Voici une sélection,
ce 24 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> La paix aujourd’hui est
le véritable combat. (…) La paix
n’est possible que dans la coexistence. (…) Nous avons un immense besoin d’imagination. (…) Il nous faut être suffisamment imaginatifs pour
penser la paix de demain, une paix en Europe sous une forme nouvelle, y compris
pour transformer les institutions internationales. (…) Il faudra prendre en compte la réconciliation
avec les Balkans et la réalité d'une Europe dans sa forme géographique, qui
n'est ni tout à fait l'Union européenne, ni résolument l'OTAN. (…) Notre dette, à l’égard de tous les jeunes,
c’est d’être d’infatigables chercheurs de paix.
> Pour ce qui se
joue aujourd'hui au Proche-Orient, il y aura une place, une terre, un État, une coexistence, la reconnaissance
de l'existence de chacun, la reconnaissance du droit à vivre en paix de chacun,
c'est ça la clé.
> Il faut bâtir un
nouvel ordre international car notre ordre, aujourd'hui, est incomplet et
injuste parce que nombre de pays les plus peuplés n'existaient pas quand les
sièges ont été distribués. Il faut un ordre où tel ou tel ne peut pas bloquer
les autres et où les pays sont dignement représentés, et donc le faire avec des
instances beaucoup plus justes, qu'il s'agisse des Nations unies, de la Banque
mondiale ou du Fonds monétaire international.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
désormais dirigé par Michel Barnier, nous ne reprenons que les propos des
membres centristes de celui-ci, c’est-à-dire de 13 d’entre eux; Le parti
Renaissance compte 12 membres mais trois d’entre eux sont des personnalités qui
se revendiquent de droite dont nous ne reportons donc pas les propos puisque la
ligne politique de ce gouvernement n’est plus centriste mais essentiellement
droitiste]
Anne Genetet, ministre de l’éducation nationale
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires
étrangères
> Suite aux frappes ayant fait des centaines de victimes aujourd’hui au
Liban, j’ai demandé que soit organisée cette semaine une réunion d’urgence du
Conseil de sécurité de l’ONU.
> [Intervention à l’ONU sur le multilatéralisme]
Nous sommes réunis aujourd’hui pour réaffirmer notre
attachement à un multilatéralisme ambitieux, efficace et représentatif pour
affronter les défis de demain. Vous êtes nombreux à vouloir faire avancer notre
système multilatéral, un système fondé sur le respect des règles de droit et de
principes clairs établis après la Seconde Guerre Mondiale, sur le respect de la
Charte des Nations Unies, un système basé sur la coopération entre les Nations,
le développement durable pour tous et la solidarité entre les pays.
Un système qui doit aujourd’hui être réformé. Car la gouvernance mondiale doit
à la fois être plus représentative et collectivement plus efficace. Chacun doit
y contribuer, chacun doit y prendre ses responsabilités.
Je remercie le Secrétaire général de nous permettre de
progresser sur ce chantier essentiel pour les générations futures, que la
France soutient avec force et conviction.
Ce Sommet de l’avenir, Monsieur le Secrétaire général, doit permettre la
réalisation de l’Agenda 2030 et l’atteinte des Objectifs de développement
durable dans le temps imparti. Nous devons accélérer nos efforts pour répondre
aux enjeux climatiques.
Fidèle à son engagement historique au sein des Nations unies, la France a œuvré
pour que le Pacte de l’Avenir soit à la hauteur des attentes des Etats membres
sur la réforme du Conseil de sécurité. Nous défendons un élargissement dans les
deux catégories de membres et une présence renforcée de l’Afrique, y compris
parmi les permanents. Dans ce même esprit, nous portons une initiative
conjointe avec le Mexique d’encadrement du veto en cas d’atrocités de masse,
déjà soutenue par 106 Etats de toutes les régions du monde.
Innovante, la France l’a aussi été dans ses propositions de réforme de
l’architecture financière internationale, dans l’esprit du « Pacte de
Paris pour les peuples et la planète », lancé par le Président de la
République au sommet de Paris de juin 2023.
Le « Nouvel agenda pour la paix » doit permettre de moderniser les
outils des Nations Unies pour la paix et la sécurité internationales. Nous
devons nous assurer que les opérations de paix, qui ont beaucoup évolué,
permettent de répondre aux nouveaux défis. A cet instant, je salue le travail
des casques bleus qui chaque jour œuvrent pour la paix et la sécurité dans le
monde. Je pense aux femmes et aux hommes de la FINUL au Liban et à son
contingent français. A cet instant, je pense au peuple libanais : alors
que des frappes israéliennes viennent de faire des centaines de victimes
civiles, parmi lesquelles des dizaines d’enfants. Ces frappes menées de part et
d’autres de la ligne bleue et plus largement dans la région, doivent cesser
immédiatement. La France appelle une nouvelle fois les parties et ceux qui les
soutiennent à la désescalade et à éviter un embrasement régional qui serait
dévastateur pour tous, à commencer par les populations civiles. C’est pourquoi
j’ai demandé que se tienne une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur le
Liban cette semaine.
Au Liban comme ailleurs, la France restera pleinement mobilisée pour résoudre
les crises majeures qui fracturent l’ordre international. Elle prendra des
initiatives. Elle continuera de condamner sans détour la guerre d’agression
russe contre l’Ukraine, d’exiger la paix dans le respect du droit. Elle
continuera de demander la libération de tous les otages, le respect du droit
international humanitaire et un cessez-le-feu à Gaza. La France considère
toutes les vies humaines égales en dignité. La France ne détourne son regard
d’aucun conflit armé. Elle poursuivra donc ses initiatives en soutien au Soudan
avec ses partenaires.
Monsieur le Secrétaire général adjoint, vous souhaitez que nous regardions
ensemble vers l’avenir. Cet avenir sera marqué par les grandes avancées du
numérique, en premier lieu l’intelligence artificielle. Le Pacte numérique
mondial acte l’engagement de l’ensemble de la communauté internationale à se
coordonner sur ces nouveaux défis. La révolution numérique ne doit pas creuser
davantage la fracture numérique et doit servir les Objectifs de développement
durable. Cette priorité sera au cœur du Sommet sur l’action de l’intelligence
artificielle, qui se déroulera en France les 10 et 11 février prochain.
La lutte contre le changement climatique et pour la protection de
l’environnement n’est pas un sujet d’avenir mais un défi du présent. La menace
climatique fait des ravages. L’inaction, le manque d’ambition, sont coupables.
Nous devons à nos populations une action résolue, concrète, immédiate et
efficace. C’est dans cet esprit que les Présidents de la République française,
du Kazakhstan et le Président de la Banque mondiale co-organiseront cette année
le One Water Summit.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition
écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques
> Le portefeuille qui m’a été proposée est un vrai marqueur de gauche :
l’écologie, la lutte contre l’effondrement de la biodiversité, la lutte contre
le dérèglement climatique. Je préfère agir que regarder.
> Je me suis posé beaucoup de questions avant d’entrer
dans ce gouvernement et c’est normal. J’aurais aimé qu’il y ait des
représentants du Parti socialiste. Mais ceux qui s’indignent aujourd’hui sont
ceux qui ont refusé d’entrer dans ce gouvernement.
> Les gouvernements précédents ont baissé les impôts, en
particulier sur les classes moyennes. La baisse des impôts a aussi amélioré la
compétitivité des entreprises. Changer la fiscalité est possible mais pas au
détriment de l’attractivité de la France.
> Évitons les punchlines et préférons les actes. On ne
peut ignorer le racisme en France. Et nous lutterons contre toutes les
discriminations. Ce point est incontournable pour Michel Barnier.
> J’ai eu des échanges avec le Président de la République
et Gabriel Attal. Il n’était pas question d’entrer au gouvernement sans un
accord avec mon groupe parlementaire.
Antoine Armand, ministre de l’économie, des finances et
de l’industrie
> C’est avec beaucoup d’émotion que je prends mes fonctions aujourd’hui.
Ce ministère c’est le vôtre. C’est le quotidien de tous les Français. Je ferai
de notre souveraineté, de la transition écologique et du pouvoir d’achat mes
priorités.
> [Augmentation du Smic] Ayons le courage de regarder
précisément de combien on peut l'augmenter, et de combien les entreprises sont
capables de l'augmenter.
> Ma légitimité, je la tiens des électrices et électeurs
de Haute-Savoie. En démocratie, la légitimité vient d'abord des électrices et
des électeurs.
> La France est devenue le pays le plus attractif
d'Europe, notre croissance est supérieure à celle de l'Allemagne, le taux de
chômage est au plus bas depuis 40 ans. Depuis ces 50 dernières années, nous
avons l'un des pires déficits de notre Histoire. Nous allons travailler à la
hauteur de la gravité de la situation.
> Le Premier ministre a dit très clairement que nous
n'allons pas alourdir la fiscalité de celles et ceux qui travaillent, qui
appartiennent à la classe moyenne au sens large. C'est mon travail, c'est ma
mission, et j'y tiens énormément, parce que c'est la base du contrat social.
> Face à la gravité de la situation budgétaire, il faut
trouver comment chacun peut contribuer intelligemment. Mon travail, c’est que
les prélèvements éventuels qui existeront n’entravent pas la croissance, la
création d'emplois. (…)
Nous allons travailler à la hauteur de la gravité de la situation. Des
prélèvements ciblés sur les ménages les plus aisés, c'est à l'étude. Des
prélèvements ciblés sur les entreprises en lien avec elles pour que ce soit le
plus efficace possible et le moins affectant sur la croissance. Mais il faut
regarder la question dans sa globalité. J'entends que les entreprises y sont
prêtes. Nous y travaillerons ensemble c'est en réflexion. (…)
Les gens qui ont des patrimoines très importants, qui parfois d'ailleurs ne
payent pas beaucoup d'impôts, peut-être ceux-là peuvent-ils contribuer
davantage. On va le regarder dans les prochaines semaines. Le Premier ministre
décidera. (…)
La méthode, c'est préserver l'emploi, préserver aussi le pouvoir d'achat de
l'ensemble des Français, et puis s'assurer que l'effort est réparti. Ménages et
entreprises.
> À part une ou deux années de crise exceptionnelle ces
50 dernières années, on a un des pires déficits de notre histoire. La situation
est grave.
> Notre travail à nous, dans ce monde, c'est de faciliter
la tâche des entreprises, de celles et ceux qui y travaillent. C'est de les
accompagner et de ne pas les encombrer de normes parfois inutiles ou
contradictoires, de faire en sorte que tous les Français qui travaillent aient
un salaire décent.
Laurent Saint-Martin, ministre auprès du premier
ministre, chargé du budget et des comptes publics
> C’est un honneur d’être nommé ministre du Budget et des Comptes
publics. Je suis à la tâche pour doter notre pays d’un budget, consolider nos
réussites économiques, financer les priorités du gouvernement, réduire et
apporter une meilleure efficience de nos dépenses publiques.
Nathalie Delattre ministre déléguée auprès du premier
ministre, chargée des relations avec le Parlement
> C’est dans un esprit d’écoute, de dialogue et de consensus que nous
œuvrerons dans l’intérêt général des Français. Nous serons au rendez-vous !
Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement
> La parole politique n'a jamais été aussi importante.
> Il est hors de question d'alourdir l'impôt sur
l'ensemble des Français, nous n'irons pas chercher l’argent dans les poches des
classes moyennes qui ont déjà souvent du mal à joindre les deux bouts. Ce
serait l’inverse de la justice fiscale. (…)
Le premier ministre se laisse la possibilité de demander à ceux qui le peuvent
le plus de contribuer à l’effort national.
> Le rétablissement des finances publiques passera
d’abord par la réduction des dépenses.
> Nous ne mènerons pas une politique d’austérité.
> Le Premier ministre a composé un Gouvernement en
tendant la main à ceux qui acceptent les compromis. Ce n'est pas un
Gouvernement de clones et de la pensée unique. Nous avons eu des divergences,
nous l’assumons et chacun s’inscrit désormais dans le cadre fixé par Michel Barnier.
> C'est le gouvernement le plus large possible, Michel
Barnier a tendu la main à tout le monde.
> Ce n'est pas un gouvernement de clones, on ne pense pas
tous pareil mais on se retrouve tous dans le cadre constitué par le Premier
ministre.
Marina Ferrari, ministre déléguée auprès du ministre de
l’économie chargée de l’économie du tourisme
> L'économie du tourisme est une force et une chance pour notre pays.
Pleinement engagée pour relever ses défis et conforter son dynamisme partout
sur le territoire, en métropole comme dans les Outre-mer.
Olga Givernet, ministre déléguée auprès de la ministre de
la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des
risques, chargée de l’énergie
> Agir pour l’efficacité
énergétique, en faveur des énergies renouvelables, pour le nucléaire et la
sobriété énergétique. Voilà notre ambition !
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Plus que jamais, l’Assemblée nationale doit être au centre du jeu, et
j’y veillerai. Plus que jamais, le Gouvernement doit la respecter, la consulter
et l'écouter.
> Je ne suis pas pour défaire les investissements et la
croissance. Je suis pour faire des ajustements dans un souci d'équité fiscale :
rachats d’actions, niches fiscales, taxation des superprofits.
> Je souhaite que la loi de programmation agricole et la
loi sur la fin de vie soient examinées par l’Assemblée avant la fin de l'année.
Les députés sont prêts à se mettre au travail.
> Un député n'est pas au-dessus des lois. L'écharpe
tricolore n'est pas un bouclier d'immunité. Nous avons un devoir d'exemplarité
et devons adopter un comportement irréprochable, où que nous soyons.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> De l’Isère aux Yvelines, en passant par la Normandie, j’étais aux
côtés de nos militants ces trois derniers jours. Alors que le nouveau
gouvernement se met en place, nous avons eu des échanges passionnants sur le
moment inédit que nous vivons. Notre responsabilité est de construire l’avenir
de notre parti et de notre pays.
Aurore Bergé
(députée)
> Aujourd'hui comme demain, se
battre pour l'émancipation, pour la liberté de nos filles et des femmes, pour
la lutte contre les violences sexuelles, pour l'égalité ! L'égalité entre les
femmes et les hommes ne doit pas s'arrêter à un ordre protocolaire, c'est la
grande cause. Celle qui doit tous nous rassembler. Celle qui doit nous hisser à
la hauteur du courage et de la dignité de Gisèle Pélicot.
Roland Lescure
(député)
> Ce gouvernement a un devoir impérieux de s’adresser aux électeurs de
gauche qui ne se sentent pas représentés.
> On aura notre liberté collective de parole. Je ne suis
pas un franc-tireur mais je contribuerai à la position de mon groupe. Les lois
qui iront chercher les voix du RN, auront du mal à avoir les nôtres, en tout
cas, elles n’auront pas la mienne.
> Je fais partie d'un groupe qui a soutenu la loi
immigration, mais qui était aussi très heureux qu'elle s'arrête là. Donc on
aura notre liberté collective de parole et je ne souhaite en aucun cas être un
franc-tireur, mais on votera en conscience. (…)
Moi, je considère qu'on a voté une loi sur l'immigration il y a un an, qu'il
faut l'appliquer. (…)Il faut d'abord travailler sur le volet de la régularisation
des sans-papiers qui travaillent, qui font en partie tourner la France afin de changer
des poncifs habituels.
> La France risque de se retrouver avec un gouvernement
minoritaire à l'Assemblée, mais aussi minoritaire dans le pays. Il est très
important de rassembler les républicains des deux bords autour d'une ligne
politique qui doit élargir sa base plutôt que la rétrécir pour éviter que le RN
ne soit au pouvoir dans trois ans.
> Je comprends que des électeurs puissent se sentir
frustrés par ce gouvernement qui ne représente pas les résultats des élections
législatives. C'est sans doute une première en France. On a un gouvernement
très minoritaire mais légitime tant que l'Assemblée nationale lui permet de
continuer à faire son travail. Le gouvernement a un devoir impérieux, parler
aux électeurs de gauche qui ne se retrouvent pas dans ce gouvernement. Je
regrette que la gauche de gouvernement n'ait pas souhaité gouverner.
> [Destitution du Président de la république] Je suis
vraiment effaré de ce qu'il s'est passé en Bureau de l'Assemblée. Le Parti
socialiste a affaibli l'Assemblée nationale en acceptant de voter cette
procédure de destitution, je le regrette. Que la France insoumise décide de
mettre à mal les institutions, ça fait des années qu'ils le font, rien de
nouveau sous le soleil de Caracas mais que le Parti socialiste décide que ça se
débat, ça affaiblit l'institution présidentielle, mais surtout le Bureau et
l'Assemblée nationale. (…)
Le fait de choisir un Premier ministre,
c’est une prérogative du président; qu’il ne leur plaise pas [à LFI] n’est pas
une raison de lancer cette procédur. Ce qu'il s'est passé est grave. Si on
commence à mettre à mal les institutions au gré des sondages, c'est la fin de
la démocratie représentative. Attention à ne pas jouer avec ces institutions.
Sylvain Maillard (député)
> Nous ne souhaitons pas de hausse d’impôts. Nos baisses d'impôts depuis
7 ans ont rendu 50 milliards de pouvoir d’achat aux Français, aux entreprises,
aux ménages et cette politique nous a permis de créer 2,5 millions d'emplois.
Hors de question de revenir en arrière !
> «On en a pas pour notre argent!» Voilà ce que nous
entendons partout des Français sur les services publics. Avant d'augmenter les
impôts ou taxes, regardons comment mieux faire avec ce que l'on a.
> Les députés Ensemble pour la république ont demandé des
garanties sur les acquis sociétaux (PMA, IVG, Droits LGBT+,..) qui nous
semblent essentiels pour les Français. Le Premier ministre Michel Barnier a
d’ores et déjà dit qu’il les défendrait et nous souhaitons qu’il le réaffirme
dans sa déclaration de politique générale.
Il doit envoyer des signaux rassurants à l'ensemble de la société. Je ne crois
pas que les Français veulent un retour en arrière sur la PMA, l'IVG ou sur les
droits sociaux qui ont été durement acquis.
> Merci Eric Dupond-Moretti pour ces 4 ans de réformes de
la Justice. Nous avons notamment voté une Loi de programmation ambitieuse dont
le recrutement de 1500 magistrats et 1800 greffiers. Je serai attentif à sa
traduction concrète sur tous les territoires. La justice doit être plus rapide
et plus sereine. Nos concitoyens le réclament, nous y veillerons.
● MoDem
Bruno Millienne (porte-parole)
> Le gouvernement aurait pu être plus centriste.
> J'aurais aimé que certains socialistes réussissent à se
détacher du rocher de la France Insoumise auquel ils sont accrochés comme de
moules !
> On le sait le PS est accroché comme une moule à son
rochet à La France insoumise et ils ne veulent pas déroger à la règle de
non-participation.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Après 28 mois au service de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire, je quitte mes fonctions avec émotion et reconnaissance. Ce temps
passé a été jalonné de défis et de crises, mais aussi d’avancées significatives
qui ont permis de soutenir nos agriculteurs, de préserver notre souveraineté et
d’initier les transitions nécessaires à notre agriculture, tout en assurant son
indispensable renouvellement des générations. Le travail accompli et engagé
continuera à porter ses fruits dans les années à venir, j’en suis convaincu.
C’est avec une immense fierté que j’ai été à la tête de ce ministère, œuvrant
pour que notre agriculture soit forte, innovante, et capable de relever les
défis de demain. À toutes les équipes et acteurs engagés dans ce ministère, je
tiens à exprimer ma plus profonde gratitude.
● Parti radical
> Oui, le Parti radical soutient
la santé mentale comme grande cause nationale. Le Parti radical avait fait
adopter à l'unanimité début 2024 au Senat une proposition de résolution en ce
sens.
Laurent Hénart
(président)
> Après plusieurs semaines d'attente depuis les résultats des élections
législatives, nous avons enfin un Gouvernement opérationnel !
Nous souhaitions un Gouvernement marqué d'une grande diversité politique mais
trop de refus de la gauche ne l'ont pas suffisamment permis. Désormais,
l'important est sa ligne politique et son positionnement texte par texte.
Dans le journal de 20h00 sur France 2 dimanche soir, le Premier Ministre a
donné de premiers gages qui vont dans le bon sens : préservation de
l'intégralité des lois sociales et sociétales, amélioration de la réforme des
retraites tout en préservant le cadre financier, effort de solidarité à
demander aux plus riches et grandes sociétés, faire de la santé mentale la
grande cause nationale pour 2025.
Nous resterons naturellement vigilants et continuerons de défendre nos
positions dans l'attente du discours de politique générale. Dans l'intérêt de
nos concitoyens, il est impératif de faire preuve de responsabilité pour
ne pas ouvrir une crise politique qui ferait perdre à nouveau un temps précieux
que nous n'avons pas face aux urgences de notre pays à traiter.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Bernard Guetta (député)
> La France et l'Allemagne s’affaiblissent au même moment. Cela profite
à Ursula von Der Leyen, qui fait de plus en plus présidente de l'Union.
Profitera-t-elle de ce moment pour créer les États-Unis d'Europe ? De nombreux
indices laissent à penser que nous allons dans cette direction.
> Ursula von Der Leyen paraît déterminée à précipiter
l’affirmation d’une Union politique. Peut-être va-t-elle ainsi paver la route
des Etats-Unis d’Europe. Peut-être cette accélération suscitera-t-elle une
réaction de rejet des opinions européennes.
> Le point d’équilibre de la politique européenne n’est
plus celui d’hier. Même si le Parti populaire de centre-droit ne peut pas
s'allier avec les lepénistes, ni même trop se rapprocher de la droite de Meloni,
il fait comprendre qu'il a d'autres alliés que l'arc républicain.