Et tout va mal à cause de Macron, évidemment!
Il ne s’agit pas tant ici pour moi de défendre le Président de la république que de dénoncer cette indigne «chasse au Macron» menée avec délectation par ses adversaires politiques – voire ses «amis» (!) – par les médias et par une grande partie des Français.
Rappelons juste quelques faits qui ne prêtent à aucune discussion.
Emmanuel Macron a été élu au suffrage universel en 2017 et réélu en 2022 soit il y a deux ans et demi.
Il n’est accusé d’aucun crime, d’aucune malversation.
Il a respecté la Constitution et la France est, sous sa présidence, tout autant une démocratie qu’elle l’était sous celle de ses prédécesseurs.
Il a fait voter un certain nombre de lois dont certaines à l’unanimité du Parlement ou avec de très larges majorités comme l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Toutes ses déclarations et tous ses discours sont une défense de la démocratie républicaine en France et partout dans le monde.
Pas un de ses propos ne peut être interprété comme étant favorables à un régime autocratique ou totalitaire.
Au contraire, il dénonce systématiquement les agissements de ceux-ci.
Il a défendu une société inclusive avec une volonté de réunir tous les Français avec son «en même temps» avec un combat constant et déterminé contre les extrémismes et les populismes de tous bords.
Ensuite, que l’on soit partisan de sa politique ou non, que l’on approuve ou non sa gouvernance, que l’on partage ses valeurs ou non, que l’on apprécie ou non sa personne est une autre histoire.
Chacun a ses opinions en démocratie.
Mais cela ne peut aucunement justifier cette haine et cette rage dont il est victime constamment.
Ce que je veux dire ici, au-delà de son positionnement central voire centriste que nous soutenons au CREC bien évidemment sans pour autant mettre sous le tapis ses erreurs voire, parfois, ses errements, c’est que la «chasse au Macron» telle qu’elle est menée est indigne de la démocratie républicaine.
Et tous ceux qui y participent affaiblissent celle-ci.
On peut d’ailleurs dire la même chose de la «chasse au Hollande» qui était assez similaire à ce que vit actuellement l’hôte de l’Elysée et dont son prédécesseur a été victime de manière éhontée.
Et si l’on se retrouve aujourd’hui avec Donald Trump de retour à la Maison Blanche, n’est-ce pas dû, en grande partie, à la «chasse au Biden»?
Quant à tous ceux qui se délectent de ces chasses instrumentalisées par les populismes et les extrémismes, qu’ils soient bien conscients qu’elles ouvrent les portes aux pires politiciens tels Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.
Centristement votre.
Le Centriste