Les sympathisants
centristes sont les plus nombreux à estimer que «le régime démocratique est
irremplaçable » et que « c’est le meilleur système possible »
(pour 87% d’entre eux alors que le pourcentage pour l’ensemble des Français est
de 65%) tandis que les sympathisants d’extrême-gauche et ceux d’extrême-droite sont
les plus nombreux (35% et 50%) à estimer que «d’autres systèmes politiques
peuvent être aussi bons que la démocratie» selon le sondage annuel de l’institut
Ipsos sur les «fractures françaises » réalisé pour le Cevipof de Sciences
po Paris, l’institut Jean Jaurès, l’institut Montaigne et le quotidien Le
Monde.
En outre, les
sympathisants centristes sont les plus nombreux à estimer que «le système démocratique
fonctionne plutôt bien en France » (pour 61% d’entre eux alors que le pourcentage
pour l’ensemble des Français est de 21%)
Autre donnée de ce
sondage : les sympathisants centristes sont les plus nombreux à estimer
que la corruption reste un phénomène minoritaire dans la politique (pour 70% d’entre
eux alors que le pourcentage pour l’ensemble des Français est de 37%) tandis que
les sympathisants d’extrême-gauche et ceux d’extrême-droite sont les plus
nombreux (69% et 76%) à estimer que «la plupart des hommes et des femmes
politiques sont corrompus ».
Par ailleurs, les sympathisants
de tous les partis politiques estiment majoritairement que «les hommes et les
femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels »
(pour 83% d’entre eux et pour 64% des sympathisants centristes).
Seuls 17% des Français
(et 36% des sympathisants centristes) estiment qu’ils « agissent principalement
dans l’intérêt des Français ».
LFI et le RN sont les deux
seuls partis « dangereux pour la démocratie » (63% et 50%) et qui « attisent
la violence » (60% et 52%) pour une majorité de sondés.
Enfin, 51% des
Français sont favorables au rétablissement de la peine de mort (33% des
sympathisants centristes).
A noter que certaines questions
de ce sondage ainsi que l’analyse de la signification des réponses posent
problème.
Ainsi en est-il de la
question sur la confiance dans les «institutions» du pays où on trouve «les
médias» mais surtout «les réseaux sociaux»!
De même, l’institut
interprète l’opinion majoritaire des sondés selon laquelle «l’autorité est trop
souvent critiquée» et celle sur le « besoin d’un vrai chef pour remettre
de l’ordre » comme des preuves à une forte adhésion aux « valeurs autoritaires »
ce qui est quelque peu abusif.
(Sondage Ipsos réalisé
par internet du 14 au 21 novembre 2024 auprès d’un échantillon de 3000 personnes
représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des
quotas / Marge d’erreur non explicité clairement par l’institut)