mardi 24 décembre 2024

Actualités du Centre. Bayrou : «Si nous voulons affronter les problèmes immenses que le pays a devant lui, il faut rassembler les Français»


Après la nomination de son gouvernement et l’annonce par l’Elysée de sa composition, François Bayrou a répondu aux questions lors d’un entretien sur BFMTV qui ressemblait plus à un procès à charge qu’à une volonté journalistique de savoir ce que pense le Premier ministre et quelle est sa ligne d’action.

Néanmoins dans ce déferlement d’agressivité qui semble être désormais ce que les journalistes estiment être leur droit mais aussi leur gloire ainsi que la consécration de leur vie professionnelle, François Bayrou a donné quelques informations utiles aux citoyens que nous reproduisons ci-dessous.

> Il y a quelque chose de tout à fait essentiel, dans ce gouvernement, c'est l'ordre des ministères. (…) Quel est le premier ministère d'État confié à une personnalité très expérimentée, qui a dû relever le défi, elle-même, de chef du gouvernement. Et ce premier ministère, c'est l'Éducation nationale, l'Enseignement supérieur, la Recherche et l'Enseignement professionnel. 

> Quel est le premier défi du pays ? C'est l'éducation. Et ce que vous n'avez pas vu, parce qu'on passe trop vite, c'est la personnalité du ministre auprès de Mme Borne : c'est Philippe Baptiste, c'est-à-dire le patron du CNES, le patron du Centre national des études spatiales. Il a été enseignant et c'est un chercheur et il porte avec lui les ambitions du pays.

> [Nomination de Manuel Valls comme ministre d’Etat] Manuel Valls, ancien Premier ministre. Et on n'a pas souvent vu ça, n'est-ce pas ? Et Manuel Valls, ancien Premier ministre de gauche. Naturellement, en conflit avec la gauche sur des sujets qui sont très importants, très difficiles. Alors, Manuel Valls est une personnalité un peu kamikaze par moments. J'aime bien ces personnalités audacieuses ou qui acceptent de prendre des risques. Manuel Valls, c'est une personnalité pour qui j'ai de l'estime. Mais surtout, je considère que l'une des questions les plus lourdes pour notre pays, ce sont ces Outre-mer. 
Ce sont des sociétés qui sont très fragiles, très fracturées souvent, très déstabilisées souvent, et qui ont le sentiment qu'on ne s'occupe pas d'elles. C'est d'ailleurs un sentiment assez répandu dans la société française. C'est la première fois dans l'histoire, jamais ça ne s’est produit. Alors ça, je suis sûr que jamais ça ne s'est produit d'avoir un ministère d'État, deuxième de la liste du gouvernement, qui va s'occuper des questions de l'outre-mer.  (…)
Qu'un ancien Premier ministre accepte de prendre la situation si difficile des Outre-mer, que nos compatriotes d'Outre-mer sachent que c'est à ce degré d'urgence que l'on met la situation. Est-ce que la réponse va être facile ? Non. On le sait tous. On ne le dit pas, mais on le sait tous. Les Outre-mer, on en traite comme ça au détour d'un incident quand il y a un incident. Autrement, on n'y pense jamais à nos compatriotes de l'océan Atlantique, de l'océan Indien, de l'océan Pacifique, de l'océan Atlantique Nord et Sud, on n'en parle jamais. Les journaux n'en parlent jamais. Et d'ailleurs, c'est le cas aussi de toute une partie de la société française. 

> D'abord, il n'est pas vrai que quelque influence que ce soit, se soit exercée sur moi. (…) J'ai vu des journaux écrire que Mme Le Pen m'avait appelé au téléphone. Ce n'est pas vrai. 

> J'ai proposé à Xavier Bertrand d'entrer au gouvernement. Et d'entrer au gouvernement dans un ministère très important. Je lui ai proposé et il m'a dit « je ne veux que la justice ». Et pour moi, cette question pouvait se poser. J'ai reçu Xavier Bertrand. Et il m'a exposé ses vues sur le ministère de la Justice, et je ne me suis pas reconnu dans ses vues. Et donc je lui ai dit, en réfléchissant, « on va essayer », c'est la formule que j'ai utilisée. Et en réfléchissant, je me suis rendu compte où étaient les points de divergence avec lui.  (…)
Le ministère de la Justice, ça n'est pas un ministère de guerre. Ce n'est pas un ministère de fracture. Ce n'est pas un ministère d'agression contre les uns ou les autres. Le ministère de la Justice, c'est un ministère de pacification. Et c'est un ministère d'équité. (…)
Entre les électeurs de la France insoumise et les électeurs du Rassemblement national, il y a 16 millions de Français. Et je ne veux pas faire la guerre à ces 16 millions de Français. (…)
Le ministère de la Justice, ça ne sert pas à faire la guerre aux uns ou aux autres. Le ministère de la Justice, ça sert à pacifier et ça sert à donner le sentiment de l'équité. (…)
Mon point de vue, à moi, ce n'est pas de faire la guerre. Mon point de vue, à moi, c'est que ces dizaines de millions d'électeurs qui se sentent constamment vilipendés, qu'ils retrouvent un minimum de confiance. (…)
Je lui ai proposé le ministère de l'Agriculture avec tous les sujets qui se posent autour du ministère de l'Agriculture. Il est président des Hauts-de-France. Je trouve que c'est un pays qui a, en effet, des problèmes d'agriculture. Il m'a dit non. Or, permettez-moi de vous dire, il se trouve que ce ne sont pas les ministres qui choisissent eux-mêmes leur portefeuille. Il essaie de bâtir quelque chose. Et c'est le Premier ministre et le Président de la République qui nomment les ministres. Vous avez compris le sujet.

> Oui, je prétends que si nous voulons affronter les problèmes immenses que le pays a devant lui, il faut rassembler les Français. Et pour ma part, ces dizaines de millions de personnes qui votent LFI d'un côté ou qui vote Rassemblement national de l'autre, je ne considère pas qu'ils sont extérieurs au peuple français. Je ne partage aucune de leurs idées. Je suis en désaccord avec Mélenchon, Jean-Luc Mélenchon que je connais bien, je suis en désaccord avec lui sur le fond, parce qu'il a défini une stratégie qu'il a lui-même explicitée qui est « tout conflictualiser », je le cite exactement. C'est-à-dire pour arriver à prendre le pouvoir, pour arriver à faire la révolution, prendre tous les sujets du pays, tous les problèmes du pays, et en faire des guerres. (…) Je veux dire aussi pour l'autre côté. Les électeurs du Rassemblement National, je ne partage aucune des idées qu'on essaie de leur mettre dans la tête et aucune des arrière-pensées qu'on essaie de leur mettre dans la tête. On parlera d'immigration tout à l'heure. Mais ils ont le sentiment qu'ils sont les laissés-pour-compte, pour beaucoup d'entre eux. Et je ferai tout ce que je peux pour qu'ils ne se sentent pas laissés pour compte.

> Je ne connais pas un maire en France qui ne soit troublé et ému parce que les forces de police sur son territoire disent « on arrête quelqu'un, il est pris en flagrant délit et le lendemain matin il est libéré et il vient nous narguer sous les yeux de tout le monde du quartier ». Donc je trouve que tous les Français pensent qu'il y a un problème entre justice et police. Et si, pour une fois, on peut essayer de voir si on peut mobiliser l'effort de la nation pour assurer un peu de paix civile.

> Il y a des millions et millions de Français qui pensent que nous sommes un pays en insécurité. Et ce million et million de Français, profondément troublés, quelles que soient leurs opinions politiques, de gauche et de droite confondues, ils ont le sentiment qu'on ne les protège pas. 

> Il y a un problème d'inexécution des peines dans ce pays. Parce qu'on devrait avoir des peines immédiates pour des délinquants, en particulier pour des délinquants jeunes, on devrait pouvoir les juger rapidement. Parce que quand vous obtenez une sentence un an après, et que vous aviez 16 ou 17 ans, quand vous accumulez sur un casier judiciaire 17 inscriptions, 20 inscriptions, 25 inscriptions, et qu'on ne fait pas grand-chose…

> Je suis favorable à ce qu'on puisse avoir des jugements rapides et des peines courtes exécutées, réellement exécutées. Je ne suis pas pour qu'on traîne en prison, parce que la prison, c'est l'école des trafics, des réseaux. 

> Chacun doit prendre ses responsabilités. Je pense qu'on est dans une situation du pays extrêmement difficile, la plus difficile que nous ayons connue depuis la guerre, avec un pays qui n'a pas de budget, un pays qui n'a pas de majorité, un pays dans lequel un grand nombre de Français pensent et croient qu'ils sont laissés de côté, qu'on ne fait pas attention à eux. Et ce pays-là, j'ai le devoir de lui proposer une ligne qui soit une ligne compréhensible. Et moi je vous dis, quelles que soient les opinions politiques, la grande majorité des Français pensent et croient qu'ils sont dans un pays d'insécurité. (…)
Eh bien que les oppositions politiques prennent les responsabilités ou fassent les déclarations qu'ils veulent. Moi, ce que je souhaite, ce que je veux et ce que j'essaierai d'imposer, c'est que ce type de sentiment profond d'inquiétude, de bouleversement parmi les Français, ça trouve une réponse. Et que cette réponse soit faite par des personnalités et des sensibilités modérées, équilibrées et qui croient à l'état de droit. 
Modérées, équilibrées et qui croient à l'état de droit. Je suis un responsable du grand courant du centre du pays. Et je dis qu'il faut sortir de ce constat d'impuissance qu'on mesure et que vous mesurez. Vous passez votre temps, vous les chaînes d'info en général, et certaines plus encore que d'autres, à montrer une France dans laquelle il y a des meurtres, des crimes, des complots, des trafics. 

> Les partis ne sont pas contents, aucun. Je ne connais aucun parti content. Mais ce n'est pas le problème du gouvernement.  Franchement, il y a des personnalités majeures, vous venez d'en citer un certain nombre, dont je n'ai pas le sentiment qu'ils soient très éloignés des positions traditionnelles de LR, des Républicains. Mais ce n'est pas ça la question. 

> Les gilets jaunes, le Covid, la guerre en Ukraine, l'inflation, je ne connais pas de président de la République qui ait eu à affronter autant de difficultés que celles-là et malgré ça, le chômage a baissé, le nombre d'entreprises créées a augmenté, tout le monde s'en fiche, et moi je considère que c'est essentiel. Je prends un exemple. J'ai, dans des campagnes présidentielles successives, proposé qu'on fasse pour les impôts la retenue à la source. Ça avait beaucoup d'avantages. Tout le monde me disait, y compris sur vos plateaux, « Ça n'est pas possible ». Il l'a fait. 

> J'ai toujours pensé qu'on ne me demanderait d'occuper cette fonction que quand ça irait très mal. (…) Je ne me suis pas imposé [à Emmanuel Macron]. Nous avons eu une discussion assez franche sur les impératifs et les priorités qu'il fallait avoir. Et je pense que je l'ai convaincu. Vous savez, je parle avec le président de la République à peu près trois fois par semaine depuis le premier jour de notre alliance. C'est une personnalité courageuse. Et c'est quelqu'un qui affronte les problèmes. Et il a choisi, en effet, de me confier cette responsabilité.  (…)
On aura peut-être des positions divergentes, mais l'idée qu'il faille nécessairement créer un affrontement entre le président de la République et le Premier ministre, idée très répandue chez les « observateurs », comme on dit pudiquement pour parler de vos métiers, cette idée-là n'est pas la mienne. Et l'idée qui est la mienne, je l'ai formulée depuis longtemps, je veux la rappeler devant vous, c'est la coresponsabilité. Nous sommes dans des responsabilités différentes, co-responsables de l'avenir du pays.

> Je suis persuadé que l'action que je définis et l'équipe gouvernementale feront que nous ne serons pas censurés. Et puis je vais ajouter que franchement, on ne peut pas entrer dans les événements que nous vivons avec ce degré d'irresponsabilité. Je n'ai pas aimé la censure. Et les Français ne l'ont pas aimée. Politiquement, des oppositions, et les Français eux-mêmes insatisfaits ont dit « Le gouvernement tombe ? Vous voyez où nous en sommes aujourd'hui ? ». Il y a un fait qui est passé complètement inaperçu, y compris de vos chaînes, ou presque inaperçu. Les organisations syndicales et patronales ont ensemble, ensemble, écrit aux forces politiques pour dire qu'on ne pouvait pas continuer dans cette instabilité. Les organisations patronales et syndicales, ensemble. C'est une lettre qui aurait dû être commentée sur vos plateaux pendant des heures parce que c'est un signal d'alerte. L'économie française, elle était sur le point de perdre son crédit. 

> Je n'utiliserai le 49-3 qu'à la dernière extrémité sur le budget. Alors je vais expliquer pourquoi. Vous savez, nous avons une constitution, c'est un texte qu'on dit sacré, duquel on ne peut pas s'échapper. Si on ne vote pas de budget, la constitution ne laisse que deux issues au terme des débats. La première de ces issues, c'est un 49-3, c'est-à-dire qu’on dit à l'Assemblée nationale, « le gouvernement est engagé sur ce texte et si vous votez contre, vous emportez le gouvernement ». C'est ce que l'on vient de vivre. Et il y a une deuxième issue proposée par la constitution, ce sont les ordonnances c'est-à-dire « vous ne votez pas de budget, c'est moi gouvernement qui vais décider tout seul » et je pense qu'il vaut mieux utiliser, si le climat s'y prête. Et je ne m'engage sur le budget à rien. Il vaut mieux utiliser le débat parlementaire que de faire des ordonnances. En ça, je pense qu'il est mieux de passer par un vote de l'Assemblée. Mais allons plus loin. Et pour répondre précisément à la question que vous posez, pour les autres textes, je n'ai pas l'intention d'utiliser le 49-3. (…)
Sur le budget, en cas de blocage. Pour les autres textes, j'ai l'intention d'aller au bout des débats. Il se trouve que je suis quelqu'un qui aime la démocratie parlementaire. Je suis de ce grand courant qui aime la démocratie au Parlement. Pourquoi ? Parce que les conflits qui s'exposent au Parlement, ce ne sont pas des conflits qui éclatent dans la rue. Et donc, je suis pour que le Parlement fasse son travail et qu'on le respecte. 

> Le Parlement je veux qu'il aille au bout des débats. On lui proposera des textes. Il votera pour, il votera contre. Et s'ils votent contre, Assemblée nationale et Sénat, alors on continuera avec les textes qu'il y avait avant. Je ne comprends pas pourquoi on veut transformer tout en psychodrame. Vous voyez bien, les gens entendent. (…)
La démocratie parlementaire, pourquoi est-ce qu'on est dans ces hurlements perpétuels ? Pourquoi est-ce qu'on se trouve avec des injures, des cris ? Il faut que vous sachiez quelque chose. C'est de la faute des médias. Je vais vous dire pourquoi. C'est parce que quand vous retransmettez les débats parlementaires, vous coupez le son de l'hémicycle. (…)
C'est une mise en cause des médias en général, et peut-être de l'Assemblée nationale. Vos micros coupent le son de l'hémicycle. Dans l'hémicycle, on ne peut pas s'entendre à deux mètres à certains moments. Est-ce que vous trouvez ça normal ? Moi, je n'ai jamais oublié une jeune femme timide dans une réunion chez nous, dans les Pyrénées, précisément après une dissolution, qui, dans la réunion publique, s'est levée et a dit, « s'il vous plaît, ne vous moquez pas de moi parce que je n'ai jamais pris la parole en public ». Et j'ai encore ses mots et le son de ses mots dans mon oreille. Et elle a dit, « vous savez, le mercredi après-midi, les enfants ne sont pas à l'école, il faut que je les garde, et je repasse. Et en repassant, j'écoute les questions d'actualité ». Et elle dit, « J'ai deux choses à vous dire. Ne vous moquez pas », dit-elle. J'ai encore son émotion. « J'ai deux choses à vous dire. La première, vous vous tenez mal. Si mes enfants à l'école se tenaient comme vous vous tenez, je serais absolument en colère ». Elle disait, « les uns dorment, les autres hurlent. Et deuxièmement, très important, ou au moins aussi important que le premier, je ne comprends rien à ce que vous dites. Les discours que vous tenez, la langue que vous utilisez, les statistiques, les PIB, je n'y comprends rien ». C'est intéressant que…

> Il y a tous les compromis possibles, s'ils existent. Je suis prêt, je l'ai dit aux organisations syndicales qui vont avoir un rôle très important à jouer dans cette affaire. Les mêmes organisations syndicales, je le rappelle, qui ont écrit cette lettre incroyable. En demandant de la « stabilité ». Première dans l'histoire : une lettre signée à la fois par le patronat et par les syndicats et les organisations syndicales, sauf la CGT et la CFDT, demandant de la stabilité. Vous vous rendez compte ce que ça veut dire ? Je suis sûr que pas 1% de ceux qui nous écoutent ne le sait. Il faut être attentif. Parce que ce ne sont pas les gros titres, n'est-ce pas ? Or, ça devrait faire la une de tous les journaux. Les organisations syndicales et les organisations patronales, ensemble, qui s'adressent au monde politique en disant « donnez-nous de la stabilité ».

> {Retraites] Que les syndicats, que le patronat, que les entreprises, que les forces politiques examinent ensemble tous les problèmes qui se posent et toutes les solutions qu'ils ont. Et si on trouve des compromis, alors ces compromis remplaceront l'actuelle réforme des retraites. (…)
Si on trouve une démarche qui permet de répondre à la vraie question des retraites que je vais formuler dans une seconde, alors moi, je suis tout à fait prêt à l'examiner. J'étais partisan, je reste partisan intellectuellement de la retraite à points, qui a été écartée et à mon avis qui propose ou offre des possibilités de trouver des compromis. Si on trouve des compromis, alors ils entreront, ces compromis qui feront la base de la réforme. Mais s'ils n'entrent pas, alors c'est la réforme actuelle qui continuera à s'appliquer. (…)
Le problème principal de la réforme des retraites, problème qu'on n'a jamais bien expliqué aux Français et qui est un problème pour moi non seulement économique ou social mais surtout qui est un problème moral est qu'une part importante des retraites payées chaque mois aux pensionnés, ne sont pas payées par les gens qui sont au travail. C'était pourtant ça, la retraite par répartition : le nombre d'actifs par rapport au nombre de retraités. C'est payé désormais par l'emprunt, c'est-à-dire que ceux qui en assureront la charge, ce sont les enfants. Vous vous rendez compte ? Une famille, un pays dans lequel on dit « Bon, on va laisser à la charge des enfants toutes les dépenses que nous faisons ». (…)
Je pense qu'il y a un équilibre à trouver. Je pense que cet équilibre doit faire l'objet de travaux avec les groupes du Parlement et les parlementaires spécialistes de ces sujets. Je pense qu'un équilibre est possible à trouver. 

> [Déficit des finances publiques] L'Union européenne nous avait fixé la règle de 3% : maximum 3%. Ça fait belle lurette que la France les a dépassés. On est aujourd'hui à 6,2%. (…) Je pense qu'il faut trouver autour de 5%, un peu plus de 5%, quelque chose qui nous permette de trouver un accord et un équilibre. Et je complète la question d'Apolline de Malherbe. Et je vais répondre, et que cet équilibre ne cible pas les entreprises, ne cible pas les PME, ne cible pas ceux qui investissent. Je pense qu'il va falloir faire des efforts. 

> Je ne suis pas pour qu'on cible l'entreprise. Je suis pour qu'on la protège. Je suis pour que tout le monde se rende compte que là est notre richesse. Je n'ai jamais aimé la mise en accusation des grands groupes. C'est comme si on disait en sport, « les internationaux, on va les cibler, on n'en veut plus ». Moi je pense qu'il faut reconnaître ou penser que les grands groupes, et les PME, et les toutes petites entreprises, c'est une seule économie. Et donc je serai pour qu'on protège les entreprises. Je ne dis pas qu'on ne puisse pas trouver, pour un court temps, des efforts à faire. Mais je pense qu'il est nécessaire que tout le monde sache où est le trésor national. Le trésor national, ce sont les entreprises. Ce sont elles qui créent la richesse. Ce sont elles qui créent l'emploi. Et c'est grâce à elles que nous avons une solidarité nationale. 

> J’ai le sentiment que les entreprises ont souvent été ciblées et c’est un sentiment négatif pour l'avenir du pays. Le sentiment que les entrepreneurs ont eu de ne pas être soutenus est un fait négatif pour l'avenir du pays. Comment dire ? C'est là que nous avons le plus précieux. Alors je ne dis pas qu'il n'y ait que l'économie dans la vie. Mais vous savez ce qu'ils disent les grands groupes ? Ils disent cette phrase inouïe : « Investir en France, c'est l'enfer ». La phrase a été prononcée la semaine dernière par le patron d'EDF. Il était aux côtés du patron de Total, qui a même menacé d'aller investir en Allemagne. 

> Je dis une chose simple : il n'y a pas de fiscalité acceptée sans justice. Et donc, vous voyez l'équilibre qu'il faut trouver. Il faut une fiscalité qui n'empêche pas l'économie de vivre, de se développer, d'ouvrir de nouveaux chantiers, de trouver des technologies nouvelles, et en même temps, il faut qu'on ait de la justice. 

> Si vous investissez dans une usine, si vous investissez dans une part de PME, alors ça, c'est de l'argent utile pour le pays. Ce n'est pas de la rente, vous comprenez ? Ce n'est pas toucher des avantages. Je suis pour l'économie dynamique. 

> Priorité à la baisse de la dépense publique improductive. Nous avons construit, je disais, un système labyrinthique. Nous avons construit une administration qui est devenue illisible. On a multiplié. Je crois qu'il y a 1200 agences, dont personne ne sait très bien comment elles fonctionnent, qui ne rendent pas de compte... On leur a transféré l'action publique sans qu'il y ait des comptes à rendre. 

> Qui paye les déséquilibres, les déficits et la dette ? Ce sont les ménages. Et les ménages se demandent souvent si ce sera la double peine, c'est-à-dire au fond, subir le déficit et la dette et en plus de ça, voir leurs impôts augmenter. 

> Il faut le moins de charge fiscale supplémentaire pour les ménages, parce qu'il faut d'abord qu'on travaille sur la dépense publique, la manière dont elle est organisée et à mon sens désorganisée, la manière dont tout ça glisse. J'étais l'autre jour chez vos confrères de France 2, il y avait une question de Sophie Binet, la patronne de la CGT. Qu'est-ce qu'elle disait ? Elle a dit, « mais vous ne vous rendez pas compte, en France, l'école ça ne va pas, l'hôpital ça ne va pas, les services publics ça ne va pas, et donc il faut trouver des impôts nouveaux ». C'est ce qu'elle laissait entendre. Excusez-moi, nous sommes le pays le plus imposé du monde. Mais dans ces cas-là, ça veut dire que, pourquoi ça ne va pas ? Parce qu'on n'a pas réorganisé l'État comme il fallait. On n'a pas simplifié comme il fallait. On n'a pas réformé l'action publique comme il fallait. Peut-être les rapports entre les collectivités locales et l'État ne sont pas ce qu'ils devraient être. C'est incompréhensible. J'ai presque envie de vous dire que c'est pire. On est déjà le pays qui paye le plus d'impôts. C'est encore pire. Parce qu'être le pays qui paye le plus d'impôts et dans lequel il y a de tels dysfonctionnements, c'est absolument incompréhensible pour ceux qui payent les impôts. Apolline de Malherbe, vous décrivez la situation du pays. Les mots que vous venez de dire, et j'allais presque dire l'émotion que vous avez en les disant, ces mots-là, c'est exactement la description de la situation du pays. Et qui peut s'y attaquer ? Personne, puisqu'on dit que ce n'est pas possible, qu'on ne trouvera jamais un accord avec qui que ce soit, que les gouvernements seront censurés les uns après les autres. Moi, je pense que ça serait un malheur pour le pays. 

> Je dis que je ne peux pas fermer les yeux sur les déséquilibres du pays. Si je faisais ça, je serais un lâche et un traître à l'intérêt national. Si je disais, « mesdames et messieurs, c'est simple, j'arrive pour avoir votre soutien ou votre abstention, je suis prêt à lâcher sur tous les efforts qui ont été décidés les dernières années ». Je ne ferai pas ça. 

> Je n'ai pas l'intention de tourner le dos à l'intérêt du pays. Je n'ai pas l'intention de me taire sur les déséquilibres qui nous tuent. (…) Ils nous tuent de deux manières. Ils nous tuent parce que nous n'avons pas les services publics qui vont avec. Et ils nous tuent parce qu'ils donnent de la France l'image d'un pays qui n'est pas sûr. Et s'il n'est pas sûr, alors il faut que les taux d'intérêt augmentent. Et donc on ne peut pas acheter de maison. Ça coûte trop cher. On ne peut pas acheter d'appartement ou construire d'appartement. On ne peut pas acheter les objets du quotidien, les voitures. La consommation baisse partout. C'est normal. Parce que la consommation, elle disparaît. Et vous savez pourquoi ? Parce que les Français, ils se disent, « ça va tellement mal, alors il faut faire de l'épargne de précaution ». Eh bien, je suis là pour créer un sentiment, pour rassurer ceux qui sont là. 

> [Nouveau ministre de l’Economie] Éric Lombard, c'est quelqu'un qui a fait une très grande carrière dans les entreprises, dans les assurances, dans la banque. Il est respecté, je crois, de tout le monde, et c'est un grand connaisseur des collectivités locales. Pourquoi ? Parce que la Caisse des dépôts et consignations, c'est le trésor du pays. (…) C'est l'argent que le pays économise, qu'il veut rentabiliser. La Caisse des dépôts et consignations, elle n'est pas sous l'autorité du gouvernement, elle est sous l'autorité du Parlement. Pourquoi ? Parce que c'est au nom des Français que la Caisse des dépôts et consignations invente des procédures de financement, aide les collectivités locales et grandes entreprises. Grandes entreprises, et collectivités locales, vous voyez qu'on est exactement au cœur de la difficulté du pays. Et c'est quelqu'un de très respecté et considéré, en effet, vous l'avez dit. Je ne l'aurais pas dit comme ça, comme de gauche. Et qu'on puisse construire la réflexion et le raisonnement sur l'entreprise avec un homme, je crois, respecté de beaucoup de monde, et qu’il soit considéré comme étant plutôt du côté social, y compris par les acteurs principaux, je trouve que ça envoie un message. Ça veut dire que l'économie, ce n'est pas seulement de droite. 

> La sécurité, tous les Français veulent qu'il y ait une politique à conduire sur ce sujet. 

> Je vais vous dire ce que je pense de l'immigration. Il y a beaucoup de Français qui croient que les immigrés sont responsables des problèmes du pays. Beaucoup. Et moi je crois que ce sont les problèmes du pays qui sont responsables du fait qu'il n'y a plus d'intégration, il n'y a plus d'assimilation, les immigrés demeurent complètement coincés, mis de côté, et que ça crée des désordres épouvantables. Je suis pour qu'on regarde ce problème en face, et notamment qu'on regarde un problème, qui est la question du travail. Je connais, dans ma ville, des centaines de jeunes gens qui sont maintenus dans des hôtels payés par la puissance publique, des Formule 1, vous avez eu des reportages sur vos chaînes sur l'état de ces foyers. Et comment en serait-il autrement ? Vous enfermez 100 ou 150 jeunes en situation irrégulière, à double tour, enfin pas à double tour… Mais dans des établissements, payés par nos impôts, et vous leur interdisez de travailler. 

> Je suis moins éloigné de Bruno Retailleau que les gens le croient. C'est quelqu'un que je respecte, que j'estime, et c'est quelqu'un à mes yeux de fiable. Il veut poser les problèmes du pays. Je suis d'accord pour poser les problèmes du pays. Je suis même d'accord, je l'ai dit à Mme Le Pen quand je l'ai reçu dans le cadre des consultations que nous avons eues, pour que chaque courant politique ait le droit de poser la question sur les sujets qui lui paraissent le plus choquants. Tous ! De la gauche, de l'extrême gauche à l'extrême droite. Pourquoi ? Alors je sais bien que ça paraît idéaliste, optimiste, irréaliste, appelez ça comme vous voulez. Mais moi j'accepte que la politique ait une part d'idéalisme. La situation que nous avons devant les yeux, c'est la même où que nous soyons. La droite, la gauche... et même les extrêmes des deux côtés. 

> Je suis pour qu’on favorise l'intégration par le travail. Pas seulement par le travail, par trois choses. Le travail, la langue et la transmission des valeurs qui font la France. 

> Je pense à tous les drames que nous vivons quasiment tous les jours, que nous avons vécu et qui désormais sont sur tous les écrans parce que l'information est instantanée. Je pense que devant ces drames-là, les Français disent, « c'est pas possible qu'on ait aucune réponse possible lorsque quelqu'un est en situation irrégulière ». Je vais encore plus loin. Quelle est la clé de cette question ? C'est ce qu'on appelle les obligations de quitter le territoire français. On en prononce des milliers par an. Avec une exécution qui, par rapport à nos voisins européens, est faible. Combien en exécute-t-on ? Moins de 20%. Moins de 10%. Autour de 7%. On dit 7%, et en réalité, parce qu'on y intègre les expulsions qui ont lieu à Mayotte, et qui ont lieu en Guyane, dans lesquelles il suffit de traverser en bateau pour ramener les personnes en situation irrégulière dans d'autres pays. (…)
Il y en a beaucoup moins que 7%. Il y en a beaucoup moins que 5%. Quelle est la question ? C'est que les pays d'où viennent ces personnes ne veulent pas accepter. Est-ce qu'on peut s'arrêter une seconde ? Nous sommes la France, n'est-ce pas ? La République française. Avec l'État, avec les forces de police, avec les magistrats qui prononcent, discutent, examinent des recours sur les obligations de quitter le territoire français. Et quasiment aucune n'est exécutée ? Et vous trouvez que je serais dans mon rôle, parce que je voudrais des voix d'un côté ou de l'autre, d'ignorer cette situation-là ? J'ai dit à Bruno Retailleau, avant même d'être Premier ministre, « ça c'est le point ». Cette question-là c'est une question première. Alors vous voyez, ce n’est pas seulement des problèmes de l'immigration. Ce sont les problèmes de la France.

> Le RN est un parti qui ne respecte pas un certain nombre des valeurs ou des principes, ou plus exactement, dont le message ne respecte pas un certain nombre

> Regardons ce que les mots veulent dire. Est-ce que quelqu'un est ou n'est pas dans l'arc républicain ? Ça a deux sens. Ils sont républicains parce qu'ils respectent les institutions, se présentent aux élections, sont élus. C'est les institutions de la République. Républicains, ça ne s'arrête pas aux institutions. Ça va jusqu'aux valeurs de la République. Et aux valeurs de la République, vous les connaissez toutes, on peut les énumérer, liberté, égalité, fraternité, fraternité. Y compris avec ceux qui ne sont pas de notre nationalité, qui ne sont pas de notre culture, qui ne sont pas de la religion qui était, il y a quelque temps encore, dominante en France. Et je répète que c'est un croyant qui dit ça. Les valeurs de la République, c'est la fraternité. Est-ce qu'on dit fraternité lorsque l'on regarde des gens qui sont dans nos rues comme devant être écartés à tout prix ? Je ne crois pas. Je sais qu'il faut de l'ordre. Quand vous disiez tout à l'heure le délit de séjour irrégulier, bien sûr qu'il faut des réponses légales. 

> Marine Le Pen est d'extrême droite politiquement. Il n'y a pas plus à droite sur l'échiquier politique. Pour moi, la question, ce sont les valeurs. 

> Depuis le début et même longtemps avant le début, je sais que la tâche est réputée infaisable. J'ai employé l'expression d'«Himalaya», de « problème devant nous ». Et même, je sais plus de difficultés que celles qui apparaissent aujourd'hui. Mais je pense qu'il faut bien que quelqu'un s'y colle. 

> Je ferai tout ce que je peux pour qu'on passe de la situation d'un pays divisé, explosé, éclaté, écartelé, à un pays où on peut peut-être se réunir pour résoudre les problèmes du pays. Et je le montre dans le gouvernement. Je le montre, j'espère, dans la manière dont j'aborde les problèmes. Je le montre à l'égard des trois cercles, comme je l'ai dit. Il y a un premier cercle de forces qui sont représentées au gouvernement et qui donc le soutiennent. Il y a un deuxième cercle, que je respecte en tant que tel, de forces d'opposition, mais qui disent on peut peut-être trouver des compromis si vous êtes intelligent, généreux. Par exemple, je pense que ces forces-là disent « comprenez que nous sommes opposants mais on peut peut-être progresser et ça m'intéresse ».

> Je pense que dans la situation où nous sommes, il y a des prudences qui nous paralyseraient. Il y a des prudences qui nous permettent d'aller plus loin. Vous voyez, c'est le même mot, c'est les mêmes attitudes. Moi, je crois à la prudence qui permet d'aller plus loin, et je ne crois pas, et je n'accepte pas la prudence qui fait qu'on ne traite pas les questions. 

 

 

Propos centristes. France – Formation du nouveau gouvernement / Deuil national pour Mayotte / Egalité hommes-femmes / Energie nucléaire / Politique du pire du NFP…


Voici une sélection, ce 24 décembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Les Mahorais sont dans le cœur de tous les Français. Les victimes dans nos mémoires. La Nation en deuil.

> Les secours sont là, l’eau potable et les vivres se déploient, l’eau courante et l’électricité se rétablissent quartier après quartier. La tâche est immense, mais la France est mobilisée. On va se relever ensemble.

> L’Éthiopie porte l’empreinte des premiers pas de l’humanité. La relation entre nos pays s’inscrit dans l’histoire, avec de très grands projets communs. En 2019, nous avons décidé de nous lancer ensemble dans des programmes culturels, patrimoniaux et scientifiques inédits. Nous l’avons fait à Lalibela, projet de préservation unique au monde qui aboutira dans les prochains mois. Nous l’avons fait pour la rénovation du Palais national. Ce qui était un projet est aujourd’hui une réalité et une fierté. Nous le ferons demain encore pour soutenir les réformes économiques et de modernisation de l’Éthiopie et poursuivre la mise en œuvre de l'accord de Pretoria, pierre angulaire de la paix et de la stabilité au Tigré. La France a confiance en l’Éthiopie, en son avenir, qu’elle souhaite prospère et pacifique.

 

► Gouvernement démissionnaire
[Nota: Outre l’ajout de François Bayrou nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, dans ce gouvernement démissionnaire, nous ne reprenons que les propos des membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti Renaissance compte 12 de ses membres dans cette équipe gouvernementale mais quatre d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent depuis toujours de droite – Sébastien Lecornu, Guillaume Kasbarian et Benjamin Haddad – dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]

François Bayrou (Premier ministre)
> Je suis très fier de l’équipe présentée ce soir. Un collectif d’expérience pour réconcilier et renouer la confiance avec tous les Français.

> Pour Mayotte. Le pays entier à vos côtés.

> Au centre interministériel de crise pour prendre des décisions en soutien aux Mahorais. Priorités : poursuivre l’approvisionnement en eau, nourriture et électricité. Les services de l’État sont pleinement mobilisés.

 

Anne Genetet (ministre de l’Education nationale)
> La France est en deuil. Face à la tragédie qui frappe Mayotte, la Nation et son École se tiennent solidaires. Unies. Aujourd’hui pour faire face. Demain pour rebâtir. En hommage aux Mahorais et à tous les services de secours mobilisés depuis le premier jour, un temps de recueillement a été observé par le ministère de l'Éducation nationale. En cette journée de deuil national pour Mayotte, chacune et chacun d’entre nous a toutes ses pensées tournées vers les victimes, leurs familles et nos concitoyens mahorais.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Pour Mayotte. Pour toutes les victimes.

> Honoré par la confiance du président de la République et du Premier ministre . Heureux de poursuivre mon engagement à la tête de notre diplomatie, de porter la voix de la France en Europe et dans le monde, au service des Français.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques)
> Honorée de poursuivre ma mission au service de la Transition écologique, en ayant désormais la charge de la Forêt, de la Mer et de la Pêche. Merci au Président de la République et au Premier ministre pour leur confiance.

> La France en deuil pour nos compatriotes Mahorais. La souffrance de Mayotte est celle de tout le pays. Minute de silence au ministère.

> C’est le jour J pour l’EPR de Flamanville. Aujourd’hui en fin de matinée, le réacteur a été raccordé au réseau électrique. Il commence à fournir de l’électricité au réseau français. Notre objectif ? Alimenter à terme environ 2 millions de foyers français. Cette phase de montée en puissance s’étendra sur plusieurs mois. 4e réacteur de ce type dans le monde et 57e du parc nucléaire français, il est désormais le réacteur le plus puissant du pays. Et un outil sans commune mesure pour la décarbonation de notre économie et de notre facture énergétique. Ce matin, c’est l’accomplissement d’un effort titanesque qui a fini par payer. Un long chemin, qui n’a été ni facile, ni parfait, mais qui aboutit au bénéfice des Français. Nous en tirons tous les enseignements pour réussir la relance du nucléaire que nous avons décidée avec le Président de la République. Bravo et merci à toutes les équipes EDF mobilisées sur place. Le cœur du réacteur, c’est eux !

 

Antoine Armand (ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie)
> Il n’y a pas de plus grande joie que de servir son pays. Et avoir pu le faire en tant que ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie a été un honneur. La France fait face à un endettement extrêmement grave, qui menace notre quotidien. Pour autant, nos entreprises disposent d’une vitalité exceptionnelle : écoutons-les et faisons-leur confiance. La tâche sera difficile, mais je sais l’expérience et la compétence d’Éric Lombard pour la mener à bien. Je lui adresse tous mes vœux de réussite. Je dis, enfin, mon immense reconnaissance à l’égard des agents de Bercy. Leur travail et leur sens de l’État sont inestimables. Je redeviens pleinement député de la 2e circonscription de Haute-Savoie, un territoire qui m’est chevillé au corps. Merci !

> Journée de deuil national. Les agents des ministères économiques et financiers sont réunis pour rendre hommage aux victimes et témoigner de leur soutien à nos compatriotes mahorais. Nous restons mobilisés pour leur venir en aide et travailler à la reconstruction de l’archipel.

> Aujourd’hui, à 11h48, l’EPR de Flamanville a été raccordé au réseau électrique. Bravo à tous ceux qui y ont contribué. Le nucléaire est une solution industrielle, écologique et souveraine.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Servir nos concitoyens comme ministre de la Santé et de l’Accès aux soins aura été pour moi un grand honneur. Alors que ma mission s’achève, je veux encore une fois remercier Emmanuel Macron et Michel Barnier pour la confiance qu’ils m’ont accordée il y a quelques mois. Je souhaite beaucoup de réussite aux membres du Gouvernement nommés ce soir. Je continuerai de mon côté à sans cesse porter mes convictions, pour Mont-de-Marsan, pour les Landes et pour mon pays.

> En cette journée nationale de deuil pour Mayotte, toutes nos pensées vont vers les victimes, leurs proches et tous les habitants frappés par le cyclone Chido. Les équipes du ministère Santé, comme la Nation toute entière, se tiennent aux côtés de nos compatriotes mahorais.

> Nouvelle cellule interministérielle de crise à Beauvau. En cette journée de deuil national, le Gouvernement reste mobilisé pour Mayotte aux côtés des autorités locales. Je veux en particulier saluer la forte mobilisation des professionnels de santé dans le département.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du Travail et de l’Emploi)
> Je remercie le Président de la République et le Premier ministre pour leur confiance en me reconduisant dans mes fonctions de ministre du Travail et de l'Emploi. Plein-emploi, compétences et formation professionnelle, aménagements justes et raisonnables de la réforme des retraites, accompagnements des plans sociaux, santé au travail, accidents et conditions de travail… autant de sujets où nous poursuivrons avec Catherine Vautrin les travaux engagés ces derniers mois, en gardant le dialogue social et la culture du compromis au cœur de notre action. On continue. Au travail !

> Moments de recueillement ce matin au ministère du Travail en cette journée nationale de deuil pour nos compatriotes de Mayotte. Nos pensées vont à toutes les victimes du cyclone Chido : ceux à qui il a ôté la vie ainsi que tous leurs proches dans la souffrance. La Nation est et restera à vos côtés.

 

Laurent Saint-Martin (ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics)
> Très honoré d’être nommé ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger. Merci au Président de la République et au Premier ministre pour leur confiance. Prêt à relever ces défis et faire rayonner la France.

> Nos pensées vont aux victimes du cyclone Chido à Mayotte en ce jour de deuil national. (…) Ensemble, avec les mahoraises et mahorais.

 

Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Relations avec le Parlement, présidente du Parti radical)
> Je remercie Emmanuel Macron et François Bayrou pour leur confiance. Je suis honorée de poursuivre mon engagement à Bercy, comme ministre déléguée chargée du tourisme, secteur majeur de notre économie et de la valorisation de notre patrimoine français.

> En cette journée de deuil national, la Nation entière, mobilisée et solidaire, se tient aux côtés des mahorais. Nous partageons la douleur des familles et rendons hommage aux victimes.

 

Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> Servir le pays avec Michel Barnier fut un honneur. C’est avec émotion que je passe le relais à Sophie Primas, femme de compétences et de convictions. Face à l’impérieuse nécessité d’apaisement, la vie politique doit enfin prendre le chemin du dialogue plutôt que du désordre.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie)
> Honoré par la confiance que m’accordent le président de la République, Emmanuel Macron et le Premier ministre, François Bayrou

, en me nommant ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie. Nous allons nous mettre au travail aux côtés du ministre de l'Économie et des Finances, de la souveraineté industrielle et numérique. L'industrie et l'énergie sont deux forces indissociables au service de la croissance, de l’emploi et du pouvoir d’achat. Ensemble, nous allons poursuivre le combat pour une France prospère, audacieuse et fraternelle.

> Journée de deuil national : hommage aux victimes du cyclone Chido à Mayotte Aujourd’hui, la Nation se recueille en hommage aux victimes du cyclone Chido qui a durement frappé Mayotte. Nous nous sommes réunis dans la cour d'honneur du ministère et nos pensées accompagnent les familles endeuillées, les blessés et tous ceux qui ont vu leur vie bouleversée par cette catastrophe. Dans cette épreuve, je tiens à saluer le courage des habitants de Mayotte et la mobilisation exemplaire des secours, des associations et des bénévoles. J’ai une pensée particulière pour les techniciens et salariés qui interviennent malgré des conditions extrêmement complexes sur le terrain pour rétablir les communications. Cette journée de deuil national est aussi l’occasion de réaffirmer notre engagement : mettre tout en œuvre pour aider les Mahorais et pour reconstruire dans les meilleurs délais les infrastructures essentielles, notamment les réseaux de télécommunication.

 

Marina Ferrari (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie chargée de l’Economie du tourisme)
> Rassemblés, à Bercy, nous nous inclinons en hommage des victimes du cyclone Chido. La Nation tout entière partage le deuil de nos compatriotes mahorais. Nous serons à leurs côtés, aujourd'hui comme demain, en solidarité et en fraternité.

 

Olga Givernet (ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, chargée de l’Energie)
> C’est avec émotion que je conclus aujourd’hui ma mission en tant que ministre déléguée à l’Énergie. Servir notre pays et œuvrer pour la transition énergétique a été un honneur et une responsabilité immense. Je remercie chaleureusement Agnès Pannier-Runacher pour sa confiance, mon équipe, les acteurs du secteur, et tous ceux qui m’ont soutenue. Ensemble, nous avons tracé la voie vers un avenir plus durable. Mon engagement pour la France, la transition énergétique et l’écologie reste intact. Au travail, toujours.

> En ce jour de deuil national, nous honorons la mémoire des victimes du cyclone Chido qui a durement frappé Mayotte. Toute la nation est unie dans la douleur et la solidarité. Ensemble, nous nous relèverons pour reconstruire. Nous soutenons nos concitoyens mahorais dans cette épreuve.

> L’EPR de Flamanville est officiellement raccordé au réseau, selon EDF. La France vient de mettre en service le réacteur le plus puissant au monde. Une étape clé pour notre transition énergétique dont nous pouvons être fiers !

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> J’adresse mes félicitations et mes vœux de succès au nouveau gouvernement. Les défis sont nombreux : élaborer un budget à la hauteur des attentes des Français et agir rapidement pour nos compatriotes mahorais. L'Assemblée nationale sera au rendez-vous pour accompagner ce travail avec responsabilité. Avançons ensemble.

> Mayotte pleure, et avec elle, toute la Nation. En ce jour de deuil national, nous portons ensemble la mémoire des disparus et la souffrance des vivants. La République, solidaire et indivisible, est aux côtés de nos compatriotes.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]

> Nous adressons nos félicitations aux membres de notre parti appelés à servir le peuple français au sein du Gouvernement Ils pourront compter sur notre soutien pour agir. En responsabilité et pour garantir de la stabilité, de l’action et des résultats pour nos compatriotes.

 

Gabriel Attal (député, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> La France est en deuil. Face à l’immense traumatisme qui frappe Mayotte, la Nation se tient solidaire. Unie. Pour faire face, puis pour rebâtir. En cette journée de deuil national pour Mayotte, je pense aux victimes, à leurs familles, à tous les Mahorais. Et aussi aux services de secours qui sont mobilisés depuis le premier jour.

 

Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> En ce jour de deuil national, nos pensées accompagnent Mayotte. Aux victimes emportées, aux familles endeuillées, à celles et ceux qui se relèvent malgré tout : la Nation entière est à vos côtés. Mayotte se reconstruira, avec force et solidarité.

 

Aurore Bergé (députée)
> Tant de combats que nous devons mener encore. Et tant de fierté à les conduire au nom du gouvernement. Soyons à la hauteur de la dignité et du courage de Gisèle Pélicot pour éradiquer les violences sexuelles et construire une société du respect et de l'égalité. Soyons au rendez-vous pour en finir avec l'antisémitisme, le racisme et les discriminations. Ce sont les combats de toute une nation, de toute la société.

> L'égalité entre les femmes et les hommes redevient un ministère. C'est un signal fort et c'est pour ca que j'ai accepté cette mission. Après le procès de Mazan, nous devons être à la hauteur : le code pénal doit changer, le consentement y être intégré, les règles de prescription être revues pour les crimes sexuels. C'est toute la société qui doit changer.

> La seule censure possible, c'est l'alliance de tous les contraires. L'alliance de l'extrême droite et de toute la gauche. Ça ne fait pas une alternance, ça ne fait pas un projet pour les Français ! Et je le redis aux socialistes : ils valent mieux que la soumission à Mélenchon.

> Tout le monde nous prédit une mission impossible mais notre responsabilité c'est de nous battre. Les Français se fichent de qui est nommé, ce qu'ils veulent, c'est des ministres au travail pour eux. La France ne peut pas vivre dans l'instabilité permanente.

> Partout en France, nous observons aujourd'hui une minute de silence. Pour dire notre solidarité avec Mayotte, pour montrer notre unité.

> Comme chaque année depuis 2017, auprès de ceux qui nous protègent et veillent sur nous tous les jours de l'année : pompiers, policiers, gendarmes, personnel soignant et médico-social. Merci à vous.

 

Amélie de Montchalin (nouvelle ministre des Comptes publics]
> Humilité et détermination devant la mission qui m'est confiée par le Président de la République et le Premier ministre, aux côtés d'Eric Lombard. Il faut un budget à notre pays. Nous le devons aux Français. Au travail. Avec tous ceux qui veulent servir l’intérêt général.

 

Thani Mohamed-Soilihi (nouveau ministre chargé de la Francophonie et des Partenariats Internationaux)
> Honoré de poursuivre mes fonctions sur la francophonie et les partenariats internationaux, désormais en tant que Ministre délégué. Je remercie le Président de la République et Premier ministre pour leur confiance. Je serai pleinement à la tâche au sein du gouvernement, au service de tous les Français

> Journée de deuil national. La Nation tout entière est unie avec les Mahorais, nous sommes tous éprouvés. Remerciements à toutes celles et ceux mobilisés pour secourir ceux qui en ont besoin. Toutes mes pensées aux victimes et à leurs proches touchés par le cyclone Chido. Solidaires et unis pour Mayotte.

 

Roland Lescure (député)
> Aujourd’hui la France porte le deuil pour Mayotte, meurtrie après le passage du cyclone Chido. Nous pensons aux victimes, à leurs proches, aux sans-abris. Nous pensons aussi au travail immense de reconstruction qui nous attend.

 

Thomas Cazenave (député)
> La censure nous a jetés dans l’inconnu. L’urgence du moment est de bâtir un rassemblement et de donner de la stabilité au pays.

 

Sylvain Maillard (député) 
> En ce jour de deuil national, nos pensées sont avec Mayotte. Pour les victimes, les familles endeuillées, celles et ceux qui se relèvent et reconstruisent avec courage et détermination. Le pays tout entier est en soutien aux mahorais.

> [Opinion] Cette année aura été profondément marquée par les élections qui se sont déroulées en juin et juillet derniers et qui vous ont permis de vous exprimer sur l’Europe, ainsi que sur le gouvernement que vous souhaitez pour la France. 
En l’absence de majorité claire, vous avez émis le souhait que les partis puissent s’entendre afin d’avancer sur des sujets importants. C’est que je me suis employé à faire avec les députés du groupe Ensemble pour la République, en veillant toujours à être force de propositions pour préserver les acquis essentiels que sont la pérennité de notre système sociale et de retraites, le dynamisme de nos entreprises et de notre économie, ou encore la sécurité de nos concitoyens. 
Cependant, nous avons encore pu voir, avec la censure du gouvernement de Michel Barnier il y a quelques jours, que les extrêmes de tous bords continuent encore à essayer de saper nos fondements républicains, à appuyer sur nos peurs et ce qui nous divise, à promouvoir le chaos institutionnel et politique. Ils ont choisi l’instabilité quand les Français nous demandaient la responsabilité. 
Dans une période où nos compatriotes demandent de la stabilité et où notre pays en a impérativement besoin, notre groupe sera fidèle à son idéal de dépassement et de consensus afin de
- Bâtir l'école de demain ;
- Renforcer notre économie ;
- Réformer nos retraites ;
- Garantir l'accès aux soins pour tous ;
- Préserver votre pouvoir d'achat ; 
- Créer les emplois de demain notamment dans l'industrie verte.
Dans la lourde tâche qui est désormais celle du gouvernement de François Bayrou, nous, députés Ensemble pour la République, au nom de nos valeurs humanistes et européennes, demeurerons un soutien et une force de propositions pour avancer sur les sujets d’intérêt général qui préoccupent nos concitoyens, premières victimes de l’absence de budget.
Vous le savez, je me suis toujours battu pour défendre l'apprentissage et la formation professionnelle mais également contre l’augmentation des impôts aussi bien pour les ménages que pour nos entreprises. Je défendrai toujours la valeur travail, la compétitivité de nos entreprises et la poursuite de la réindustrialisation de notre pays. Vous continuerez à entendre ma voix sur le banc de l'hémicycle pour améliorer le pouvoir d'achat des ménages, les emplois d'aujourd'hui et de demain, et plus globalement l'économie française, notamment en luttant contre toute hausse d'impôt.
Demain, notre groupe poursuivra avec détermination ses actions pour réformer notre pays. Nous le ferons avec détermination et conviction pour l’avenir de la France et des Français.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> En cette journée de deuil national, la France tout entière se tient aux côtés de Mayotte. Nous partageons la douleur des familles endeuillées, rendons hommage aux victimes et saluons le courage de celles et ceux qui œuvrent a la reconstruction de l’archipel.

> Mélenchon a perdu 3 fois les élections présidentielles, Marine Le Pen également. Pour augmenter leurs chances, ils voudraient qu'on vote tous les 2 ou 3 ans... Les Français n'en veulent pas. Il faut respecter nos institutions.

> [Suspendre la réforme des retraites] est techniquement infaisable. (…) Il y a peut-être d’autres manières de travailler plus.

> Augmenter les impôts, nous l’avons accepté déjà avec Michel Barnier parce que c’est l’intérêt supérieur de notre pays d’avancer.

> Il faut que les socialistes se détachent de La France insoumise. C’est une ancre qui emmène les socialistes vers le fond. J’espère qu’ils vont se réveiller. (...) Une deuxième censure serait cataclysmique.

 

● MoDem 
> Le Mouvement Démocrate adresse tous ses vœux de réussite au gouvernement Bayrou. Dans cette période de grandes incertitudes pour la France, ce gouvernement d’intérêt général devra répondre aux attentes des Français. Une voie existe : celle du partage des responsabilités afin de surmonter le chaos.

 

Bruno Millienne (porte-parole)
> De tout cœur avec les Mahoraises et les Mahorais en cette journée de deuil national. Au-delà de la compassion et de la solidarité, il va falloir penser à la reconstruction de ce département. Dans le bon sens cette fois.

 

Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> En cette journée de deuil national, c'est toute la République qui partage la douleur des Mahorais. Le cyclone Chido a détruit une partie de notre nation, a emporté des vies, bouleversé des familles, ravagé des foyers. Aux victimes, à leurs proches, nous exprimons toute notre compassion et notre solidarité. La solidarité nationale est à l’œuvre : les secours, l’assistance, et les premières mesures d’urgence ont été déployés et nous saluons à nouveau le courage et l'engagement de toutes celles et ceux pour qui ces derniers jours et les prochains seront consacrés à sauver des vies et protéger les populations. Cette solidarité doit s’inscrire dans le temps pour reconstruire Mayotte et rendre l'île plus forte, plus résiliante, plus protégée.

 

● Parti radical 
> [Communiqué : «Un Gouvernement expérimenté pour faire face à l’urgence»]
Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a nommé des ministres expérimentés et privilégié une certaine stabilité, ce qui est salutaire au regard des urgences à traiter ces prochains mois.
Le Parti radical félicite notamment sa Présidente Nathalie Delattre pour sa nomination comme Ministre déléguée au tourisme, véritable enjeu d’attractivité, de développement économique et territorial.
Le Parti radical souhaite que soient maintenant inscrits rapidement à l’ordre du jour du Parlement les textes prioritaires sur le projet de loi d’orientation agricole, la fin de vie, le narcotrafic, la simplification de la vie économique, le logement ou encore le statut de l’élu, ainsi qu’une loi d’urgence de reconstruction de Mayotte.
Par ailleurs, le Parti radical rappelle la nécessité d’une gouvernance basée sur le dialogue avec les parlementaires et également avec les partenaires sociaux, corps intermédiaires et les collectivités locales pour bâtir le budget mais aussi travailler à d’indispensables évolutions institutionnelles et d’organisation territoriale vers moins de normes et davantage de libertés locales, et permettre ainsi plus de proximité avec nos concitoyens, plus d’efficacité de l’action publique, plus de simplification et dès lors plus d’économies.

> Deuil national en solidarité avec les Mahorais : le Parti radical rend hommage aux victimes et adresse toutes ses pensées à leurs familles et proches. Toute la Nation est aux côtés des habitants de Mayotte.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Félicitations au nouveau Gouvernement nommé.
> Notre Nation pleure ses morts. Elle souffre aux côtés de tous ceux qui ont vu disparaître des proches, qui ont vu leur maison détruite, qui ont tout perdu. Solidarité entière avec tous les Mahorais, les secouristes et tous ceux qui œuvrent à aider la population.