► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Discours à l'occasion
des 80 ans de la libération du Havre]
C'est à vous que je devrais laisser la parole, au fond, à vous, à cette dame du
Parc, Monsieur le maire, porteuse anonyme de mémoire, à toute cette génération
qui a vécu la Libération de septembre 1944. Et c'est en votre hommage que je
voudrais, en ce jour, ici m'exprimer. Vous qui portez très profondément, au
creux de vous-mêmes, une ville de souvenirs, derrière Le Havre moderne, dans le
geste triomphant d'Auguste Perret et des architectes qui l'accompagnaient, se
dessine un Havre ancien qui n'existe plus qu'en vous. Ports normands, ruelles
pavées enserrés de fortifications de pierre où vous aviez grandi, étudié ; d'un
côté, le cadre de votre enfance, de l'autre, celui de votre maturité.
Entre ces deux villes, entre ces deux âges, une déchirure que 8 décennies n'ont
jamais totalement apaisée. Entre ces deux villes, entre ces deux âges, le Havre
de l'Occupation, sans cloche, sans drapeau, sous la chape de fer allemande,
devenue, à son corps défendant, nœud stratégique des armées ennemies, citadelle
du mur de l'Atlantique, hérissée de mitrailleuses, de canons, de mines. Et à
l'heure où Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Calais étaient encore occupés, où
l'armée américaine avait atteint les faubourgs de Metz, où les hommes de
Leclerc et ceux de De Lattre venaient d'opérer leur fusion, il fallait aux
Alliés un grand port en eau profonde, suffisamment protégé de la ligne de front
du Rhin pour assurer le ravitaillement de leurs armées en essence et en
munitions. Il leur fallait Le Havre et Le Havre libre, débarrassé de l'étau
nazi. « La forme d'une ville, hélas, change plus vite que le cœur d'un mortel »
écrivait Baudelaire, sans doute quelque part entre Paris et Honfleur. Alors
depuis 8 décennies, tout a changé autour de vous. Mais au fond de vous
résonnent toujours les échos terribles de ce mois de septembre 1944.
Je sais que nombre d'entre vous voient toujours le ciel se couvrir de croix
noires. La nuée de bombardiers Lancaster lançait sa pluie de bombes, précédée
de fusées de balisage rouge. Je sais que vous êtes toujours saisis, certaines
nuits, par la vision de ces flammes de 200 mètres de haut, la mer qui paraît en
feu, le métal qui fond sous le goudron, la fumée qui rentre jusque dans les
entrailles de la ville. Je sais que tant d'entre vous n’oublieraient jamais le
fracas de cette semaine terrible, de ce 5 septembre à 17h30 où, au-dessus du
centre-ville, le bombardement se fut déluge de feu. Les 40 000 Havrais qui
n'avaient pas encore quitté leur ville, descendirent dans les caves, les
souterrains, les abris pour se protéger comme ils le pouvaient. Hommes, femmes,
enfants, dans la promiscuité et l'angoisse. Et cette mère qui chante pour
endormir l'enfant qu'elle allaite, mécaniquement, les yeux hagards, berceuse de
paix scandée par la pulsation des bombes et ces milliers de bombes explosives
et incendiaires larguées en l'espace de 2 heures.
Quand les survivants sont ressortis des caves, ils se sont trouvés debout dans
une ville qui gisait. Ils ont cru que la nuit n'était pas finie, que leurs
hallucinations d'angoisses continuaient, que c'était encore leur cauchemar qui
se prolongeait. Ils ont erré, hébétés, dans une ville qui avait perdu en
quelques heures sa substance. Une ville qui avait la couleur et l'aspect de la
cendre, broyée, pulvérisée. Un magma de matière qui rappelait Coventry ou le
Londres de 1940. Cataclysme de l'histoire où se sont joués le déchaînement des
éléments, la colère et le désespoir des hommes. L'Hôtel de ville avait disparu
et l'église Saint-Michel et l'église Saint-Joseph et le Grand Théâtre, les
hôtels, les musées. Sous les ruines du théâtre gisaient des FFI qui s'y étaient
cachés en attendant l'heure d'agir au grand jour, gisaient aussi plus de 2 000
civils, des femmes, des hommes, des enfants, des vieillards. Et la façade
aveugle de l'église Notre-Dame, les rosaces crevées, ravagées, contemplaient la
mer par-dessus un champ de ruines. Mais les bombardements continuèrent.
Le lendemain, le surlendemain, les jours suivants encore sans fin. Le 10
septembre, les troupes alliées donnèrent l'assaut à la ville. Ils furent alors
rejoints par les FFI français qui prenaient les armes avec eux, guidaient les
troupes, attaquaient les véhicules nazis français de tous âges et de toutes
conditions. Le groupe Morpain, le groupe Hervé Lagache, devenu L'heure H,
derrière Jean-Thomas, le groupe France avant tout et tant d'autres, traqués,
dénoncés, arrêtés, déportés.
Depuis 4 ans au milieu de la collaboration, du pétainisme, de l'indifférence
coupable qui fit le jeu de la barbarie nazie qui laissa déporter plus de 100
Havrais pour la simple raison qu'ils étaient nés juifs, résistants, traqués,
dénoncés, déportés et pourtant toujours présents, inlassables, car toujours,
une nouvelle génération se lève pour relever le flambeau des disparus. Les
benjamins de la Résistance havraise, le groupe Vagabond bien aimé, portaient
fièrement sur leur brassard à Croix de Lorraine cette devise qu'ils reprenaient
de Guynemer : « On n’a rien donné tant qu'on n'a pas tout donné ». Ils
donnèrent tout, en effet, jusqu'à leur vie. Ceux qui fondèrent ce groupe
n'étaient encore qu'adolescents. Jean Maltrud, Louis Pellerin, Jean Langlois
rêvaient de gagner l'Angleterre, mais c'est au plus près de leur quotidien
qu'ils trouvèrent à servir le pays. Ils imprimèrent des tracts par milliers,
fondèrent un journal résistant, le Patriote, organisèrent des sabotages
d'usines, coupèrent les lignes téléphoniques de la Kommandantur. À la poste du
Havre, les trois frères Lehaut interceptaient les lettres de dénonciation
adressées aux nazis, repérant les adresses à l'écriture malhabile, contrefaite.
Des dessinateurs prenaient les relevés des fortifications ennemies, des mères
de famille cachaient des parachutistes. Toute une vie souterraine qui se dressa
au grand jour et qui fut l'honneur de votre ville.
Quand les nazis abandonnèrent le terrain le 12 septembre, après avoir fait
sauter les quais, la ville n'était plus qu'une vision d'apocalypse mais libre,
enfin. Ici, la Libération ne fut pas cette liesse que connut Paris. L'entrée
des troupes anglo-canadiennes fut teintée de gravité. Il y avait, entre eux et
vous, ce pourquoi lancinant, sans réponse. La sidération de cette escalade
tragique qui avait mis aux prises deux puissances militaires dans un huis-clos
de remparts et de mers, et dont les historiens n'ont pas fini de sonder
l'engrenage vertigineux. Il y avait, entre les Havrais et les libérateurs,
mêlée à la gratitude, cette souffrance infinie d'une ville sacrifiée pour
libérer son pays.
Après Dieppe, après Saint-Lô, après Caen et Rouen, et tant d'autres villes
normandes, le Havre rejoignait la litanie des martyrs de la guerre. Alors, en
ce jour, à vos côtés, je m'incline avec émotion devant cette souffrance, comme
je m'incline devant le courage, la force de ceux, ici, qui ont résisté, et
devant le courage et la force de ceux qui, ensuite, ont reconstruit. Le Havre,
capitale des ruines ; Le Havre, capitale de la reconstruction, exemple pour un
pays tout entier, car dès le lendemain, les habitants, pourtant affaiblis par
les privations, les pénuries, se mettent debout.
En un an, les gravats sont déblayés, les transports reconstruits. En 5 ans, Le
Havre a retrouvé son tonnage d'avant-guerre, réparé ses quais, ses dragues, ses
hangars et son outillage. En 20 ans, la ville nouvelle est sortie de terre.
Miracle français d'énergie et de travail qui fait d'un port en ruine, avec 80
000 sans-abris, un fleuron du patrimoine mondial de l'humanité. Et au milieu de
cette ville du 20e siècle, inspirée par l'antique, hymne à la raison
cartésienne et à l'essor industriel, aux rues larges, aux arêtes nettes,
Auguste Perret redresse vers le ciel le clocher de l'église Saint-Joseph comme
un phare du souvenir. Car oui, la forme d'une ville change, mais la mémoire,
toujours, demeure.
Les maires se sont succédé, animés d'un même dévouement passionné pour les
Havrais. Émile Sicre, Pierre Voisin, Pierre Courant, Eugène Gas, Léopold
Abadie, René Cance, Robert Monguillon, André Duroméa, Daniel Colliard, Antoine
Rufenacht, Luc Lemonnier, Jean- Baptiste Gastinne et vous, vous-même, Monsieur
le maire, cher Édouard Philippe. Et de même que toutes les forces politiques
s'étaient unies dans la résistance havraise comme partout ailleurs, toutes les
forces politiques ont œuvré à cette renaissance. Grâce à eux, grâce à vous,
grâce à chaque habitant, Le Havre est devenu une métaphore vive.
Parabole du renouveau, du regain et de la continuité. Ville réinventée, la mer
réconciliée avec la pierre sous ce ciel de Normandie. Car au fond, il n'y a pas
deux villes du Havre, l'ancienne et la moderne, avant et après la Guerre, il
n'y en a qu'une. Cette ville qui fut autrefois délivrée des Anglais au terme de
la guerre de Cent Ans et cette même ville qui fut délivrée par les Anglais à la
fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette ville, fortifiée sous l'Ancien régime,
reconstruite ensuite puis transformée. Et cette place où nous sommes, qui fut
jadis la place Louis XVI, qui prit un temps le nom de place Gambetta et qui
s'appelle aujourd'hui place du Général de Gaulle. Le Havre est là, la France
est là.
Dans cette chaîne des temps, la France qui a vibré au Sacre de Reims, à la fête
de la Fédération, à la ferveur de la Libération. La France qui sait se réunir
dans le danger, dans l'ombre de la Résistance ou au grand jour des batailles,
qui sait s'unir encore pour reconstruire ensemble, rassemblée dans les larmes
comme dans la gloire, rassemblée dans la reconnaissance, aussi, du martyre ici
subi. Et ce que nous dit votre ville, c'est que Le Havre reste Le Havre. Qu'il
soit bâti en colombages ou en béton, s'il sait rassembler ses habitants, rester
fidèle aux promesses de ses bâtisseurs, ancré dans son siècle, tourné vers le
grand large et vers le monde.
C'est que la France reste la France si elle n'oublie pas d'où elle vient et si
elle trouve chaque jour en chacun de ses habitants la force de se détourner du
pire, de vouloir, de dessiner et de bâtir. Telle est la leçon du Havre au nom
de ce que chaque cœur français recèle d'immortel. Soyez-en remerciés. Vive Le
Havre ! Vive la République ! Vive la France !
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> À Sommecaise, j’ai rencontré Karine, qui tient un café grâce à
l’association 1000 Cafés. Ici, on ne sert pas juste des boissons, on crée du
lien, on rassemble et on redonne vie au village. Merci à Karine et à 1000 Cafés
de faire vivre nos campagnes!
> Rendre les soins accessibles partout, c’est plus qu’un objectif, c’est un engagement ! Depuis 2017 avec l’aide des élus locaux, les Maisons de santé ont doublé, y compris ici dans l'Yonne. Parce que la santé, c’est un droit pour tous, et nous sommes là pour le garantir !
> Les services publics doivent être à la portée de tous. Grâce aux Bus France Services, comme ici dans l'Yonne, c'est l’État qui se déplace et facilite l'accès aux droits.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, président du
groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> À Kiev, au forum Yalta European Strategy, je réaffirme tout le soutien
de la France à l’Ukraine, victime de la guerre menée par la Russie de Vladimir
Poutine. À travers l’Ukraine, c’est aussi un modèle de société fondé sur la
liberté et la démocratie que nous défendons. Au Parlement, je me battrai pour
que la France continue d'apporter le soutien militaire et financier dont le
pays a besoin pour résister et se reconstruire. Le destin de l’Ukraine est en
Europe.
> Réunions de travail à Kyiv avec le président du Parlement Ruslan ,Stefanchuk et le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal. Livraison d’équipements militaires, formation de leurs soldats, appui logistique, aide à la reconstruction. Nous sommes et nous resterons au côté des Ukrainiens dans le combat qu’ils mènent pour leur souveraineté et leur liberté.
Roland Lescure
(député)
> Le budget est le reflet de la ligne politique. Je sais les réticences
à droite face aux éoliennes. Mais pour la transition écologique, il faut du
nucléaire et des énergies renouvelables. Je serai extrêmement vigilant à ce que
la France continue à investir dans les ENR.
> Dans l'industrie, on va avoir besoin d'un million d'emplois dans les 10 ans qui viennent, il y en a une partie qui viendra de l'étranger, il faut qu'on les intègre.
Agnès
Pannier-Runacher (députée)
> Taxer plus EDF, entreprise 100% publique, qui produit une énergie à
90% décarbonée, est absurde. Quel intérêt pour le climat ? Pourquoi taxer le
nucléaire ? Les Français ont-ils envie de payer leur électricité plus chère ?
> Je veux que mon pays réussisse et que le gouvernement soit stable. Mais quel est le projet de Michel Barnier? Est-ce que les Français s’y retrouvent largement ? J’attends de connaître ses priorités pour répondre.
> Je suis contre la suppression de l'Aide médicale d’Etat proposée par certains élus de droite. La supprimer, ce serait inutile pour lutter contre l’immigration illégale et dangereux pour l’hôpital et la santé des Français.
Sylvain Maillard (député)
> [Suppression de l'Aide médicale d’Etat] C'est une ligne rouge chez
nous.
> Oui, nous rentrerons probablement au gouvernement. Les discussions continuent avec Michel Barnier mais l'idée est d'accompagner ce gouvernement.
> ll faut que nous continuions à réformer pour permettre à la France d’avancer. Soyons capables de continuer à être à la pointe de l’innovation, de la productivité, nous en avons les capacités. Et le monde ne nous attend pas.
Pierre Cazeneuve
(député)
> J'entends la frustration des électeurs de gauche, mais qu'ils tournent
leur colère vers le PS. C'est Olivier Faure qui a empêché la nomination de
Bernard Cazeneuve, et qui aujourd'hui encore refuse de s'asseoir à la table des
négociations. Il préfère Mélenchon à la France.
> Une grand majorité des Français veulent de la stabilité et que les forces politiques républicaines travaillent avec Michel Barnier pour trouver des compromis. C'est cette logique constructive qui nous guide avec Ensemble pour la république, tout en rappelant nos exigences et nos priorités.
Prisca Thevenot
(députée)
> Ma place est à l’Assemblée nationale, auprès de Gabriel Attal. Être
ministre n’est pas un métier, c’est une mission. La mienne est aujourd’hui
terminée et j’entends me consacrer pleinement à celle que m’ont confiée les
électeurs de ma circonscription.
> Abroger la réforme des retraites ? Que dit-on aux 850 000 retraités qui vont voir début octobre leur pension revalorisée grâce à cette réforme ?
> Supprimer l’AME ? C’est écrit dans le rapport Stefanini / Evin : ça ne permet pas de lutter contre l’immigration irrégulière.
> Nous voulons voir le Premier ministre réussir pour le pays. Et pour cela avec Gabriel Attal, pour le groupe parlementaire, et Stéphane Séjourné pour le mouvement, nous sommes attachés à une méthode : avant le « qui », travaillons le « quoi ».
Marina Ferrari
(députée)
> Le déficit chronique des retraites est financé par la dette. Nous ne
voulons pas léguer une dette colossale aux générations futures. Ce n'est pas
aux contribuables de financer les déficits, le système doit trouver son
équilibre.
● Parti radical
> [Santé périnatale en France : il y a urgence à agir !]
Un rapport sénatorial sur la santé périnatale publié mercredi 11 septembre, à
l’initiative du groupe RDSE du Sénat, alerte sur la dégradation des indicateurs
de santé des mères et nourrissons, avec une mortalité infantile en France
supérieure à la moyenne européenne, et les « fragilités
préoccupantes » du réseau des maternités.
Pour Véronique Guillotin, sénatrice radicale de Meurthe-et-Moselle, rapporteure
de cette mission d’information, «il faut mettre en place une véritable
stratégie nationale de santé périnatale fondée sur un diagnostic par bassin de
naissance, et permettant un accouchement en sécurité ainsi qu’un suivi pré et
post natal renforcé en proximité, au plus près des femmes et des familles ».
Parmi les propositions du rapport :
– Créer un registre national des naissances et de la mortalité néonatale et
rapprocher les bases de données pour un meilleur pilotage ;
– Etablir un « diagnostic territorial autour des « bassins de
naissance », en sortant du dogme du « seuil » du nombre de
naissances ;
– Mieux informer et accompagner les jeunes parents sur les prises en charge
pendant la grossesse et les premiers mois de vie des nouveaux nés ;
– Renforcer l’attractivité des métiers pour garantir les effectifs des
professionnels et renforcer les ratios d’encadrement dans les maternités.
Autre sujet majeur pour les radicaux, la question de la santé mentale des
parents, dont il faut mieux repérer les vulnérabilités grâce une formation
renforcée des professionnels de santé.
Le Parti radical appelle le prochain Gouvernement à prendre en considération
les propositions du rapport, indispensables pour développer une offre de soins
périnatals de qualité, sécuriser la santé des mères et nouveau-nés et permettre
une équité sociale et territoriale.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée ,présidente)
> Le Parlement est le cœur battant de la démocratie. C’est pourquoi nos
échanges avec le Président de la Rada avec Gabriel Attal, sont si cruciaux.
Cher
Ruslan Stefanchuk, quelle fierté de vous compter dans notre famille Renew Europe!
> Rencontre très utile avec le Premier ministre Denys Shmyhal pour évoquer les besoins de l’Ukraine et les réformes en cours. La France et l’Europe sont des alliées stratégiques pour la marche vers la victoire et le retour de la paix. La destinée de l’Ukraine est européenne.
Bernard Guetta (député)
> Non seulement la censure que la gauche française entend opposer
d’emblée à Michel Barnier ne le fera pas tomber mais la gauche achèvera, ce
faisant, de faire de l’extrême-droite un acteur à part entière de la vie
politique.
Autrement plus habiles que la gauche, les lepénistes du Rassemblement national ont,
en effet, préféré «juger sur pièces». Ils vont attendre de voir,
expliquent-ils, si les politiques menées par le futur gouvernement Barnier
répondent à leurs «exigences». Ils vont le mettre, disent-ils, «sous
surveillance» et devenir de cette manière incontournables.
> Madame Kamala Harris, votre première tâche en tant que Présidente sera de réaffirmer l'alliance entre les États-Unis et l'Union européenne. Pour négocier un nouvel équilibre entre les États-Unis et la Chine, vous aurez besoin de nous. Pour résister à Poutine, nous aurons besoin de vous.
> Un banquier central qui appelle les États à s'endetter, ce n'est pas banal. Pourquoi Mario Draghi fait-il cela ? Car nous sommes en retard par rapport à la Chine et aux États-Unis. Si nous voulons y remédier, nous devons oser investir dans notre avenir.
Grégory Allione (député)
> Avec le groupe Renew Europe nous dressons une batterie de mesures
solides pour la liberté, la prospérité et la sécurité des européens. Un arsenal
d'engagements qui devra être porté par notre collège des commissaires issu des
27 pays de l’UE sous la présidence d’Ursula von der Leyen. Un collège qui
garantira, durant les 100 premiers jours suite à son installation, le
déploiement de capacités pour que notre Europe demeure compétitive sur le plan
économique, sécuritaire et social.