mercredi 25 septembre 2024

Propos centristes. Monde – Les centristes, défenseurs de la démocratie / UE: libérer le potentiel des entreprises / Canada: réduction de l’immigration / États-Unis: baisse de la criminalité / Royaume-Uni: réparer les liens avec l’Europe…


Voici une sélection, ce 25 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  

> Elon Musk doit venir au Parlement européen pour prendre ses responsabilités et cesser de promouvoir la fausse information !

Le Parlement européen a débattu de notre demande visant à renforcer le rôle de la DSA et à protéger la démocratie et la liberté en ligne.

> La tentative d’Orbán et de son gouvernement illibéral d’utiliser les migrants comme un outil contre la politique européenne en matière d’asile et de migration est inhumaine. Nous réitérons notre appel en faveur d’une approche européenne de la gestion des migrations et notre soutien au Pacte sur les migrations et l’asile négocié cette année.

 

Yvan Verougstraete
> Si nous ne changeons rien, un jour, c'est l'être humain qui sera en voie de disparition Je m'explique: Paul Watson croupit depuis des semaines en prison. A l'origine de l'arrestation, un mandat d’arrêt international émis par le Japon en lien avec ses campagnes contre la chasse à la baleine. Peut-on accepter, que sur le sol européen, on mette en prison, Plusieurs semaines, un lanceur d’alerte qui met sa vie en danger pour la biodiversité... pour la défense des animaux... pour la protection de l'environnement... et donc pour l’intérêt général.
Si nous ne nous mobilisons pas, Paul Watson pourrait passer les 15 prochaines années de sa vie dans une prison japonaise, ce n'est pas acceptable, aucun lanceur d’alerte ne mérite de croupir en prison.
Chaque jour, se multiplient le nombre d'acte de braconnage Chaque jour augmente les tueurs d'espèces en voie de disparition, Chaque jour augmente les auteurs de crimes sur des animaux Chaque jour on entend ou constate des actes malveillants de multinationales qui détruisent la biodiversité pour quelques bénéfices financiers. Si nous ne changeons rien, un jour, c'est l'être humain qui sera en voie de disparition, et nous l'aurons bien cherché.

> Investir ou mourir : tel est l'avertissement de Mario Draghi. Une phrase choc mais qui , hélas , reflète une triste réalité sur un état des lieux incontournable en ce qui concerne le secteur de l’énergie européen : on ne va pas se mentir : la politique énergétique menée en Europe depuis 30 ans est un véritable fiasco !
Oui, chers collègues, cela ne plaira pas à tout le monde dans cet auditoire mais c’est une réalité Oui, depuis 30 ans, l’Europe considère l’électricité comme marchandise et a confié son avenir énergétique au marché : c’était une erreur et nous devons aujourd’hui le reconnaître pour pouvoir enfin évoluer.
Non, l’énergie n’est pas une marchandise comme les autres Parce que choisir le mix énergétique pour assurer la transition écologique est une décision politique et pas une décision du marché.
Parce que garantir la compétitivité de nos industries, par exemple par le biais du prix de l'énergie, est une décision politique et non une décision du marché. Parce que l'autonomie européenne est une choix politique et non une décision du marché. Parce que la création de capacités de production d'électricité verte est une décision politique et non une décision du marché.
Et une décision politique doit être encadrée... stratégiquement et financièrement, pour soutenir notre compétitivité, le pouvoir d’achat et nos objectifs climatiques. L'Europe a un challenge existentiel, soit on est capable d'investir 750 milliards d’euros, soit l'existence même de l'Europe, telle qu'elle existe, est en danger. Pour y arriver, l'Europe doit être capable de créer des emprunts communs, de mobiliser l'épargne privée, et de développer une fiscalité propre européenne pour y arriver. L'Histoire nous jugera.

> Le dérèglement climatique n’est pas une fatalité, encore faut il se donner les moyens d’y remédier et d’enfin rendre les mesures adéquates!

 

Morten Løkkegaard
> Le rapport Draghi dépeint une économie européenne incapable de libérer tout son potentiel en raison de l’énorme fragmentation du marché et du manque de réformes stratégiques, ce qui met à rude épreuve notre compétitivité, décourage la croissance des entreprises et nous relègue face aux autres grands acteurs mondiaux. Sans un engagement ferme en faveur de l’innovation, de marchés de capitaux mieux intégrés et un approfondissement de notre marché intérieur, il sera de plus en plus difficile d’investir de manière adéquate dans la liste croissante des priorités de l’Union, de la sécurité énergétique et du changement climatique à la défense, à la compétitivité industrielle et à la santé. Il est temps d’agir et d’accompagner cette transformation main dans la main avec les citoyens et les entreprises.

 

João Cotrim de Figuereido
> Nos entreprises et nos investisseurs sont terrassés par une vague de bureaucratie et de réglementations européennes trop souvent dissuasives ou incohérentes. Il est essentiel que la nouvelle Commission européenne fasse de la croissance la pierre angulaire de ses actions. L’Europe n’a pas besoin de produire de nouvelles lois tous les jours. Elle doit simplifier les processus et réduire autant que possible les formalités administratives. C’est la seule façon de jouer dans la ligue des grands acteurs mondiaux. Et, comme le dit clairement Draghi, nous n’avons pas de temps à perdre .

 

Helmut Brandstätter
> Les courageux Ukrainiens, nos concitoyens européens, ont besoin de notre soutien continu. Ils ont besoin d'armes pour se défendre et d'aide humanitaire pour protéger leur peuple des horreurs de la guerre. Les Ukrainiens se battent non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour nous, pour l'ordre de paix européen. Même en ces temps difficiles, dans l'esprit de la solidarité ukrainienne, ils trouvent encore la force d'offrir aide et soutien aux victimes des inondations en cours en Europe. Voilà ce qu'est la solidarité européenne.

 

Oihane Agirregoitia Martínez
> [Situation au Venezuela] Nous aurions aimé que, à l'instar de la Plateforme d'opposition à Nicolás Maduro, un dialogue ait lieu ici au Parlement européen et une tentative de parvenir à une résolution commune évitant l'esprit partisan et l'alignement sur l'extrême droite. Nous espérons que le 10 janvier Nicolás Maduro ne prêtera pas serment en tant que président.

 

Svenja Hahn
> Il devient de plus en plus clair que la désinformation et la désinformation jouent un rôle dans la violence politique en Europe. C’est pourquoi nous devons appliquer et mettre en œuvre la DSA pour protéger la liberté d’expression et lutter contre les abus lorsqu’ils se produisent!

 

● Allemagne 
♦ Gouvernement 
Christian Lindner (ministre des Finances) 
> Cet automne, il y a des tâches à accomplir.

- Il s'agit de faire preuve de cohérence, de contrôle et d'ordre en matière de migration,

- des impulsions très claires pour notre économie,

- et d'un budget qui fasse plus pour l'éducation, la sécurité et l'infrastructure et qui allège la charge des citoyens.

> Des connaissances solides en matière d'argent et de placements financiers sont la base de bonnes chances de départ dans la vie. Il est donc d'autant plus important que le renforcement de l'éducation financière et de la culture boursière fasse partie de l'initiative de croissance. Nous accueillons avec reconnaissance les propositions de l'OCDE pour une stratégie nationale d'éducation financière.

> Il est et reste juste que l'État ne soit pas le bénéficiaire de l'inflation. C'est pourquoi nous supprimerons entièrement la « progression à froid » l'année prochaine également. C'est un impératif d'équité envers tous ceux qui font fonctionner le pays par leur travail assidu.

> Avec l'initiative WIN, nous montrons l'union de la politique et de l'économie pour renforcer les start-up et les entreprises en croissance. Le gouvernement desserre l'étau bureaucratique du secteur financier, qui a promis au moins 12 milliards d'euros d'investissements dans le capital-risque d'ici 2030. C'est du WIN-WIN pour l'Allemagne.

> Il y a sept mois aujourd'hui, Alexeï Navalny est mort en détention chez Poutine. Aujourd'hui, trois anciens avocats de Navalny sont également jugés en Russie pour des accusations d'extrémisme. Cela nous montre une fois de plus que le Kremlin ne recule devant rien pour réprimer l'opposition.

 

● Belgique 
♦ Les Engagés 
Maxime Prévot (président) 
> C'est notre devoir de tracer une perspective d'assainissement, de redressement, mais aussi d'enthousiasme, de combativité et de réussite, bien loin de toute résignation ou populisme. Une politique qui ose donc investir.

> On doit améliorer le fonctionnement de l’Etat. Il y a trop de niveaux qui se chevauchent. Stop aux gaspillages d’argent public.

> [Ecologie] Pas d’ambitions au rabais. On garde la même ligne, le même cap ! Mais avec l’adhésion de la population.

> Les Engagés ne participeront pas à un gouvernement qui fera des économies disproportionnées sur le secteur des soins.

> [Formation du gouvernement Arizona] La confiance n’est pas encore totale mais nous avons à l’esprit le bien-être de notre population.

 

♦ DéFI 
Sophie Rohonyi (présidente)
> J’en ai marre de ces politiques qui prennent les électeurs pour des imbéciles, qui retournent leur veste après les élections, et qui prennent les femmes en otages de considérations purement politiciennes.
Le MR et les Engagés ont voté contre la dépénalisation de l'IVG. Un triste jour pour le droit des femmes. Et pour la soi disant "liberté de vote éthique" dont se targuaient ces deux partis.
C'est aussi le premier acte législatif de la majorité Arizona. Le ton est donné.

> Deux ans après le meurtre de Mahsa Amini par le régime islamique iranien pour un voile mal porté, honorons sa mémoire.

 

François de Smet (député)
> Nous avons une majorité fédérale qui refuse délibérément d'aboutir à un accord de majorité avant les élections communales, pour ne pas avoir à assumer devant l'électeur les mauvaises nouvelles. C'est lâche, particratique et désespérant.

> Les affaires courantes avaient au moins une vertu: la liberté de faire avancer des dossiers en dehors de tout cadenas gouvernemental. Cette liberté vient d'être mise sous cloche par le MR, les Engagés et leurs alliés. Pour «l'avenir qui s'éclaire», on repassera. Pour «le courage de changer», encore plus.

> Etre démocrate, ce n'est pas gagner les élections et dire «ce sera tout mon programme, poussez-vous de là»; mais construire, dialoguer, trouver des compromis, établir une base de confiance. En 100 jours, le MR a beaucoup balayé mais n'a rien construit.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> Azione reste là où les électeurs l'ont placée : dans l'opposition à ce gouvernement mais en essayant toujours de faire des propositions sérieuses et réalisables. Deux priorités : la santé et l'école.
Et pendant que tout le monde semble se préoccuper d'autre chose, nous le redirons avec force lors de la prochaine loi de finances car si notre bien-être s'effondre, tout s'effondre.

> Azione a toujours fait du comportement éthique la pierre angulaire de son action politique et continuera à le faire à l'avenir.

> Ce qui manque quand on aborde des sujets comme le green deal, le nucléaire ou la défense européenne, c'est toujours le « comment ».

Tout le monde est bon pour les slogans, mais il y en a un qui vous dit comment mettre en œuvre ces propositions.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> La priorité de l'Italie doit être de miser sur l'éducation et la formation, et non de gaspiller l'argent public dans des subventions inutiles.

> Sécurité. Les délits ont augmenté depuis l'entrée en fonction de ce gouvernement : c'est peut-être la faute à pas de chance, que voulez-vous, mais les chiffres officiels parlent d'eux-mêmes. Comme nous l'enseigne Tony Blair, la sécurité n'est ni de droite ni de gauche. Travaillons-y ensemble.

 

► Autres pays 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Justin Trudeau (Premier ministre) 
> Le leadership progressiste est animé par la conviction que nous ne pouvons pas faire marche arrière sur les droits, l’égalité et une économie qui profite à tous. Nous ne pouvons reculer sur rien. Il faut continuer d’aller de l’avant.

> Les paiements de l'Allocation canadienne pour enfants seront versés dès maintenant. L’Allocation a permis de sortir des centaines de milliers d'enfants de la pauvreté et a apporté un soulagement à de nombreuses familles qui travaillent fort.

> Veillons à ce que chaque enfant ait accès à des repas sains à l'école.

> J’ai eu l’honneur de discuter avec Malala cet après-midi. Elle est ici à l’ONU pour inciter les gouvernements à en faire plus, et plus rapidement — et pour s’assurer que chaque femme et chaque fille est libre de choisir l’éducation, la carrière et la vie qu’elle souhaite.

> La situation en Haïti — violence des gangs, faim sévère, instabilité — est désastreuse.   À l'Assemblée générale de l’ONU, j'ai expliqué comment le Canada mobilise la communauté internationale pour assurer la sécurité du peuple haïtien. Notre pays: Soutient le travail qu’effectue le gouvernement intérimaire du premier ministre pour ramener Haïti sur une voie plus démocratique et plus stable;   Fournit de toute urgence de la nourriture, des médicaments et de l'aide humanitaire aux côtés de la Croix-Rouge;   Et lutte contre le crime organisé pour éviter que les jeunes ne soient attirés par les réseaux criminels.

> Dès le 15 décembre, les premiers acheteurs et ceux qui achètent une maison neuve pourront choisir un prêt hypothécaire sur 30 ans, au lieu de 25 ans. Cela signifie des paiements moins élevés et une plus grande flexibilité vous permettant d’acquérir votre maison plus tôt.

> On réduit le nombre de travailleurs étrangers temporaires à bas salaire et on raccourcit la durée de leurs contrats de travail. On a adapté le programme après la pandémie, mais le marché du travail a changé. Les entreprises doivent investir dans les travailleurs canadiens.

> On va réduire de 35 % le nombre de permis accordés aux étudiants étrangers cette année – et encore de 10 % l’année prochaine. L'immigration est un avantage pour notre économie, mais quand de mauvais acteurs abusent du système et profitent des étudiants, on doit agir.

> L’industrie aérospatiale québécoise de calibre mondial se porte mieux que jamais. Fort de notre soutien, Télésat met en place le plus vaste programme de technologie spatiale de l’histoire canadienne ici même, à Montréal — le centre de l’innovation aérospatiale canadienne — pour offrir la 5G et un Internet rapide et abordable partout au pays.

> Personne ne devrait se priver d’aller chez le dentiste parce qu'il n'en a pas les moyens. Nous avons créé le Régime canadien de soins dentaires pour que chacun puisse obtenir les soins dont il a besoin.

> Certains partis font de la petite politique. Nous [le Parti libéral], on travaille sur ce qui compte le plus: une épicerie, des médicaments et des logements moins chers – un véritable soutien économique.

 

● Etats-Unis  
♦ Gouvernement 
Joe Biden (président-des Etats-Unis) 
> Sous la dernière administration, les meurtres ont augmenté à un rythme jamais atteint. Ensuite, Kamala et moi avons adopté le plan de sauvetage américain, ce qui a mené au plus grand investissement en sécurité publique de l’histoire.
De nouvelles données confirment que le taux de crimes violents est presque au plus bas depuis 50 ans – et nous ne nous arrêtons pas maintenant.

> Pour rester l’économie la plus forte du monde, nous avons besoin du meilleur système d’éducation au monde.
Je veux donner à chaque enfant un bon départ en donnant accès à l’école maternelle aux enfants de 3 et 4 ans.

> Il est temps que les enseignants des écoles publiques reçoivent une augmentation.

> Le partenariat des États-Unis avec l’Inde est plus fort, plus proche et plus dynamique que jamais.

> L’inflation a baissé aux États-Unis. En fait, elle a chuté plus rapidement et plus bas que presque toutes les économies avancées du monde.
Maintenant, au lieu d’envisager des hausses de taux d’intérêt, les taux baissent et devraient encore baisser.

> En 1919, le poète irlandais William Butler Yeats a décrit un monde où «les choses s’effondrent; le centre ne peut pas tenir; le chaos est lâché sur le monde».
Certains diront peut-être que ces mots décrivent le monde non seulement en 1919 mais également en 2024. Mais je vois une grande distinction.
À notre époque, le centre a tenu. Les dirigeants et les peuples de toutes les régions et de tous les horizons politiques se sont tenus ensemble. Nous avons tourné la page sur la pire pandémie depuis un siècle. Nous nous sommes assurés que la covid19 n’exposait plus nos vies. Nous avons défendu l'ONU. Sa Charte assure la survie de l'Ukraine en tant que nation libre. Mon pays a fait le plus gros investissement jamais fait dans toute son histoire, dans le climat et l'énergie propre.
Il y aura toujours des forces qui sépareront nos pays et le monde : l'agression, l'extrémisme, le chaos et le cynisme, le désir de se retirer du monde et de faire cavalier seul.
Notre tâche, notre test est de nous assurer que les forces qui nous maintiennent ensemble sont plus fortes que celles qui nous séparent, que les principes de partenariat que nous venons soutenir ici chaque année peuvent supporter les défis, que le centre tient une fois de plus.

> Je crois vraiment que nous sommes à un autre point d'inflexion de l'histoire du monde où les choix que nous faisons aujourd'hui détermineront notre avenir pour les décennies à venir.
Allons-nous soutenir les principes qui nous unissent? Serons-nous sommes fermes contre les agressions? Allons-nous mettre fin aux conflits qui font rage aujourd'hui? Allons-nous relever des défis mondiaux tels que le changement climatique, la faim et les maladies? Planifierons-nous maintenant les opportunités et le risque d'une nouvelle technologie révolutionnaire?

> La bonne nouvelle, c’est que la guerre de Poutine a échoué dans son objectif principal. Il a entrepris de détruire l'Ukraine, mais l'Ukraine est toujours libre. Il a entrepris d'affaiblir l'OTAN, mais l'OTAN est plus grande, plus forte et plus unie que jamais avec deux nouveaux membres, la Finlande et la Suède. Mais nous ne pouvons pas nous reposer.
Le monde a maintenant un autre choix à faire : Allons-nous soutenir et aider l'Ukraine à gagner cette guerre et à préserver sa liberté ou la laisser face à l'agression et être une nation détruite?
Je connais ma réponse. Nous ne pouvons pas. Nous ne pouvons pas fermer les yeux. Et nous ne relâcherons pas notre soutien à l'Ukraine, pas avant que l'Ukraine ne remporte une paix juste et durable.

> [Chine] Les États-Unis sont légitimes à se plaindre de la concurrence économique déloyale et contre la coercition militaire d'autres nations en mer de Chine méridionale, à demander le maintien de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taiwan, à protéger nos technologies les plus avancées afin qu'elles ne puissent être utilisées contre nous ni contre nos partenaires.
> [Moyen-Orient] Une guerre à grande échelle n’est dans l’intérêt de personne. Alors même que la situation s'est aggravée, une solution diplomatique est encore possible. En fait, elle reste la seule voie vers une sécurité durable pour permettre aux résidents des deux pays de retourner chez eux près de la frontière en toute sécurité. Et c’est ce que nous travaillons sans relâche à réaliser.
Alors que nous nous tournons vers l'avenir, nous devons également nous attaquer à la montée de la violence contre des Palestiniens innocents en Cisjordanie et créer les conditions d'un avenir meilleur, y compris une solution à deux États, où tout le monde jouit de la sécurité et de la paix et la pleine reconnaissance et puisse normaliser les relations avec tous ses voisins, où les Palestiniens vivent dans la sécurité, la dignité et l'autodétermination dans un état qui leur est propre.

> Les gens ont besoin de plus que l'absence de guerre. Ils ont besoin de la chance de vivre dans la dignité. Ils doivent être protégés contre les ravages du changement climatique, de la faim et des maladies.

> Nous avons la responsabilité de préparer nos citoyens à l'avenir. Nous verrons plus de changement technologique dans les 2 à 10 prochaines années que nous n'en avons au cours des 50 dernières années.
L'intelligence artificielle va changer nos modes de vie, nos modes de travail et nos façons de faire la guerre. Elle pourrait inaugurer le progrès scientifique à un rythme jamais vu auparavant. Et une grande partie pourrait améliorer nos vies.
Mais l'IA entraîne également de profonds risques, allant des profonds fakes à la désinformation en passant par les nouveaux agents pathogènes en passant par les armes biologiques.
Nous avons travaillé chez nous et à l'étranger pour définir des nouvelles normes. Cette année, nous sommes parvenus à la toute première résolution de l'Assemblée générale sur l'IA à commencer à élaborer des règles mondiales. Nous avons également rédigé une déclaration sur l'utilisation responsable et responsable de l'IA, signée par 60 pays de cette salle.
Mais soyons honnêtes. Ce n'est que la partie émergée de l'iceberg de ce que nous devons faire pour gérer cette nouvelle technologie.
Rien n'est certain de la façon dont l'IA évoluera ou de la manière dont elle sera déployée. Personne ne connaît toutes les réponses.
C'est avec humilité que pose deux questions.
Premièrement : Comment, en tant que communauté internationale, gouverner l'IA? Alors que les pays et les entreprises s’accroissent vers des frontières incertaines, nous avons besoin d’un effort tout aussi urgent pour garantir la sûreté, la sécurité et la fiabilité d’IA. À mesure que l’IA devient plus puissante, elle doit également devenir plus sensible à nos besoins et à nos valeurs collectives. Les avantages de tous doivent être équitablement partagés. Elle devrait être exploitée pour réduire, et non approfondir, les fossés numériques.
Deuxièmement : Va-t-on nous assurer que l'IA soutient, plutôt qu’elle sape, les principes fondamentaux qui donne de la valeur à la vie humaine et à ce que tous les êtres humains méritent la dignité? Nous devons nous assurer que les formidables capacités de l'IA seront utilisées pour élever et autonomiser les gens ordinaires, pas pour donner aux dictateurs des chaînes plus puissantes sur l'homme - sur l'esprit humain.
Dans les années à venir, la façon dont nous traitons l'IA pourrait s'agir du plus grand test de notre leadership.  
> J'ai fait de la préservation de la démocratie la cause centrale de ma présidence.
Cet été, j'ai dû décider s'il fallait demander un second mandat en tant que président. C'était une décision difficile. Le fait d'être président a été l'honneur de ma vie. Je voulais faire tant de choses. Mais même si j'aime le travail, j'aime plus mon pays. J'ai décidé, après 50 ans de service public, qu'il était temps pour une nouvelle génération de dirigeants de faire avancer ma nation.
> L’avenir sera conquis par ceux qui libéreront tout le potentiel de leur peuple pour respirer librement, pour penser librement, pour innover, pour éduquer, vivre et aimer ouvertement sans crainte. C'est l'âme de la démocratie. Elle n'appartient à aucun pays.

> Nous sommes plus forts que nous ne le pensons. Nous sommes plus forts ensemble que seuls. Et ce que les gens appellent «impossible» n'est qu'une illusion.
Nelson Mandela nous a appris que «cela semble toujours impossible tant que ce n’est pas encore fait».

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis) 
> [Baisses record de la criminalité] Chaque Américain de chaque communauté devrait avoir la liberté de vivre à l'abri de la violence, du mal et de la peur. Pourtant, avant que le président Biden et moi n'agissions, trop de familles connaissaient des crimes alors que notre nation avait connu la plus forte augmentation des meurtres de l'histoire récente. C'est pourquoi nous nous sommes immédiatement mis au travail pour obtenir pour nos comtés, nos villes et nos services de police locaux les ressources dont ils ont besoin. (…)
Notre plan de sauvetage américain – contre lequel chaque républicain au Congrès a voté contre – a contribué à fournir plus de 15 milliards de dollars aux villes et aux États pour financer les stratégies de prévention de la sécurité publique et de la violence, en engageant et en maintenant les policiers en service tout en investissant dans l’intervention de la violence communautaire et en prenant d’autres mesures essentielles pour assurer la sécurité de nos familles. En tant que personne qui a fait sortir les armes à feu illégales de la rue en tant que procureure générale de Californie, j'ai également travaillé aux côtés du président Biden pour promulguer la législation la plus importante sur la sécurité des armes depuis près de 30 ans - étendre les contrôles d'antécédents, investir dans le soutien de la santé mentale dans nos écoles et aider les États à mettre en œuvre des lois  de protection.
Les nouvelles données d'aujourd'hui soumises au FBI confirment que nos efforts dévoués et nos partenariats de collaboration avec les forces de l'ordre fonctionnent; les Américains sont plus en sécurité aujourd'hui que lorsque nous avons pris nos fonctions. L'année dernière, nous avons assisté à la plus forte baisse du taux d'homicide à un an, qui est aujourd'hui inférieur de 16% à son niveau 2020. La criminalité violente est en baisse depuis plus de 50 ans. Nos progrès se poursuivent cette année et s'appuie sur des diminutions substantielles au cours des années précédentes de notre administration.
Bien que nous ayons fait de grands progrès, nous ne nous arrêtons pas maintenant. Je suis déterminée à poursuivre notre travail pour soutenir les forces de l'ordre locales, investir dans la prévention avérée du crime et les interventions de violence communautaire, et pour lutter contre la violence armée avec des lois de bon sens sur la sécurité des armes à feu. (…) Je travaillerai toujours avec n'importe qui, n'importe où, n'importe quand, pour assurer la sécurité de nos enfants, de nos familles et de nos communautés.

 

♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> Les juges d’extrême droite nommés par Donald Trump ont détruit Roe v. Wade. Ils ont mis en place plus de vingt interdictions d’avortement nuisibles à travers l’Amérique. La majorité extrémiste de la Cour suprême est hors de tout contrôle. Nous n’hésiterons jamais à la combattre.

> Les démocrates à la Chambre des représentants se concentrent sur la réduction des coûts et l’augmentation de la classe moyenne. Peut-on nommer une seule chose que les républicains trumpistes extrémistes ont fait pour rendre votre vie meilleure?

> Les républicains trumpistes extrèmistes à la Chambre sont déterminés à fermer le gouvernement. Et forcer l’adoption du «projet 2025» défendu par Trump. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire.

> La violence politique n’a pas sa place dans une société démocratique.

> Dès le début de ce congrès, les démocrates à la Chambre ont clairement fait savoir que nous trouverons un terrain d’entente bipartite avec nos collègues républicains sur toute question, chaque fois et partout où cela est possible, afin de rendre la vie meilleure pour le peuple américain, résoudre les problèmes des contribuables américains qui travaillent dur et obtenir de vrais résultats. En même temps, nous avons également clairement indiqué que nous allions repousser l’extrémisme républicain chaque fois que cela est nécessaire et nous avons été appelés à le faire à plusieurs reprises.
Les démocrates à la Chambre continueront de faire passer le peuple avant la politique et de lutter pour réduire les coûts, faire croître la classe moyenne et défendre notre liberté, en particulier la liberté des femmes de prendre leurs propres décisions en matière de santé gynécologique. Mais alors que les démocrates à la Chambre des représentants placent le peuple au-dessus de la politique, les républicains trumpistes extrémistes placent le projet 2025 de Trump au-dessus des intérêts du peuple américain. Lorsqu’il s’agit d’exercer un contrôle total sur la vie du peuple américain, les républicains trumpistes extrémistes n’ont pas simplement des concepts, ils ont un plan. Il s’agit d’un plan détaillé. C’est un plan de 922 pages. Et il s’appelle le «projet 2025». C’est un plan dangereux, diabolique et dégoûtant qui, s’il était mis en œuvre, détruirait notre démocratie telle que nous la connaissons et mettrait fin au régime d’assurance-maladie tel que nous le connaissons. Il rendrait illégale la rémunération des heures supplémentaires. Et il imposerait également au gouvernement de surveiller les grossesses et les fausses couches. C’est un plan dangereux, diabolique et dégoûtant. Nous allons dénoncer le projet de Trump 2025 et nous allons l’empêcher.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> Quelques bonnes nouvelles ce soir: je viens de conclure une entente pour adopter le projet de loi sur le financement du gouvernement demain sans amendements, évitant ainsi un arrêt inutile du gouvernement. Les familles peuvent être assurées que leur vie ne sera pas bouleversée inutilement par une fermeture inutile.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> 50 millions de personnes ont maintenant obtenu une couverture des soins de santé grâce à la Loi sur les soins abordables. C’est quelque chose dont nous serons toujours fiers. Les soins de santé ne sont pas et ne seront jamais un privilège — c’est un droit. Je suis reconnaissant du travail que Joe et Kamala continuent de faire pour améliorer l’ACA afin qu’elle soit plus abordable et efficace pour tous.

 

Bill Clinton (ancien président des Etats-Unis) 
> Nous ne pouvons pas nous permettre de voir le monde tel qu’il est. Nous devons penser à comme il devrait être.

> Joe Biden a dirigé ce pays avec une décence, une bonté et une grâce hors du commun. Merci, monsieur le président, pour votre service à l’Amérique et au monde.

> Des nouvelles prometteuses dans la lutte contre l’épidémie d’opioïdes : réduire les stigmates et rendre le naloxone plus abordable et facile d’accès sauve des vies. Aux familles, aux premiers intervenants, aux défenseurs des droits de la personne et aux leaders qui font en sorte que cela se produise – continuons!

> Il y a quelques années, j’ai signé la loi fédérale sur les armes d’assaut. Pendant la décennie où elle était en vigueur, les Américains étaient beaucoup moins susceptibles de mourir dans une fusillade. Le taux d’homicides a atteint son plus bas niveau depuis une génération. Et personne n’a perdu ses droits de chasse, de tir sportif ou d’autodéfense. Nous savons que nous sauverons des vies si nous le faisons à nouveau — alors trouvons le courage et la conviction de faire en sorte que cela se produise. Les futures de nos enfants et petits-enfants en dépendent.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> Ioulia Navalnaya et Sviatlana Tsikhanouskaya sont deux des femmes les plus courageuses que je connaisse. Ils sont en première ligne pour la liberté et la démocratie — non seulement pour les peuples de la Russie et du Bélarus, mais pour nous tous.

> [Le 10e rapport sur les femmes en milieu de travail vient d’être publié et met en lumière les progrès réalisés et ce qu’il reste à accomplir. À ce rythme, il reste encore 48 ans avant la parité pour toutes les femmes dans l’entreprise américaine]  Nous avons fait des progrès au cours de la dernière décennie — mais un demi-siècle est trop long pour attendre la parité! Il y a du travail à faire.

> Il y a deux ans, Mahsa Amini est morte en détention par la police morale iranienne après avoir été arrêtée pour porter un hijab trop lâche. Sa mort tragique a déclenché le mouvement Femme, vie et liberté de l’Iran. Je me range aux côtés de ceux qui luttent pour les droits des femmes, aujourd’hui et tous les jours.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
>Il est plus clair que jamais que nous ne pouvons pas réparer le NHS à moins de résoudre la crise des soins sociaux.
Nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement pour résoudre ce problème, par des pourparlers interpartis sur les soins sociaux afin de trouver une solution à long terme.
Des milliers de patients âgés sont bloqués dans les lits d’hôpitaux, ce qui fait pression sur les services de santé locaux et prive les gens des soins dignes qu’ils méritent.
Nous savons que cette crise ne fera qu’empirer avec le vieillissement de la population, il n’y a donc pas de temps à perdre.

> Nous devons réparer notre relation brisée avec l’Europe. Les libéraux démocrates sont déterminés à obtenir de meilleurs résultats pour la Grande-Bretagne.
Cela commence par la réalisation du marché unique et le soutien d’un programme de mobilité des jeunes qui leur donne la liberté de travailler et de voyager à travers l’Europe.

> Les libéraux démocrates se battent pour un accord équitable où la santé mentale et physique sont traitées de manière égale.
Notre plan privilégie l’intervention précoce pour éviter aux personnes de vivre une crise de santé mentale et pour minimiser le nombre et la durée des séjours en hospitalisation. Cela signifie que tous les jeunes doivent avoir accès à un soutien rapidement.

 

Zöe Franklin (députée)
> J’espère sincèrement que, dans cette Chambre, nous pourrons créer ensemble, au cours des prochaines années, une symphonie de voix, changer la rhétorique qui a divisé ces dernières années et restaurer la confiance du public.

 

Sarah Gibson (députée)
> La prospérité et l’emploi de qualité sont venus avec le chemin de fer quand il a été construit. L’accès aux transports est tout aussi important aujourd’hui et il jouera un rôle essentiel dans l’avenir de ma circonscription en tant que plaque tournante de l’innovation.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> Protéger l’économie suisse : non au libéralisme naïf
Le Centre veut renforcer les contrôles des investissements étrangers afin de protéger l’économie et la sécurité de notre pays. Il soutient à une large majorité la loi sur l’examen des investissements étrangers, qui fait suite à la motion du conseiller aux Etats du Centre Beat Rieder. Pour le Groupe du Centre, le champ d’application de la loi doit être plus large que celui proposé par le Conseil fédéral. Le Groupe du Centre estime également que la Lex Koller n’est pas le bon instrument pour protéger les infrastructures stratégiques dans le secteur de l’énergie.
« Nous devons pouvoir protéger la place économique suisse des rachats par des investisseurs contrôlés par l’étranger qui nuisent à la compétitivité et à la sécurité de notre pays », déclare le conseiller aux Etats du Centre Beat Rieder, dont la motion est à l’origine de la loi sur le contrôle des investissements. La Suisse dispose d’une économie interconnectée et à haute valeur ajoutée, qui est extrêmement attractive et ouverte aux investissements étrangers. Les années passées ont toutefois montré que les investissements étrangers dans l’économie suisse n’étaient pas uniquement motivés par l’esprit d’entreprise, mais qu’ils poursuivaient clairement des intérêts politiques de la part d’Etats étrangers. Ces investissements représentent un danger non négligeable pour la sécurité et la compétitivité économique de notre pays.
Le Groupe du Centre pour un champ d’application plus large du projet de loi
Le Groupe du Centre soutient la loi sur l’examen des investissements étrangers à une nette majorité. Le Groupe soutient néanmoins un champ d’application plus large que celui prévu par le Conseil fédéral et qui se réfère principalement à la protection de l’industrie suisse de l’armement et de l’infrastructure critique dans le domaine des systèmes informatiques et des données relevant de la sécurité. Dans l’optique de garantir à long terme la compétitivité de l’ensemble de notre place industrielle et économique, il est indispensable  que la loi fédérale sur l’examen des investissements étrangers prévoie d’empêcher la « fuite ciblée de savoir-faire ».
La Lex Koller n’est pas le bon instrument
Cela vaut également pour les infrastructures et les ressources essentielles telles que l’énergie et les transports. Le Groupe du Centre souhaite protéger l’ensemble des infrastructures stratégiques. Il est d’avis que la Lex Koller est trop restrictive et trop bureaucratique pour atteindre l’objectif visé. La loi sur l’examen des investissements étrangers offre une solution globale et ne concerne pas uniquement le secteur de l’énergie. Grâce à la réglementation plus efficace prévue par la loi sur le contrôle des investissements, le Groupe du Centre estime que l’assujettissement des infrastructures à la Lex Koller est inutile.

> Des impôts équitables pour tous les couples !
Le Conseil national débat aujourd’hui de l’introduction de l’imposition individuelle. Le Centre s’oppose clairement à cette proposition, car elle crée de nouvelles inégalités et ne tient pas compte de la diversité des modes de vie actuels. Le Centre s’engage résolument pour la solution du calcul alternatif de l’impôt, comme le demande son initiative « Pour des impôts équitables ». C’est la solution qui garantit l’équité pour tous les couples.
Le Centre rejette clairement l’initiative ainsi que le contre-projet indirect visant à introduire l’imposition individuelle. L’imposition individuelle ne tient pas compte de la diversité des modes de vie actuels en matière de famille, de profession, de formation et de perfectionnement ou de périodes d’interruption. De plus, elle crée de nouvelles inégalités. Nous ne voulons pas d’un système fiscal qui conduise à davantage d’inégalités au sein de notre société et qui désavantage certains modèles de vie. C’est une question de cohésion sociale ! Afin de pouvoir enfin supprimer la discrimination des couples mariés en matière d’impôt fédéral direct, Le Centre a déposé en mars 2024 l’initiative pour des impôts équitables.
Pour une économie au service de l’être humain
Avec l’initiative sur l’imposition individuelle, le PLR veut créer des incitations pour que le plus grand nombre possible de personnes soient actives. C’est également souhaitable en ces temps de pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Mais pour Le Centre, le choix de la forme de vie des couples mariés ne doit pas être déterminé par le système fiscal. Nous voulons une économie au service de l’être humain – et non l’inverse. « Une politique fiscale équitable ne doit pas sanctionner certains modes de vie pour en favoriser d’autres », déclare Vincent Maitre, vice-président du Centre Suisse et conseiller national.
Le Centre rejette l’imposition individuelle :
- L’imposition individuelle entraînerait une énorme charge administrative. Avec 1,8 million de déclarations d’impôts supplémentaires, tant les contribuables que les cantons seraient inutilement chargés.
- L’imposition individuelle nécessiterait une refonte complète du système fiscal à tous les niveaux de l’État (donc aussi au niveau des cantons et des communes).
- Il règne une grande incertitude quant à l’ampleur des pertes fiscales, et même les partisans de l’imposition individuelle ne sont pas d’accord sur ce point.
Le calcul alternatif de l’impôt est la solution la plus juste

Avec l‘initiative pour des impôts équitables « Pour des impôts équitables enfin aussi pour les couples mariés, Le Centre a déjà la solution sur la table. Avec le calcul alternatif de l’impôt, la discrimination fiscale de tous les couples mariés peut être éliminée de manière simple, tout en étant compatible avec le système fiscal actuel et sans créer de nouveaux désavantages. « Seul le calcul alternatif de l’impôt respecte la diversité des modes de vie et garantit l’équité pour tous les couples » , poursuit Vincent Maitre.
Le calcul alternatif de l’impôt combine les avantages de l’imposition actuelle et de l’imposition individuelle sans ses inconvénients. Il maintient l’imposition commune comme base de l’imposition des couples mariés.
Dans le calcul alternatif de l’impôt, deux calculs sont effectués : L’un selon l’imposition commune et l’autre selon le barème pour les personnes non mariées. Seul le montant le plus bas des deux est alors facturé. Le calcul alternatif de l’impôt est la solution la plus équitable. En effet, elle respecte la base constitutionnelle en vigueur et évite l’insécurité juridique.

> Il est temps de revoir le numerus clausus en médecine. Réviser les critères de sélection est un premier pas. Il faut également intégrer des stages d’un an en hôpital ou EMS dans le cursus pour mieux préparer les futurs médecins à la réalité du terrain.

> LPP : Il faut trouver d’autres solutions
Le peuple a dit non à la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP). Le Centre regrette le rejet de cette réforme. Elle aurait renforcé la prévoyance professionnelle, en garantissant son financement pour les générations futures, tout en permettant à davantage de personnes de bénéficier d’une meilleure rente à la retraite. Le Centre continuera à s’engager pour des solutions constructives afin de moderniser le 2e pilier. En revanche, le rejet clair de l’initiative sur la biodiversité est réjouissant.
L’objectif de la réforme de la prévoyance professionnelle était d’améliorer les rentes des personnes à faible revenu ou ayant plusieurs emplois et de garantir le financement du système de prévoyance pour les générations futures. Malheureusement, cette solution moderne pour le 2e pilier n’a pas trouvé aujourd’hui de majorité dans les urnes. Nous devons maintenant continuer à travailler à la modernisation du 2e pilier
Lors de la campagne de votation, les opposants au projet ont argumenté avec des chiffres trompeurs plutôt que de s’attacher au fond. Certes, ils ont dû les corriger eux-mêmes par la suite. Mais ils ont malheureusement réussi à semer la confusion et l’insécurité.

> Non à l’initiative extrême sur la biodiversité
Le rejet de l’initiative sur la biodiversité est en revanche réjouissant. « Le maintien de la  biodiversité est essentiel pour notre environnement, mais les exigences de l’initiative allaient trop loin », déclare la conseillère nationale du Centre Priska Wismer-Felder. Différents domaines, comme la production alimentaire nationale, la  sécurité d’approvisionnement ou le développement des énergies renouvelables auraient été durement impactés. L’ensemble de l’espace rural aurait été paralysé dans son développement. Les dispositions actuelles sont suffisantes et l’agriculture entreprend déjà beaucoup pour promouvoir la biodiversité. Il faut poursuivre sur cette voie.

> Pour une politique d’asile forte et crédible
Le Centre défend notre tradition humanitaire, qui nous engage à soutenir ceux qui ont besoin d’aide. Il convient toutefois de regarder de près les problèmes existants et de trouver des solutions. Le groupe parlementaire du Centre a déposé plusieurs interventions pour que la Suisse puisse continuer à compter sur un système d’asile juste et crédible.
La Suisse dispose d’un système d’asile qui fonctionne bien dans son ensemble. Grâce à l’engagement du Centre, le Parlement a adopté une loi sur l’asile qui permet des procédures rapides, tout en garantissant une assistance juridique. Elle est en vigueur depuis 2019 et a fait ses preuves. C’est une solution équilibrée qui est compatible avec la tradition humanitaire de la Suisse.
En même temps, il faut avoir le courage de regarder les problèmes et les dysfonctionnements en face et trouver des solutions. Car la Suisse est elle aussi exposée à une pression migratoire croissante. Les chiffres de l’asile sont élevés et poussent le système à ses limites. Mais alors que l’UDC se contente depuis des années d’instrumentaliser le thème de l’asile au lieu de l’aborder de manière constructive, la gauche ferme les yeux et ne veut pas regarder les dysfonctionnements existants pour des raisons idéologiques. Le Centre propose une troisième voie ; celle de la raison, et de l’équilibre.
Le Centre dépose plusieurs interventions
Même si notre système d’asile fonctionne bien dans l’ensemble, il faut s’attaquer de manière conséquente aux problèmes et aux dysfonctionnements existants. Des améliorations sont possibles notamment dans la mise en œuvre. Le Centre propose ses propres solutions et a déposé plusieurs interventions en ce sens. Elles visent d’une part à repenser le statut d’acceptation provisoire et à le réexaminer chaque année, car il débouche aujourd’hui trop souvent sur une admission définitive. D’autre part, les demandeurs d’asile criminels doivent être rapidement renvoyés. Nous évitons ainsi qu’une minorité qui ne respecte pas les règles ne mette en péril l’acceptation du système d’asile. Les décisions de renvoi doivent être exécutées de manière plus conséquente et dans les délais de départ fixés par la loi. Dans le cadre de la session extraordinaire, le Groupe du Centre soutiendra majoritairement les motions Paganini et Gredig, qui demandent des adaptations du statut de protection S afin de le rendre plus acceptable. De même, il soutiendra majoritairement la motion Salzmann, qui veut améliorer l’échange de données, ainsi que la motion Friedli, qui veut revoir le statut d’admission provisoire – de même que les interventions de même teneur du groupe UDC au Conseil national. Le groupe parlementaire du Centre rejettera toutes les autres interventions.
Pour une Suisse unie : contre toute forme de communautarisme
Pour le Groupe du Centre, l’intégration dans le tissu social est une condition indispensable à une cohabitation pacifique, tout comme l’application des règles de l’État de droit pour tout le monde. Notre tradition humanitaire nous engage à soutenir les personnes qui ont besoin d’aide, mais pas à approuver les comportements abusifs. « Nous devons empêcher activement l’émergence du communautarisme afin de continuer à vivre dans une société ouverte, tolérante et unie », souligne Daniel Fässler, conseiller aux Etats du Centre. Le meilleur moyen d’y parvenir est une intégration plus rapide et durable sur le marché du travail. Des offres de formation peuvent par exemple y contribuer, car la maîtrise d’une langue nationale est justement un facteur d’intégration réussie. Il faut que la Suisse reste une « machine à intégrer » performante, ce qu’elle est encore aujourd’hui – notamment en comparaison avec d’autres pays.

 

♦ Vert’libéraux 
> Le PVL regrette le rejet de l'initiative biodiversité
Le Parti vert’libéral regrette le rejet de l'initiative biodiversité lors des votations populaires de ce dimanche. Face à l'état préoccupant de la biodiversité en Suisse, cette initiative aurait permis de renforcer le cadre de protection de nos écosystèmes. « L'échec de cette initiative est une occasion manquée de préserver notre patrimoine naturel, essentiel à la qualité de vie et à l'économie de notre pays. Cependant, je ne pense pas qu’il faille voir dans ce rejet un refus catégorique des Suissesses et Suisses à davantage de protection de la biodiversité », déclare Beat Flach, conseiller national du PVL.
Pour le Parti, la place accordée dans l'initiative à la protection des bâtiments historiques et des paysages a probablement contribué à son rejet. “Après le plébiscite du 9 juin dernier pour le développement des énergies renouvelables, cet aspect de l’initiative était sans doute difficilement compréhensible pour la population.” déclare Céline Weber, vice-présidente du PVL et Conseillère nationale. Il est crucial que la protection de la biodiversité se fasse en harmonie avec le développement des énergies renouvelables. Bien que le Conseil national ait proposé un contre-projet indirect plus équilibré, celui-ci n'a pas trouvé de majorité au Conseil des États. Malgré ce revers, le PVL reste déterminé dans la recherche de solutions efficaces qui allient protection de l'environnement et développement économique.

> Le PVL déplore une occasion manquée de moderniser la LPP
Le Parti vert’libéral regrette le rejet de la réforme de la LPP. Pour le parti, c’est une occasion manquée de moderniser enfin le deuxième pilier, après plus de 20 ans de blocage de toute réforme, et de corriger les dysfonctionnements du système.
Des problématiques importantes, telles qu’une meilleure couverture des faibles revenus par le deuxième pilier, la prévoyance professionnelle des femmes actives et l'amélioration de l'équité intergénérationnelle, demeurent. “Avec le système actuel, les gens qui travaillent à temps partiel, soit une majorité de femmes, sont exclues du deuxième pilier, ce qui augmente leur risque de tomber dans la pauvreté une fois arrivées à l’âge de la retraite. Quant aux jeunes, nous ne leur garantissons toujours pas de pouvoir bénéficier eux aussi pleinement du 2ème pilier. C’est inacceptable ! Nous avons manqué l’occasion de faire enfin entrer le 2ème pilier dans le 21ème siècle!” explique Céline Weber, vice-présidente du PVL et Conseillère nationale.  
Le PVL s'est activement engagé afin de surmonter ce blocage qui dure depuis plus de 20 ans et qui pèse sur la pérennité du deuxième pilier. « Il est plus que regrettable que ce compromis largement soutenu, et qui permettait de renforcer le système des trois piliers, ait été rejeté », ajoute Céline Weber. 
La politique de blocage doit prendre fin pour faire évoluer notre système des trois piliers, qui a fait ses preuves. Elle nuit à la capacité de notre pays à se réformer. 
Les défis restent entiers et doivent être relevés. Le PVL continuera à s'engager en faveur d’une prévoyance vieillesse moderne et équitable pour toutes les générations. 

> Le PVL critique les coupes drastiques dans la coopération au développement au profit de l’armée
Le Parti vert’libéral considère qu’il est contre-productif de consacrer 4 milliards de francs supplémentaires à l'armée tout en imposant de sévères coupes budgétaires à la coopération internationale au développement. Une telle décision ne contribue ni à la sécurité à l'étranger, ni en Suisse.
Aujourd’hui, le Conseil national a décidé d'augmenter le budget de l’armée de 4 milliards de francs, tout en réduisant les fonds alloués à l’aide au développement et en prévoyant des économies au sein du personnel fédéral. « Nous nous sommes fermement opposés à ce que des coupes soient effectuées dans la coopération au développement », déclare Corina Gredig, présidente du groupe parlementaire PVL. 
Aux yeux du PVL, la politique de sécurité de la Suisse devrait être constituée de trois piliers : une armée moderne et robuste, une coopération internationale avec les pays dont nous partageons les valeurs et des investissements à long-terme pour la paix à travers l’aide au développement. Une sécurité durable implique de s’attaquer aux causes structurelles de conflits, tels que la pauvreté, l’injustice et l’absence de formation. 
Le PVL a plaidé pour que l'augmentation des dépenses militaires à hauteur de 1 % du PIB soit étalée jusqu'en 2035, et non plus à l’horizon 2030. Cette approche est, selon le PVL, plus réaliste sur le plan financier et plus cohérente d'un point de vue sécuritaire. 
« Nous saluons néanmoins l’adoption de la proposition du PVL visant à renforcer la cybersécurité, qui représente l'une des plus grandes menaces actuelles », explique Patrick Hässig, conseiller national PVL et membre de la Commission de la politique de sécurité (CPS)

> Le Conseil national reconnaît l'Holodomor, qui a coûté la vie à des millions d'Ukrainiens et d'Ukrainiennes, comme un acte de génocide. Il s'agit d'une étape importante pour s'assurer qu'une telle chose ne se reproduise plus jamais.

> L'imposition individuelle constitue un pas important vers plus d'égalité entre les femmes et les hommes. De plus, elle incite davantage de personnes à augmenter leur taux d'activité.

 

Céline Weber (députée, vice-présidente)
> Le parti salue le fait que le Conseil Fédéral assainisse les finances. Mais attention à ne pas hypothéquer l'avenir en repoussant des investissements importants! Il est plus juste de supprimer des privilèges fiscaux sectoriels qui ne profitent qu'à une minorité.