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mardi 24 septembre 2024

Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages – Stabilité globale avec Harris toujours en tête dans tous les agrégateurs


Voici, ce 24 septembre, les résultats quotidiens des six agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés concernant le face à face entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le candidat républicain Donald Trump.

Les six agrégateurs que nous avons sélectionnés ont été actualisés.

Dans les six agrégateurs, Kamala Harris garde la tête et maintient son avance avec des scores entre 48,3% et 50%.

Les écarts des agrégateurs en faveur de la centriste face au populiste extrémiste vont ainsi de 2,1 point (-0,1) à 3,9 points (+0,1).

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Harris/Trump

Agrégateur

Kamala Harris

Donald Trump

Ecart

Real Clear Politics

49,2% (-0,2)

47,1% (-0,1)

Harris 2,1 (-0,1)

The Hill

50% (-0,1)

46,1 % (-0,4)

Harris 3,9 (+0,3)

Race to the WH

49,4% (-0,1)

45,8% (+0,1)

Harris 3,6 (-0,2)

270 to win

48,6% (-0,6)

46,1 (+0,3)

Harris 2,5 (-0,9)

Five thirty-eight

48,3% (=)

45,8% (+0,2)

Harris 2,5 (-0,2)

Silver bulletin

49,2% (=)

46,3% (+0,1)

Harris 2,9 (-0,1)

*NA: non actualisé / ND: non disponible

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / The Hill prend en compte les sondages publiés les 3 derniers jours / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours) / 538 prend en compte tous les sondages publiés depuis le 1er mars)

 

Remarque importante: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.
Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.

 

 

Propos centristes. France – Bâtir un nouvel ordre international / Imaginer la paix de demain en Europe / Attachement au multilatéralisme / Pas de politique d’austérité / Pas de nouvel impôt pour les classes moyennes / Economie: la France mieux que l’Allemagne…


Voici une sélection, ce 24 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> La paix aujourd’hui est le véritable combat. (…) La paix n’est possible que dans la coexistence. (…) Nous avons un immense besoin d’imagination. (…) Il nous faut être suffisamment imaginatifs pour penser la paix de demain, une paix en Europe sous une forme nouvelle, y compris pour transformer les institutions internationales. (…) Il faudra prendre en compte la réconciliation avec les Balkans et la réalité d'une Europe dans sa forme géographique, qui n'est ni tout à fait l'Union européenne, ni résolument l'OTAN. (…) Notre dette, à l’égard de tous les jeunes, c’est d’être d’infatigables chercheurs de paix.

> Pour ce qui se joue aujourd'hui au Proche-Orient, il y aura une place, une terre, un État, une coexistence, la reconnaissance de l'existence de chacun, la reconnaissance du droit à vivre en paix de chacun, c'est ça la clé.

> Il faut bâtir un nouvel ordre international car notre ordre, aujourd'hui, est incomplet et injuste parce que nombre de pays les plus peuplés n'existaient pas quand les sièges ont été distribués. Il faut un ordre où tel ou tel ne peut pas bloquer les autres et où les pays sont dignement représentés, et donc le faire avec des instances beaucoup plus justes, qu'il s'agisse des Nations unies, de la Banque mondiale ou du Fonds monétaire international.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti Renaissance compte 12 membres mais trois d’entre eux sont des personnalités qui se revendiquent de droite dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la ligne politique de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement droitiste]

Anne Genetet, ministre de l’éducation nationale

Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères
> Suite aux frappes ayant fait des centaines de victimes aujourd’hui au Liban, j’ai demandé que soit organisée cette semaine une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

> [Intervention à l’ONU sur le multilatéralisme]

Nous sommes réunis aujourd’hui pour réaffirmer notre attachement à un multilatéralisme ambitieux, efficace et représentatif pour affronter les défis de demain. Vous êtes nombreux à vouloir faire avancer notre système multilatéral, un système fondé sur le respect des règles de droit et de principes clairs établis après la Seconde Guerre Mondiale, sur le respect de la Charte des Nations Unies, un système basé sur la coopération entre les Nations, le développement durable pour tous et la solidarité entre les pays.
Un système qui doit aujourd’hui être réformé. Car la gouvernance mondiale doit à la fois être plus représentative et collectivement plus efficace. Chacun doit y contribuer, chacun doit y prendre ses responsabilités.

Je remercie le Secrétaire général de nous permettre de progresser sur ce chantier essentiel pour les générations futures, que la France soutient avec force et conviction.
Ce Sommet de l’avenir, Monsieur le Secrétaire général, doit permettre la réalisation de l’Agenda 2030 et l’atteinte des Objectifs de développement durable dans le temps imparti. Nous devons accélérer nos efforts pour répondre aux enjeux climatiques.
Fidèle à son engagement historique au sein des Nations unies, la France a œuvré pour que le Pacte de l’Avenir soit à la hauteur des attentes des Etats membres sur la réforme du Conseil de sécurité. Nous défendons un élargissement dans les deux catégories de membres et une présence renforcée de l’Afrique, y compris parmi les permanents. Dans ce même esprit, nous portons une initiative conjointe avec le Mexique d’encadrement du veto en cas d’atrocités de masse, déjà soutenue par 106 Etats de toutes les régions du monde.
Innovante, la France l’a aussi été dans ses propositions de réforme de l’architecture financière internationale, dans l’esprit du « Pacte de Paris pour les peuples et la planète », lancé par le Président de la République au sommet de Paris de juin 2023.
Le « Nouvel agenda pour la paix » doit permettre de moderniser les outils des Nations Unies pour la paix et la sécurité internationales. Nous devons nous assurer que les opérations de paix, qui ont beaucoup évolué, permettent de répondre aux nouveaux défis. A cet instant, je salue le travail des casques bleus qui chaque jour œuvrent pour la paix et la sécurité dans le monde. Je pense aux femmes et aux hommes de la FINUL au Liban et à son contingent français. A cet instant, je pense au peuple libanais : alors que des frappes israéliennes viennent de faire des centaines de victimes civiles, parmi lesquelles des dizaines d’enfants. Ces frappes menées de part et d’autres de la ligne bleue et plus largement dans la région, doivent cesser immédiatement. La France appelle une nouvelle fois les parties et ceux qui les soutiennent à la désescalade et à éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous, à commencer par les populations civiles. C’est pourquoi j’ai demandé que se tienne une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur le Liban cette semaine.
Au Liban comme ailleurs, la France restera pleinement mobilisée pour résoudre les crises majeures qui fracturent l’ordre international. Elle prendra des initiatives. Elle continuera de condamner sans détour la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, d’exiger la paix dans le respect du droit. Elle continuera de demander la libération de tous les otages, le respect du droit international humanitaire et un cessez-le-feu à Gaza. La France considère toutes les vies humaines égales en dignité. La France ne détourne son regard d’aucun conflit armé. Elle poursuivra donc ses initiatives en soutien au Soudan avec ses partenaires.
Monsieur le Secrétaire général adjoint, vous souhaitez que nous regardions ensemble vers l’avenir. Cet avenir sera marqué par les grandes avancées du numérique, en premier lieu l’intelligence artificielle. Le Pacte numérique mondial acte l’engagement de l’ensemble de la communauté internationale à se coordonner sur ces nouveaux défis. La révolution numérique ne doit pas creuser davantage la fracture numérique et doit servir les Objectifs de développement durable. Cette priorité sera au cœur du Sommet sur l’action de l’intelligence artificielle, qui se déroulera en France les 10 et 11 février prochain.
La lutte contre le changement climatique et pour la protection de l’environnement n’est pas un sujet d’avenir mais un défi du présent. La menace climatique fait des ravages. L’inaction, le manque d’ambition, sont coupables. Nous devons à nos populations une action résolue, concrète, immédiate et efficace. C’est dans cet esprit que les Présidents de la République française, du Kazakhstan et le Président de la Banque mondiale co-organiseront cette année le One Water Summit.

 

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques
> Le portefeuille qui m’a été proposée est un vrai marqueur de gauche : l’écologie, la lutte contre l’effondrement de la biodiversité, la lutte contre le dérèglement climatique. Je préfère agir que regarder.

> Je me suis posé beaucoup de questions avant d’entrer dans ce gouvernement et c’est normal. J’aurais aimé qu’il y ait des représentants du Parti socialiste. Mais ceux qui s’indignent aujourd’hui sont ceux qui ont refusé d’entrer dans ce gouvernement.

> Les gouvernements précédents ont baissé les impôts, en particulier sur les classes moyennes. La baisse des impôts a aussi amélioré la compétitivité des entreprises. Changer la fiscalité est possible mais pas au détriment de l’attractivité de la France.

> Évitons les punchlines et préférons les actes. On ne peut ignorer le racisme en France. Et nous lutterons contre toutes les discriminations. Ce point est incontournable pour Michel Barnier.

> J’ai eu des échanges avec le Président de la République et Gabriel Attal. Il n’était pas question d’entrer au gouvernement sans un accord avec mon groupe parlementaire.

 

Antoine Armand, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie
> C’est avec beaucoup d’émotion que je prends mes fonctions aujourd’hui. Ce ministère c’est le vôtre. C’est le quotidien de tous les Français. Je ferai de notre souveraineté, de la transition écologique et du pouvoir d’achat mes priorités.

> [Augmentation du Smic] Ayons le courage de regarder précisément de combien on peut l'augmenter, et de combien les entreprises sont capables de l'augmenter.

> Ma légitimité, je la tiens des électrices et électeurs de Haute-Savoie. En démocratie, la légitimité vient d'abord des électrices et des électeurs.

> La France est devenue le pays le plus attractif d'Europe, notre croissance est supérieure à celle de l'Allemagne, le taux de chômage est au plus bas depuis 40 ans. Depuis ces 50 dernières années, nous avons l'un des pires déficits de notre Histoire. Nous allons travailler à la hauteur de la gravité de la situation. 

> Le Premier ministre a dit très clairement que nous n'allons pas alourdir la fiscalité de celles et ceux qui travaillent, qui appartiennent à la classe moyenne au sens large. C'est mon travail, c'est ma mission, et j'y tiens énormément, parce que c'est la base du contrat social.

> Face à la gravité de la situation budgétaire, il faut trouver comment chacun peut contribuer intelligemment. Mon travail, c’est que les prélèvements éventuels qui existeront n’entravent pas la croissance, la création d'emplois. (…)
Nous allons travailler à la hauteur de la gravité de la situation. Des prélèvements ciblés sur les ménages les plus aisés, c'est à l'étude. Des prélèvements ciblés sur les entreprises en lien avec elles pour que ce soit le plus efficace possible et le moins affectant sur la croissance. Mais il faut regarder la question dans sa globalité. J'entends que les entreprises y sont prêtes. Nous y travaillerons ensemble c'est en réflexion. (…)
Les gens qui ont des patrimoines très importants, qui parfois d'ailleurs ne payent pas beaucoup d'impôts, peut-être ceux-là peuvent-ils contribuer davantage. On va le regarder dans les prochaines semaines. Le Premier ministre décidera. (…)
La méthode, c'est préserver l'emploi, préserver aussi le pouvoir d'achat de l'ensemble des Français, et puis s'assurer que l'effort est réparti. Ménages et entreprises.

> À part une ou deux années de crise exceptionnelle ces 50 dernières années, on a un des pires déficits de notre histoire. La situation est grave.

> Notre travail à nous, dans ce monde, c'est de faciliter la tâche des entreprises, de celles et ceux qui y travaillent. C'est de les accompagner et de ne pas les encombrer de normes parfois inutiles ou contradictoires, de faire en sorte que tous les Français qui travaillent aient un salaire décent.

 

Laurent Saint-Martin, ministre auprès du premier ministre, chargé du budget et des comptes publics
> C’est un honneur d’être nommé ministre du Budget et des Comptes publics. Je suis à la tâche pour doter notre pays d’un budget, consolider nos réussites économiques, financer les priorités du gouvernement, réduire et apporter une meilleure efficience de nos dépenses publiques.

 

Nathalie Delattre ministre déléguée auprès du premier ministre, chargée des relations avec le Parlement
> C’est dans un esprit d’écoute, de dialogue et de consensus que nous œuvrerons dans l’intérêt général des Français. Nous serons au rendez-vous !

 

Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement
> La parole politique n'a jamais été aussi importante.

> Il est hors de question d'alourdir l'impôt sur l'ensemble des Français, nous n'irons pas chercher l’argent dans les poches des classes moyennes qui ont déjà souvent du mal à joindre les deux bouts. Ce serait l’inverse de la justice fiscale. (…)
Le premier ministre se laisse la possibilité de demander à ceux qui le peuvent le plus de contribuer à l’effort national.

> Le rétablissement des finances publiques passera d’abord par la réduction des dépenses.

> Nous ne mènerons pas une politique d’austérité.

> Le Premier ministre a composé un Gouvernement en tendant la main à ceux qui acceptent les compromis. Ce n'est pas un Gouvernement de clones et de la pensée unique. Nous avons eu des divergences, nous l’assumons et chacun s’inscrit désormais dans le cadre fixé par Michel Barnier.

> C'est le gouvernement le plus large possible, Michel Barnier a tendu la main à tout le monde.

> Ce n'est pas un gouvernement de clones, on ne pense pas tous pareil mais on se retrouve tous dans le cadre constitué par le Premier ministre.

 

Marina Ferrari, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie chargée de l’économie du tourisme
> L'économie du tourisme est une force et une chance pour notre pays. Pleinement engagée pour relever ses défis et conforter son dynamisme partout sur le territoire, en métropole comme dans les Outre-mer.

 

Olga Givernet, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques, chargée de l’énergie
> Agir pour l’efficacité énergétique, en faveur des énergies renouvelables, pour le nucléaire et la sobriété énergétique. Voilà notre ambition !

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Plus que jamais, l’Assemblée nationale doit être au centre du jeu, et j’y veillerai. Plus que jamais, le Gouvernement doit la respecter, la consulter et l'écouter.

> Je ne suis pas pour défaire les investissements et la croissance. Je suis pour faire des ajustements dans un souci d'équité fiscale : rachats d’actions, niches fiscales, taxation des superprofits.

> Je souhaite que la loi de programmation agricole et la loi sur la fin de vie soient examinées par l’Assemblée avant la fin de l'année. Les députés sont prêts à se mettre au travail.

> Un député n'est pas au-dessus des lois. L'écharpe tricolore n'est pas un bouclier d'immunité. Nous avons un devoir d'exemplarité et devons adopter un comportement irréprochable, où que nous soyons.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> De l’Isère aux Yvelines, en passant par la Normandie, j’étais aux côtés de nos militants ces trois derniers jours. Alors que le nouveau gouvernement se met en place, nous avons eu des échanges passionnants sur le moment inédit que nous vivons. Notre responsabilité est de construire l’avenir de notre parti et de notre pays.

 

Aurore Bergé (députée)
> Aujourd'hui comme demain, se battre pour l'émancipation, pour la liberté de nos filles et des femmes, pour la lutte contre les violences sexuelles, pour l'égalité ! L'égalité entre les femmes et les hommes ne doit pas s'arrêter à un ordre protocolaire, c'est la grande cause. Celle qui doit tous nous rassembler. Celle qui doit nous hisser à la hauteur du courage et de la dignité de Gisèle Pélicot.

 

Roland Lescure (député)
> Ce gouvernement a un devoir impérieux de s’adresser aux électeurs de gauche qui ne se sentent pas représentés.

> On aura notre liberté collective de parole. Je ne suis pas un franc-tireur mais je contribuerai à la position de mon groupe. Les lois qui iront chercher les voix du RN, auront du mal à avoir les nôtres, en tout cas, elles n’auront pas la mienne.

> Je fais partie d'un groupe qui a soutenu la loi immigration, mais qui était aussi très heureux qu'elle s'arrête là. Donc on aura notre liberté collective de parole et je ne souhaite en aucun cas être un franc-tireur, mais on votera en conscience. (…)
Moi, je considère qu'on a voté une loi sur l'immigration il y a un an, qu'il faut l'appliquer. (…)Il faut d'abord travailler sur le volet de la régularisation des sans-papiers qui travaillent, qui font en partie tourner la France afin de changer des poncifs habituels.

> La France risque de se retrouver avec un gouvernement minoritaire à l'Assemblée, mais aussi minoritaire dans le pays. Il est très important de rassembler les républicains des deux bords autour d'une ligne politique qui doit élargir sa base plutôt que la rétrécir pour éviter que le RN ne soit au pouvoir dans trois ans.

> Je comprends que des électeurs puissent se sentir frustrés par ce gouvernement qui ne représente pas les résultats des élections législatives. C'est sans doute une première en France. On a un gouvernement très minoritaire mais légitime tant que l'Assemblée nationale lui permet de continuer à faire son travail. Le gouvernement a un devoir impérieux, parler aux électeurs de gauche qui ne se retrouvent pas dans ce gouvernement. Je regrette que la gauche de gouvernement n'ait pas souhaité gouverner.

> [Destitution du Président de la république] Je suis vraiment effaré de ce qu'il s'est passé en Bureau de l'Assemblée. Le Parti socialiste a affaibli l'Assemblée nationale en acceptant de voter cette procédure de destitution, je le regrette. Que la France insoumise décide de mettre à mal les institutions, ça fait des années qu'ils le font, rien de nouveau sous le soleil de Caracas mais que le Parti socialiste décide que ça se débat, ça affaiblit l'institution présidentielle, mais surtout le Bureau et l'Assemblée nationale. (…)
 Le fait de choisir un Premier ministre, c’est une prérogative du président; qu’il ne leur plaise pas [à LFI] n’est pas une raison de lancer cette procédur. Ce qu'il s'est passé est grave. Si on commence à mettre à mal les institutions au gré des sondages, c'est la fin de la démocratie représentative. Attention à ne pas jouer avec ces institutions.

 

Sylvain Maillard (député) 
> Nous ne souhaitons pas de hausse d’impôts. Nos baisses d'impôts depuis 7 ans ont rendu 50 milliards de pouvoir d’achat aux Français, aux entreprises, aux ménages et cette politique nous a permis de créer 2,5 millions d'emplois. Hors de question de revenir en arrière !

> «On en a pas pour notre argent!» Voilà ce que nous entendons partout des Français sur les services publics. Avant d'augmenter les impôts ou taxes, regardons comment mieux faire avec ce que l'on a.

> Les députés Ensemble pour la république ont demandé des garanties sur les acquis sociétaux (PMA, IVG, Droits LGBT+,..) qui nous semblent essentiels pour les Français. Le Premier ministre Michel Barnier a d’ores et déjà dit qu’il les défendrait et nous souhaitons qu’il le réaffirme dans sa déclaration de politique générale.
Il doit envoyer des signaux rassurants à l'ensemble de la société. Je ne crois pas que les Français veulent un retour en arrière sur la PMA, l'IVG ou sur les droits sociaux qui ont été durement acquis.

> Merci Eric Dupond-Moretti pour ces 4 ans de réformes de la Justice. Nous avons notamment voté une Loi de programmation ambitieuse dont le recrutement de 1500 magistrats et 1800 greffiers. Je serai attentif à sa traduction concrète sur tous les territoires. La justice doit être plus rapide et plus sereine. Nos concitoyens le réclament, nous y veillerons.

 

● MoDem 
Bruno Millienne (porte-parole)
> Le gouvernement aurait pu être plus centriste.

> J'aurais aimé que certains socialistes réussissent à se détacher du rocher de la France Insoumise auquel ils sont accrochés comme de moules !

> On le sait le PS est accroché comme une moule à son rochet à La France insoumise et ils ne veulent pas déroger à la règle de non-participation.

 

Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Après 28 mois au service de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, je quitte mes fonctions avec émotion et reconnaissance. Ce temps passé a été jalonné de défis et de crises, mais aussi d’avancées significatives qui ont permis de soutenir nos agriculteurs, de préserver notre souveraineté et d’initier les transitions nécessaires à notre agriculture, tout en assurant son indispensable renouvellement des générations. Le travail accompli et engagé continuera à porter ses fruits dans les années à venir, j’en suis convaincu. C’est avec une immense fierté que j’ai été à la tête de ce ministère, œuvrant pour que notre agriculture soit forte, innovante, et capable de relever les défis de demain. À toutes les équipes et acteurs engagés dans ce ministère, je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude.

 

● Parti radical 
> Oui, le Parti radical soutient la santé mentale comme grande cause nationale. Le Parti radical avait fait adopter à l'unanimité début 2024 au Senat une proposition de résolution en ce sens.

 

Laurent Hénart (président) 
> Après plusieurs semaines d'attente depuis les résultats des élections législatives, nous avons enfin un Gouvernement opérationnel !
Nous souhaitions un Gouvernement marqué d'une grande diversité politique mais trop de refus de la gauche ne l'ont pas suffisamment permis. Désormais, l'important est sa ligne politique et son positionnement texte par texte. Dans le journal de 20h00 sur France 2 dimanche soir, le Premier Ministre a donné de premiers gages qui vont dans le bon sens : préservation de l'intégralité des lois sociales et sociétales, amélioration de la réforme des retraites tout en préservant le cadre financier, effort de solidarité à demander aux plus riches et grandes sociétés, faire de la santé mentale la grande cause nationale pour 2025.
Nous resterons naturellement vigilants et continuerons de défendre nos positions dans l'attente du discours de politique générale. Dans l'intérêt de nos concitoyens, il est impératif de faire preuve de responsabilité pour ne pas ouvrir une crise politique qui ferait perdre à nouveau un temps précieux que nous n'avons pas face aux urgences de notre pays à traiter.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Bernard Guetta (député)
> La France et l'Allemagne s’affaiblissent au même moment. Cela profite à Ursula von Der Leyen, qui fait de plus en plus présidente de l'Union. Profitera-t-elle de ce moment pour créer les États-Unis d'Europe ? De nombreux indices laissent à penser que nous allons dans cette direction.

> Ursula von Der Leyen paraît déterminée à précipiter l’affirmation d’une Union politique. Peut-être va-t-elle ainsi paver la route des Etats-Unis d’Europe. Peut-être cette accélération suscitera-t-elle une réaction de rejet des opinions européennes.

> Le point d’équilibre de la politique européenne n’est plus celui d’hier. Même si le Parti populaire de centre-droit ne peut pas s'allier avec les lepénistes, ni même trop se rapprocher de la droite de Meloni, il fait comprendre qu'il a d'autres alliés que l'arc républicain.