► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Au travail au service des Français! J’ai reçu aujourd’hui le Premier
ministre Michel Barnier. Les députés sont prêts à remplir pleinement leurs
missions : voter la loi, évaluer et contrôler. Le Parlement devra être le lieu
de construction des compromis parmi les forces républicaines pour apporter des
résultats concrets aux Français. Soyons collectivement à la hauteur !
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Je dis coresponsabilité. Le président de la République exerce la
plénitude de ses fonctions, le Premier ministre exerce la plénitude de ses
fonctions. C'est un équilibre qui répond à un triptyque : un président fort, un
Premier ministre fort et un Parlement fort.
> La première exigence, c'est un gouvernement équilibré avec des personnalités de gauche, du centre et de droite. La deuxième exigence, le renouvellement. Une configuration nouvelle doit apparaître et ça passe par des visages qui n'étaient pas au gouvernement précédemment.
> Je ne suis pas pour que l’on considère que l’Assemblée nationale est une menace permanente, que le gouvernement est sous contrôle. Chacun prendra ses responsabilités et les Français seront les juges.
> La proportionnelle est une évidence, c'est une question de société. Prétendre qu'elle doit être découpée entre 2 partis est ridicule. Elle a cette vertu qu'on n'est pas obligé de s'allier à des gens avec qui on ne partage aucune des idées, comme avec le scrutin majoritaire.
> La destitution est une fragilisation extraordinaire de nos institutions. Personne de responsable dans la République ne se livre à ce scénario. La haine contre ses prédécesseurs était immense mais jamais personne n'a considéré que le but était d'abattre la fonction présidentielle.
> En politique, les fautes de temps sont plus graves que les fautes de grammaire. Edouard Philippe a été 3 ans Premier ministre, son parti appartenait à la majorité. Ça ne me paraissait pas évident de considérer que c'était contre le président qu'il fallait braquer les feux.
> Il est normal et légitime que nous portions tous en nous la révolte contre la soumission chimique. Gisèle Pélicot est très courageuse d'avoir voulu un procès public, affronter l'horrible et l'indicible sur ces sujets. Je ne suis pas prêt à l'indulgence sur ces sujets.
> Le schéma normal est : le SMIC permet aux plus jeunes d'entrer dans le monde du travail et après leur salaire monte. Or dans notre société, vous restez au SMIC. Ça n'est pas bon. Et plus vous augmentez le SMIC, plus vous avez de personne au SMIC.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Elisabeth Borne (députée, ancienne Première ministre)
> Ravie d’avoir participé à la rentrée de Terres de progrès au
Rendez-vous des démocrates et progressistes. C’est bien en débattant, comme
nous le faisons aujourd’hui, mais aussi en s’appuyant sur la réalité vécue par
les Françaises et les Français que nous parviendrons à bâtir ensemble cette
société de progrès !
> Vous avez entendu comme moi l’expression d’impatiences, de désarrois et parfois de colères. Les Françaises et les Français nous ont demandé le 7 juillet des réponses concrètes et rapides à leurs préoccupations.
> Bâtir des compromis ce n’est pas une chose simple mais ce n’est pas impossible. Écouter, comprendre et construire. C’est la méthode qui nous permettra de bâtir ensemble une société de progrès.
Agnès
Pannier-Runacher (députée)
> Agir pour que le progrès profite à tous et ne fasse pas de perdants.
Construire avec tous ceux et celles qui ont à cœur de porter les valeurs sociales-démocrates.
> Nous entrons dans un temps de construction gouvernementale. Nous sommes prêts. Territoires de Progrès est prêt.
> Si le NFP a une attitude qui consiste à dire « moi, tout moi, rien que moi », effectivement ils s’empêchent de peser sur les décisions politiques. Ils ont certes le plus grand nombre de députés mais ils ont 2/3 des députés contre eux.
> L'élection n'a pas été volée (...), le NFP ne s'est pas donné les moyens d'accéder au pouvoir.
> Moi je pense qu'un changement de cap politique, c'est un changement d'incarnation.
> Je comprends la surprise des Français, de voir une personnalité politique issue de la Droite républicaine, qui est l'un des plus petits groupes de l'Assemblée, mais le Président a fait tout son possible pour faire émerger des solutions.
Sylvain Maillard (député)
> Il faudra faire des choix ! La situation budgétaire nous impose de
savoir dépenser mieux et plus efficacement, pour préserver nos services publics
tout en les améliorant dans l’intérêt des Français. Le projet de loi de
finances qui arrivera en octobre à l’Assemblée nationale sera l’occasion d’en
débattre.
> On est prêt à participer au gouvernement.
> [Réforme des retraites] Il faut garder un équilibre financier.
Maud Bregeon
(députée)
> Ce sont les 577 députés qui trancheront les sujets au sein de
l’Assemblée, ni plus ni moins. Chacun de nous représente des milliers
d’électeurs à qui l’on doit des réponses et des solutions, qui nous demandent
de nous parler, quand bien même on ne s’accorde pas sur tout.
> Quand Michel Barnier, avec qui nous avons aussi eu des désaccords, ouvre la porte à des améliorations sur les retraites et la justice fiscale, comment imaginer que la gauche la referme ? Faire de la politique c’est être utile aux gens, pas jusqu’au-boutiste et fermé au dialogue.
> « On espère que ça va marcher », « on a besoin d’apaisement », c’est ce que j’entends dans ma circonscription depuis la nomination de Michel Barnier. Quelques soient leurs sensibilités, les gens attendent de nous que l’on se parle. Espérons qu’à gauche, certains y contribuent.
> La dépense publique a doublé depuis l’an 2020 et notre niveau de dette est l’un des plus élevés de l’UE après l’Italie et la Grèce. Il faut avoir le courage de baisser les dépenses, même si ce n’est pas populaire, plutôt que de faire porter aux français des hausses d’impôts.
Jean-René Cazeneuve
(député)
> Le nouveau gouvernement sera sous la menace du RN parce que le NFP
veut voter une censure a priori. C’est le NFP qui donne ce pouvoir au RN. Ce
n’est pas ce que veulent les français qui attendent de l’apaisement et qu’on
réponde à leurs problèmes.
> Le contraste est saisissant entre les Républicains qui accueillent avec enthousiasme l'un des leurs, et les Socialistes qui ont torpillé la candidature de Bernard Cazeneuve.
> Michel Barnier n'a pas été choisi pour appliquer son programme des primaires LR 2022, mais pour trouver des consensus au parlement avec le gouvernement de rassemblement le plus large possible.
Pierre Cazeneuve
(député)
> La gauche a tellement perdu les pédales qu'on s'est retrouvé dans la
situation ubuesque où il y avait plus de gens qui défendaient la candidature de
Bernard Cazeneuve dans le camp présidentiel qu'au Parti socialiste. Quelle
tristesse ! Quelle absurdité !
> Le vrai projet du NFP : au lieu d’avancer et tenter de bâtir des compromis collectivement dans l’intérêt des français, ils vont cherchent les voix du Rassemblement national pour voter, ensemble, leur motion de censure. La honte.
> Nos querelles n’intéressent personne, vos états d’âmes n’intéressent personne. Les français veulent un gouvernement qui leur apporte des solutions concrètes. Le gouvernement de Michel Barnier devra répondre aux urgences des Français.
● MoDem
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Merci aux agriculteurs et aux professionnels avec qui j’ai pu une
nouvelle fois échanger aujourd’hui à la foire de Chalons. Il s’agit d’un
événement incontournable pour valoriser notre agriculture et l’excellence de
nos terroirs. L’occasion d’évoquer les sujets sanitaires (FCO/MHE), indiquer
les différents dispositifs d’ores et déjà déployés et le travail déjà engagé
pour identifier les pistes d’accompagnement des éleveurs directement impactés.
D’évoquer aussi les difficultés dans les filières en grandes cultures et les
besoins de trésorerie qui émergent. Enfin nous devons, au delà des crises,
anticiper les effets du dérèglement climatique et des incertitudes
géopolitiques pour assurer notre souveraineté. C’est mon engagement depuis le
premier jour au ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
> Heureux d'inaugurer à nouveau cette année la 13e Fête
des Vendanges à Cheverny, dans mon département, le Loir-et-Cher.
Nous avons besoin de ces fêtes et foires agricoles, j'en suis convaincu. Elles
constituent un moyen important pour donner à la production agricole locale
toute la visibilité et la reconnaissance qu'elle mérite. Elles constituent des
moments de rencontre entre le monde viticole et le grand public, permettent aux
vignerons de faire connaître leurs vins, leur métier et de partager leur
passion. Nous avons été aux côtés de filière viti-vinicole tant au niveau
national qu’européen. Il sera nécessaire de continuer de l’être pour accomplir
les transitions face à la succession d'aléas économiques, climatiques et
sociaux qui impactent durablement, les récoltes cette année encore. Bonne fête
des Vendanges à toutes et tous !
● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> La Nation française et l’Europe ont besoin de progrès concrets dont
ils sont les auteurs pour rester des ensembles pertinents. Nous devons porter
profondément ce message.
> Le prochain gouvernement devra produire des résultats concrets et entamer des négociations avec le Parlement et l'ensemble des corps intermédiaires.
> Ce gouvernement doit être un gouvernement de large rassemblement, avec des personnalités pas seulement issues de la droite républicaine.
> Il faut que le projet de ce gouvernement soit ouvert, aussi bien sur les questions de sécurité que de solidarité sociale.
> Nous ne pourrons pas faire des économies massives à la hache vu la situation sociale du pays. L’heure est à la prise d’engagements réalistes et tenables.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (députée, présidente du
groupe au Parlement européen)
> Le collège des commissaires européens doit être le reflet de la
société.
> Les menaces de viol et de mort que l’athlète afghane réfugiée Marzieh Hamidi reçoit au point d’avoir dû déménager sont d’une abjection sans nom. Soutien inconditionnel à son combat pour la liberté des Afghanes et pour sa propre sécurité face à ceux qui veulent l’intimider.
Pascal Canfin (député)
> Après la crise agricole, la commission européenne avait mis autour de
la table les syndicats, les entreprises du secteur et les ONG. Il en ressort
aujourd’hui un document important qui dépolarise le sujet. C’est un message
d’espoir pour avancer intelligemment et créer du consensus
> Première réunion des députés Renew Europe de la commission environnement sur nos priorités : mise en œuvre et financement du Green Deal, transition juste et accessible, industries vertes, COP 29, adaptation au changement climatique…On est au travail.