► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Il est important que tous
les groupes politiques, avec engagement, sens des responsabilités, aident Michel
Barnier à former un gouvernement qu’il compose avec beaucoup d’engagement et pleine liberté. Il faut que tout le monde l’aide à réussir,
parce que c’est l’intérêt collectif.
> Libanaises, Libanais, mes chers amis. Dans la confusion, dans le chagrin, l'espoir est une denrée rare. Dans cette confusion, dans ce chagrin, la France se tient à vos côtés.
> Il n’y avait ici que du béton. Nous y inaugurons l’Arboretum, le plus grand campus de bureaux en bois massif d’Europe. Empreinte carbone minimale, utilisation de la géothermie et 1000 arbres plantés : une illustration de l’écologie à la française.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Nous avons, depuis 7 ans, décidé d'une trajectoire de baisse des
impôts. Adopter une trajectoire de hausse des impôts, qui serait à l'inverse de
ce que nous avons fait ces 7 dernières années, c'est non.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, président du
groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> La France a connu les trente glorieuses, à nous de bâtir les «trente
heureuses».
> Le centre de gravité du pouvoir s'est déplacé au Parlement, rien ne pourra se faire sans nous.
Thomas Cazenave
(député)
> J’appelle au consensus le plus large possible pour faire du
redressement de nos finances publiques une priorité nationale. Nous avons déjà
fait 10 milliards d’économies au début de l’année et la situation exige de
poursuivre ces efforts, dans le dialogue et la transparence.
> On ne veut pas d'augmentation généralisée d'impôts.
Agnès
Pannier-Runacher (députée)
> Rétablissons les choses : Bernard Cazeneuve a été sacrifié par le NFP
et notamment par le vote du Bureau national du Parti socialiste. Le NFP a fait
le choix de ne pas participer à un gouvernement de compromis.
> Emmanuel Macron joue son rôle de garant des institutions. L’enjeu c’est d’avoir un gouvernement qui soit le plus représentatif possible de l’Assemblée. Les composantes du NFP refusent de participer à ce gouvernement. C’est très confortable pour eux d’être dans l’opposition.
> Nous l’avons toujours dit : la question d’un gouvernement ce n’est pas seulement qui, c’est aussi pour faire quoi et avec qui. Les députés Ensemble pour la république ont mis sur la table un pacte législatif. Nous avons fait des ouvertures et des avancées par rapport à notre projet.
> [Composition de la Commission européenne *] Nous devrons être extrêmement vigilants sur le nucléaire. Stéphane Séjourné. aura une responsabilité importante pour équilibrer les regards sur ce sujet car l’industrie a besoin d’une énergie compétitive et décarbonée.
> Aujourd’hui chacun arrive avec ses lignes rouges. En responsabilité, chacun devrait arriver avec des lignes vertes. Nous devons nous mettre d’accord sur quelques priorités clés communes sur lesquelles avancer, chacun conservant sa liberté pour le reste.
> Dans le secteur agricole, l'innovation et l'intelligence artificielle contribuent à répondre aux multiples défis auxquels font face les agriculteurs comme la préservation de notre souveraineté alimentaire et la transition climatique.
Sylvain Maillard (député)
> Nous voulons que l’action de Michel Barnier réussisse. Nous le devons
pour la France, pour nos concitoyens. C’est dans ce but que nous portons des
positions politiques qui sont essentielles pour les Français, comme la baisse
des impôts.
> Depuis sept ans, notre boussole est la baisse d’impôts, pour la croissance, pour le plein-emploi et le financement de notre protection sociale. Il faut que nous soyons capables de combiner dynamisme économique et préservation de nos finances publiques.
> Plus que jamais, il faut un dialogue entre groupes parlementaires pour construire à l’Assemblée nationale un budget pour la France. Maintenir la trajectoire de 3% de déficit, protéger la croissance et accélérer la réindustrialisation du pays doivent être des boussoles communes.
> Les députés Ensemble pour la république feront preuve de responsabilité, comme ils l’ont toujours fait, pour permettre que la France soit gouvernée. Il faut que nous puissions voter un budget et que nous continuions à porter des politiques publiques ambitieuses. C’est ce que demandent le pays et les citoyens.
> Je me rendrai en Israël pour honorer, un an après, la mémoire des victimes des attentats du 7 octobre et en soutien aux otages dont 2 Français. Plus que jamais, il faut affirmer que les démocraties ne céderont pas face au terrorisme islamiste.
> Nous nous sommes battus depuis 7 ans pour les droits LGBT qui sont fondamentaux. Nous n’accepterions pas des ministres qui ne correspondent pas à ce que nous portons.
> Il est heureux que les grands équilibres de l’Assemblée nationale aient été respectés dans le nouveau gouvernement de coalition. Il faut maintenant permettre à ce gouvernement de rassemblement mené par Michel Barnier d’agir pour les Français.
● MoDem
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> En février, pendant la crise agricole nous prenions des
engagements. Aujourd’hui nous les tenons, après un long et patient travail de
discussion avec Bruxelles.
La France notifie à la Commission européenne un dispositif, doté de
120 M€, de réduction du potentiel viticole.
C'est une réponse d'ampleur apportée aux difficultés structurelles du secteur
viticole, après le plan d'urgence viticole de 80 M€ déployé en début d'année
2024 pour pallier les difficultés conjoncturelles de la filière. Merci
aux viticulteurs d’avoir participé à l’enquête de mai, permettant
d'affiner les modalités et les volumes d’arrachage envisagés. La
filière viticole est notre fierté. Préservons-la.
> Entre la hausse générale des impôts - qui impacterait croissance et pouvoir d’achat - et le statu quo, il y un chemin assez simple prôné par le MoDem depuis des mois : celui de la justice fiscale. Et entre le laisser-aller budgétaire et la baisse à l’aveugle des dépenses, il y a le chemin de la responsabilité des économies et du choix des priorités. Le MoDem et son groupe parlementaire se tiendront strictement à cette ligne, loin des postures et des sujets de personnes, parce que c’est l’intérêt du pays et des Français.
Jean-Noël Barrot
(député)
> Il faut baisser les dépenses publique en utilisant plus efficacement
l’argent public. L’idée n’est évidemment pas d’augmenter la pression fiscale,
mais il est opportun de s’interroger sur la répartition de l’effort fiscal,
c’est-à-dire sur la justice ou la justesse de la distribution de cette pression
fiscale.
> En rééquilibrant ces allégements de charge on pourrait réenclencher la dynamique salariale, l’incitation des employeurs à augmenter la rémunération de leurs salariés.
> le MoDem souhaite être l’un de ses acteurs du rassemblement de la gauche à la droite modérée.
> Certains représentants de la droite républicaine ont considéré que le gouvernement Barnier était l’occasion d’une réhabilitation de la droite républicaine.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> Des mois de discussions entre parties prenantes viennent d’aboutir. À
Strasbourg, le « dialogue stratégique » lancé après les
manifestations d’agriculteurs a donné ses conclusions au Parlement ! Qu’en
retenir ? La tenue d’un débat européen approfondi (excellente chose), et une
priorité nette à accorder à la cohérence entre nos politiques publiques. Sans
cette cohérence, c’est toute la solidité de la politique agricole commune qui
serait fragilisée. Pour mieux rémunérer les agriculteurs, pour renouveler les générations,
c’est désormais à nous de nous saisir des recommandations formulées. De la
matière utile pour le législateur européen dans le mandat à venir.
> Renew Europe ne participera pas au vote final
d'aujourd'hui concernant la résolution sur la situation au Venezuela afin de
s'opposer au fait que les « Patriotes » sont co-auteurs de cette résolution. Renew
Europe soutient pleinement le leader de l'opposition vénézuélienne mais ne
signera pas d'accords politiques avec les prétendus « Patriotes ».
L'avenir de l'Union européenne doit être façonné au centre politique. La montée
de l'extrémisme constitue une menace directe pour la stabilité et l'avenir de
l'Europe, et il reste impératif que tous les partis politiques s'y opposent.
> Les commissaires européens sont tenus de faire passer
l'intérêt européen en premier ; nous voulons des visionnaires, des rêveurs et
des faiseurs. La nouvelle Commission de Mme von der Leyen doit illustrer un
renouveau européen.
C'est pourquoi nous attendons des candidats qu'ils aillent au-delà des
exigences des traités européens et qu'ils prouvent leur engagement en faveur de
l'intégration et des valeurs européennes, dans tous les sens du terme. Il n'y a
pas de postes vacants pour les populistes, les nationalistes ou les personnes
en manque d'inspiration ».
La déclaration définit également les priorités des libéraux et des démocrates
pour les cent premiers jours de la Commission européenne. Nos critères pour la
plateforme politique des 100 premiers jours de la nouvelle Commission sont la
prospérité, la liberté et la sécurité. L'Europe doit enfin prendre son destin
en main.
> L'Europe a besoin d'un modèle économique renouvelé pour
prospérer et pour y parvenir, nous avons besoin de réformes audacieuses. La
nouvelle Commission européenne doit devenir une machine à créer des emplois. Le
recul démocratique en Europe doit cesser et cela exige une Commission
européenne qui défende activement la démocratie libérale, à l'intérieur et à
l'extérieur de ses frontières. Les droits et libertés fondamentaux des
Européens doivent être protégés et étendus, face à la corruption et aux
attaques des extrémistes politiques contre les institutions démocratiques.
Ce qu'il faut faire pour renforcer la sécurité européenne est clair, mais nous
avons besoin d'une Commission européenne ayant la volonté politique de le
faire. Notre première priorité reste d'accélérer et de renforcer le soutien
militaire à l'Ukraine, car sa liberté est notre sécurité. La paix en Europe est
précieuse et exige une Union européenne capable de protéger ses citoyens. L'Europe
doit enfin prendre son destin en main.
> Les candidats de Renew Europe forment une équipe solide
de décideurs de haut niveau et constitueront un pilier essentiel de la deuxième
Commission von der Leyen, sur la base de nos priorités d'une Europe plus libre,
plus prospère et plus sûre, faisant de l'UE un endroit fort et où il fait bon
vivre. Du renouveau industriel et économique à une politique étrangère forte et
à la défense de la démocratie, nous avons une équipe prête à mettre en œuvre
notre programme d'une Europe de l'excellence à tous les niveaux. Les candidats
de Renew Europe bénéficient du soutien et de la confiance de toutes les
institutions de l'UE, ainsi que d'un héritage parlementaire puissant. »
> Nous souhaitons une Commission européenne ambitieuse et audacieuse,
déterminée à éviter la « lente agonie » prévue par Mario Draghi. L'Europe doit
redevenir une championne des libertés, de la prospérité et de la sécurité dans
un monde en mutation. Nous appelons nos collègues pro-européens au Parlement à
s'unir et à garantir une Commission européenne digne du renouveau européen,
conformément à la compréhension commune de la plate-forme. Une Europe
d'excellence ne peut pas être dirigée par des populistes d'extrême gauche ou
d'extrême droite.
Pascal Canfin (député)
> C’était un de nos engagements de campagne. Il est tenu. 35 milliards
d’euros de prêts à l’Ukraine financés par le gel des avoirs russes.
> L’Europe centrale a été frappée par des inondations dramatiques cette semaine. Face à ces catastrophes désormais récurrentes, le Parlement européen vient d’appeler aujourd’hui formellement la Commission à faire des propositions législatives pour mieux adapter nos économies au choc climatique
> Nous venons de rejeter aujourd’hui au Parlement européen une proposition de la Commission qui permettait de continuer à importer des produits cultivés avec trois pesticides interdits en Europe. Notre ligne sur les clauses miroirs a gagné… malgré les divisions du PPE. Une victoire importante
Fabienne Keller
> Orbán a clairement choisi ses alliés - il choisit Poutine plutôt que ses
partenaires européens. Cette décision, prise quelques jours seulement après sa
visite à Poutine à Moscou, a des conséquences considérables, non seulement pour
le peuple hongrois, mais pour tous les citoyens européens. Un afflux de
citoyens russes et biélorusses ouvre la porte à des activités d'espionnage
potentielles au sein de notre Union. Si Orbán poursuit dans cette voie, l'UE
devra envisager d'imposer des mesures, telles que la suspension temporaire du
statut Schengen de la Hongrie, afin de garantir que la sécurité de nos citoyens
ne soit pas compromise.