lundi 16 septembre 2024

Présidentielles USA 2024. Agrégateurs de sondages – Stabilité entre Harris et Trump avec la candidate démocrate en tête


Voici, ce 16 septembre, les résultats des six agrégateurs de sondages concernant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain que nous avons sélectionnés concernant le face à face entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le candidat républicain Donald Trump.

Les six agrégateurs que nous avons sélectionnés ont été actualisés.

Dans ces six agrégateurs, Kamala Harris demeure en tête.

Dans deux agrégateurs Harris dépasse les 49% d’intentions de vote, dans les quatre autres, elle dépasse les 48%.

Dans deux des six agrégateurs, l’écart en faveur de Kamala Harris est au-delà des marges d’erreur.

Les écarts des agrégateurs en faveur de la centriste face au populiste extrémiste vont ainsi de 1,7 point (-0,1) à 3,4 points (-0,1).

 

► Résultats des agrégateurs de sondages Harris/Trump

Agrégateur

Kamala Harris

Donald Trump

Ecart

Real Clear Politics

49% (+0,3)

47,3% (+0,4)

Harris 1,7 (-0,1)

The Hill

49,6% (+0,1)

46,2% (+0,2)

Harris 3,4 (-0,1)

Race to the WH

48,9% (+0,1)

45,7% (+0,4)

Harris 3,2 (-0,3)

270 to win

48,3% (+0,2)

46,3% (+0,2)

Harris 2 (-0,1)

Five thirty-eight

48,1% (=)

45,4% (+0,1)

Harris 2,7 (-0,1)

Silver bulletin

48,5% (-0,1)

46,3% (+0,1)

Harris 2,2 (-0,2)

*NA: non actualisé / ND: non disponible

(Un agrégateur de sondage est une moyenne des derniers sondages publiés / 270 to win prend en compte les cinq derniers sondages / Real Clear Politics prend en compte les sondages publiés les 30 jours précédents / The Hill prend en compte les sondages publiés les 3 derniers jours / Race to the WH prend en compte les sondages publiés sur les 5 derniers jours) / 538 prend en compte tous les sondages publiés depuis le 1er mars)

 

Remarque importante: Tous ces agrégateurs prennent en compte tous les sondages publiés.
Or certains d’entre eux sont publiés par des instituts dont le sérieux prêtent à discussion et d’autres par des instituts qui sont affiliés à des partis et qui ont tendance à faire des corrections, des redressements et des pondérations en faveur du candidat qu’ils soutiennent.
Il convient donc de les prendre pour des informations utiles mais qui ne donnent pas une vision «scientifique» de l’opinion.
Néanmoins, les résultats des sondages nationaux sont généralement plus exacts que ceux réalisés dans chaque Etat, notamment les «swing states», les Etats-clés qui font basculer l’élection d’un côté ou de l’autre de par le système électoral américain, car les panels ne sont souvent pas assez représentatifs en qualité ou en quantité et les redressements sujets à caution.
Tous ces biais font que nous avons préféré publier avant tout des agrégateurs que chaque sondage qui est publié même si, dans un deuxième temps, nous comptons en publier certains qui nous semblerons sérieux ainsi que ceux qui analysent quotidiennement l’état de l’opinion et qui n’ont pas encore été mis en route.

 

 

Propos centristes. France – Ce qui est vital, c’est une union nationale / sans le Centre pas de gouvernement stable / Écarter les extrêmes / Pas de «gouvernement LR» / Il faut des «gens de Gauche» au gouvernement…


Voici une sélection, ce 16 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> [Iran] Il y a deux ans, Mahsa Amini a allumé une flamme de résistance. Ne laissons pas ce combat s’éteindre.

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> Beaucoup de rumeurs décrivent un hypothétique gouvernement avec une composition qui serait la mainmise d’un parti minoritaire. Je ne crois pas à ces rumeurs. Ce serait ni juste ni avec le minimum de bon sens. Qu’est-ce qui est vital ? C’est une union nationale.

> Le but de ces élections n’était pas de désigner un vainqueur mais d'écarter les extrêmes. Le message historique de cette élection c'est « On a besoin de rassembler nos forces pour affronter les défis qui sont devant nous ».

> Il n’est pas possible qu’un gouvernement dominé par LR soit présenté par Michel Barnier car, s’il l’était, il n’aurait aucune chance de succès. Ce n’est pas une hypothèse qui permettrait notre participation.

> Il faut des gens de gauche au gouvernement. Les Français ne veulent pas de la division. Le jeu des partis, depuis des décennies, c’est de s’affronter entre eux au lieu d'affronter la situation pour faire avancer le pays. Plus que jamais, l’heure est à l'unité nationale.

> Je n’ai pas eu la discussion des postes avec Michel Barnier. Ce qui m’intéresse, c’est qu’on soit respecté, avec des postes à responsabilité qui nous intéressent. Je ne veux pas faire de ça le premier pas d'un engagement.

> [Edouard Philippe] Annoncer sa candidature au moment où on est dans une extrême difficulté nationale, est-ce que c’est un signe d’union, de respect ? Chaque fois qu'on peut montrer dans les moments les plus difficiles du pays de la solidarité et du désintéressement pour soi-même, c'est mieux.

> J'ai toujours cru que le type de parcours qui était le mien conduit à exercer des responsabilités quand la situation est grave. Je n’ai pas choisi la facilité, dans un parti majoritaire où on se met à aller dans le sens de l’opinion.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)

Stéphane Séjourné (député, secrétaire général de Renaissance)
> [Arménie] La France est déterminée à accompagner ce pays ami dans la défense de sa souveraineté et la recherche de la paix.

> [Arménie] Gardons en mémoire les victimes du génocide. Face à l’indicible, nous devons nous souvenir, nous recueillir mais aussi agir. Français et Arméniens sont à jamais liés.

> [Arménie] Au Mémorial de Musa Dagh. En septembre 1915, après 53 jours d'une résistance héroïque, 4 092 Arméniens du Musa Dagh étaient secourus par les marins français de l'amiral Dartige et échappaient au génocide. Nous nous souvenons de ces héros arméniens et français.

> Défense, infrastructures, culture, francophonie… la coopération franco-arménienne ne cesse de se renforcer ! Une coopération qui se construit également avec l'Union européenne dans le cadre d'un dialogue approfondi.

 

Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Ensemble, nous devons répondre aux attentes des Français et relever les défis auxquels notre pays fait face.

> Nous n’avons pas à rougir de notre bilan.

> Renaissance n’acceptera pas tout du prochain gouvernement mais adoptera une position constructive. Aucun chèque en blanc mais pas d’opposition de principe.

> Les extrêmes portent des divisions par clientélisme qui divisent notre pays.

> Tous ceux qui promettent des solutions magiques pour résoudre les problèmes vous mentent.

> Le Parti socialiste doit se détacher de la soumission à LFI. Certains socialistes sont prêts au dialogue afin de bâtir des compromis loin du sectarisme et du dogmatisme pour bâtir un bloc central.

 

Guillaume Kasbarian (député)
> Jamais notre pays n’a investi autant dans la rénovation énergétique. Les moyens publics ont doublé depuis 2018. Ces 3 dernières années, 2 millions de Français ont bénéficié d’aides pour rénover leur logement.

> La France est le pays d’Europe qui compte le plus de logements sociaux. Pour répondre à la demande, il faut construire plus. Mais il faut aussi que ceux qui n'ont plus vocation à être dans un logement social laissent leur place à ceux qui en ont le plus besoin.

> Les parlementaires sont capables de tisser des accords et de trouver des lignes de compromis, sujet par sujet, pour faire avancer notre pays. Comme nous l’avons fait pour la loi anti-squat avec la Droite, ou la loi AirBnb avec la Gauche.

> [Gouvernement de Michel Barnier] La question qui me préoccupe et qui m'intéresse, c'est moins la question de l'équipage que la question du cap.

 

Pierre Cazeneuve (député)
> Le décalage entre la ferveur de la cérémonie des JO de Paris et la Fête de l'Huma où François Ruffin est hué et traité de fasciste par les extrémistes de la LFI en dit long. Personnellement, je préfère la France olympique à la France insoumise.

 

● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Iran] Il y a 2 ans, Mahsa Amini était assassinée pour une mêche de cheveux. Depuis, tout un peuple s’est levé contre la République des Mollahs. Nous devons être à la hauteur de leur courage. Merci à toutes celles et ceux qui continuent à porter leurs voix.

 

Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Les premiers pas de Michel Barnier sont solides. Son image de sérieux n'est pas usurpée. C'est quelqu'un de méthodique qui respecte ses interlocuteurs.

> La question est de savoir si Michel Barnier pourra bâtir un gouvernement permettant de travailler dans la durée. Pour cela, il faut un équilibre gouvernemental qui tienne compte de la réalité de l'Assemblée nationale. Or LR, avec ses 47 députés, est en train de se comporter de la même manière que le Nouveau front populaire, qui, cet été, estimait qu'il pouvait imposer sa politique même s'il ne disposait que de 193 voix. En réclamant à Michel Barnier « une vraie politique de droite », Laurent Wauquiez n'est pas plus responsable qu'Olivier Faure qui refuse de rencontrer le Premier ministre. Cela ne peut pas fonctionner ainsi. Les Républicains doivent être, comme nous tous, lucides et responsables. Ils n'ont pas les moyens de la politique qu'ils appellent de leurs vœux. Si les Français avaient voulu avoir une politique de droite, ils auraient élu 289 députés LR. Force est de constater qu'ils ne l'ont pas fait. Le bloc central, que nous constituons avec Renaissance et Horizons, compte trois fois plus de députés qu'eux. On ne réclame pas pour autant une politique centrale !

> La majorité parlementaire construite par Michel Barnier doit être portée par le bloc central et LR, et élargie à la gauche modérée. C'est la base pour que les choses durent. Si ce n'est pas le cas, cela ne marchera pas. Pour ma part, je ne considère pas que nous sommes dans une coalition. Ce que nous devons bâtir doit ressembler davantage à ce qu'a fait le général de Gaulle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ou Pierre Mendès France en 1954, c'est-à-dire un rassemblement de gens qui assument avoir de vrais désaccords, mais qui se mettent autour d'une même table dans l'intérêt du pays. Cela impliquera que chacun soit respectueux des autres et mette d'abord en avant des thèmes sur lesquels tout le monde tombe d'accord. Ce n'est pas très utile de mettre d'ores et déjà en avant des sujets dont on sait par avance qu'ils vont fracturer.

> [Immoigfration] Ce qui est sûr, c'est que nous n'aborderons pas ce sujet en commençant par l'Aide médicale d'État. Dans l'hémicycle de l'Assemblée, même avec les voix du RN, il n'y a pas de majorité pour adopter sa suppression, comme le réclame LR. Concentrons-nous donc plutôt sur la mise en œuvre des lois qui ont déjà été adoptées en la matière, et réfléchissons aux conséquences de la fin de l'application de Schengen par certains de nos voisins. Cherchons à être efficaces plutôt qu'à faire des coups d'éclat en maniant des symboles dans le vide ! Je le redis : quand on n'a que 47 députés, on ne peut pas imposer sa politique. Et puis, l'immense majorité des députés LR doivent leur élection au retrait républicain d'un candidat de l'espace central ou de la gauche. Comme nous, ils ne doivent pas l'oublier.

> La seule question qui m'intéresse, si Michel Barnier choisit de nommer Laurent Wauquiez ministre, c'est : à quelle place ? Et pour mener quelle politique ? Laurent Wauquiez a su être responsable en juillet lors de l'élection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale en permettant que celle-ci soit élue face au candidat du Nouveau Front populaire. Il ne peut pas avoir envie que la France soit ballottée par des secousses financières, une instabilité politique permanente... en faisant tout échouer à cause d'une posture trop clivante.

Je n'aime pas le terme de lignes rouges. Si tout le monde se met à en poser, on ne > va pas y arriver. Concentrons-nous d'abord sur des sujets utiles pour les Français et consensuels entre les différentes forces politiques : les services publics, les déserts médicaux, l'amélioration de la situation des agriculteurs, le pouvoir d'achat... Au MoDem, nous souhaitons que Michel Barnier réussisse car sa réussite sera celle du pays dans un contexte très difficile.

> Il faut mettre en place la proportionnelle très vite. Si nous avions eu la proportionnelle lors du dernier scrutin, la composition de l'hémicycle aurait peut-être été aussi fragmentée, mais les partis auraient été plus indépendants. Le PS n'aurait pas dit la même chose puisqu'il n'aurait pas été sous les fourches caudines de Jean-Luc Mélenchon. Sans la proportionnelle, nous entretiendrons notre incapacité à dégager des majorités en étant otages des extrêmes. Cette réforme n'est peut-être pas la priorité de Michel Barnier mais, au sein de l'Assemblée, nous sommes une majorité à estimer qu'il faut la mettre en place vite.

> D'abord, n'oublions pas ce que nous devons à Emmanuel Macron et ce que nous avons réussi avec lui. Cela n'efface pas certains échecs. Mais personne de la majorité sortante n'aurait été ce qu'il a été sans lui. Ensuite, même si certains peuvent avoir la présidentielle de 2027 en ligne de mire, nous ne devons pas oublier la part réussie de notre aventure commune depuis sept ans. Et nous avons à notre bilan de vrais succès : la baisse du chômage, la politique de l'apprentissage, le rayonnement de la France à l'étranger, la gestion des crises, la reconquête de souveraineté... La France est dans une meilleure situation maintenant qu'avant 2017 quand même ! De 2017 à 2024, d'Édouard Philippe à Gabriel Attal, soyons tous capables de dire ce que nous avons fait de bien !

 

Jean-Noël Barrot (député)
> Je connais Michel Barnier et la clarté de sa position vis-à-vis du RN, qu’il a toujours combattu. Ni la composition ni l’orientation du gouvernement ne doivent être sous influence de l’extrême droite. Si les Français ont très majoritairement rejeté l’idée de confier le pouvoir au RN il y a trois mois, ce n’est pas pour voir le nouveau gouvernement se placer sous sa surveillance, bien au contraire. Et je pense que le Premier ministre en a parfaitement conscience.

> Depuis le 20 juillet, je travaille pour ma part à la rentrée de la commission des Affaires étrangères qui prendra toute sa place dans la période troublée que nous vivons. J’ajoute que les questions de personnes importent moins que la capacité du nouveau gouvernement à rassembler largement autour d’un projet conçu pour répondre aux attentes immenses exprimées par les Français en juillet. J’ai fait savoir, lorsqu’on me l’a demandé, ce qui me semblait devoir être porté par le gouvernement dans les mois à venir. La ligne d’abord, les personnes ensuite.

> Il est bienvenu pour le pays qu’après y avoir été hostiles, les responsables de la droite républicaine consentent désormais à participer pleinement au rassemblement sous l’autorité de Michel Barnier. Mais ni la droite républicaine ni son projet n’ont gagné les élections. Il n’y a donc ni quota ni « domaine réservé » qui vaille pour les Républicains. Pour garantir l’équilibre du nouveau gouvernement et lui assurer stabilité et longévité, le poids de ce courant politique ne saurait excéder celui de son groupe à l’Assemblée nationale.

> Un gouvernement qui ferait l’impasse sur le Centre serait condamné à l’échec. Pour réussir, le nouveau gouvernement devra fonder son action sur le socle le plus large possible. Les formations politiques qui en sont issues ont donc vocation à figurer dans la nouvelle équipe. Il y a au MoDem des talents pouvant prétendre à des ministères de tout premier plan.

> Il serait sain et salutaire de confier à des personnalités de gauche quelques gros ministères. Car seule une majorité allant de la gauche modérée à la Droite républicaine en passant par le centre permettra au pays d’écarter durablement le péril des extrêmes, et au gouvernement d’agir au service des Français. Cela suppose de travailler différemment, de composer sans se renier. Il suffit de se pencher sur les programmes présentés par les uns et les autres pour s’apercevoir qu’en dépit de désaccords profonds, des convergences existent sur les constats comme sur les propositions. Je souhaite donc vivement que ces ponts puissent être établis avec la gauche modérée. Le MoDem y travaillera activement.

La proportionnelle est le moyen de rendre le pouvoir aux Français

> François Bayrou a raison. Si notre démocratie est à bout de souffle, c’est en partie du fait d’un mode de scrutin qui donne aux électeurs le sentiment que leur voix ne compte pas. Instaurer la proportionnelle est le moyen de rendre du pouvoir aux Français, de renforcer la légitimité de l’Assemblée nationale et de substituer à la culture du conflit celle du compromis. Ce principe recueille désormais une large majorité dans le paysage politique français, et c’est heureux. L’hypothèse d’une prime majoritaire ne doit pas le dénaturer.

> Le Premier ministre s’est dit ouvert à l’examen de ce qui pourrait être amélioré dans la réforme des retraites sans pour autant tout remettre en question. J’y suis favorable, notamment sur les carrières longues. Je continuerai de militer, comme le font les démocrates depuis longtemps, pour l’instauration d’un régime par points qui concilie la liberté de choix avec l’équilibre financier du système. Mais je me battrai contre les marchands de rêves qui font fi des réalités démographiques. Ils mettent en risque l’acceptabilité à terme de la retraite par répartition, héritage majeur de notre histoire sociale et fondement de la solidarité intergénérationnelle.

> Devant les députés MoDem cette semaine, le Premier ministre s’est montré ouvert à soutenir des combats que nous avons livrés sans parvenir à convaincre nos partenaires jusqu’à présent : conférence sociale sur les salaires et les conditions de vie au travail, justice fiscale, proportionnelle, évaluation des politiques publiques. Ce sont des signaux positifs qu’il faut consolider. Ces engagements, entre autres, décideront à mon sens de notre soutien durable à la politique gouvernementale.

> Contrôler l’action de l’exécutif est une prérogative essentielle de notre commission. Dès la semaine prochaine, l’envoyé spécial du président de la République pour la reconstruction en Ukraine viendra nous rendre compte de son action. Mais notre mission consiste aussi à éclairer l’Assemblée nationale et les Français sur la situation du monde, ses bouleversements et leur impact sur notre quotidien, pour nous y préparer. La France n’est pas une île !

 

Perrine Goulet (députée)
> On veut bien accompagner Michel Barnier si et seulement si tous les postes régaliens n'étaient pas pris par LR. On ne veut pas d'un gouvernement complètement de droite.

 

Frédéric Petit (député)
Devant la montée des régimes autoritaires et des discours identitaires xénophobes, il est grand temps pour les démocrates européens de reprendre le flambeau et d’opposer à ces fossoyeurs de la démocratie européenne une nouvelle vision de l’Europe, solide sur ses fondations mais capable de s’adapter au monde qui vient.
Nous avons trop longtemps considéré notre modèle démocratique comme acquis. L’Union européenne est basée sur un socle de valeurs patiemment identifiées et prudemment partagées. Ces valeurs redeviennent évidentes dans le fracas de l’agression, lorsqu’elles sont confrontées à un modèle antidémocratique. Ce sont valeurs qu’il nous faut protéger, préserver et approfondir pour assurer la survie de notre modèle de paix, cette paix de la coopération malgré les divergences. Nous ne devons pas fermer les yeux et veiller à ce que chaque État membre respecte nos traités, nos valeurs et nos institutions et que chaque État tiers respecte notre souveraineté européenne ; nous ne devons rien laisser passer. »

> L’invasion de l’Ukraine visait à remplacer un gouvernement démocratiquement élu par le peuple ukrainien. Cette visée-là était purement antidémocratique puisqu’elle avait pour but de ne pas respecter le choix du peuple souverain d’Ukraine, elle est donc une attaque contre le démocratie en soi.
Il en est de même avec le Bélarus. L’impérialisme russe se nourrit des zones grises, ces zones où les frontières et la souveraineté ne sont pas clairement définies. Le Kremlin veut maintenir le Bélarus dans une zone grise. Tant que le Bélarus sera dans une zone grise, il n’y aura pas de démocratie dans ce pays et nous ne pourrons pas construire une architecture de sécurité européenne pérenne. »

> La démocratie, ce n'est pas oui/non ou gentils contre méchants. La démocratie, c'est débattre, confronter, écouter, faire grandir la conscience et la responsabilité des citoyens. Pour vivre, une démocratie a besoin de débats citoyen, voire de conflits, et c’est en tant que médiateur que je défends cette idée. C’est d’ailleurs ce que disait Jean Monnet : « L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ».  Tant qu’il y aura du débat, il y aura de la démocratie ! »

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> Du Parlement européen au Quai d’Orsay, Stéphane Séjourné a mis ses convictions et ses talents de négociateur au service des Européens. Il a toute ma confiance comme futur commissaire aux côtés de tous nos autres candidats Renew Europe.

> L’Ukraine possède encore les traces d’une Histoire qui voit revenir l’horreur des conflits. Le mémorial Babyn Yar est l’un de ces lieux symboliques. Aux côtés de Gabriel Attal, nous rendons hommage aux trente-trois mille Juifs assassinés sur ce lieu en septembre 1941 et aux dizaines de milliers de prisonniers de guerre, de tziganes, de militants et de civils massacrés par la suite au même endroit. Puisse leur mémoire nous rappeler sans cesse combien précieuse est la paix.