Site politique sur le Centre et le Centrisme

samedi 19 octobre 2024

La quotidienne centriste du 2024. L’internationale totalitaire au secours de Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine

 
Les régimes chinois et iraniens aident Poutine depuis le premier jour.

Ce même Poutine est soutenu par les régimes en place, entre autres, à Cuba, au Venezuela, en Hongrie, en Biélorussie.

Désormais, il bénéficie officiellement de soldats Nord-coréens pour se battre aux côtés de son armée.

Dans les pays démocratiques, il est soutenu par l’extrême-droite, de Trump à Le Pen en passant par Salvini.

Oui, l’internationale totalitaire est bien aux côté du boucher russe dans son invasion de l’Ukraine et l’aide sans aucun scrupule à y perpétrer ses crimes.

Et cette alliance se renforce au fil du temps alors que dans les démocraties, les ennemis de la liberté tentent constamment de saper l’aide qu’elles fournissent à Zelensky et son peuple.

Plus largement, la solidarité des membres de cette internationale totalitaire s’exerce sur tous les points chauds de la planète comme au Moyen-Orient avec le soutien aux terroristes islamistes, à Taïwan avec le soutien à la Chine, en Russie, en Chine, en Iran, en Corée du Nord, en Biélorussie, à Cuba, au Venezuela, au Mali, au Niger avec le soutien aux gouvernements illégitimes qui oppriment leurs peuples.

Et elle bénéficie d’idiots utiles comme l’Afrique du Sud, le Brésil ou la Turquie.

Dans les temps qui viennent, cette internationale totalitaire devrait se renforcer en devenant une menace extrême pour toutes les démocraties du monde.

N’oublions pas qu’elle a déjà une doctrine, celle forgée par les Chinois et les Russes où la liberté est niée au profit d’une société totalement contrôlée où les valeurs humanistes de la démocratie sont combattues et où le monde est dirigé par une alliance de régimes nationalistes réactionnaires.

C’est le fameux «rêve chinois» qui doit devenir selon Xi Jinping la référence ultime en remplacement du «rêve américain».

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages – Kamala Harris demeure en tête avec une stabilité dans les écarts


Voici, ce 19 octobre, les résultats quotidiens des sept agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés (nous avons rajouté l’agrégateur de Cook political report pour la fin de cette campagne électorale) concernant le face à face entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le candidat républicain Donald Trump.

Les sept agrégateurs que nous avons sélectionnés donnent peu de changements à la marge au détriment de la candidate démocrate.

Dans les six agrégateurs, Kamala Harris garde la tête avec des scores compris entre 48,4% (=) et 49,6% (-0,1).

Le score de la candidate démocrate égale ou dépasse les 49% dans six agrégateurs sur sept alors que ce n’est le cas pour aucun concernant la candidat républicain dont le meilleur score est sous de 47,9%.

Les écarts des agrégateurs en faveur de la centriste face au populiste extrémiste vont ainsi de 1,3 point (-0,3) à 2,7 points (=).

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Harris/Trump

Agrégateur

Kamala Harris

Donald Trump

Ecart

Real Clear Politics

49,2% (-0,2)

47,9% (+0,1)

Harris 1,3 (-0,3)

The Hill

49,6% (-0,1)

47,4 % (+0,1)

Harris 2,2 (-0,2)

Race to the WH

49,4% (=)

46,7% (=)

Harris 2,7 (=)

270 to win

49,3% (=)

47,3 % (+0,1)

Harris 2 (-0,1)

Five thirty-eight

48,4% (=)

46,3% (=)

Harris 2,1 (=)

Silver bulletin

49,1% (+0,1)

46,8 (+0,1)

Harris 2,3 (=)

CPR

49,1% (=)

47,3% (=)

Harris 1,8 (=)

*NA: non actualisé sur un temps long / ND: non disponible

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / The Hill prend en compte les sondages publiés les 3 derniers jours / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours / 538 prend en compte tous les sondages publiés depuis le 1er mars / Silver bulletin prend en compte les sondages nationaux et les sondages locaux avec des pondérations et des moyennes hebdomadaires et mensuelles / The Cook Political report prend en compte une sélection de 21 sondages dont 12 sont réalisés de manière traditionnelles et 9 par internet)

 

Remarque importante: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.
Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.

 

 

Présidentielles USA 2024. Malgré la mobilisation de toute l’Amérique raisonnable pour sauver la démocratie, Trump risque de gagner


Ils sont évidemment démocrates mais pas que.

Tous les Américains raisonnables, de tous les bords politiques, parfois même engagés dans des politiques plus ou moins radicales veulent faire barrage à un nouveau mandat de Donald Trump et soutiennent Kamala Harris.

Ainsi, on trouve dans les soutiens de l’actuelle vice-présidente, la représentante radicale de gauche Alexandria Ocasio-Cortez et le très conservateur ancien vice-président Dick Cheney.

Et de l’ancien chef d’état major de l’armée américaine, Mark Milley, pour qui Trump est un «dictateur en puissance», aux stars Taylor Swift et Barbra Streisand, la liste est longue et impressionnante.

De déclarations en déclarations, toutes ces personnalités qui généralement se font face et se combattent pour le pouvoir, se mobilisent pour sauver la démocratie.

Pourtant, cela ne suffira peut-être pas à empêcher Donald Trump de gagner le 5 novembre prochain.

Pour l’instant, il demeure derrière dans les sondages nationaux mais dans les marges d’erreur et il est en tête dans plusieurs États-clés.

Et il risque de gagner alors même qu’il montre des signes de sénilité, que son incompétence se dévoile dans chacune de ses interventions dont leur seule rhétorique est celle de l’insulte, de la haine où les théories complotistes et les mensonges sont débités à une vitesse hallucinante.

Les historiens et les chercheurs en sciences politiques pourront dans le futur et avec le recul nécessaire expliquer avec tous les tenants et les aboutissements ce phénomène qui rappelle à bien des égards les montées irrésistibles des totalitarismes dans la première moitié du 20e siècle dans le monde, de la Russie au Japon, de la Chine à l’Allemagne.

Mais, dans la présent, la menace que la première puissance du monde soit dirigée par des extrémistes populistes est bien là.

Il faut bien comprendre que l’on se trouve dans une bataille entre deux mondes, celui d’une société de liberté et celui d’une société autocratique aux relents dictatoriaux.

Et se rendre compte que près d’une moitié des Américains qui comptent se rendre aux urnes penchent pour la seconde, non pas malgré tout ce que cette Amérique raisonnable leur explique, mais malgré ou peut-être justement surtout parce que Trump leur montre de ce qu’il est et de ce qu’il veut faire.

Alexandre Vatimbella