d'attente pour la reconnaissance de notre place légitime au sein de l'espace de libre circulation de l'Europe. Cette étape reflète la résilience et la patience du peuple roumain, qui a enduré des années de retards injustes. »

 

● Allemagne 
♦ FDP 
Christian Lindner (président) 
> Entre démocrates, il faut être capable de former une coalition. Mais le programme et le style du SPD de Scholz ne me convainquent pas. Après plus de vingt ans presque consécutifs au gouvernement, le SPD porte une grande responsabilité dans la situation du pays.

> Les élections du 23 février ne concernent pas le FDP. Il s'agit de l'avenir de notre pays, il s'agit du caractère de notre démocratie. Il s'agit de tout - et c'est pourquoi la règle qui s'applique à nous est : maintenant plus que jamais.

> Nous n'avons pas seulement besoin d'un changement de chancelier. Nous avons besoin d'un changement de politique en Allemagne.

> Les propositions, tant des sociaux-démocrates que des verts, visant à réduire le frein à l'endettement, reviennent toutes à enfreindre les règles fiscales européennes. Des règles qui maintiennent la cohésion de l'Union européenne et en particulier de notre union monétaire.

> Si l'Allemagne perd de la puissance économique, elle perd aussi de l'influence géopolitique. Renforcer notre succès économique est donc aussi une contribution essentielle pour que nous puissions faire valoir nos objectifs de politique étrangère, nos valeurs et nos intérêts dans le monde.

> Nous pouvons gagner des milliards d'euros pour les investissements et l'allègement des charges, sans que les objectifs européens soient atteints plus tard, si nous ne faisons plus de l'idéologie, mais de la physique, le critère de la politique climatique et énergétique.

> C'est un symptôme de crise que le ministre allemand de l'économie ne sache plus que sa première priorité politique doit être la stabilisation de la monnaie.

> Les propositions de Robert Habeck pour une dette qui contourne le frein à l'endettement s'élèvent à au moins un demi-milliard d'euros d'ici 2030 environ. Avec tout le respect que je leur dois, Robert Habeck et les verts sont désormais complètement déconnectés des réalités économiques.

> La taxe de solidarité n'est plus l'expression de la solidarité. Elle est devenue un impôt économique punitif. La première étape vers la reprise est la suppression de l'impôt de solidarité, afin que l'économie puisse respirer.

> Il est possible d'épargner jusqu'à 1000€ de revenus par an de toute imposition par une réforme de la seule allocation universelle. Les bénéficiaires de petits revenus en profiteront particulièrement. Et c'est justement eux qui doivent se rendre compte que leur travail est payant.

> Nous avons besoin d'une nouvelle sécurité de base qui renforce les incitations au travail, intensifie le placement, prononce plus clairement des sanctions en cas de non-respect des obligations et met un terme aux arrangements entre transferts sociaux et travail au noir.

> Donald Trump envisage de réduire les charges des entreprises à 15%. En Allemagne, la charge effective sur l'économie est de 30%. Parce que nous ne sommes plus deux fois plus performants que les Etats-Unis, nous ne pouvons plus être deux fois plus chers que les Etats-Unis.

> Ces dernières années, nous sommes parvenus, avec beaucoup de difficultés, à ce que la progression à froid soit plus que supprimée pour les salariés, tant en 2023/2024 que maintenant en 2025. Et ce n'est qu'une question d'équité.

> Pour nous, il a toujours été question du pays et aucun fait ne le prouve davantage que le fait que nous mettions toute notre existence politique dans la balance pour notre conviction que le pays a besoin d'un #changement économique, une fois de plus dans notre histoire.

> Ce n'est pas l'État qui finance l'économie, c'est l'économie qui finance l'État, et c'est pourquoi nous devons la renforcer.

> Que peut-on faire de mieux pour renouveler la promesse d'ascension sociale de notre société que de veiller à ce que l'origine parentale ne soit plus déterminante pour le parcours de vie - mais le travail, le talent et la disponibilité.

> Nous devons réduire notre État dans les domaines où il est gênant, afin de lui donner une nouvelle force dans les domaines où nous en avons besoin de manière urgente et plus pressante.

> Notre État est devenu dysfonctionnel dans de nombreux domaines, non pas parce qu'il est trop petit. Il est devenu dysfonctionnel parce qu'il est devenu trop grand.

> Notre État s'est étendu et s'est trop étendu, et en même temps, il a perdu sa capacité d'action sur des questions essentielles. Il est grand dans la collecte d'impôts trop élevés et dans la création de bureaucratie et de paternalisme.

> Veillons à ce que les suppléments versés en cas d'heures supplémentaires payées soient exonérés d'impôts.

> Jamais dans l'histoire et nulle part dans le monde une société n'a obtenu la prospérité en travaillant moins. La prospérité est conditionnée par l'effort, la volonté de prendre des risques en tant qu'entrepreneur et un climat de volonté de construire quelque chose.

> Si nous voulons revenir dans le peloton de tête mondial, nous avons également besoin de courage en politique - le courage de garder les options technologiques ouvertes et de ne pas répondre immédiatement à chaque scepticisme face à une nouvelle technologie par une interdiction ou une restriction de la recherche.

> Dans les classements mondiaux, l'Allemagne n'est en tête que d'une seule chose, à savoir le classement de la faiblesse de la croissance. Pour beaucoup, la performance est quelque chose, non pas ce que l'on fournit, mais ce que l'on demande.

> Il est de notoriété publique que je suis impressionné par la force de création entrepreneuriale d'Elon Musk. Seulement, il prouve en même temps une chose : la force de création entrepreneuriale ne va pas de pair avec le jugement politique.

> Notre réponse à la peur de perdre son emploi, son niveau de vie et son bien-être social n'est pas l'illusion de subventionner tout et n'importe quoi, ni l'idée que nous n'avons qu'à nous accrocher et que d'autres peuvent résoudre nos problèmes, mais notre réponse est le renouvellement de la promesse d'ascension sociale de l'économie de marché, selon laquelle les efforts individuels ne sont pas seulement payants pour l'individu, mais fondent aussi notre force économique globale.

> Notre réponse à la peur du réchauffement climatique n'est pas l'interdiction ou le renoncement ou la restriction de la liberté, mais la confiance dans l'ingéniosité de nos ingénieurs.

> Que nous soyons faillibles, que nous soyons contestés et combattus. Les Libres Démocrates ont été, sont et seront toujours la seule voix de la liberté en Allemagne, le seul parti du libéralisme dans notre pays.

 

● Belgique 
♦ Les Engagés 
Maxime Prévot (président) 
> Félicitations à François Bayrou pour sa nomination comme Premier Ministre français et plein succès dans sa mission. Cultiver les vertus de la nuance dans un paysage politique éclaté sera un atout inconstatable qu’il peut incarner. Le Centre est la réponse.

 

♦ DéFI 
Sophie Rohonyi (présidente)
> 10 ans plus tard, nous sommes toujours Charlie. Parce que nous refusons d’être les otages d’un fanatisme nous privant de nos libertés démocratiques fondamentales, dont celles de s’exprimer, de dessiner, et de faire rire. (…)
Il y a 10 ans, nous étions 20.000 à marcher dans les rues de Bruxelles pour la liberté d’expression et contre la haine. Cette mobilisation s’impose, plus que jamais.

> Face au danger des islamistes qui s’attaquent aux droits des femmes, à l’éducation… les Syriens réclament, à raison, un État laïc qui les protège des intégrismes, et par là même leurs libertés. Terrible qu’en Belgique, cette nécessité ne soit toujours pas comprise.

> Totale solidarité avec les Afghanes qui voient leur humanité purement et simplement niée. Nous avoir le devoir d’accueillir celles qui fuient l’horreur et de combattre ces terroristes islamistes que sont les talibans!

> Il y a une demande pour un parti libéral progressiste en Belgique francophone.

 

François de Smet (député)
> L'Arizona [coalition gouvernementale en formation] et l’os fiscal.
Lors d'une discussion avec des journalistes cet été, je suggérais que les deux écueils de l'Arizona sont simples:
1) personne n'a jamais réussi à conclure un accord communautaire avec la N-VA.
2) personne n'a jamais réussi à conclure une réforme fiscale avec le MR de M. Bouchez.
Six mois plus tard le constat est le même. L'institutionnel c'est l'eau qui dort pour le moment. La N-VA, avec une habileté remarquable, évite de mettre bruyamment le sujet sur la table. Et apparaît même comme "l'adulte au milieu de la pièce" entre jeunes présidents intransigeants sur le socio-économique. L'addition viendra en fin de négociation - s'ils sortent du bourbier fiscal - avec un risque évident: des Francophones épuisés par les négociations économiques défendront-ils avec vigueur les intérêts des Bruxellois et des Wallons face aux nationalistes ? On peut craindre que non.
Mais dans l'intervalle, l'os est fiscal avec... le même constat que la Vivaldi: même avec la coalition de ses rêves, sans PS ni Ecolo à bord, le MR est - à cette heure - incapable de concevoir une réforme fiscale dont les fruits ne porteraient pas entièrement en effets retour. Du tax cut et aucun tax shift. Cette position irréaliste pénalise en réalité les ménages les plus fragiles et les classes moyennes parce qu'elle bloque depuis des années la réforme que tout le monde attend depuis dix ans : la réduction drastique des charges sur le travail.
Cela empêche-t-il l'Etat de réduire ses dépenses ? Bien sûr que non, ce sera aussi nécessaire. Mais soulager les classes moyennes est impossible sans au moins une légère inflexion sur les épaules les plus larges ou sur la consommation. Dire le contraire et se profiler comme le seul parti politique qui n'aime pas les impôts (quelle hypocrisie; qui aime les impôts?), au risque de mettre en danger un processus de formation gouvernementale après sept mois devient incompatible avec la prise de responsabilités qu'on peut attendre d'un gagnant des élections.

> Oui, il fait lutter contre les discriminations. Mais si pour lutter contre les discriminations il faut limiter la liberté d'expression, alors on est un rouage du mal qu'on entend dénoncer.

> Liberté d'expression. Laïcité. Toujours Charlie.

> [Proposition de suppression du ministère de la Culture par le MR, parti de droite] Le problème de ce genre de déclarations taillées à la hache c'est qu'elles visent justement à faire parler, jaser et hurler. Qu'elles se banalisent même chez nous montre la trumpisation générale du débat politique européen et belge.
Sur le fond le propos est absurde: les Européens ont besoin de ministères de la culture pour soutenir les créateurs face au softpower des grandes machines. En culture il est sain que le fort n'écrase pas chaque jour le faible, la soutenir est donc un enjeu politique légitime.
Sur la forme, balancé en pleine fin de négociation Arizona, le message est limpide: le MR s'apprête à abandonner les établissements scientifiques et culturels fédéraux comme "prix", parmi d'autres, aux nationalistes.  Le pire est donc probablement à venir.

> Chers amis, chères amies, A quelques heures de l'an neuf, ces quelques mots depuis le Parlement fédéral, où je travaille ce jour sur nos textes de l'année prochaine.
Nous n'avons pas de gouvernement, mais il y a un Parlement en ordre de marche, avec des élus motivés de tous les partis - il est important de le rappeler. C'est peu dire que 2024 fut une année difficile et éprouvante, à maints égards. En ces derniers moments d'une année infernale, il y a pourtant aussi des raisons d'espérer, et une nécessité collective de se montrer à la hauteur d'une époque particulièrement périlleuse.
Je vous souhaite à toutes et tous d'abord une merveilleuse année, ainsi qu'à vos proches. La famille, les amis c'est la base quand tout va bien, et le refuge quand tout va mal. Pensée aussi à ceux qui sont seuls durant cette période, et qu'on n'oublie pas. Je souhaite que, en 2025, nous disposions le plus rapidement possible d'un gouvernement fédéral.
Devant les périls qui nous guettent (appauvrissement, désindustrialisation, narcotrafic, Trump, Ukraine, Proche-Orient...) le spectacle de présidents de parti continuant à se flinguer à distance sur quelques colonnes budgétaires devient insupportable.
Certains parlent de poètes ou d'ingénieurs: on serait déjà heureux d'avoir tout simplement des adultes, qui ne s'invectivent plus par voie de presse et trouvent les points d'équilibre. Qui arrêtent de faire croire qu'un monde sans impôts, sans dépenses sociales serait possible. Qui arrêtent de faire croire qu'on peut tout balayer en 100 jours. Et qui trouvent le point d'équilibre, celui qui fait la différence entre préservation des égos et responsabilité d'hommes et de femmes d'Etat.
Je souhaite aussi un nouveau gouvernement en Région bruxelloise dès que possible. Là aussi, il va falloir que chacun sorte de sa zone de confort pour nouer les compromis nécessaires avant que la Région ne courre à la faillite. Il y a grande urgence.
Enfin, je souhaite le meilleur à ma formation politique, DéFI, qui a tout en mains pour se refonder. Je suis bien plus optimiste sur le sujet depuis quelques jours; un horizon se dégage enfin pour construire, à l'abri des menaces et des sabotages, une alternative crédible dans un paysage politique réellement polarisé entre une gauche qui garde des relents communautaristes et clientélistes, et une droite qui affirme chaque jour son conservatisme et son populisme. Je ferai en tout cas de mon mieux pour aider la direction du parti en ce sens.

 

► Autres pays 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Justin Trudeau (Premier ministre) 
> [Annonce de sa démission prochaine du poste de Premier ministre] Je vais toujours me battre pour ce pays et faire ce qui, je crois, sert le mieux les Canadiens.

> Grande victoire de 2024 : près d’un million de Canadiens ont profité d’une baisse des frais de garde d’enfants. Grâce à notre programme national de services de garde d’enfants, les parents ont économisé des milliers de dollars. En 2025, on continuera sur cette lancée.

> Plus de 1,2 million de Canadiens ont pu aller chez le dentiste grâce au Régime canadien de soins dentaires. Espérons qu'en 2025, encore plus de gens recevront les soins dont ils ont besoin.

> La relation entre le Canada et les États-Unis est unique. Cela tient à notre histoire, à nos échanges commerciaux et à toutes les personnes qui les ont protégés et encouragés.

> En tant que dirigeant, président et humanitaire, Jimmy Carter nous a légué un monde meilleur.   Au nom de vos 41 millions de voisins canadiens : merci.

> Ce qui est arrivé à la Nouvelle-Orléans cette nuit est absolument terrible. Mes pensées vont aux proches des victimes, à tous ceux et celles qui luttent pour se rétablir et à toutes les personnes touchées par cet acte de violence insensé.

> Le compte à rebours est lancé partout au pays. Que vous soyez à la maison ou à l’étranger avec le mal du pays, l’année 2025 va apporter de nouveaux défis et de nouvelles opportunités. Mais une chose est sûre : notre pays est fort et libre, et on est fiers de notre chez nous.

 

● Etats-Unis  
♦ Gouvernement 
Joe Biden (président-des Etats-Unis) 
> Nous ne pouvons jamais oublier la démocratie. Avec la démocratie, tout est possible. Tout est possible - nos libertés, nos droits, nos libertés, nos rêves. Et c'est à chaque génération d'Américains qu'il incombe de mériter les bienfaits de notre démocratie.

> Je suis fier du bilan que nous allons vous laisser à tous pour continuer à bâtir:
- une économie qui se développe pour la classe moyenne et du bas vers le haut au lieu de la tête en bas;
- l’investissement dans les infrastructures;
- la CHIPS et la Loi sur les sciences;
- les mesures contre le changement climatique;
- les mesures en faveur de l’énergie propre.

> Si nous ne menons pas le monde, qui le mènera? Et ce n’est pas une critique de nos alliés, mais qui a la capacité d’essayer de maintenir le monde ensemble? Nous pouvons le faire sans aller à la guerre. Nous pouvons le faire — comme nous avons pu le faire, si Dieu le veut sans envoyer des forces américaines dans certains endroits.

> [Discours aux élus démocrates] Il y a quatre ans, le 6 janvier, le Capitole était attaqué par une foule violente. Si vous veniez dans le Bureau ovale avant que je parte, je vous montrerai la salle où l’ancien président s’est assis pendant trois heures et demie, regardant ce qui se passait à la télévision dans la petite salle à manger de ce bureau. Et notre démocratie a été vraiment, littéralement, mise à l’épreuve. Et heureusement, notre démocratie a tenu.
Mais la grande raison est due à la bravoure de la police du Capitole et des forces locales qui se sont tenus avec nous. Ne les oubliez jamais. Ils vous protègent. Donnez-leur le respect et le soutien qu’ils méritent.
Mais c’est aussi grâce aux élus de la Chambre et du Sénat qui, même face à ces menaces — les menaces à leur vie — ont rempli courageusement leur devoir constitutionnel. Ils sont venus et ont fait le travail.
Maintenant, il est de votre devoir de dire la vérité, de vous souvenir de ce qui s’est passé et de ne pas laisser le 6 janvier être réécrit ou même effacé; d’honorer la Constitution non seulement dans le jour le plus extraordinaire mais aussi dans l’un des jours les plus difficiles de l’histoire américaine, le 6 janvier - mais tous les jours. Vous savez, vous avez prêté serment et je sais que vous n’oublierez jamais le serment que vous avez fait.
Quatre ans plus tard, je quitte le bureau du président. Je suis déterminé à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour respecter le transfert pacifique du pouvoir.

> [Déclaration sur la protection de l’océan et des côtes de l’océan offshore contre le forage pétrolier et gazier en mer] Je prends des mesures pour protéger les côtes est et ouest, l'est du golfe du Mexique et la mer de Béring du Nord de l'Alaska contre le forage de pétrole et de gaz naturel et les dommages qu'il peut causer. Ma décision reflète ce que les communautés côtières, les entreprises et les baigneurs savent depuis longtemps : que le forage au large de ces côtes pourrait causer des dommages irréversibles aux endroits qui nous sont chers et n’est pas nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques de notre nation. Cela ne vaut pas les risques.
Alors que la crise climatique continue de menacer les communautés dans tout le pays et que nous sommes en transition vers une économie de l'énergie propre, le moment est venu de protéger ces côtes pour nos enfants et nos petits-enfants.
De la Californie à la Floride, les gouverneurs républicains et démocrates, les membres du Congrès et les communautés côtières ont travaillé et ont appelé à une plus grande protection de nos océans et de nos côtes contre les dommages que le forage de pétrole et de gaz naturel peut causer en mer. En Alaska, des dizaines de tribus se sont battues pour protéger la mer de Béring du Nord, un écosystème océanique vital qui soutient leurs modes de vie traditionnels.
La vice-présidente Harris et moi-même avons écouté. En équilibrant les nombreuses utilisations et les bénéfices de l'océan américain, il est clair pour moi que le potentiel relativement minimal en combustibles fossiles dans les zones que je retire ne justifie pas les risques environnementaux, de santé publique et économiques qui résulteraient de nouveaux forages.
La marée noire de Deepwater Horizon, une catastrophe provoquée par l'homme qui a coûté la vie à onze personnes et déversé des millions de barils de pétrole dans les eaux du golfe du Mexique, est un rappel solennel des coûts et des risques du forage en mer pour la santé et la résilience de nos côtes et de nos pêcheries et souligne l'importance des protections juridiques que je mets aujourd'hui. C'est également l'une des raisons pour lesquelles, sous ma surveillance, nous avons renforcé les normes de sécurité en mer pour les travailleurs et les communautés en première ligne des opérations existantes à l'échelle nationale, et accéléré le développement de sources d'énergie plus sûres et plus propres, y compris l'approbation de 11 projets éoliens en mer.
Depuis le premier jour, j’ai réalisé le programme de conservation et de climat le plus ambitieux de l’histoire de notre pays. Et au cours des quatre dernières années, j'ai conservé plus de 670 millions d'acres des terres et des eaux américaines, plus que tout autre président de l'histoire. Les progrès remarquables de conservation et de restauration de notre pays ont été menés localement par les tribus, les agriculteurs et les éleveurs, les pêcheurs, les petites entreprises et les amateurs de loisirs de plein air à travers le pays. Ensemble, notre initiative « L’Amérique la Belle » a mis les États-Unis sur la voie d’atteindre mon objectif ambitieux de conserver au moins 30 % des terres et des eaux de notre nation d’ici 2030.
Nous n'avons pas besoin de choisir entre la protection de l'environnement et la croissance de notre économie, ou entre maintenir notre océan en bonne santé, nos côtes résistantes et la nourriture qu'elles produisent à la sécurité et maintenant les prix de l'énergie à un niveau bas. Ce sont des faux choix. Protéger les côtes et l'océan de l'Amérique est la bonne chose à faire, et aidera les communautés et l'économie à s'épanouir pour les générations à venir.

> Comme je l'ai dit à maintes reprises, la production d'acier - et les travailleurs de la sidérurgie qui la produisent - sont l'épine dorsale de notre nation. Une industrie sidérurgique solide et exploitée au niveau national représente une priorité essentielle pour la sécurité nationale et est essentielle pour résilient les chaînes d'approvisionnement. C'est parce que l'acier alimente notre pays : notre infrastructure, notre industrie automobile et notre base industrielle de défense. Sans la production domestique d'acier et les employés de l'acier domestique, notre nation est moins forte et moins sûre.
Pendant trop longtemps, les entreprises sidérurgiques américaines ont dû faire face à des pratiques commerciales déloyales, les sociétés étrangères ayant fait l'objet d'un dumping sur les marchés mondiaux à des prix artificiellement bas, ce qui a entraîné des pertes d'emplois et des fermetures d'usines en Amérique. J'ai pris des mesures décisives pour égaler les conditions de concurrence pour les sidérurgistes et les producteurs d'acier américains en triplant les droits de douane sur les importations d'acier en provenance de Chine. Avec des investissements records dans l'industrie manufacturière, plus de 100 nouvelles aciéries et ferronneries ont ouvert leurs portes depuis mon entrée en fonction, et les entreprises américaines produisent l'acier le plus propre du monde. Aujourd'hui, l'industrie sidérurgique nationale est la plus forte depuis des années.
Nous avons besoin de grandes entreprises américaines représentant la majeure partie de la capacité sidérurgique américaine pour continuer à mener la lutte au profit des intérêts nationaux de l'Amérique. En tant que comité d'experts de la sécurité nationale et du commerce dans l'ensemble du pouvoir exécutif, cette acquisition placerait l'un des plus grands producteurs d'acier américains sous contrôle étranger et créerait un risque pour notre sécurité nationale et nos chaînes d'approvisionnement critiques.
C'est pourquoi je prends des mesures pour bloquer cet accord. Ma responsabilité solennelle en tant que président est de veiller à ce que, maintenant et longtemps dans l'avenir, l'Amérique ait une forte industrie sidérurgique nationale qui puisse continuer à alimenter nos sources nationales de force dans le pays et à l'étranger; et c'est une réalisation de cette responsabilité de bloquer la propriété étrangère de cette société américaine vitale. États-Unis Steel restera une fière entreprise américaine – une entreprise américaine qui est détenue par les États-Unis, par les sidérurgistes américains – la meilleure au monde.

L’action d’aujourd’hui reflète mon engagement inébranlable d’utiliser toutes les autorités dont je dispose en tant que président pour défendre la sécurité nationale des États-Unis, notamment en veillant à ce que les entreprises américaines continuent de jouer un rôle central dans des secteurs qui sont essentiels pour notre sécurité nationale. Comme je l'ai dit clairement depuis le premier jour, je n'hésiterai jamais à agir pour protéger la sécurité de cette nation et de ses infrastructures ainsi que la résilience de ses chaînes d'approvisionnement.

> [Prévention de la traite des êtres humains] Dans le monde entier, plus de 27 millions de personnes, dont des milliers ici, sont soumises à des abus honteux et odieux de traite des êtres humains et du travail forcé. La traite des êtres humains cible les plus vulnérables de la société et les exploite - en niant leurs droits de l'homme, leur liberté et leur dignité. C'est une tache sur notre conscience collective et un affront à la dignité humaine fondamentale. Au cours du Mois national de la prévention de la traite des êtres humains, nous nous engageons de nouveau à œuvrer pour mettre fin à la traite des êtres humains en Amérique et dans le monde.
Toute forme de traite d'êtres humains - du travail forcé à la traite à des fins sexuelles - ne doit pas être tolérée, aux États-Unis ou dans le monde. C’est pourquoi, en 2021, j’ai signé un plan d’action national (PAN) actualisé pour lutter contre la traite des êtres humains, en détaillant l’accent mis par mon gouvernement sur la poursuite des auteurs, la protection des survivants et le partenariat avec les gouvernements et les organisations du monde entier pour mettre fin à ce fléau. Le PAN reconnaît également que les trafiquants d'êtres humains ciblent les personnes considérées comme vulnérables dans la société - des personnes appartenant à des minorités raciales et ethniques, aux femmes et aux filles, aux personnes LGBTQI et à d'autres personnes issues de milieux marginalisés.
Ici, chez nous, nous avons travaillé pour lutter contre la traite des êtres humains et lutter contre la violence sexiste en Amérique. Je reste fier d'avoir écrit pour la première fois la loi sur la violence contre les femmes en tant que sénateur des États-Unis et que je me suis efforcé de la renforcer depuis. C'est pourquoi, lorsque je l'ai réautorisé en 2022, j'ai élargi la compétence du tribunal tribal pour poursuivre les trafiquants de sexe non autochtones. En outre, grâce à mon plan de secours américain, mon gouvernement a remis des dizaines de milliers de bordereaux de logement pour faire en sorte que les personnes fuyant la traite des êtres humains ou d'autres actes de violence aient un lieu sûr où aller. Dans le même temps, nous nous sommes engagés à travailler avec les survivants pour appuyer leur voie de rétablissement et de guérison, et nous améliorons notre approche de la prévention, de l'identification et de la poursuite de ces crimes. Nous avons également pris des mesures pour prévenir la traite aux États-Unis en renforçant les protections pour les travailleurs vulnérables, y compris en publiant de nouvelles règles pour améliorer la protection des travailleurs et en renforçant l'intégrité des programmes dans les programmes de visas temporaires et en publiant une version actualisée de la brochure du département d'État « Connaissez vos droits » du Département d'État.
Partout dans le monde, nous travaillons également avec les gouvernements et les organisations pour mettre un terme à la traite des êtres humains. J'ai signé la loi bipartite de prévention du travail forcé des Ouïghours en 2021 et, à partir du moment où la loi est entrée en vigueur en 2022, les agences fédérales se sont efforcées de s'assurer qu'aucune importation américaine n'est produite par le travail forcé. J'ai signé le tout premier mémorandum présidentiel à donner la priorité aux normes de travail strictes dans la politique étrangère de notre nation alors que nous travaillons à la construction d'un monde où notre système économique ne donne aux trafiquants prédateurs aucun refuge sûr. Dans le rapport 2024 sur la traite des personnes, le Département d'État a mesuré les progrès accomplis dans 188 pays, dont les États-Unis, en déployant de puissants outils technologiques pour lutter contre ce fléau, et a sanctionné plus de 240 personnes et entités pour violations graves des droits de l'homme dans le cadre du Programme mondial des sanctions.
Au cours du Mois national de la prévention de la traite des êtres humains, j'encourage les Américains à apprendre les signes de traite des êtres humains et à partager le service d'assistance téléphonique national sur la traite des êtres humains (888-373-7888), où l'on peut signaler un pourboire ou demander de l'aide. Ensemble, nous pouvons créer un monde où chaque personne est traitée avec dignité et respect, vit à l'abri de la peur et peut mener une vie pleine de liberté. (…)
J'appelle les entreprises, les organisations de la société civile, les communautés de foi, les familles et tous les Américains à reconnaître le rôle vital que nous jouons dans la lutte contre la traite des êtres humains et à observer ce mois-ci des programmes et des activités appropriés visant à prévenir toutes les formes de traite des êtres humains.

> [Mort de Jimmy Carter] Il est de mon devoir solennel d'annoncer officiellement le décès de James Earl Carter, Jr., le trente-neuvième Président des États-Unis, le 29 décembre 2024.
Le président Carter était un homme de caractère, de courage et de compassion, dont la vie de service le définit comme l'un des hommes d'État les plus influents de notre histoire. Il incarne le meilleur de l'Amérique : un humble serviteur de Dieu et du peuple. Un héros champion de la paix mondiale et des droits de l'homme, et un dirigeant honorable dont la clarté morale et la vision d'espoir ont fait lever notre nation et changé notre monde.
Fils d'un fermier et d'une infirmière, la carrière remarquable du président Carter dans la fonction publique a commencé en 1943 en tant que cadet à l'Académie navale des États-Unis. Il sert plus tard dans les flottes de l'Atlantique et du Pacifique avant de devenir lieutenant décoré et d'être sélectionné pour se joindre au programme de sous-marins nucléaires d'élite.
Après la mort de son père, il est passé de son service actif à la réserve navale et est rentré chez lui dans Plains, en Géorgie, pour aider à gérer la ferme arachide de sa famille. Il a travaillé pour gérer la terre tout en dirigeant son église, enseignant d'école du dimanche et membre du conseil d'administration d'un hôpital et d'une bibliothèque. Sa foi profonde a inspiré une passion pour le service public qui l'a conduit à être élu sénateur de l'État, le 76e gouverneur de la Géorgie, et finalement président des États-Unis.
En tant que Président, il croit comprendre que le Gouvernement doit être aussi bon que son peuple - et sa foi dans le peuple est sans limite, tout comme sa croyance en l'Amérique est illimitée et son espoir pour notre avenir commun est pérenne.
Sous la direction du président Carter, le département moderne de l’éducation et le ministère de l’Énergie ont été créés. Il a défendu la conservation, et son engagement en faveur d'un monde plus juste était au cœur de sa politique étrangère, menant à la non-prolifération nucléaire, signant les traités du canal de Panama et jouant un rôle de médiateur dans les accords historiques de Camp David de 1978. Son partenariat avec le vice-président Walter Mondale est un partenariat que les futures administrations se sont efforcées d'atteindre.
Après sa présidence, le président Carter a avancé un ordre du jour qui a le moins élevé d'entre nous. Guidé par une croyance inébranlable dans la puissance de la bonté humaine et du Dieu - donné la dignité de chaque être humain, il a travaillé sans relâche dans le monde pour négocier la paix; éradiquer la maladie; loger les sans-abris; et protéger les droits de l'homme, la liberté et la démocratie.
Par son extraordinaire leadership moral, le Président Carter a vécu une vie noble pleine de sens et de but. Et en tant que chef spirituel de confiance, il a accompagné les gens à travers des saisons de douleur et de joie, en les inspirant par le pouvoir de son exemple et en les guérissant par la puissance de sa direction. (…)
Puisse la mémoire du président Carter continuer d’être un éclaircissement en nous montrant de l’avant. Puissions-nous continuer d'être guidés par son esprit dans notre nation et dans notre monde.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis) 
> [Certification de l'élection présidentielle de 2024] Aujourd'hui, c'était un jour très important, et il s'agissait de ce qui devrait être la norme et de ce que le peuple américain devrait pouvoir considérer comme allant de soi, c'est-à-dire que l'un des piliers les plus importants de notre démocratie est qu'il y aura un transfert pacifique du pouvoir.
Et aujourd'hui, j'ai fait mon travail, qui est de prendre au sérieux le serment que j'ai pris à maintes reprises pour soutenir et défendre la Constitution des États-Unis, qui incluait aujourd'hui mes devoirs constitutionnels pour faire en sorte que le peuple d'Amérique, les électeurs d'Amérique aient leurs voix comptées, que ces votes comptent, et qu'ils détermineront, alors, le résultat d'une élection.
Je crois fermement que la démocratie américaine n’est que aussi forte que notre volonté de se battre pour elle - chaque personne, sa volonté de lutter pour et respecter l’importance de notre démocratie. Sinon, elle est très fragile et ne pourra pas résister à des moments de crise.
Et aujourd’hui, la démocratie américaine était debout.

> [Déclaration à propos du décès de Jimmy Carter]
Le président Jimmy Carter a été guidé par une foi profonde et durable - en Dieu, en Amérique et en l'humanité.
La vie de Jimmy Carter témoigne du pouvoir de service - en tant que Lieutenant dans la marine des États-Unis, le 76e gouverneur de Géorgie, et le 39e président des États-Unis. Il a rappelé à notre nation et au monde qu'il y avait de la force dans la décence et la compassion.
En tant que président, il protégeait notre air et notre eau, favorisait la transparence du gouvernement et gérait un traité de paix historique entre l'Égypte et Israël à Camp David.
Tout au long de sa vie, le Président Carter a été renforcé par l'amour et le soutien de son partenaire de 77 ans, la Première Dame Rosalynn Carter, dont le Président Biden et moi-même avons eu l'occasion de célébrer en Géorgie l'année dernière. Après avoir quitté ses fonctions, le président Carter a poursuivi sa lutte pour la paix, la démocratie et la dignité humaine par l'intermédiaire du Centre Carter.
J'ai eu le privilège de connaître le président Carter pendant des années. Je me souviendrai toujours de sa gentillesse, de sa sagesse et de sa profonde grâce. Sa vie et son héritage continuent de m'inspirer - et inspireront les générations à venir. Notre monde est meilleur grâce au Président Carter.

 

♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> [Discours lors de l’ouverture de la session de la Chambre des représentants élue en novembre 2025] La Bible nous enseigne dans l'Ecclésiaste, au troisième chapitre, premier verset, « qu'il y a pour toute chose un temps et un moment pour toute affaire sous le ciel ».
On peut dire que dans une démocratie, il y a un temps pour faire campagne et un temps pour gouverner. Les élections sont terminées. C'est un nouveau Congrès. Le peuple américain a besoin de nous, en tant que représentants élus, pour déposer nos épées partisanes et prendre des socs de charrue bipartisans. Il est temps pour nous de nous rassembler, non pas en tant que démocrates ou républicains, mais en tant qu'Américains, afin de faire avancer les choses pour le peuple. Dans cet esprit, les démocrates de la Chambre des représentants s'efforceront de trouver un terrain d'entente bipartisan avec leurs collègues républicains et l'administration entrante sur n'importe quel sujet, chaque fois que cela sera possible, afin d'améliorer la vie des Américains de tous les jours.
Depuis trop longtemps dans ce pays, le coût de la vie a augmenté, mais la taille de la classe moyenne a diminué. Le coût du logement est trop élevé, le coût de l'épicerie est trop élevé, le coût de la garde d'enfants est trop élevé, le coût de l'assurance est trop élevé, le coût des services publics est trop élevé. L'Amérique est trop chère. Il y a beaucoup trop de gens dans ce grand pays qui, depuis des décennies, se battent pour vivre d'un chèque à l'autre. C'est inacceptable dans le pays le plus riche de l'histoire du monde. Nous devons construire une économie abordable pour les contribuables américains qui travaillent dur, et nous devons le faire maintenant. Il est temps pour nous de nous rassembler et de réduire enfin, une fois pour toutes, le coût élevé de la vie aux États-Unis d'Amérique.
Et nous travaillerons avec n'importe qui, quel que soit le parti, pour y parvenir. Nous travaillerons avec n'importe qui pour sécuriser nos frontières et nous travaillerons avec n'importe qui pour réparer notre système d'immigration défaillant d'une manière globale et bipartisane. Parallèlement, nous nous opposerons à l'extrémisme de droite chaque fois que cela sera nécessaire.
Soyons clairs : la sécurité sociale et l'assurance-maladie ne sont pas des programmes de droits, ce sont des prestations acquises. Les contribuables américains qui travaillent dur ont cotisé à la sécurité sociale et à Medicare chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année, tout au long de leur vie d'adulte. Ils ont gagné ces prestations, ont travaillé dur pour les obtenir et les méritent.
En tant que démocrates, nous promettons donc au peuple américain de nous battre avec acharnement pour que personne dans cette ville ne lui retire la sécurité sociale ou l'assurance-maladie. Pas maintenant. Jamais. Non signifie jamais.
Notre position est qu'il n'est pas acceptable de réduire la sécurité sociale, Medicare, Medicaid, les prestations aux anciens combattants ou l'assistance nutritionnelle aux enfants et aux familles afin de financer des allègements fiscaux massifs pour les milliardaires et les grandes entreprises.
Les démocrates de la Chambre des représentants se battront avec acharnement pour protéger les Américains de la classe ouvrière et les choses qui comptent pour eux, et non les riches, les nantis et les personnes bien connectées.
Ne touchez pas à la sécurité sociale et à Medicare.
Au cours des quatre dernières années, nous avons eu le grand honneur de travailler aux côtés du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris, dont l'administration a sauvé l'économie d'une pandémie qui n'arrivait qu'une fois par siècle, réalisé des investissements historiques dans les infrastructures, créé plus de 15 millions d'emplois bien rémunérés, a promulgué une législation de bon sens sur la sécurité des armes à feu pour la première fois en 30 ans, a fourni une assurance santé vitale aux anciens combattants souffrant d'une exposition toxique, a défendu l'investissement le plus important dans la lutte contre la crise climatique dans l'histoire du monde - que nous défendrons - et a fait baisser le prix élevé des médicaments de prescription vitaux pour des millions d'Américains.
Merci, Monsieur le Président Biden et Monsieur le Vice-président Harris, pour votre service public puissant, fondé sur des principes et déterminé. Je vous remercie.
Il y a deux mois, le peuple américain a élu Donald Trump 47e président des États-Unis d'Amérique. Merci pour ces applaudissements très généreux. Ce n'est pas grave. Il n'y a pas de négationnistes électoraux de notre côté de l'allée.
Il faut aimer l'Amérique - il faut aimer l'Amérique quand on gagne et quand on perd. C'est la chose patriotique à faire et c'est l'Amérique que les démocrates de la Chambre des représentants se battront avec acharnement pour préserver, parce que nous aimons ce pays.
L'Amérique est plus grande qu'une campagne, qu'une élection ou qu'un individu. L'Amérique est la terre de la liberté et la patrie des braves. N'oublions jamais que notre pays est libre, non pas simplement parce que nous sommes forts. L'Amérique est forte parce que nous sommes libres.
Cette liberté est aujourd'hui menacée. Certains, dans ce pays, croient apparemment que la liberté des opportunités économiques qui les a rendus riches ne devrait pas s'appliquer à tous les autres. Le message que nous adressons à ces personnes est simple. Les démocrates n'abandonneront jamais la longue marche vers la liberté.
Nous nous battrons avec acharnement pour défendre la liberté des opportunités qui rend le rêve américain possible. Nous nous battrons avec acharnement pour défendre la liberté de vote. Et nous nous battrons pour un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Nous nous battrons pour la liberté de s'organiser et d'adhérer au syndicat de son choix. Nous nous battrons pour défendre le système de la libre entreprise, mais nous travaillerons dur pour nous assurer qu'il fonctionne réellement pour les Américains de la classe ouvrière.
Et nous défendrons toujours la liberté des femmes de prendre leurs propres décisions en matière de santé génésique. L'Amérique promet une nation, sous l'égide de Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous. C'est l'Amérique que les démocrates de la Chambre des représentants s'efforceront de préserver.
Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse la Chambre des représentants et que Dieu continue à bénir les États-Unis d'Amérique.

> Merci aux policiers héroïques qui ont défendu le Capitole contre une foule violente le 6 janvier 2021. Nous n’oublierons jamais votre sacrifice ni ne laisserons les autres blanchir l’iniquité et la trahison de ce jour-là.

> Je suis horrifié par l’attaque à la Nouvelle-Orléans sur ce qui aurait dû être une nuit de fête. Mes prières accompagnent les victimes, leurs familles et toute la communauté de la Nouvelle-Orléans en cette période incroyablement douloureuse. Je félicite les braves membres des forces de l’ordre locales et fédérales qui se sont mis en danger et dont la promptitude à répondre a permis d’éviter d’autres pertes de vie. Que Dieu veille sur la ville de la Nouvelle-Orléans et sur tous ceux qui ont été blessés par cet acte horrible de violence. 

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> Il est tout à fait honteux que le président élu envisage de pardonner les émeutiers du 6 janvier. Pardonner les criminels qui brandissent des drapeaux confédérés, portent des symboles nazis, agressent des policiers et tentent de faire échouer le processus démocratique serait un dangereux aveu de violence politique. Ce n’est pas juste. C’est imprudent. Et ce serait une insulte aux souvenirs de ceux qui sont morts en lien avec cette journée.

> Sur ce quatrième anniversaire de l’attaque du Capitole américain: Nous avons convoqué des réunions. Nous avons fait notre travail. Passons maintenant à la question de gouverner pour le peuple américain. Car c’est ce que nos serments exigent de nous.

> Aujourd’hui, nous avons tenu un moment de prière près de la porte où les émeutiers ont d’abord fait irruption dans le Capitole le 6 janvier 2021. Nous pleurons les vies perdues dans le cadre de l’attaque. Nous pleurons les officiers qui sont morts dans les jours, les semaines et les mois suivant l’attaque. Nous prions pour leurs familles, afin qu’elles trouvent réconfort et grâce.

> Les générations futures ne doivent jamais oublier la vérité. Le 6 janvier 2021, une foule violente a tenté de bloquer les résultats d’une élection présidentielle. Il s’agissait d’une attaque directe contre la démocratie américaine.

> Le 6 janvier 2021 a été l’un des jours les plus sombres de l’histoire de notre démocratie. Ce jour-là, l’anarchie et la violence de la foule ont cherché à mettre la démocratie à genoux et à arrêter le transfert pacifique du pouvoir. Je garde cette carte de décompte des voix pour me rappeler l’un de mes moments les plus fiers, lorsque la majorité d’entre nous s’est unie pour terminer le travail de certification des élections et de respecter nos serments à la Constitution.

> Avec la signature du président Biden, la loi sur l’équité en matière de sécurité sociale que nous avons adoptée au Sénat est maintenant une loi. Les retraités ne verront plus leurs prestations de sécurité sociale durement gagnées leur être volées. Des millions d’enseignants et de pompiers à la retraite, de facteurs et de travailleurs locaux et de l’État ont attendu cette date pendant des décennies.

> J’appelle à une séance d’information pour tous les Sénateurs sur les horribles attaques de la Nouvelle-Orléans et de Las Vegas afin de s’assurer que toutes les mesures appropriées sont prises pour assurer une sécurité accrue des événements publics dans la capitale nationale ce mois-ci, y compris l’inauguration.

> Les démocrates au Sénat sont unis, non pas à cause de ceux contre qui nous luttons, mais à cause de ceux pour lesquels nous combattons :
Nous sommes ici pour défendre le peuple américain.
Nous sommes ici pour défendre la classe ouvrière.
Nous sommes ici pour construire des échelles d’opportunités pour la classe moyenne.

> La décision de la cour d’appel qui met fin à la neutralité du net donne le feu vert aux grands fournisseurs d’accès internet pour qu’ils arnaquent les consommateurs et gonflent leurs factures mensuelles. Un groupe de juges nommés par les républicains choisissent de protéger les profits sur le dos des gens de la classe moyenne qui comptent sur Internet pour le travail et le divertissement. (…) Les sénateurs démocrates continueront de lutter contre cette cupidité sans limite des entreprises. Nous allons faire pression pour que le vote consacre la neutralité du Net dans la loi.

> Nous avons confirmé plus de juges que l’administration précédente, ce que personne ne pensait que nous pourrions faire! En fait, nous avons confirmé plus de juges que sous n’importe quelle administration depuis des décennies.

> Je prie pour ceux qui ont été tués, ceux qui ont été blessés, leurs familles et toute la Nouvelle-Orléans. Cet attentat était un acte de terrorisme inadmissible. Nous devons faire davantage pour lutter contre le terrorisme au pays et à l’étranger. Je suis reconnaissant envers tous les premiers intervenants qui ont sauté à l’action et sauvé des vies.

> En nous souvenant de la vie extraordinaire du président Carter, nous honorons aussi les innombrables vies qu’il a touchées par sa vision et sa générosité. Mes pensées vont à la famille Carter et à tous ceux qui pleurent cet homme incroyable. Que sa mémoire soit une bénédiction et un rappel durable de ce que signifie vraiment servir.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> Pendant des décennies, vous pouviez marcher dans l’église baptiste de Maranatha à Plains, en Géorgie, le dimanche matin et voir des centaines de touristes du monde entier entassés dans les bancs. Et devant eux, en demandant avec un clin d’œil s’il y avait des visiteurs ce matin-là, se trouvait le président Jimmy Carter - qui se préparait à enseigner l’école du dimanche, comme il l’avait fait pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte.
Certains de ceux qui sont venus l’entendre parler étaient sans doute là à cause de ce que le président Carter a accompli pendant ses quatre années à la Maison-Blanche : les accords de Camp David qu’il a négociés et qui ont refaçonné le Moyen-Orient; le travail qu’il a fait pour diversifier la magistrature fédérale; La nomination d’une militante pionnière des droits des femmes et avocate, Ruth Bader Ginsburg, au poste de juge fédéral; les réformes environnementales qu’il a mises en place, devenant l’un des premiers dirigeants du monde à reconnaître le problème du changement climatique.
D’autres étaient probablement là en raison de ce que le président Carter a accompli dans la plus longue et la plus importante période post-présidentielle de l’histoire américaine - surveiller plus de 100 élections à travers le monde; aider à éliminer virtuellement la maladie du ver de Guinée, une infection qui hantait l’Afrique depuis des siècles; devenir le seul ancien président à avoir reçu un prix Nobel de la paix; et construire ou réparer des milliers de maisons dans plus d’une douzaine de pays avec sa bien-aimée Rosalynn dans le cadre d’Habitat pour l’humanité.
Mais je suis prêt à parier que beaucoup de gens dans cette église le dimanche matin étaient là, au moins en partie, à cause de quelque chose de plus fondamental : la décence du président Carter.
Élu dans l’ombre de Watergate, Jimmy Carter a promis aux électeurs qu’il dirait toujours la vérité. Et il l’a fait - il s’est fait le champion du bien public, quelles qu’en soient les conséquences. Il croyait que certaines choses étaient plus importantes que la réélection — des choses comme l’intégrité, le respect et la compassion. Parce que Jimmy Carter croyait, aussi profondément qu’il croyait à tout, que nous sommes tous créés à l’image de Dieu.
Chaque fois que j’ai eu l’occasion de passer du temps avec le président Carter, il était clair qu’il ne se contentait pas de professer ces valeurs, mais qu’il les incarnait. Et ce faisant, il nous a appris à tous ce que signifie vivre une vie de grâce, de dignité, de justice et de service. Dans son discours de remise du prix Nobel, le président Carter a déclaré : « Dieu nous donne la capacité de choisir. Nous pouvons choisir d’alléger nos souffrances. Nous pouvons choisir de travailler ensemble pour la paix », a-t-il répété au cours de ses 100 années d’existence, et le monde est meilleur grâce à cela.
La Maranatha Baptist Church sera un peu plus calme le dimanche, mais le président Carter ne sera jamais loin — enterré à côté de Rosalynn près d’un saule en bas de la route, sa mémoire nous appelant tous à écouter nos anges bienveillants. Michelle et moi envoyons nos pensées et nos prières à la famille Carter, ainsi qu’à tous ceux qui ont aimé et appris de cet homme remarquable.

 

Cory Booker (sénateur du New Jersey) 
> Le 6 janvier 2021, était un rappel brutal que notre démocratie n’est pas garantie. La vérité difficile à laquelle nous devons faire face est que nous sommes toujours dangereusement près de régresser vers la démagogie et l’autoritarisme. C’est pourquoi je suis plus que jamais déterminé à faire face à la haine, au mensonge et à la colère par l’amour, la vérité et la compassion envers nos voisins.

> Mon cœur est avec les victimes, leurs proches et toute la communauté de la Nouvelle-Orléans. En ce moment, que nous puissions tous les garder dans nos cœurs au milieu de cet acte horrible de terreur.

> Quand j’étais à l’école primaire, notre professeur avait une élection simulée dans notre classe et j’étais si fière de voter pour Jimmy Carter. Il incarnait tant de qualités qui me sont chères : le service, le leadership, la discipline, la grâce, la gentillesse et le fait de vivre sa foi plus que de parler sa foi. Mais peut-être que la valeur qu’il incarnait le plus pour moi était l’amour radical.
Il y a environ cinq ans, j’ai fait l’un des plus grands voyages en voiture de ma vie, en allant d’Atlanta à Plains, en Géorgie, avec John Lewis pour rendre visite au président Carter et à Rosalynn et entendre le président Carter enseigner l’école du dimanche à des gens de toutes les confessions du monde entier.
J’ai montré mon bulletin de note de première année et la façon dont son héritage m’a influencé tout au long de ma carrière. Comme toujours, il l’a accepté avec humilité et humour, puis, comme si je pensais à mon année ou deux à venir, m’a encouragé à me présenter aux élections présidentielles. (…)
Merci, président Carter, pour votre vie d’inspiration et de service – et pour avoir mené avec amour. Puissiez-vous reposer en paix.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Sasha avait 11 ans quand sa maison à Marioupol a été bombardée. Il a ensuite été capturé, séparé de sa mère et a dit que sa famille ne le voulait plus. Des histoires comme celle de Sasha montrent l’impact dévastateur de l’invasion de Poutine, qui déchire les familles et détruit des vies. Hier, les députés ont adopté une motion présentée par Mike Martin, appelant le gouvernement à examiner comment 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés pourraient être utilisés pour aider l’Ukraine. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider l’Ukraine à libérer son territoire et mettre fin à cette guerre.

> Une personne sur trois préfère nager avec les grands requins blancs plutôt que dans des eaux britanniques contaminées par des eaux usées. Les points chauds de baignade locaux sont ruinés par le déversement incessant des eaux usées, tandis que les dirigeants des compagnies d’eau empochent d’énormes bonus. Nous devons remplacer Ofwat par un organisme de réglementation plus fort pour obliger ces entreprises à rendre des comptes.

> Nous sommes confrontés à une autre crise hivernale récurrente, avec des données du NHS montrant près de 200000 attentes de 12 heures dans les hôpitaux. Ces retards sont dangereux et causent des décès inutiles.

> Chaque victime mérite de se sentir en sécurité et protégée par la police, mais les coupes brutales aux agents communautaires signifient que c’est loin d’être vrai. Le gouvernement doit changer de cap, sévir contre la criminalité et investir adéquatement dans les services de police locaux.

> Des millions de personnes sont forcées d’attendre dans la douleur pendant des semaines, juste pour voir leur médecin généraliste. Le manque de rendez-vous avec un médecin généraliste entraîne des admissions inutiles à l’hôpital, ce qui alourdit les soins aux adultes et coûte encore plus cher au NHS. Cela ne peut pas continuer.

 

Ed Davey (leader) 
> Les gens en ont assez qu’Elon Musk interfère avec la démocratie de notre pays alors qu’il ne sait rien de la Grande-Bretagne. Il est temps de convoquer l’ambassadeur des États-Unis pour demander pourquoi un responsable américain en poste suggère que le gouvernement britannique soit renversé.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> [Objectifs politiques du Centre pour 2025]
Le Centre Suisse reste fidèle à son engagement d’apporter des solutions concrètes aux défis les plus urgents :  
- Politique de santé : Karin Stadelmann a rappelé l’importance du financement uniforme des prestations de santé (EFAS), accepté par le peuple à la fin de l’année 2024. « Grâce à EFAS, nous avons franchi une étape essentielle vers un système de santé plus accessible et abordable. Les primes d’assurance-maladie élevées demeurent toutefois l’une des principales préoccupations de la population. Avec notre “manifeste pour la santé”, nous restons mobilisés pour rendre les primes plus abordables et améliorer l’accès aux soins. », a-t-elle déclaré.  
- Équité intergénérationnelle : les initiatives « pour des impôts et des rentes équitables » comptent parmi les priorités politiques du Centre. « Nous défendons une prévoyance vieillesse équitable et durable, qui prenne en compte les besoins de toutes les générations », a souligné Karin Stadelmann.  
- Coopération européenne : Vincent Maitre a insisté sur l’importance d’un partenariat solide avec l’UE.  « Le Centre s’est activement engagé en faveur de négociations qui permettent de consolider et de pérenniser la voie bilatérale, tout en défendant fermement les intérêts de la Suisse ». La clause de sauvegarde demandée par Le Centre est une proposition pragmatique alliant stabilité économique et sécurité sociale. Elle permet, dans le même temps, de prendre pleinement en compte les spécificités régionales.  

 

Gerhard Pfister (président) 
> Au terme de la mise en œuvre réussie de la stratégie 2025, je considère qu’il est temps de passer le flambeau. Ces dernières années, nous avons réalisé une transformation remarquable de notre parti, en posant les bases d’un Centre fort dans le paysage politique suisse. C’est le bon moment pour laisser la place à la nouvelle génération.