Voici une sélection,
ce 16 septembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Iran] Il y a deux ans, Mahsa Amini a allumé une flamme de résistance.
Ne laissons pas ce combat s’éteindre.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Beaucoup de rumeurs décrivent un hypothétique gouvernement avec une
composition qui serait la mainmise d’un parti minoritaire. Je ne crois pas à
ces rumeurs. Ce serait ni juste ni avec le minimum de bon sens. Qu’est-ce qui
est vital ? C’est une union nationale.
> Le but de ces élections n’était pas de désigner un
vainqueur mais d'écarter les extrêmes. Le message historique de cette élection
c'est « On a besoin de rassembler nos forces pour affronter les défis qui sont
devant nous ».
> Il n’est pas possible qu’un gouvernement dominé par LR
soit présenté par Michel Barnier car, s’il l’était, il n’aurait aucune chance
de succès. Ce n’est pas une hypothèse qui permettrait notre participation.
> Il faut des gens de gauche au gouvernement. Les
Français ne veulent pas de la division. Le jeu des partis, depuis des
décennies, c’est de s’affronter entre eux au lieu d'affronter la situation pour
faire avancer le pays. Plus que jamais, l’heure est à l'unité nationale.
> Je n’ai pas eu la discussion des postes avec Michel
Barnier. Ce qui m’intéresse, c’est qu’on soit respecté, avec des postes à
responsabilité qui nous intéressent. Je ne veux pas faire de ça le premier pas
d'un engagement.
> [Edouard Philippe] Annoncer sa candidature au moment où
on est dans une extrême difficulté nationale, est-ce que c’est un signe
d’union, de respect ? Chaque fois qu'on peut montrer dans les moments les plus
difficiles du pays de la solidarité et du désintéressement pour soi-même, c'est
mieux.
> J'ai toujours cru que le type de parcours qui était le
mien conduit à exercer des responsabilités quand la situation est grave. Je
n’ai pas choisi la facilité, dans un parti majoritaire où on se met à aller
dans le sens de l’opinion.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, président du
groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
Stéphane Séjourné
(député, secrétaire général de Renaissance)
> [Arménie] La France est déterminée à accompagner ce pays ami dans la
défense de sa souveraineté et la recherche de la paix.
> [Arménie] Gardons en mémoire les victimes du génocide.
Face à l’indicible, nous devons nous souvenir, nous recueillir mais aussi agir.
Français et Arméniens sont à jamais liés.
> [Arménie] Au Mémorial de Musa Dagh. En septembre 1915,
après 53 jours d'une résistance héroïque, 4 092 Arméniens du Musa Dagh étaient
secourus par les marins français de l'amiral Dartige et échappaient au
génocide. Nous nous souvenons de ces héros arméniens et français.
> Défense, infrastructures, culture, francophonie… la
coopération franco-arménienne ne cesse de se renforcer ! Une coopération qui se
construit également avec l'Union européenne dans le cadre d'un dialogue
approfondi.
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Ensemble, nous devons répondre aux attentes des Français et relever
les défis auxquels notre pays fait face.
> Nous n’avons pas à rougir de notre bilan.
> Renaissance n’acceptera pas tout du prochain
gouvernement mais adoptera une position constructive. Aucun chèque en blanc
mais pas d’opposition de principe.
> Les extrêmes portent des divisions par clientélisme qui
divisent notre pays.
> Tous ceux qui promettent des solutions magiques pour
résoudre les problèmes vous mentent.
> Le Parti socialiste doit se détacher de la soumission à
LFI. Certains socialistes sont prêts au dialogue afin de bâtir des compromis loin
du sectarisme et du dogmatisme pour bâtir un bloc central.
Guillaume Kasbarian
(député)
> Jamais notre pays n’a investi autant dans la rénovation énergétique.
Les moyens publics ont doublé depuis 2018. Ces 3 dernières années, 2 millions
de Français ont bénéficié d’aides pour rénover leur logement.
> La France est le pays d’Europe qui compte le plus de
logements sociaux. Pour répondre à la demande, il faut construire plus. Mais il
faut aussi que ceux qui n'ont plus vocation à être dans un logement social
laissent leur place à ceux qui en ont le plus besoin.
> Les parlementaires sont capables de tisser des accords
et de trouver des lignes de compromis, sujet par sujet, pour faire avancer
notre pays. Comme nous l’avons fait pour la loi anti-squat avec la Droite, ou
la loi AirBnb avec la Gauche.
> [Gouvernement de Michel Barnier] La question qui me
préoccupe et qui m'intéresse, c'est moins la question de l'équipage que la
question du cap.
Pierre Cazeneuve
(député)
> Le décalage entre la ferveur de la cérémonie des JO de Paris et la
Fête de l'Huma où François Ruffin est hué et traité de fasciste par les
extrémistes de la LFI en dit long. Personnellement, je préfère la France olympique
à la France insoumise.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Iran] Il y a 2 ans, Mahsa Amini était assassinée pour une mêche de
cheveux. Depuis, tout un peuple s’est levé contre la République des Mollahs.
Nous devons être à la hauteur de leur courage. Merci à toutes celles et ceux
qui continuent à porter leurs voix.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Les premiers pas de Michel Barnier sont solides. Son image de
sérieux n'est pas usurpée. C'est quelqu'un de méthodique qui respecte ses
interlocuteurs.
> La question est de savoir si Michel Barnier
pourra bâtir un gouvernement permettant de travailler dans la durée. Pour
cela, il faut un équilibre gouvernemental qui tienne compte de la réalité de
l'Assemblée nationale. Or LR, avec ses 47 députés, est en train de se
comporter de la même manière que le Nouveau front populaire, qui, cet été,
estimait qu'il pouvait imposer sa politique même s'il ne disposait que de 193
voix. En réclamant à Michel Barnier « une vraie politique de droite
», Laurent Wauquiez n'est pas plus responsable qu'Olivier Faure qui refuse de
rencontrer le Premier ministre. Cela ne peut pas fonctionner ainsi. Les
Républicains doivent être, comme nous tous, lucides et responsables. Ils
n'ont pas les moyens de la politique qu'ils appellent de leurs vœux. Si les
Français avaient voulu avoir une politique de droite, ils auraient élu 289
députés LR. Force est de constater qu'ils ne l'ont pas fait. Le bloc central,
que nous constituons avec Renaissance et Horizons, compte trois fois plus de
députés qu'eux. On ne réclame pas pour autant une politique centrale !
> La majorité parlementaire construite par Michel
Barnier doit être portée par le bloc central et LR, et élargie à la gauche
modérée. C'est la base pour que les choses durent. Si ce n'est pas le cas,
cela ne marchera pas. Pour ma part, je ne considère pas que nous sommes dans
une coalition. Ce que nous devons bâtir doit ressembler davantage à ce qu'a
fait le général de Gaulle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ou
Pierre Mendès France en 1954, c'est-à-dire un rassemblement de gens qui assument
avoir de vrais désaccords, mais qui se mettent autour d'une même table dans
l'intérêt du pays. Cela impliquera que chacun soit respectueux des autres et
mette d'abord en avant des thèmes sur lesquels tout le monde tombe d'accord.
Ce n'est pas très utile de mettre d'ores et déjà en avant des sujets dont on
sait par avance qu'ils vont fracturer.
> [Immoigfration] Ce qui est sûr, c'est que nous
n'aborderons pas ce sujet en commençant par l'Aide médicale d'État. Dans
l'hémicycle de l'Assemblée, même avec les voix du RN, il n'y a pas de
majorité pour adopter sa suppression, comme le réclame LR. Concentrons-nous
donc plutôt sur la mise en œuvre des lois qui ont déjà été adoptées en la
matière, et réfléchissons aux conséquences de la fin de l'application de
Schengen par certains de nos voisins. Cherchons à être efficaces plutôt
qu'à faire des coups d'éclat en maniant des symboles dans le vide ! Je le
redis : quand on n'a que 47 députés, on ne peut pas imposer sa politique. Et
puis, l'immense majorité des députés LR doivent leur élection au retrait
républicain d'un candidat de l'espace central ou de la gauche. Comme nous, ils
ne doivent pas l'oublier.
> La seule question qui m'intéresse, si Michel Barnier
choisit de nommer Laurent Wauquiez ministre, c'est : à quelle place ? Et pour
mener quelle politique ? Laurent Wauquiez a su être responsable en juillet
lors de l'élection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de
l'Assemblée nationale en permettant que celle-ci soit élue face au
candidat du Nouveau Front populaire. Il ne peut pas avoir envie que la France
soit ballottée par des secousses financières, une instabilité politique
permanente... en faisant tout échouer à cause d'une posture trop clivante.
Je n'aime pas le terme de lignes rouges. Si tout le monde se
met à en poser, on ne > va pas y arriver. Concentrons-nous d'abord sur des
sujets utiles pour les Français et consensuels entre les différentes forces
politiques : les services publics, les déserts médicaux, l'amélioration de
la situation des agriculteurs, le pouvoir d'achat... Au MoDem, nous souhaitons
que Michel Barnier réussisse car sa réussite sera celle du pays dans un
contexte très difficile.
> Il faut mettre en place la proportionnelle très vite.
Si nous avions eu la proportionnelle lors du dernier scrutin, la composition de
l'hémicycle aurait peut-être été aussi fragmentée, mais les partis
auraient été plus indépendants. Le PS n'aurait pas dit la même chose
puisqu'il n'aurait pas été sous les fourches caudines de Jean-Luc Mélenchon.
Sans la proportionnelle, nous entretiendrons notre incapacité à dégager des
majorités en étant otages des extrêmes. Cette réforme n'est peut-être pas
la priorité de Michel Barnier mais, au sein de l'Assemblée, nous sommes une
majorité à estimer qu'il faut la mettre en place vite.
> D'abord, n'oublions pas ce que nous devons à Emmanuel
Macron et ce que nous avons réussi avec lui. Cela n'efface pas certains
échecs. Mais personne de la majorité sortante n'aurait été ce qu'il a été
sans lui. Ensuite, même si certains peuvent avoir la présidentielle de 2027
en ligne de mire, nous ne devons pas oublier la part réussie de notre aventure
commune depuis sept ans. Et nous avons à notre bilan de vrais succès : la
baisse du chômage, la politique de l'apprentissage, le rayonnement de la
France à l'étranger, la gestion des crises, la reconquête de
souveraineté... La France est dans une meilleure situation maintenant qu'avant
2017 quand même ! De 2017 à 2024, d'Édouard Philippe à Gabriel Attal,
soyons tous capables de dire ce que nous avons fait de bien !
Jean-Noël Barrot
(député)
> Je connais Michel Barnier et la clarté de sa position vis-à-vis du RN,
qu’il a toujours combattu. Ni la composition ni l’orientation du gouvernement
ne doivent être sous influence de l’extrême droite. Si les Français ont très
majoritairement rejeté l’idée de confier le pouvoir au RN il y a trois mois, ce
n’est pas pour voir le nouveau gouvernement se placer sous sa surveillance,
bien au contraire. Et je pense que le Premier ministre en a parfaitement
conscience.
> Depuis le 20 juillet, je travaille pour ma part à
la rentrée de la commission des Affaires étrangères qui prendra toute sa place
dans la période troublée que nous vivons. J’ajoute que les questions de
personnes importent moins que la capacité du nouveau gouvernement à rassembler
largement autour d’un projet conçu pour répondre aux attentes immenses
exprimées par les Français en juillet. J’ai fait savoir, lorsqu’on me l’a
demandé, ce qui me semblait devoir être porté par le gouvernement dans les mois
à venir. La ligne d’abord, les personnes ensuite.
> Il est bienvenu pour le pays qu’après y avoir été
hostiles, les responsables de la droite républicaine consentent désormais à
participer pleinement au rassemblement sous l’autorité de Michel Barnier. Mais
ni la droite républicaine ni son projet n’ont gagné les élections. Il n’y a
donc ni quota ni « domaine réservé » qui vaille pour les
Républicains. Pour garantir l’équilibre du nouveau gouvernement et lui assurer
stabilité et longévité, le poids de ce courant politique ne saurait excéder
celui de son groupe à l’Assemblée nationale.
> Un gouvernement qui ferait l’impasse sur le Centre
serait condamné à l’échec. Pour réussir, le nouveau gouvernement devra fonder
son action sur le socle le plus large possible. Les formations politiques qui
en sont issues ont donc vocation à figurer dans la nouvelle équipe. Il y a au
MoDem des talents pouvant prétendre à des ministères de tout premier plan.
> Il serait sain et salutaire de confier à des
personnalités de gauche quelques gros ministères. Car seule une majorité allant
de la gauche modérée à la Droite républicaine en passant par le centre
permettra au pays d’écarter durablement le péril des extrêmes, et au
gouvernement d’agir au service des Français. Cela suppose de travailler
différemment, de composer sans se renier. Il suffit de se pencher sur les programmes
présentés par les uns et les autres pour s’apercevoir qu’en dépit de désaccords
profonds, des convergences existent sur les constats comme sur les
propositions. Je souhaite donc vivement que ces ponts puissent être établis
avec la gauche modérée. Le MoDem y travaillera activement.
La proportionnelle est le moyen de rendre le pouvoir aux
Français
> François Bayrou a raison. Si notre démocratie est à
bout de souffle, c’est en partie du fait d’un mode de scrutin qui donne aux
électeurs le sentiment que leur voix ne compte pas. Instaurer la
proportionnelle est le moyen de rendre du pouvoir aux Français, de renforcer la
légitimité de l’Assemblée nationale et de substituer à la culture du conflit
celle du compromis. Ce principe recueille désormais une large majorité dans le
paysage politique français, et c’est heureux. L’hypothèse d’une prime majoritaire
ne doit pas le dénaturer.
> Le Premier ministre s’est dit ouvert à l’examen de ce
qui pourrait être amélioré dans la réforme des retraites sans pour autant tout
remettre en question. J’y suis favorable, notamment sur les carrières longues.
Je continuerai de militer, comme le font les démocrates depuis longtemps, pour
l’instauration d’un régime par points qui concilie la liberté de choix avec
l’équilibre financier du système. Mais je me battrai contre les marchands de
rêves qui font fi des réalités démographiques. Ils mettent en risque
l’acceptabilité à terme de la retraite par répartition, héritage majeur de
notre histoire sociale et fondement de la solidarité intergénérationnelle.
> Devant les députés MoDem cette semaine, le Premier
ministre s’est montré ouvert à soutenir des combats que nous avons livrés sans
parvenir à convaincre nos partenaires jusqu’à présent : conférence sociale
sur les salaires et les conditions de vie au travail, justice fiscale,
proportionnelle, évaluation des politiques publiques. Ce sont des signaux
positifs qu’il faut consolider. Ces engagements, entre autres, décideront à mon
sens de notre soutien durable à la politique gouvernementale.
> Contrôler l’action de l’exécutif est une prérogative
essentielle de notre commission. Dès la semaine prochaine, l’envoyé spécial du
président de la République pour la reconstruction en Ukraine viendra nous
rendre compte de son action. Mais notre mission consiste aussi à éclairer
l’Assemblée nationale et les Français sur la situation du monde, ses
bouleversements et leur impact sur notre quotidien, pour nous y préparer. La
France n’est pas une île !
Perrine Goulet
(députée)
> On veut bien accompagner Michel Barnier si et seulement si tous les
postes régaliens n'étaient pas pris par LR. On ne veut pas d'un gouvernement
complètement de droite.
Frédéric Petit (député)
Devant la montée des régimes autoritaires et des discours identitaires
xénophobes, il est grand temps pour les démocrates européens de reprendre le
flambeau et d’opposer à ces fossoyeurs de la démocratie européenne une nouvelle
vision de l’Europe, solide sur ses fondations mais capable de s’adapter au
monde qui vient.
Nous avons trop longtemps considéré notre modèle démocratique comme acquis. L’Union
européenne est basée sur un socle de valeurs patiemment identifiées et
prudemment partagées. Ces valeurs redeviennent évidentes dans le fracas de
l’agression, lorsqu’elles sont confrontées à un modèle antidémocratique. Ce
sont valeurs qu’il nous faut protéger, préserver et approfondir pour assurer la
survie de notre modèle de paix, cette paix de la coopération malgré les
divergences. Nous ne devons pas fermer les yeux et veiller à ce que chaque État
membre respecte nos traités, nos valeurs et nos institutions et que chaque État
tiers respecte notre souveraineté européenne ; nous ne devons rien laisser
passer. »
> L’invasion de l’Ukraine visait à remplacer un
gouvernement démocratiquement élu par le peuple ukrainien. Cette visée-là était
purement antidémocratique puisqu’elle avait pour but de ne pas respecter le
choix du peuple souverain d’Ukraine, elle est donc une attaque contre le
démocratie en soi.
Il en est de même avec le Bélarus. L’impérialisme russe se nourrit des zones
grises, ces zones où les frontières et la souveraineté ne sont pas clairement
définies. Le Kremlin veut maintenir le Bélarus dans une zone grise. Tant que le
Bélarus sera dans une zone grise, il n’y aura pas de démocratie dans ce pays et
nous ne pourrons pas construire une architecture de sécurité européenne
pérenne. »
> La démocratie, ce n'est pas oui/non ou gentils contre
méchants. La démocratie, c'est débattre, confronter, écouter, faire grandir la
conscience et la responsabilité des citoyens. Pour vivre, une démocratie a
besoin de débats citoyen, voire de conflits, et c’est en tant que médiateur que
je défends cette idée. C’est d’ailleurs ce que disait Jean Monnet :
« L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions
apportées à ces crises ». Tant qu’il y aura du débat, il y aura
de la démocratie ! »
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> Du Parlement européen au Quai d’Orsay, Stéphane Séjourné a mis ses
convictions et ses talents de négociateur au service des Européens. Il a toute
ma confiance comme futur commissaire aux côtés de tous nos autres candidats Renew
Europe.
> L’Ukraine possède encore les traces d’une Histoire qui
voit revenir l’horreur des conflits. Le mémorial Babyn Yar est l’un de ces
lieux symboliques. Aux côtés de Gabriel Attal, nous rendons hommage aux
trente-trois mille Juifs assassinés sur ce lieu en septembre 1941 et aux
dizaines de milliers de prisonniers de guerre, de tziganes, de militants et de
civils massacrés par la suite au même endroit. Puisse leur mémoire nous rappeler
sans cesse combien précieuse est la paix.