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jeudi 24 octobre 2024

Propos centristes. France – Budget 2025 / Éviter l’austérité / Santé périnatale / Paix et soutien au Liban / Soutien à l’Ukraine…


Voici une sélection, ce 24 octobre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Le 23 octobre 1983, 58 soldats français ont perdu la vie à Beyrouth dans une attaque terroriste. Les chasseurs parachutistes des 1er et 9e RCP y étaient engagés pour la paix. Jamais nous ne les oublierons. Et toujours la France défendra la paix.

> Au nom des liens séculaires qui unissent la France au Liban, nous avons souhaité faire notre devoir auprès des Libanais. Ils ont besoin d'une aide massive de la communauté internationale.

> Plus de dégâts, plus de victimes, plus de frappes ne permettront ni d’en finir du terrorisme, ni d’assurer la sécurité de tous. Il faut un cessez-le-feu au Liban.

> Je condamne avec la plus grande fermeté l'attentat qui a frappé Ankara. Pensées aux victimes et à leurs proches. Solidarité avec la Turquie et le peuple turc face au terrorisme.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti Renaissance compte 12 de ses membres dans cette équipe gouvernementale mais trois d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent de droite dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> À l’initiative de la France, la communauté internationale s’est mobilisée pour soutenir le Liban, sa population et sa souveraineté. À Paris, 1 milliard de dollars a été rassemblé :
- 800M destinés à l’aide humanitaire,
- 200M pour appuyer les forces de sécurité libanaises.

> À Gaza aussi, la France agit : aide humanitaire, soutien sans relâche en faveur de la solution à deux États, sanctions contre les colons violents.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques)
> Si l'agriculture ne prend pas en compte le dérèglement climatique, il n'y aura plus d'agriculture demain.

> J'assume effectivement de dire que les budgets d'intervention en matière écologique sont des budgets particuliers.

> L’adaptation au changement climatique, c’est apprendre à mieux se préparer et se protéger dans une France à +4 degrés, c’est à dire une terre à +2 degrés.

> Le 22 octobre, c’est la Journée mondiale de l’énergie ! L’occasion de rappeler notre objectif : sortir de notre dépendance aux énergies fossiles, pour le pouvoir d’achat de nos concitoyens, la compétitivité de nos entreprises, la souveraineté de la France et la lutte contre le dérèglement climatique. Notre stratégie: sobriété, efficacité, énergies renouvelables et nucléaire. Avançons !

 

Antoine Armand (ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie)
> [Budget 2025] J'ai été élu député en 2022. J'ai un attachement viscéral au Parlement. Et je suis sûr que nos concitoyens aussi. Et je suis sûr que nos concitoyens attendent du Parlement qu'ils débattent et qu'ils fassent des propositions, mais pas dans n'importe quel cadre. Dans quel cadre ? Celui d'un pays qui a 3 000 milliards de dettes et dont le déficit dépasse 6%. Et donc un pays, je le dis avec beaucoup de simplicité, qui doit faire des efforts. On peut être pas d'accord sur où, comment ? Est-ce qu'il faut plutôt faire cela dans les dépenses de santé, plutôt dans les dépenses sociales ? Mais si on ne part pas ensemble du diagnostic commun qui est « on a trop de dettes, on a trop de déficit, faisons un effort » alors, on n'est pas dans un cadre de responsabilité.

> 80% des Français vont voir leur facture d'électricité baisser. C'est important de le rappeler. Et pour 20% d'entre eux, elle a déjà baissé ou ils pourront changer d'offre. Mais vous avez raison sur un point : nous ne proposons pas de taxer les Français qui travaillent davantage. Nous indexons le barème de l'impôt sur le revenu pour que l'impôt sur le revenu ne soit pas plus important pour nos compatriotes. Nous ne touchons pas aux TPE, aux PME qui embauchent, qui emploient, qui travaillent. Pourquoi ? Parce que je vous ai parlé de déficit et de dette. Mais si on veut s'en sortir, il faut qu'on travaille et qu'on produise davantage en France.

> Quand vous vendez des participations de l'Etat, des parts que l'Etat a dans telle ou telle entreprise, ça ne réduit pas le déficit parce que c'est une opération financière. Donc que vous vendiez un peu ou beaucoup d'une action de l'Etat, ça ne change pas le déficit. Ça ne change pas le déficit. Ensuite, qu'on ait une réflexion sur ce que possède de l'Etat, comment est-ce qu'on peut être plus stratégique ? On l'a, on continue, ce n'est pas une mauvaise discussion à avoir.

> [Agences de notation financière] Les agences s'expriment. Elles sont nombreuses. Il y a d'autres instituts qui nous regardent. Je note qu'une de ces agences nous a placés sous perspective négative, il y a quelques jours. Et je le dis non pas parce qu'on ferait la politique pour les agences de notation, je le dis parce que nos partenaires européens nous regardent ; parce que je serai  à Washington pour l'Assemblée générale du FMI où nous sommes aujourd'hui en Europe, un des pays les plus isolés en termes de déficit et de dette. Pour ne pas sortir définitivement du cadre, pour ne pas faire cavalier seul, et être de plus en plus endetté., il faut prendre des mesures.

> L'austérité c'est, en Lettonie, baisser les salaires des fonctionnaires de 25%. (…) Ce qu'on fait, c'est un budget pour éviter l'austérité, pour éviter qu'un jour, nos partenaires européens, les marchés, nous disent «là, ce n'est plus possible, il faut couper». (…)
Il n'y a pas, ici, sur la question des jeux, de dogmes et d'idéologie. Mais il y a deux points qui se posent : la première, c'est l'équilibre entre certains qui ont des prestations en ligne qui font parfois de manière illégale et qui ne sont pas très éthiques, que nous devons mieux réguler et que nous devons faire contribuer s'ils existent.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Depuis vingt ans, nous n'avançons plus en matière de périnatalité : pis, nous reculons – les chiffres le prouvent.
Aujourd'hui, le suicide est la première cause de décès des mères qui viennent d'accoucher. M. le Premier ministre entend faire de la santé mentale la grande cause nationale de l'année 2025 : ce sujet fait partie de ceux sur lesquels nous devrons nous pencher à ce titre.
La santé périnatale est bel et bien un défi majeur. Dans le cadre des assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant, une feuille de route a été établie pour les années 2024 à 2030 ; elle reprend au total onze des préconisations énumérées dans votre rapport. Voilà un premier point dont il faut se féliciter.
Il faut ériger la prévention en priorité. Il faut également améliorer nos équipements et les conditions d'exercice de nos personnels soignants. Et il faut garantir un lit de réanimation néonatale pour 1 000 naissances dans chaque région d'ici à 2027 – cet objectif figure dans la feuille de route que je viens de citer. En parallèle, il faut faire évoluer le cadre réglementaire applicable aux activités de néonatologie, de soins intensifs et de réanimation néonatale.
Enfin, nous manquons de pédiatres. C'est précisément pourquoi 600 postes d'internes en pédiatrie seront désormais proposés chaque année, soit une augmentation de 75 % par rapport à 2022.
E
n cette matière, il nous faut amplifier l'effort tout en mettant l'accent sur la dimension de proximité, sur laquelle vous insistez à juste titre et qui représente pour les familles un enjeu essentiel. La période périnatale étant souvent complexe, nous devons leur garantir qu'elles pourront la traverser entourées et guidées. Ce sera bon à la fois pour la santé de la mère, pour celle du père et pour celle de l'enfant.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du Travail et de l’Emploi)
> Lancement de France Travail Pro, le nouveau service de France travail à destination des entreprises, qui vient compléter les services d'accompagnement des chercheurs d'emploi. Pour qu’il y ait un emploi, il faut être deux. Et parfois les deux ont besoin d'aide. Paris, Allier, Nord, Oise... Je le vois à chaque déplacement, il y a dans tous les bassins d'emploi des entreprises qui ont besoin d'appui pour recruter. France Travail Pro, c’est un pont supplémentaire entre ceux qui cherchent et ceux qui offrent un travail.
Certains secteurs sont en plein essor - comme le nucléaire qui recrutera 100 000 personnes de tous niveaux de qualification dans les 10 prochaines années. France Travail Pro, c’est recruter autrement, en sortant des sentiers battus du CV ou de l'entretien d'embauche, notamment par le recrutement par simulation, ou l'aide à la formation avant embauche (POEI). Il s’agit de recruter sur les aptitudes plutôt que sur les diplômes et, si besoin, de combler les écarts de compétences. Privilégier les compétences, c'est permettre des reconversions et de dynamiser nos secteurs d'activité.
France Travail Pro, c’est aussi accompagner les entreprises dans leur démarche d'inclusion, avec des initiatives entre tous les partenaires (CCI, Cap emploi, missions locales, OPCO...) pour améliorer le recrutement de personnes en situation de handicap ou éloignées du marché du travail.

> Le financement de la protection sociale pèse essentiellement sur les salaires, ce qui augmente le coût du travail. Avant 1980, nous mettions 15 ans à doubler notre revenu, aujourd’hui nous mettons 80 ans à le faire. Il y a donc un vrai sujet de dynamisation des progressions salariales. 

> Le système d’assurance chômage n’est pas nécessairement plus généreux en France. Les sujets que nous devons regarder en priorité aujourd’hui sont des sujets de formation, de transport et de garde d’enfants. 

> Ces 30 dernières années, nous avons voulu aider les entreprises en allégeant leurs charges patronales. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas avoir ce rythme d’aide pour compenser un coût de travail qui est très élevé.

> Le télétravail, c’est aux entreprises et au niveau de l’entreprise de décider. 

> Il faut travailler plus longtemps en meilleure santé et mieux, tout au long de la vie.

> Pour l’apprentissage, nous n’arrêtons pas les aides. Nous allons les recalibrer.

> Audace, fraternité, sens citoyen. C’est ce que je retiens du lancement de la campagne de communication et d’action en faveur de l’apprentissage. Le premier pas dans le monde du travail est souvent ce qui nous lance dans la vie d’adulte. Aujourd’hui, l’emploi des jeunes et l’apprentissage restent une priorité. La révolution de l’apprentissage que nous avons menée depuis 2018 a été possible grâce à l’engagement des parties prenantes - centres de formation, entreprises, organisations patronales, apprentis eux-mêmes. Offrir un apprentissage, ce n’est pas seulement s’entourer et transmettre. Ce n’est pas seulement faire grandir son entreprise. C’est améliorer l’insertion professionnelle de nos jeunes et contribuer à donner une place à chacun dans le monde du travail et dans notre société. Aujourd’hui, près de 50 000 jeunes demeurent en recherche d’une entreprise pour les accueillir. Pour que les résultats perdurent et que les succès continuent, les acteurs du réseau pour l’emploi et de l’insertion restent mobilisés. Chefs d’entreprises, je compte sur vous !

> Réunion de travail avec les partenaires sociaux dans le cadre de la commission consultative pour l’OIT [Organisation internationale du travail]. Deux points forts :
- Affirmation de ma volonté que la Convention 155 sur la santé et la sécurité au travail soit ratifiée dans les prochains mois. Elle reconnaît que la sécurité et la santé au travail constituent des droits fondamentaux pour chaque travailleur. Cela implique des politiques rigoureuses en matière de prévention des risques et une coopération renforcée avec les employeurs et les syndicats pour assurer leur mise en œuvre effective.
- Lancement d’un groupe de travail tripartite (état - organisations syndicales - organisations patronales) sur l’IA en France pour faire suite à l’adoption du plan IA lors du dernier G7. Nous devons saisir les opportunités créées par l’intelligence artificielle de manière à développer les compétences, améliorer les conditions de travail et réduire les risques notamment de précarisation ou liés aux décisions automatisées.

 

Guillaume Kasbarian (ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique)
> Les agents et les usagers n’en peuvent plus des complexités administratives. Nous devons leur apporter des réponses. C’est tout le sens de la débureaucratisation.

> J’assume de réduire la dépense publique dans mon ministère et d’avoir un discours de vérité sur l’état de nos finances publiques. Pas d'austérité, mais du sérieux budgétaire, pour éviter demain des coupes drastiques qui s’imposeraient à nous.

> Espérons que le monstre fiscal créé la semaine dernière en commission des finances ne renaisse pas cette semaine. Je veux croire en la responsabilité des députés. Le débat et les votes à l’Assemblée nationale permettront d’en faire la démonstration.

> La volonté de réformer est intacte, notre but est clair : améliorer le quotidien des agents et l’efficacité des services publics.

> Quand on agresse un agent public, on agresse la République. Mon rôle c'est de défendre les agents en toutes circonstances. Nous souhaitons étendre la possibilité pour l’administration de porter plainte aux côtés de l’agent ou de sa famille.

> Nous souhaitons améliorer l’efficacité des services publics. Oui, nous assumons d’ajuster les recrutements en fonction de l’évolution des besoins sur le terrain. Oui, nous veillons au bon usage de l’argent public.

> Nous devons rompre avec une habitude : celle de surproduire des règles. Surtout quand elles génèrent des charges non proportionnées aux bénéfices attendus, et un désavantage compétitif au sein du marché européen.

> La simplification administrative, c'est du temps gagné pour nos entreprises, c'est un vecteur de croissance, c'est un accélérateur pour la réindustrialisation.

> La France se tient aux côtés de l'Arménie et elle est probablement le seul pays de l'Europe qui se tient aussi proche de l'Arménie et pas que dans les mots.

 

Laurent Saint-Martin (ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics)
> L’attractivité de la France n’est pas un slogan. Ce sont des capitaux, des investissements, des projets d’usines qui ouvrent sur nos territoires et des emplois créés. Protégeons et préservons ce qui marche.

> [Budget] Nous ne laisserons pas faire un matraquage fiscal dans ce texte.

 

Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Relations avec le Parlement, présidente du Parti radical)
> J’ai réuni hier pour la première fois au ministère des relations avec le Parlement l’ensemble des députés du socle commun. L’occasion de leur redire ma volonté de travailler ensemble pour consolider cette nouvelle coalition, avec ambition et détermination.

 

Maud Bregeon (porte-parole du Gouvernement)
> Personne n'a remis, et ne remettra jamais en cause, la liberté de la presse.

> Le NFP propose de taxer matin, midi et soir. Mais taxer, ce n’est pas un projet. Le plan d’économie doit passer par des baisses de dépenses. Il est hors de question d’aller chercher l’argent dans les poches des Français.

> Nous sommes arrivés en commission avec un budget, il en est ressorti une feuille d'impôts. L’obsession fiscale du NFP n’est pas un projet acceptable et souhaitable pour le pays. Les efforts d’économies doivent majoritairement reposer sur les baisses de dépenses.

> Le minimum vieillesse sera revalorisé au 1er janvier comme prévu. On ne désindexera pas les retraites sur l'inflation.

 

Marina Ferrari (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie chargée de l’Economie du tourisme)
> Les futurs champions de la travel tech sont ici ! Félicitations aux lauréats 2024  de France tourisme tech. Un programme gagnant-gagnant qui met en lien entre nos startups avec nos grands groupes et des partenaires institutionnels du secteur du Tourisme. Ils vont unir leurs talents et leurs forces pour bâtir un tourisme à la française encore plus durable, responsable et attractif...tout en renforçant notre souveraineté numérique.

> Première destination touristique mondiale et terre d'innovation, la France a tous les atouts pour faire émerger sur son territoire les futurs champions de la travel tech.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> [Troisième sommet parlementaire de la Plateforme internationale de Crimée] Nous l’avons redit : l’agression russe est une violation que nous ne tolérerons pas. Nos démocraties sont unies pour défendre la paix et la liberté jusqu’au bout.

> [Troisième sommet parlementaire de la Plateforme internationale de Crimée] Nous voulons la paix en Ukraine mais pas une capitulation. Nous voulons une paix qui respecte la volonté du peuple ukrainien et le droit international.

> Au Women forum, je suis venue parler de ce beau mot de «réconciliation». Réconcilier, c'est bâtir des ponts et non des murs; c'est unir dans la diversité. La France n'est pas irréconciliable : elle peut se rassembler pour la cause des femmes.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> L’immigration est un sujet de préoccupation pour les Français. Mais proposer une nouvelle loi, c’est une mauvaise idée. Appliquons d’abord celle qui a été promulguée en janvier.

> Comme beaucoup de personnes déportées, mon père s’était tu et s’était suicidé en me laissant seule avec ma mère et ma sœur. Je me suis sauvée par le travail. J’ai été fière d’être pupille de la nation jusqu’à être Première ministre. (…)
L’histoire de mon père m’a donné la force durant mes 20 mois à Matignon. Elle a fait de moi la personne que je suis. Mon engagement repose sur la promesse républicaine : peu importe d’où l’on vient, quelles que soient nos origines sociales, chacun peut réussir dans notre pays.

> [Paul Watson] Je partage son combat, il est légitime. J’espère qu’il sera libéré le plus vite possible, mais c’est à la justice danoise de se prononcer.

> J’ai le sentiment d’avoir été plus attaquée en politique car j’étais une femme. On a comparé la durée de mon mandat avec celui de d’Édith Cresson, alors que certains hommes sont restés moins longtemps.

> Pour faire un budget, il faut dix 49.3. J'en ai présenté 2, ce qui fait le double. J’ai consacré mon mandat à réduire les dépenses pour les entreprises. C’est dur de voir les impôts revenir.

> On n’est pas obligé de légiférer tous les trois mois sur l’immigration. C’est une forme de faiblesse. Avant de penser à faire une nouvelle loi, on peut commencer par appliquer les textes de loi.

> [Loi immigration] C’était un coup tactique du RN. Le matin, ils expliquaient pourquoi ils ne voteraient pas cette loi, puis ils ont dit qu’ils allaient la voter. Beaucoup de députés de l'ex-majorité étaient perturbés.

 

● MoDem 
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> [Budget et déficits publics] Il faut être responsable, c'est à dire trouver des recettes, mais dans une limite qui soit raisonnable. Certains dispositifs fiscaux montrent « qu'il y a des effets de bord depuis des années, tout le monde le sait, sur lesquels il faut qu'on travaille.

> La justice fiscale ce n’est pas une fois, un an. La justice fiscale, c'est quelque chose qu'il faut rétablir. Deuxièmement élément, vous savez très bien que si vous dites pour une mesure fiscale qu'elle est pour un an, tout le monde va faire en sorte que pendant la première année, on évite, qu'il y ait une stratégie d'évitement de cette contribution et que la deuxième année, comme elle aura disparue, il n’y aura pas eu cette contribution.

> Je considère que nous sommes engagés auprès de Michel Barnier. Vous savez qu'au sein de mon groupe, on s'était posé des questions pour notre entrée au gouvernement. Mais une fois qu'on est embarqué, on est embarqué.

> Je le disais à des collègues de gauche hier, j'ai dit: je regrette que vous ne fassiez pas un effort aussi, vous, même si vous ne faites pas partie de la coalition gouvernementale, que vous ne fassiez pas un effort de responsabilité. On sait très bien qu'à 80 milliards [de hausse d'impôts] on met à sac le pays !

> Depuis un an, presque dix-huit mois, on a une climatologie très défavorable à la production agricole.
On a besoin de travailler avec le monde agricole pour améliorer les trésoreries, ça c'est le temporaire, puis après il faut qu'on les prépare à cette grande transition climatique parce que des années atypiques, ça sera la norme.
Si on se contente de gérer juste les crises, on va sans arrêt boucher les trous et à chaque fois, c'est des agriculteurs qui disparaissent.

 

● Parti radical 
Véronique Guillotin (sénatrice]
> [Santé périnatale] Historiquement performant en matière de santé périnatale, notre pays est passé, en l'espace de vingt années, des premières places aux vingt et unième et vingt-deuxième rangs européens en matière de mortinatalité et de mortalité infantile, ces classements recouvrant par ailleurs d'importantes disparités territoriales.
La situation est tout aussi préoccupante pour ce qui est de la santé physique et de la santé mentale des mères : le suicide est devenu la première cause de mortalité maternelle et les hémorragies du post-partum, qui affectent 10 % des accouchements, ne sont pas toujours correctement prises en charge.
Partant de ce constat, la mission d'information sur l'avenir de la santé périnatale et son organisation territoriale, demandée par le RDSE et présidée par Annick Jacquemet, mission dont j'ai été la rapporteure, a adopté le 10 septembre dernier un rapport permettant de mieux comprendre le phénomène et, surtout, de tracer le chemin d'une réforme.
Le décrochage de notre pays s'explique pour partie par l'âge plus tardif des grossesses, par l'augmentation de la prévalence de l'obésité et du diabète, ainsi que par une plus grande précarité des femmes enceintes.
Néanmoins, ces facteurs liés à la mère n'expliquent pas tout : on les observe dans la plupart des autres pays européens, qui pourtant ne connaissent pas une telle dégradation de leurs indicateurs. Notre organisation des soins fait donc clairement partie du problème : elle est inadaptée aux besoins et les équipes sont souvent incomplètes ou instables.
Notre rapport préconise, en substance, une sécurisation accrue de l'acte d'accouchement, d'une part, et un renforcement de l'offre de proximité immédiate en matière de suivi prénatal et postnatal, d'autre part.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Les rapports qui font état de la présence de soldats nord-coréens en Russie se multiplient. Des troupes nord-coréennes sur le terrain dans la guerre russe en Ukraine seraient une escalade inédite dans ce conflit. Plus que jamais, l’Ukraine doit vaincre pour que la paix revienne.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous ne pouvons pas nous permettre l’échec des sanctions. Drones, produits chimiques, semi-conducteurs : tous ces biens ciblés continuent d'être acheminés vers la Russie. Dans le cadre de notre soutien indéfectible à l'Ukraine, ce contournement doit cesser. Prenons les devants.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous avons voté pour une nouvelle assistance macrofinancière à l'Ukraine, avec des prêts jusqu’à 35 milliards € qui seront remboursés à l'aide des recettes provenant des actifs russes gelés. Nous sommes à un moment de bascule pour l'Ukraine.

> Toutes mes félicitations à Maria Corina Machado et Edmundo Gonzalez qui deviennent les lauréats du Prix Sakharov 2024 du Parlement européen. Malgré la répression que subit l’opposition au Venezuela, leur combat continue avec courage et détermination. Je salue à nouveau l’engagement admirable des formidables militantes finalistes de Women Wage Peace et Women of the Sun, soutenues par notre groupe Renew Europe. La paix israélo-palestinienne naîtra de solutions concrètes, pacifistes et respectueuses des peuples. Ces femmes sont un exemple.

> Pour maîtriser nos frontières, les populistes brandissent de fausses solutions miracles. Elles sont un leurre dangereux, une vraie gabegie et un affront à nos principes. Elles ne résolvent rien. Appliquons le Pacte Asile et migration. Entièrement, et sans attendre.

> Marine Le Pen veut proposer aux Français la politique de Viktor Orbán. Il fait patrouiller la police chinoise à Budapest, détourne des millions d’euros d’argent public, renvoie les juges et appelle à la délation anonyme de familles homoparentales. Au moins, le message est clair.

 

Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages – Kamala Harris perd encore du terrain

Avertissement: La publication de vrais-faux sondages par le Parti républicain et les partisans de Trump a, selon les experts, pris une ampleur jamais vue avec des sondages émanant d’instituts montés de toute pièce qui, par voie de conséquence, débordent sur la véracité des agrégateurs de sondages et qui avantagent Donald Trump. Ce qui est une évidence: plus il y a de sondages trafiqués, plus les agrégateurs sont infestés de faux résultats. Dès lors, nous ne pouvons que vous mettre en garde sur l’exactitude des moyennes publiées par ces agrégateurs, notamment la baisse notable que l’on constate en ce moment de l’avance de la centriste Kamala Harris qui semble assez étonnante si on fait le parallèle par rapport aux derniers moments de la campagne dans les élections précédentes. Néanmoins, avec cet avertissement, nous continuerons à publier ces agrégateurs qui donnent malgré tout une tendance.

 


Voici, ce 24 octobre, les résultats quotidiens des sept agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés concernant le face à face entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le candidat républicain Donald Trump.

Les sept agrégateurs que nous avons sélectionnés donnent des changements  avec une nouvelle perte de terrain de Kamala Harris jusqu’à presque 1 point.

Néanmoins dans les sept agrégateurs, Kamala Harris garde la tête avec des scores compris entre 48,1% (=) et 49% (-0,4).

Le score de la candidate démocrate égale ou dépasse les 49% dans un seul agrégateur sur sept alors que ce n’est le cas pour aucun concernant la candidat républicain dont le meilleur score est de 48,5% (Real Clear Politics).

Les écarts des agrégateurs en faveur de la centriste face au populiste extrémiste vont ainsi de 0,2 point (-0,9) à 2 points (-0,1).

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Harris/Trump

Agrégateur

Kamala Harris

Donald Trump

Ecart

Real Clear Politics

48,7% (-0,7)

48,5% (+0,2)

Harris 0,2 (-0,9)

The Hill

48,7% (+0,1)

47,8% (+0,1)

Harris 0,9 (=)

Race to the WH

48,6% (=)

46,6% (+0,1)

Harris 2 (-0,1)

270 to win

48,2% (-0,7)

47,4 % (-0,1)

Harris 0,8 (-0,6)

Five thirty-eight

48,1% (=)

46,4% (+0,1)

Harris 1,7 (-0,1)

Silver bulletin

48,5% (-0,3)

47,2 (=)

Harris 1,3 (-0,3)

CPR

49% (=)

47,2% (=)

Harris 1,8 (=)

*NA: non actualisé sur un temps long / ND: non disponible

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / The Hill prend en compte les sondages publiés les 3 derniers jours / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours / 538 prend en compte tous les sondages publiés depuis le 1er mars / Silver bulletin prend en compte les sondages nationaux et les sondages locaux avec des pondérations et des moyennes hebdomadaires et mensuelles / The Cook Political report prend en compte une sélection de 21 sondages dont 12 sont réalisés de manière traditionnelles et 9 par internet)

 

Remarque importante: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.
Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.