Voici une sélection,
ce 5 décembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des
membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti
Renaissance compte 12 de ses membres dans cette équipe gouvernementale mais
quatre d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent depuis toujours
de droite – Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Guillaume Kasbarian et Benjamin
Haddad – dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique
de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]
Anne Genetet (ministre de l’Education nationale)
> [Education sexuelle à l’école - intervention à l’Assemblée]
Je rappelle que l’école est là où nous forgeons des consciences libres. Sur ces
bancs, je pense que nous sommes tous d’accord pour renforcer les savoirs
fondamentaux. Pour tout cela, l’école a besoin de moyens. Au moment où certains
d’entre vous s’apprêtent à choisir de priver notre pays du budget dont il a
besoin, je veux rappeler que c’est priver l’école des moyens qui lui sont
nécessaires.
Vous m’interrogez plus précisément sur le programme d’éducation à la vie
affective, relationnelle et, pour le second degré, à la sexualité. Ce programme
n’a pas été publié ; je ne sais pas sur quoi vous vous appuyez pour en
parler. Ensuite, je l’ai dit et je le redis : il n’y a pas de théorie du
genre, donc il n’y en a pas dans ce programme.
Ce programme est progressif et adapté. Je l’ai lu, relu et revu. Il sera
présenté au Conseil supérieur de l’éducation le 12 décembre. Je vais vous
dire sur quoi il porte, car manifestement vous ne savez pas ce qu’il contient
exactement. Pour les tout-petits, il s’agit de parler des émotions et de la
manière de les gérer. Chez les plus grands, on parlera de respect et de
consentement, de l’égalité entre les femmes et les hommes. On s’efforcera de
répondre aux questions auxquelles les enfants n’ont pas toujours de réponse.
Actuellement, où les cherchent-ils ? L’Arcom a établi que, chaque mois en
France, 2,3 millions de mineurs consultent des sites pornographiques pour
trouver à leurs questions des réponses qu’ils ne trouvent pas ailleurs.
Le rôle de l’école, aux côtés des parents, est d’apporter des réponses aux
questions des enfants. C’est fondamental car, voyez-vous, je ne me résigne pas
à laisser la pornographie éduquer nos enfants. Je rappelle en outre que trois
enfants par classe sont victimes de violences sexuelles. Nous devons aussi
lutter contre cela.
> Quand des violences menacent et frappent l’école, c’est
toute la société qui s’en trouve secouée. Depuis trois ans, le nombre des
incidents graves dans nos établissements scolaires a doublé. Cette hausse doit
nous inquiéter mais elle témoigne aussi de l’importance qu’a prise la culture
du signalement. C’est une bonne chose car nous ne voulons rien laisser passer.
C’est la consigne que, ce matin encore, je donnais aux recteurs d’académie, en
leur rappelant les mesures qu’il convient de prendre lorsque nos enseignants
sont menacés. Chaque fois que de tels faits se produiront, les enseignants
concernés se verront systématiquement octroyer la protection fonctionnelle.
Dans les cas les plus graves, il sera procédé à un signalement auprès du
procureur de la République. Des correspondants sécurité école de la police et
de la gendarmerie sont présents dans chaque lycée, dans chaque collège, dans
chaque école. Ils sont susceptibles d’intervenir et mèneront les enquêtes
requises.
Assurer le bon niveau de l’école passe par le rétablissement de l’ordre dans
les classes. Personne ne peut accepter que l’on menace nos enseignants. Ceux
qui croient que les règles ne s’appliquent pas à eux doivent savoir que, plus
que jamais, leurs actes ne resteront pas impunis.
Ma responsabilité est de combler les éventuelles lacunes qui subsistent. C’est
tout l’objet du plan de soutien à la restauration de l’autorité statutaire de
l’enseignant, à laquelle je tiens. Si le Parlement nous en donne les moyens,
nous déploierons 150 conseillers principaux d’éducation et
600 assistants d’éducation. Nous sécuriserons également
1 000 établissements supplémentaires.
Nous mettrons tout en œuvre pour garantir la sécurité de nos établissements, y
compris sur le chemin de l’école. Vous pouvez compter sur la détermination du
gouvernement, notamment sur la mienne, pour maintenir dans nos salles de classe
l’ordre indispensable à tout apprentissage et à tout enseignement sereins.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> La guerre est à nos portes. De son issue en Ukraine
dépend notre capacité à maîtriser notre avenir. Les grandes puissances de ce
monde s’engagent sur la voie de guerres commerciales aux impacts majeurs sur
notre économie, nos industries et nos emplois. Le multilatéralisme et le
dialogue comme méthodes de règlement des différends sont profondément affaiblis
sur la scène internationale où la force brutale revient au premier plan.
L’ordre internationale régi par le droit est remis en cause comme jamais depuis
la fin de la Seconde guerre mondiale. L’Europe et nos démocraties sont
attaquées par des forces hostiles visant directement nos idéaux que nous avons
en partage, au premier range desquels la liberté, l’égalité et la fraternité.
Ces réalités sont là. Elles ne sont ni théoriques, ni lointaines. Elles exigent
que la France puisse les affronter dans l’unité.
Certes notre ordre juridique et nos institutions permettaient la censure. Mais
les effets ne se limiteront pas à la chute du gouvernement et au rejet du
projet de loi de financement de la sécurité sociale – pourtant issu d’une
commission mixte paritaire conclusive – si aucun sursaut n’intervient. La
censure ne résout aucun des défis majeurs auquel la France est confrontée. Elle
expose très directement notre pays sur nombre de plan: sécuritaire, financier
et européen.
Personne n’a à se compromette : toutes les sensibilités politiques doivent
être entendues et respectées. J’affirme cependant qu’il est de notre devoir
devant les Français de devoir trouver le chemin qui garantisse la stabilité et
l’unité du pays. Telle est l’exigeante responsabilité collective qui nous
incombe dans les semaines qui viennent.
L’instabilité c’est la vulnérabilité. Notre pays doit désormais se résoudre au
défi de l’union des forces républicaines. Cela n’est possible qu’en commençant
par le rassemblement le plus large possible des dépositaires de la souveraineté
populaire. Ce chemin est difficile, je le sais, mais les Français le méritent.
Notre pays le mérite. L’esprit civique doit prendre le pas sur les ambitions personnelles
et les calculs partisans. L’année qui vient doit être celle d’un accord
transpartisan mettant notre pays en ordre de bataille pour affronter les défis
colossaux qui sont devant nous. Le temps des grandes confrontations politiques
reviendra assez vite.
> [Déclaration sur le conflit à Gaza / Le Caire le 2
décembre 2024] Je remercie l'Egypte d'avoir organisé cette conférence
conjointement avec les Nations unies, un an après le Sommet du Caire pour la
Paix le 21 octobre 2023 et la première conférence humanitaire pour Gaza tenue à
Paris le 9 novembre 2023.
Nous sommes rassemblés aujourd'hui pour faire face à la
tragédie qui s'est ouverte le 7 octobre avec l'odieux massacre antisémite
perpétré par le Hamas, et qui se poursuit depuis lors avec la guerre de Gaza et
son lot d'indicibles souffrances pour les civils.
Comment y faire face ?
1. La première de nos priorités, c'est d'obtenir un cessez-le-feu immédiat, et
la libération de tous les otages, dont deux de nos compatriotes.
Ce conflit a trop duré. L'élimination il y a quelques semaines de Yahya
Sinouar, l'architecte du pogrom du 7 octobre, et le cessez-le-feu au Liban
doivent créer les conditions d'une cessation des hostilités permettant la fin
des souffrances collectives : celles des otages, qui doivent être libérés sans
délai, de leurs proches, et celles de la population de Gaza.
2. La deuxième de nos priorités, celle qui est au cœur de cette conférence,
c'est de venir en aide aux populations civiles à Gaza en situation d'urgence
humanitaire absolue, en particulier au Nord de l'enclave.
La France a pris toute sa part dans cet effort. Elle a mobilisé 100 millions €
en 2023, et à nouveau 100 millions € en 2024 au profit de la population civile
de Gaza. Elle a acheminé près de 1200 tonnes de fret pour Gaza, par voie
aérienne et par voie maritime. Elle s'est mobilisée pour soutenir ses
partenaires égyptiens et jordaniens, dont je salue l'action résolue, dans la
réponse médicale et la prise en charge de blessés palestiniens.
Elle poursuivra son engagement dans les prochains mois, et je suis heureux
d'annoncer aujourd'hui une nouvelle contribution de 50 millions €. Cette
nouvelle mobilisation de ressources financera à la fois les agences des Nations
unies, des organisations humanitaires non-gouvernementales et des actions
françaises directes.
Hélas, malgré cette mobilisation collective, la situation humanitaire à Gaza
reste dramatique, en particulier au Nord de l'enclave, où des acteurs
humanitaires chevronnés disent n'avoir jamais observé une crise aussi grave, et
où les agences des Nations unies nous alertent sur un risque de famine
imminente.
Israël doit entendre ce message que nous ne cessons de marteler - nous avons
encore adressé aux autorités israéliennes une lettre solennelle il y a quelques
jours avec mes homologues britannique et allemand : l'aide humanitaire doit
parvenir massivement à Gaza. Les restrictions inacceptables aux accès
humanitaires doivent être levées sans délais, et tous les points de passage
ouverts.
Israël doit aussi préserver l'action indispensable de l'UNRWA. Je redis ici nos
inquiétudes collectives vis-à-vis des lois récemment adoptées par la Knesset à
son encontre. Pour notre part, nous continuerons de soutenir l'UNRWA, dans son
action et dans ses réformes, conformément au rapport de Catherine Colonna. Sur
les 50 millions € que nous allons engager, 20 millions € iront à l'UNRWA.
3. Notre troisième priorité est de travailler à une solution
politique qui garantisse une paix juste et durable.
Nous y travaillons dans la région : nous avons permis un accord de cessez-le-feu
au Liban et œuvrons pour qu'il soit pérenne, nous contribuons à la sécurité en
mer Rouge et nous efforçons d'éviter une guerre directe avec l'Iran.
Nous y travaillons aussi en Israël et en Palestine. Nous demeurons convaincus
que la solution à deux Etats est la seule qui puisse garantir paix et sécurité
sur le long terme aux Israéliens comme aux Palestiniens. Elle est aujourd'hui
remise en cause, par l'aggravation de la colonisation, par les violences de
colons extrémistes, par la volonté d'affaiblir l'Autorité palestinienne et par
les discours de certains responsables israéliens qui évoquent ouvertement une
annexion, un scénario totalement inacceptable. Cette dynamique est non
seulement contraire à tous les principes du droit international, mais aussi aux
intérêts et à la sécurité d'Israël. La question palestinienne ne va pas
disparaître. Nous avons déjà pris nos responsabilités en adoptant des
sanctions, et nous continuerons à nous mobiliser.
Nous appelons ici une nouvelle fois à terminer la guerre de Gaza pour engager
une perspective politique, qui garantisse la sécurité et l'intégration
régionale d'Israël, et l'aspiration légitime des Palestiniens à disposer d'un
Etat.
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition
écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques)
> Hier, c’est l’irresponsabilité qui a parlé à l’Assemblée nationale.
Michel Barnier a accepté une mission difficile, il en était conscient. Il n’a
cessé de chercher des chemins pour avancer et agir pour les Français. Cette
censure est une pure manœuvre politicienne de l’extrême droite et l’extrême
gauche. Les groupes politiques qui l’ont votée ont clairement montré que les
intérêts des Français leur importent peu.
> J’en appelle à la responsabilité des partis du Front
républicain. Il est essentiel de dépasser les intérêts et de surmonter les
postures et les intérêts politiciens : c’est ça qui est en jeu.
Geneviève Darrieussecq (ministre de la Santé et de l’Accès
aux soins)
> Dans le cadre du conseil Emploi, politique sociale, santé et
consommateurs, avec mes homologues européens, nous sommes mobilisés pour
renforcer nos coopérations en matière de politique du médicament. Nos objectifs
:
- Assurer une souveraineté industrielle européenne
- Lutter contre les pénuries
- Garantir l’accès aux médicaments pour l’ensemble des peuples européens Ce
travail de co-construction est essentiel et doit se poursuivre.
> Dans le budget qui est en cause dans cette motion de
censure, celui de la Sécurité sociale, il y avait quand même 9 milliards de
plus pour l'assurance maladie, dont 3 milliards pour les hôpitaux.
> La carte vitale continuera de fonctionner, ceux qui
sont malades pourront se faire soigner. C'est ça qui est important.
> Je me suis battue pour ne pas envisager le ticket
modérateur à 10 points pour la consultation médicale. Nous avons trouvé un
chemin entre 5 points pour la consultation et 5 points pour le médicament.
> Quand on cherche l'équité entre le secteur privé et le
secteur public dans le nombre de jours de carence, ça ne me choque pas. Ce qui
m'ennuie davantage, c'est qu'il n'y a pas d'équité dans les conséquences. Dans
le privé, bien souvent, il y a une prise en charge par l'employeur ou par une
prévoyance, et pas forcément dans le public.
> Nous ne sommes pas un pays avec des élus dans la
co-construction et la coalition
> Il faut que nous ayons pour objectif de pouvoir
réaliser une coalition qui, sur 4 ou 5 thèmes forts pour les Français, se met
d'accord pour avancer et pour faire progresser notre pays.
> Ne laissons pas tomber les Français. Avec mon mouvement
politique du MoDem, je veux vraiment protéger les plus faibles.
Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du Travail et de l’Emploi)
> Selon le baromètre du Défenseur des droits et de l’OIT [Organisation
internationale du travail]:
- 25% des seniors déclarent avoir vécu des discriminations, qui s’aggravent
pour les femmes ou les minorités
- 1 senior sur 2 a connu des relations de travail dévalorisantes au cours des 5
dernières années
- Parmi les seniors au chômage, 80% sont en recherche d'emploi depuis plus d'un
an et 46% depuis plus de 3 ans
- 1/3 des seniors se disent inquiets quant à leur avenir professionnel et 1 sur
5 déclare travailler avec la peur de perdre son emploi.
Ces chiffres ne sont pas acceptables. Ils révèlent la persistance de
stéréotypes et d’un âgisme délétères. Le sous-emploi des seniors est un gâchis
humain, social et économique monumental.
Je salue à nouveau l’Accord national interprofessionnel (ANI) signé mi-novembre
par les partenaires sociaux pour favoriser l’emploi des seniors. Ils prévoit
plusieurs mesures ambitieuses :
- l’obligation de négociation sur les seniors en entreprises et dans les
branches, notamment sur le recrutement des salariés expérimentés, le maintien
en emploi, l’aménagement des postes, et l’accès à la formation pour faciliter
les transitions et reconversions professionnelles en seconde partie de
carrière, parce qu’on ne travaille pas de la même manière à tous les âges de la
vie
- la création d’un contrat de valorisation de l’expérience qui donne à
l’employeur la visibilité sur la date de liquidation des droits à taux plein du
travailleur concerné - levant un des premiers freins déclarés par les
entreprises
- la facilitation de l’accès à la retraite progressive, la mise en place du
temps partiel de fin de carrière sur la base d’un double volontariat salarié /
entreprise, et le renforcement de l’attractivité du dispositif de cumul
emploi-retraite pour adapter les rythmes de travail aux besoins et envies de
chacun.
Je me suis engagée à retranscrire cette ANI fidèlement. L’emploi des seniors
est un combat fondamental pour lequel nous devons tous demeurer engagés!
> Il y a une forme de frilosité et de myopie de la classe
politique qui considère les retraités comme un bloc homogène. Tout comme les
salariés, ce n’est pas le cas. Il y a des petits pensionnés, qu’il faut
protéger. Et il y en a qui peuvent participer à l’effort de redressement de nos
comptes publics, au même titre que les actifs et que les entreprises.
> Avec mes homologues européens, riches et constructifs
échanges sur :
- La révision du règlement 883 sur le régime des transfrontaliers qui crée un
déficit de 800M€ par an à la France aujourd’hui
- Les priorités de la France à l’approche du semestre européen 2025 : le juste
équilibre entre cohésion sociale et compétitivité, les besoins des entreprises
en termes de simplification et de travailleurs qualifiés, l’investissement dans
la formation et le rôle essentiel du dialogue social.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie,
des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie)
> Le rattrapage post-covid19 et le contexte géopolitique ralentissent la
réindustrialisation du pays. Mais la dynamique reste bien positive. Nous devons
redoubler de vigilance et actionner de nouveaux leviers. Ainsi, comme l’a
annoncé le Premier ministre, nous accélérons sur l'ambition industrielle de la
France. Tout nouveau projet industriel sera, par exemple, désormais exonéré
pendant cinq ans des contraintes réglementaires liées au zéro artificialisation
nette (ZAN). Il le sera aussi des procédures devant la Commission nationale du
débat public (CNDP). Notre objectif : raccourcir les délais d’instruction des
dossiers et favoriser la création d'emplois industriels dans nos territoires.
Soyons attentifs à ne pas changer de cap. Parce que la visibilité que nous
devons à tous les acteurs est essentielle pour continuer de réindustrialiser le
pays.
Marina Ferrari (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie chargée de l’Economie du tourisme)
> Le tourisme de savoir-faire qui met en valeur, partout en France, des
entreprises en activité participe à la diversification de l'offre touristique
de notre pays et rencontre aujourd'hui un réel succès auprès de nos
concitoyens. L'association Entreprise et découverte a ainsi fédéré près de 3
500 entreprises, ouvertes toute l’année au grand public. La convention que j'ai
eu l'honneur de signer cet après-midi à Bercy avec son président et sa déléguée
générale va nous permettre de valoriser encore davantage le tourisme de
savoir-faire dédié aux métiers d'art, avec un soutien du ministère de
l’économie à hauteur de 40 000 €. Une bonne nouvelle pour le tourisme français
mais aussi pour nos compatriotes engagés au service du « made in France » qui
font la promotion de leurs activités et de leur savoir-faire partout sur le
territoire.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
> En faisant le choix de la censure, le RN et le NFP
jettent notre pays dans l’inconnu et lui refuse toute stabilité. Et ce sont les
Français qui paieront les pots cassés de cette triste alliance contre nature.
Pas un ce soir ne peut se dire gagnant. Nous continuerons de répondre présents
pour protéger nos compatriotes et d’agir pour eux. Nous resterons animés par
notre sens des responsabilités et de l’État. Et agirons toujours dans l’intérêt
des Français, ils sont notre seule boussole.
● MoDem
> En censurant le gouvernement
Barnier, l’alliance des contraires trahit les électeurs et révèle son
incapacité à gouverner sous couvert d’irresponsabilité. Des centaines de
mesures attendues par les Français sont ainsi sacrifiées.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> En France, on croit toujours que le compromis, c'est la compromission.
Je ne demande pas aux socialistes de renoncer à ce qu'ils sont, mais je leur
demande de ne pas me demander la même chose.
Erwan Balanant
(député)
> [Censure du Gouvernement] Nous choisissons l’apaisement ! Mettons
de côté nos divergences. Prenons nos responsabilités. Cet échec doit être un
rebond collectif vers la stabilité et la visibilité, de nos institutions, de
notre pays.
Delphine Lingueman (députée)
> J’appelle à la nomination d'un Premier ministre d'ouverture et de
rassemblement qui travaille avec une majorité de projets et non pas une
minorité de députés. C'est surtout ça, j'appelle de mes vœux à la stabilité du
pays et de nos institutions.
> Je suis prête à travailler, avec les autres forces
républicaines, autour d’un premier ministre d’ouverture et de rassemblement.
Eric Martineau (député)
La motion de censure est votée, alliance entre RN, LFI, PS, EELV. 331
députés ont choisi de renoncer aux besoins des Français, les plus modestes, agriculteurs
et entrepreneurs qui ont besoin de réponses…les Français devront attendre.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée, présidente)
> [Lettre à la présidente de la Commission européenne après les
élections en Roumanie] Ce qui s’est passé en Roumanie est un autre signal
d’alarme pour nous : la désinformation peut arriver partout Europe avec
des conséquences très néfastes. Notre réaction doit être immédiate et
vigoureuse comme La désinformation est essentielle pour protéger les citoyens,
préserver les valeurs démocratiques et assurer La prise de décision éclairée.
La confiance dans la démocratie ne peut être mise en péril par les algorithmes
des médias sociaux.
La Commission européenne a déjà pris des mesures pour répondre aux
préoccupations concernant les allégations
La participation de TikTok aux récentes élections présidentielles en Roumanie.
Renew Europe soutient pleinement en particulier, la demande d’information de
TikTok au titre de la Loi sur les services numériques (LDA), l’initiative de la
Commission à la demande du Conseil national de l’audiovisuel roumain.
Cette demande vise à obtenir des explications détaillées sur la façon dont
TikTok a géré les risques liés aux informations manipulation, notamment en ce
qui concerne l’exploitation non authentique ou automatisée de ses services et
le fonctionnement de ses systèmes de recommandation. TikTok est tenu de fournir
les renseignements demandés au plus tard le 13 décembre 2024.
Entre-temps, nous pensons que le cas roumain nécessite une enquête plus
approfondie et que le Parlement européen devrait y participer activement en
invitant le PDG de TikTok à s’exprimer devant élus de cette chambre afin
d’obtenir des explications supplémentaires et de recevoir l’assurance que la
La plateforme TikTok n’a commis aucune infraction en vertu
de l’APD. Les enquêtes
fournir toute preuve de violation ou de manquement à
l’obligation d’évaluation et d’atténuation de TikTok
Les risques systémiques liés aux processus électoraux,
l’Union européenne devrait suivre avec rigueur
sanctions, sans exclure une suspension ou une interdiction
totale.
Pascal Canfin (député)
> Il n'y aura aucune modification de l'essence de la loi sur la
déforestation, et seulement un report de 12 mois de son entrée en vigueur,
comme l'avait initialement proposé la Commission européenne. C'est une
excellente nouvelle pour tous ceux qui se sont mobilisés pour défendre cette
loi phare du Green Deal, et pour toutes les entreprises qui devront la mettre
en œuvre et qui attendent de nous la plus grande clarté juridique. L'Europe
reste à la pointe de la protection des forêts dans le monde. La prochaine étape
sera la publication des catégories de risque par pays, dès que possible avant
juin 2025. Les tentatives de l'aile droite du Parlement d'affaiblir cette loi
se sont heurtées à un mur. Renew Europe a travaillé et réussi avec ses
partenaires au Parlement et au Conseil pour les arrêter.
Christophe Grudler (député)
> Les partis de gauche et d’extrême gauche, unis avec l’extrême droite,
plongent la France dans une instabilité inédite. Ils n’en sortiront pas
grandis. La France a besoin d’apaisement face aux grands enjeux du monde. C’est
l’intérêt de tous les Français. Travaillons-y ensemble.