mardi 26 novembre 2024

La quotidienne centriste du 26 novembre 2024. COP29: quasi-échec en attendant le retour de Trump!


Le déni et le «scepticisme» ont toujours été l'arme des adversaires des données scientifiques sur le changement climatique. Mais, de plus en plus ceux-ci font leur apparition dans les conférences internationales comme c'est le cas à la COP29 qui vient de se terminer à Bakou.

Ce comportement irresponsable a donc, de nouveau, été de mise en Azerbaïdjan, pays au régime climato-sceptique et, surtout, pétrolier.

Mais pour être honnête, voilà un comportement récurrent de la race humaine depuis son apparition, faire en sorte de repousser le plus possible des solutions obligatoires quand elles sont douloureuses ou quand elles nécessitent une prise de conscience que l’Humanité n’a jamais montré de toute son histoire.

Si nous acceptions la responsabilité de nos actes et que nous fassions en sorte d’empêcher nos mauvais choix ou de les réparer le plus vite possible, ça se saurait!

Attendre la catastrophe ou le point de non retour est toujours l’option choisie comme le montre les déclenchements des guerres, la lutte contre les virus ou la protection contre les catastrophes naturelles.

Ici, comme pour les guerres, ce sont les humains qui sont les fauteurs de la survenance du changement climatique, ce qui rend la situation encore plus scandaleuse parce que l’on sait ce qu’il faut faire pour le combattre et gagner la bataille.

Mais, à l’ère des thèses élucubrationistes (complotistes) et des fake news, une grande partie de la population mondiale se réfugie, soit dans le déni, soit dans le relativisme.

Et l’irresponsabilité de leurs gouvernants fait le reste…

Chacun pense, comme c’est toujours le cas, qu’il parviendra à passer à travers les gouttes et que c’est son voisin ou quelqu’un dans une contrée lointaine qui paiera les pots cassés.

En attendant, les problèmes empirent et c’est le cas pour le changement climatique.

Le quasi-échec de la COP29 n’est d’ailleurs qu’une petite péripétie alors que Donald Trump, climato-sceptique qui avait fait sortir les États-Unis de l’accord de Paris, revient au pouvoir avec les mêmes certitudes et les mêmes intentions de torpiller toute action nécessaire pour avancer dans la bonne direction.

Voilà qui permettra à la Chine et à d’autres pays qui soi-disant prennent des mesures fortes contre le changement climatique, mesures qui n’engagent que ceux qui y croient, de freiner encore plus le processus déjà bien lent.

Et, n’oublions pas, ce n’est pas la Terre qui trinquera in fine – elle s’en fout d’être peuplée ou désertique qu’il fasse 20 degré ou 150 à sa surface – mais, nous, l’Humanité et tous les êtres vivants que nous prenons en otage.

 

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La quotidienne centriste du 25 novembre 2024. Le populisme c’est également l’indignité et l’indécence poussés à leur paroxysme


Le futur gouvernement de Trump est non seulement une insulte à la démocratie républicaine mais aussi à la dignité et à la décence.

Indignité et indécence sont d’ailleurs deux caractéristiques des populismes qui sont d’autant plus prégnantes que ceux-ci sont extrémistes.

On le voit également dans d’autres démocraties comme la Hongrie actuellement ou le Royaume Uni du temps de Boris Johnson.

Et évidemment dans les deux partis français le RN et LFI.

Concernant ce dernier sa volonté d’abroger le délit d’apologie du terrorisme n’est qu’un nouvel exemple de son mode de fonctionnement et de sa stratégie politique.

Être constamment, non pas insoumis mais malséants vis-à-vis de la démocratie républicaine souvent pour des visées uniquement politiciennes et électoralistes est pensé et conceptualisé ce qui rend encore plus scélérat ce genre d’annonces.

C’est de la même manière que fonctionne le RN avec ses appels incessants à la démission de personnalités élues démocratiquement – un de ses leaders vient à nouveau d’évoquer celle d’Emmanuel Macron – et son chantage constant de faire tomber le gouvernement de Michel Barnier afin, non pas de gouverner mais pour créer le chaos dans le fonctionnement de la démocratie républicaine et en tirer in fine un avantage politicien et électoraliste.

Et pourquoi se gêner puisque ça marche!

L’exemple de Trump n’est pas fait pour dissuader tous ses clones qu’ils s’appellent Viktor Orban, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Robert Fico ou Calin Georgescu, le candidat populiste extrémiste arrivé à la surprise des observateurs en tête du premier tour de l’élection présidentielle roumaine.

Que ces personnages existent est une chose, qu’autant d’électeurs de prononcent en leur faveur est bien plus inquiétant, non seulement pour l’avenir de la démocratie républicaine mais pour celui de l’Humanité.

 

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